Victoire de Changy
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On ne savait pas, avant cela, ce que signifiait être chez soi.
Enfin immenses à Immensità.
Mauve a dix-sept ans, une mère virtuose, deux pères à l'écoute et la vie devant elle, quand un violent séisme détruit sa ville natale. Ensevelie sous les gravats, elle songe à monsieur Cha, son professeur de trompette, et au Jardin, véritable coeur battant d'Immensità, où l'on se rencontre, se distrait, se cache et où l'on est même enterré. Une fois sauve, Mauve franchit pour la première fois les frontières de la ville afin d'être soignée. Dans ce dispensaire étranger, elle rencontre Pons et Léore. Ensemble, ils attendent des nouvelles de leurs proches, se soutiennent, guérissent et réfléchissent à Immensità, à ce qu'elle fut et deviendra, une fois reconstruite.
Dans cette utopie à la fois âpre et délicate, Victoire de Changy déploie toute son imagination et la singularité de son écriture pour interroger la notion de société idéale et les possibilités de vie en commun. Accordant une place centrale aux corps, à la nature et à l'architecture, elle bâtit un texte où tous les sens sont en éveil, récit d'une émancipation individuelle mais aussi de toute une société, invitant à une réflexion sur la liberté, la solidarité et l'inclusivité. -
Seule, une jeune femme prend l'avion pour Téhéran. Du dédale des rues aux marchés fourmillants, elle plonge dans la vie iranienne et se lie à Tala, qui vient de perdre sa mère dont elle ignore le passé. Quel secret cette femme gardait-elle enfoui ? Leur quête les mène jusqu'aux rivages de Qeshm, « l'île longue » au sable noir et d'argent. C'est là, entre mer et désert, que se révèle à elles le prix de la liberté.
À travers une écriture envoûtante, Victoire de Changy démêle les fils d'une histoire intime et politique et confirme son talent d'auteure.
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Qu'un miracle survienne à travers lui, et qu'il subvienne à nos miracles. Voilà bien ce que l'on attend, ce que j'attends, moi, d'un vêtement.
Le costume, la tenue, la fringue, le linge, la parure, les affaires, les effets... Quel lien entretenons-nous avec nos vêtements, enveloppe indissociable de notre quotidien, qui nous accompagne de la naissance à la mort et conditionne une partie de notre rapport au monde ? Qu'il s'agisse de se costumer pour se protéger de l'extérieur, jouer un rôle social ou simplement se vêtir pour se mettre en valeur, les vêtements que l'on porte agissent comme la caisse de résonance de notre existence.
Confrontant les pratiques et les points de vue, Victoire de Changy déploie, à partir d'une robe de mariée unique, une réflexion sensible et délicate sur le rapport que l'on entretient avec nos garde-robes et leur évolution selon les moments de la vie. Elle tisse également un parallèle entre l'élaboration d'un texte et d'un textile, l'un comme l'autre requérant un soin, une attention et une connexion particulière à ce qui nous entoure.
Découvrez les collections du musée des Confluences de Lyon sous le regard d'un écrivain. -
La paume plus grande que toi
Victoire de Changy
- L'Arbre De Diane
- Les Deux Soeurs
- 16 Septembre 2020
- 9782930822174
Dans ce recueil de poèmes, l'auteure partage son expérience de la grossesse et de la maternité.
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Une dose de douleur nécessaire
Victoire de Changy
- J'Ai Lu
- Litterature Francaise
- 20 Mars 2019
- 9782290157619
C'est un drôle de ballet qui se joue à Bruxelles. Elle est jeune, songeuse, tout à lui. Il a une vie ailleurs et le double de son âge. Rencontre insolite, séduction musicale, retrouvailles fugaces...Au fil d'instantanés amoureux alliant la sensibilité de Marguerite Duras à la fantaisie de Michel Gondry, Une dose de douleur nécessaire nous emporte dans une passion singulière.
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Sept enfants nous présentent tour à tour leurs trésors. Au-delà du plaisir de trouver l'objet rare, il y a pour le collectionneur celui d'organiser, de prendre soin des objets. Omar, par exemple, dispose ses trouvailles sur l'appui de la fenêtre de sa chambre. Avec Cléo qui poursuit une collection de mains commencée par sa grand-mère puis agrandie par sa mère, Victoire de Changy raconte aussi de quel désir, de quel manque, ou de quelle transmission peut naître une collection. Fanny Dreyer mixe la gouache, le feutre et les crayons de couleur pour réaliser des images envoûtantes où alternent natures mortes et scènes de vie.
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Un album ludique et tendre fruit de la collaboration entre une autrice déjà connue dans le milieu de la poésie et de la littérature et une illustratrice remarquée pour son premier album. L'ours en question, très soucieux de son apparence, aime à parader en haut de sa montagne. Un jour, il chute dans un ruisseau et se blesse, enlaidissant sa belle silhouette. Heureusement la petite Kaori voit le sent s'écouler dans l'eau et part à sa recherche pour lui prêter main-forte. Grâce à son fil d'or, elle recoud ses plaies. L'ours n'est plus aussi "neuf" qu'avant mais il brille désormais de mille feux. Un magnifique ouvrage sur l'entraide, une invitation à aimer les choses et les êtres, avec leur histoire et leurs imperfections.
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Après le magnifique L'Ours Kintsugi, le fantastique duo revient pour donner corps et voix à un attachant bison. Né tellement poilu que sa bouche en est obstruée, le petit bison est surnommé non-non car tout le monde interprète ses regards muets comme des "non". Une invitation délicate et essentielle à trouver sa voix et à la faire résonner, pour ne pas laisser les autres parler à sa place.