alain bron
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Un jour, au pied d'une falaise, une femme est retrouvée morte, une orchidée dans la main... Le commissaire Heydorff et l'inspecteur Berthier vont s'affronter à une enquête particulièrement intrigante où les évidences sont transformées en point d'interrogations. Une sombre histoire d'adultère, de jalousie, de vengeance machiavélique, ou bien un accident tout simplement ?
En première ligne, Théo, chercheur en OGM, qui vient de perdre son père. Il hérite d'une malle dans laquelle des cahiers, écrits par son trisaïeul, décrivent la naissance et la fin d'une communauté utopiste installée au Texas en 1854. À la lecture de ces pages jaunies par le temps, Théo découvre que sa vie comporte d'étonnantes similitudes avec celle de son ancêtre. " La vie n'est pas un destin tracé, ni une pulsion aveugle, ni même un acte divin. C'est un passage dans le présent qu'on balbutie avec l'héritage du passé " confie un des personnages. Les histoires de son ancêtre peuvent-elles comporter des clés pour comprendre le crime ?
Dans ce récit en trois parties ; pas de pavés luisants, pas de malfrats, pas de tueurs en série. À partir de personnages ancrés dans la réalité, Alain Bron prépare avec tendresse et humour le moment où tout bascule. Il arrive à instiller le trouble, à faire vibrer la prémonition, par deux récits qui s'appellent, se répondent, se télescopent dans le passé et le présent. Le montage, espiègle, laisse toute sa place à l'imaginaire sans jamais le forcer. Ainsi la fiction explore, révèle, témoigne sans jamais juger ni moraliser. Vertigineux. -
Il appuya sur le bouton de l'interphone.
« Paule, j'ai besoin de tous les cas d'homicides dans le département de l'Oise... ».
Paule protesta.
« Enfin, depuis la fin de la guerre... Non, depuis quarante ans, ça suffira, c'est ça, depuis quarante ans... Oui, ça prendra le temps qu'il faudra... Ah, merci d'avance, Paule. Vous êtes un ange... ».
Et de replonger dans le dossier comme on avance dans le grand bain, sans avoir pied.
Pierre, 92 ans, vit en EHPAD. Toujours alerte, respectable et respecté, il poursuit un but secret : venger sa mère morte de faim à l'hôpital psychiatrique de Clermont-de-l'Oise sous l'occupation allemande.
Dans le même temps, l'équipe du commissaire Berthier se voit confier une enquête sur un meurtre étrange. Aucune trace, une arme datant de la Deuxième Guerre mondiale... Existerait-il un lien entre ces deux drames ? Une fois encore, Alain Bron parvient à nous entraîner dans un roman policier bouleversant où se côtoient la tragédie et l'humour. Pour notre plus grand plaisir. -
Salade de truands à l'ardéchoise : saisissez un paroissien ordinaire, laissez mijoter en cellule ; ajoutez un voyou lyonnais et son calibre ; relevez d'une poignée de mauvais garçons, d'une veuve et d'un colonel de gendarmerie mélomane ; assaisonnez de vendettas urbaines et de rancoeurs agricoles. Servez chaud au creux d'une vallée perdue. Que diable Quentin Cherrier, pigiste épris de ruralité, avait-il besoin d'ajouter son grain de sel ? Il est des estomacs qui ne supportent pas plus les châtaignes que les pruneaux... « Élie n'aurait jamais dû s'emporter. Jamais il n'aurait dû hurler à son voisin : « Un jour, j'aurai ta peau ! ». Et devant témoins, par-dessus le marché ! Il aurait mieux fait d'obéir à sa culture parpaillote et laisser à Dieu seul le soin du châtiment. Ces quelques mots ne lui avaient valu rien de moins qu'une garde à vue, suivie d'une mise en examen et une incarcération à la maison d'arrêt de Privas. Pas fort pour un Ardéchois silencieux, travailleur et tenace. Un Ardéchois, quoi. »
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Raoul est SDF. Il dort sous le porche de l'église dans le quartier pittoresque des Batignolles à Paris. Malika est scénariste. Elle observe le monde depuis sa fenêtre qui donne sur le porche. Son ambition est d'écrire un nouveau conte des Mille et Une Nuits. Elle rencontre Raoul qu'elle voulait pourtant éviter, et dès lors son projet de roman se transforme, car la vie du SDF imprègne tout l'imaginaire de l'auteur. Un jour, Raoul est trouvé mort sous le porche. S'en suivent trois enquêtes haletantes et parfois cocasses qui s'entrecroisent. Celle de Malika, celle de Séverine, sa copine journaliste, et celle du commissaire Berthier.
Chocs de cultures sur fond du 11 septembre. Bricolage existentiel des personnages en quête de croyance. Dans l'intrigue, pas de chapeau mou ni de privé fatigué de la vie. Le problème n'est pas tant de savoir qui a tué, mais qui était la victime. Comme dans tous les romans d'Alain Bron, l'aspect policier n'est pas l'essentiel. Apportant un regard distant sur les situations dramatiques, l'intrigue est abordée à la Truffaut pour faire passer d'autres messages : la folie du monde, la collision des sphères affectives, l'amour en fuite. Ainsi la fiction explore, révèle, témoigne sans jamais juger ni moraliser. Tendre, ironique, parfois cocasse. Nécessairement grave. -
Par un matin d'été, le commissaire Berthier est appelé pour enquêter sur la mort d'une fille étranglée au bois de Vincennes. Acte de prédateur ou amour malade ? Le même jour, il trouve un carton dans le hall de son immeuble. Dans le carton, un bébé abandonné. Enfant sacrifié ou acte d'amour ? Deux enquêtes sur le fil. Celle du meurtre, affaire officielle et médiatisée. Celle de l'abandon, affaire personnelle et clandestine.
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« Depuis trois ans, les cost killers de son genre avaient sévi à tous les étages pour traquer les dépenses qui, soi-disant, plongeraient la firme dans le marasme et feraient les choux gras de la concurrence. Ainsi les fournitures de bureau étaient-elles sévèrement encadrées, car un gestionnaire zélé avait remarqué que le stock diminuait lors des rentrées scolaires. Au passage, le coût de cet « encadrement » (le contrôleur de gestion, plus le temps que chacun devrait consacrer à justifier les cahiers, les gommes et les crayons) n'avait jamais été calculé. Et pour cause, il était largement supérieur à l'économie supposée. » Un aveugle clairvoyant, un PDG colérique, des managers à bout de nerfs, des salariés ballottés... les personnages de cette histoire sont à la fois victimes, héros et témoins du cynisme qui règne aujourd'hui dans l'entreprise. L'auteur nous les présente à fleur de vie, aussi bien chez eux qu'à leur poste de travail. Le lecteur vivra leurs passions, entrera dans leurs rêves et découvrira peu à peu comment une société florissante finit par s'écrouler avec fracas. Ce roman, s'il n'empêche pas les faillites, aidera au moins à garder la tête haute. Lauréat 2014 de la 9e édition du prix Handi-Livres
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90 bonnes idées, non autorisées et totalement subversives, pour échapper aux radars. Un joli petit livre objet sur une thématique très forte et dans l'air du temps. À offrir à tous les conducteurs dont la voiture dépasse les 50 km/h ! Comment éviter de dépenser des fortunes en PV et apprécier de nouveau la voiture en toute sécurité ? Tous les trucs et astuces pour se défaire de ces big brothers des autoroutes autrement qu'en les dynamitant. Une thématique décalée dans l'air du temps. Avertissement de sécurité en début d'ouvrage.
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La gourmandise du tapir
Alain Bron
- Desclee De Brouwer
- Re-connaissances
- 17 Janvier 1995
- 9782220035925
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Le glaucome, ou plus exactement les glaucomes, sont une des atteintes ophtalmologiques les plus fréquentes en France.
Au-delà de cette fréquence, l'intérêt qu'ils suscitent provient :
Des questions sur leurs évolutions et, en particulier, sur la qualité de la vision, des précautions nécessaires pour certains types de glaucomes (en particulier par fermeture de l'angle) quant à la prise de certains médicaments, des atouts et résultats respectifs des traitements médicamenteux ou chirurgicaux.
Ce nouveau livre explique clairement ce que sont les glaucomes, leurs différences d'évolution, de traitement, les précautions nécessaires et celles inutiles.
Bref, il devrait être le compagnon « utile » de toute personne ayant un glaucome.
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Jacques Perrot est écrivain. De vieilles photos raniment sa première histoire d'amour brisée par le meurtre de son amante. Ce crime impuni l'obsède. Près de cinquante ans après, il décide de reprendre l'enquête. Aidé par d'improbables comparses, il plongera dans la ville de sa jeunesse et réveillera des fantômes redoutables au premier rang desquels figurera un personnage inattendu : lui-même. Une cité industrielle dans les années 60.
Un secret de famille soigneusement camouflé. Des mouvements d'extrême droite. Une situation qui résonne avec notre époque.
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Introduction au concept de transmission de données: cours de base.
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Ouvrage composé d'une première partie "théorie générale des systèmes d'exploitation", d'une deuxième partie consacrée à Windows famille NT (XP, Seven, 8 et 10) et d'une troisième partie consacrée à Windows Serveur.
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Cours abordant les technologies présentes dans les réseaux informatiques, telles que Ethernet, IP, IPv6, le routage,DNS, etc.Public cible: étudiants techniciens et ingénieurs en informatique
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La papille optique
Alain Bron, Jean-Francois Rouland
- Elsevier-Masson
- Atlas En Ophtalmologie
- 1 Mai 2006
- 9782842997564
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« L'homme passa sa main dans un trou à mihauteur et tira de toutes ses forces. Le battant pivota dans un grincement sinistre. La lampe éclaira un espace poussiéreux avec des toiles d'araignées dans les angles et des gravats sur le sol. Ettore était médusé. « Che cosa è ? » avait-il demandé d'une voix presque étranglée. Le Romagnol avait répondu en français, sans doute pour donner plus de poids à la révélation. - C'est un endroit qui date de l'ancien temps. Si tu perces un trou en haut, tu te retrouves dans les jardins du Palais Royal... - Dio mio, comment tu as trouvé ça ? » Ettore Bisulli, ancien des Brigades Rouges, se dissimule dans les sous-sols de Paris. Il est poursuivi par la Crim', par un éditeur obstiné, et par Federico, activiste convaincu durant les années de plomb en Italie. Des présences menaçantes vont alors surgir dans les couloirs, les égouts, les galeries et les conduites. Le monde d'en bas, celui de l'oubli, celui des pauvres parmi les pauvres, en perdra, pour un temps, son équilibre précaire.
Essais, romans, polars, nouvelles, Alain Bron se moque du cloisonnement littéraire pour le plus grand plaisir des lecteurs. Ses ouvrages sont souvent sélectionnés ou primés pour leur finesse d'observation, leur humour décalé et leur scénario inattendu. Dans ses romans, jamais il ne juge. Les personnages mauvais ne sont pas si mauvais, et les bons ne le sont pas tout à fait. Et au moment le plus noir, le plus dramatique, se glisse un geste tendre, un trait d'esprit ou une espérance qui vient rappeler que l'humanité, si elle est loin d'être parfaite, mérite toute notre attention.