L'amour n'est pas seulement compréhension, partage, gentillesse, respect, passion qui touche l'âme et contamine les corps. L'amour n'est pas silence, question, réponse, assurance de fidélité éternelle, trahison de promesses non tenues. L'amour n'est pas forcément chose tranquille, n'est pas délicatesse, confiance, réconfort. L'amour est ce qui fait toucher du doigt les limites de l'être humain.
Galimberti aborde la question du corps en restant très proche de la phénoménologie française de Sartre et Merleau-Ponty, voire des pensées singulières qui lui sont contemporaines comme celles de Georges Bataille et Michel Foucault.
Le livre aborde plus particulièrement les questions de la santé, de la maladie, de la discipline médicale, de la nature et de la définition du corps, de ses rapports avec l'âme ou un principe immatériel, pour proposer une sociologie en même temps qu'une histoire. Le souci historique, en effet, permet d'aborder le sujet des temps bibliques à ceux de la psychanalyse en passant par les moments classiques, grecs, romains et chrétiens.
Ce trajet fournit l'occasion d'une réflexion sur la symbolique du corps, son objectivation, son ambivalence, sa duplicité, sa réduction au simulacre biologique. De même, envisagé dans sa relation avec les émotions, la voix, le temps, l'amour, la mort, l'image, la sexualité ou la politique, le corps se trouve éclairé comme partenaire plus ou moins consentant de la loi, de la transgression, du pouvoir et de la marchandise.
Une galerie de 100 philosophes, hommes et femmes, entrés dans l'histoire de la pensée grâce à leurs théories, leur conception du monde, leur engagement ou leur personnalité unique. A travers les époques et parmi une vingtaine de nationalités, cet ouvrage encyclopédique et illustré dresse de très beaux portraits et aborde de manière simple et ludique la philosophie.