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Spencer Joanna
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Audrey Hepburn, c'est un petit visage triangulaire, la grâce d'une adolescente grandie trop vite et d'irrésistibles mines de jeune chat sauvage. Avec ses cheveux courts, son regard de faon et sa taille de libellule, elle est pour Colette « un trésor trouvé dans le sable ». Après avoir incarné Gigi sur les planches de Broadway, elle s'impose sans peine dans les studios d'Hollywood. Un port de tête princier et une immense intelligence distillent tout au long d'une carrière jalonnée de chefs-d'oeuvre la plus admirable des alchimies. Son amitié avec Hubert de Givenchy l'immortalise en outre comme une déesse de la vraie mode, c'est-à-dire du chic indémodable. Sa perfection est un équilibre subtil entre plastique parfaite et beauté de l'âme. Jamais aveuglée par les feux des projecteurs, elle refuse de sacrifier son bonheur familial aux artifices de la gloire.
A la fin de sa vie, elle met sa célébrité au service d'une causse humanitaire. Son rôle d'ambassadrice de l'Unicef n'est pas du cinéma et son regard si fascinant à l'écran bouleverse dès lors le monde -
Avec son expérience de la Principauté, Joanna Spencer évoque les blessures et les nostalgies d'une princesse qui n'était pas celle d'un conte de fées. Un portrait réaliste à mille lieues d'une biographie fleuve. À l'occasion de la sortie du film -Grace de Monaco-, d'Olivier Dahan.
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Avec son sage visage et son coeur passionné, Grace Kelly (1929-1982) commence par fasciner à l'écran l'Amérique des années 1950. Puis, alors que la distance semble infranchissable entre Hollywood et Monaco, la voilà qui épouse un prince européen, choisissant à vingt-six ans d'échapper aux projecteurs. Deux qualités majeures permettent à la jeune femme de porter le diadème des Grimaldi avec bonheur : l'art de paraître allié à de véritables qualités humaines.
Mais tout n'est pas rose dans son parcours de princesse, et elle va devoir porter comme un étendard la maxime des gens du spectacle : « The show must go on ! (Le spectacle doit continuer !) », comme si rien ne devait transparaître de ses blessures secrètes, de ses regrets et de ses bleus à l'âme. Ses moments les plus heureux, elle les vit dans son rôle de mère, car si le couple partage le même sens de l'humour, il n'a que très peu de goûts en commun. Aussi, au fil des ans Grace va-t-elle de plus en plus mal supporter le fait de devoir subordonner ses désirs à ceux d'un époux habitué à être obéi. C'est la religion catholique qui empêchera la rupture, mais la princesse n'en confiera pas moins à une journaliste : « Si j'avais le choix, je divorcerais. Mais je n'ai pas le choix : il garderait mes enfants. » Ainsi donc, dans sa principauté d'opérette Grace devra dépoussiérer les contes de fées jusqu'au fatal accident du 13 septembre 1982. C'est la fin tragique d'une légende et le commencement d'un mythe. Comme James Dean, Marilyn Monroe et Lady Di, la princesse resplendit au firmament des destins fracassés. La gloire est plus que jamais le deuil éclatant du bonheur.
D'origine irlandaise, Joanna Spencer est journaliste et vit à Londres. Elle a rédigé cet ouvrage spécialement pour Payot. Après tant de biographies écrites sur Grace de Monaco, elle livre dans ce portrait particulièrement pertinent toute sa sensibilité et sa grande connaissance de la Principauté.
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Eva Peron ne vécut que trente-trois ans.
À une allure qui épuisait ses proches. Le passage d'Eva Duarte de Peron dans l'histoire de l'Argentine se situe sur une courte période de sept ans : de 1945 à 1952. C'est dire son ascension rapide, irrépressible, mais aussi l'épanouissement fulgurant, son apogée, l'éclat précaire de sa gloire, et la chute immédiate avec sa disparition.
Eva Peron, l'idole des descamisados, connut un destin exceptionnel et puissant.
Derrière son incroyable parcours de femme de pouvoir, qui fut-elle vraiment ? Comédienne, femme de médias (radio), reine du peuple, madone ou mystificatrice ? Par delà la légende, qui inspire biographies, romans, comédies musicales et films, Joanna Spencer éclaire les zones d'ombres de "Santa Evita" et révèle l'actrice ratée qui trouva son plus beau rôle en se forgeant un mythe dans un pays en quête d'identité.
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Après avoir incarné Gigi sur les planches de Broadway, Audrey Hepburn s'impose sans peine dans les studios d'Hollywood. Un port de tête princier et une immense intelligence distillent tout au long d'une carrière jalonnée de chefs-d'oeuvre la plus admirable des alchimies. Son amitié avec Hubert de Givenchy l'immortalise en outre comme déesse de la vraie mode. Jamais aveuglée par les feux des projecteurs, elle refuse de sacrifier son bonheur familial aux artifices de la gloire, et de grands réalisateurs tels que Visconti ou Hitchcock regretteront de ne pouvoir tourner avec elle. À la fin de sa vie, elle met sa célébrité au service d'une cause humanitaire. Son rôle d'ambassadrice de l'Unicef n'est pas du cinéma et son regard si fascinant à l'écran bouleverse dès lors le monde pour plaider la