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peter kuper
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New York. Un tueur en série traque des strip-teaseuses. Un flic corrompu rackette des dealeurs. Un crime raciste suscite la colère. Un politicien véreux est prêt à tout pour se faire réélire. Un scandale politique et financier est sur le point d'éclater. Dans une ville où tout est interconnecté, une foisonnante galerie de personnages évolue à travers les dédales d'une intrigue dont les ressorts se cachent à chaque coin de rue. Peter Kuper livre ici un roman graphique magistral, réalisé à la bombe et au pochoir. Dans ce récit choral sans paroles, il révèle les rouages d'un système gangréné par la corruption, la violence et les injustices sociales. « Dans Le Système, Peter Kuper repousse les limites de la bande dessinée. » - Will Eisner
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Peter Kuper adapte en bande dessinée quatorze histoires de Franz Kafka ! L'univers de Kafka sied à merveille à cet auteur américain engagé contre les régimes autoritaires et observateur attristé de l'absurdité du monde contemporain. Kuper est également un adepte de la carte à gratter, une technique particulièrement pertinente pour évoquer des ambiances oppressantes. Il a commencé à adapter Kafka dès 1988. Un premier recueil de neuf nouvelles a été publié en 2004 aux éditions Rackham (épuisé), avec son adaptation de La Métamorphose. Le présent recueil comporte cinq autres histoires, dont La colonie pénitentiaire.
« Alors que notre monde mérite de jour en jour davantage l'adjectif kafkaïen, les messages que Kafka nous souffle à l'oreille et entre les cases prennent un sens renouvelé. »
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Ruines est le cinquième ouvrage de Peter Kuper publié chez Çà et Là.
Il met en scène deux trentenaires new-yorkais qui vont tenter de sauver leur couple au bord de l'implosion en venant passer une année sabbatique dans cette petite ville provinciale mexicaine. George et Samantha se retrouvent confrontés à une double crise, celle de leur relation affective et la crise politique que connaît la ville au moment où des manifestations d'enseignants sont violem-ment réprimées par le gouverneur local.
Fil rouge de ce récit et symbole de cet aller sans retour pour l'un des protagonistes, Peter Kuper montre la migration d'un papillon monarque des États-Unis jusqu'à la région d'Oaxaca pour se reproduire, un parcours de plus de 4000 km qui est aussi l'occasion pour l'auteur de montrer les ravages causés par l'homme sur son environnement. Peter Kuper s'inspire largement des deux années qu'il a passées avec sa femme dans la ville d'Oaxaca au sud du Mexique et des événements dont ils furent témoins.
Ruines capte magistralement les ombres et la lumière d'un pays à la fois soumis à d'énormes tensions internes et fermement ancré dans son histoire et sa culture, tissant ensemble drames personnels, politiques et écologiques dans un portrait passionnant de la vie au sud du Rio Grande.
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Né en 1958, Peter Kuper est l'un des pionniers de la bande dessinée indépendante américaine, et l'autel, de nombreux ouvrages portant un regard critique sur la société américaine.
Il a été plusieurs fois nominé aux prestigieux Eisner Awards et a reçu de multiples prix pour ses illustrations de presse. FArrête d'oublier de te souvenir est l'autobiographie de Peter Kuper, de ses premiers émois au début des années 70 au traumatisme de la réélection de George Bush en 2004.
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Peu connu en France, Upton Sinclair est un classique de la littérature américaine. Son oeuvre est proche de celle d'Émile Zola, par
son emprise sociale. En 1906, la parution de La Jungle provoqua un scandale sans précédent en dévoilant simultanément la misère ouvrière et l'absence de contrôle sanitaire dans les abattoirs détenus par les trusts de la viande. L'adaptation de Peter Kuper met en scène une famille d'émigrants pris dans la jungle industrielle de Chicago et n'est pas sans rappeler la situation actuelle de millions d'immigrants illégaux aux Etats-Unis. Le rêve américain vire rapidement au cauchemar pour Jurgis et sa famille : misère, conditions sociales déplorables, exploitation. Dans son style très personnel par une savante utilisation de la couleur, Peter Kuper réussit une oeuvre d'une rare puissance, digne des meilleurs Mattotti.
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Points de Vues rassemble les premiers comic strips à avoir jamais été publiés dans le New York Times . Publiées sous le nom de Eye of the Beholder , littéralement " l'oeil de l'observateur " et entièrement réalisées à la carte à gratter, ces histoires courtes sans paroles sont une nouvelle occasion pour Peter Kuper de laisser libre cours à son regard critique, tout en rendant hommage à Franz Masereel et Lynd Ward, les maîtres du récit en gravure sur bois. Dans Points de Vues , Peter Kuper brosse un portrait parfois humoristique et souvent acerbe de ses concitoyens new-yorkais, avec un accent particulier sur les travers de la société de consommation, ce qui ne saurait surprendre de la part de cet auteur, co-fondateur en 1979 de la revue de bande dessinée politique World War 3 Illustrated .
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Journal d'Oaxaca ; deux années passées au Mexique
Peter Kuper
- Rackham
- 14 Septembre 2011
- 9782878271393
Parti de New York pour fuir les polémiques autour de l'Iraq, Kuper se retrouve au coeur des affrontements entre la police et la APPO (Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca) dans ce qu'on appellera plus tard la révolte d'Oaxaca. Journal d'Oaxaca est le résultat du hasard : se trouver au bon endroit au mauvais moment. Kuper commence à consigner, dans des courrier électroniques qu'il envoie à ses amis, les faits qui mettent à feu et à sang la ville mexicaine, un peu pour rassurer ses proches mais aussi en réaction aux mensonges et approximations des médias qui couvrent la révolte. Ses mails font le tour du monde, sont relayés par de nombreux sites internet et font apparaître au grand jour la féroce politique répressive du gouvernement mexicain. Carnet de croquis à la main et appareil photo en bandoulière, Kuper parcourt les rues d'Oaxaca, dessine les barricades et les charges de la police mais s'attarde aussi sur la beauté d'un visage ou d'un cactus majestueux, pour satisfaire sa nécessité « d'illustrer les moments obscurs d'Oaxaca et d'en capturer en même temps la lumière ».
En décembre 2010, Kuper est retourné à Oaxaca, sur les lieux de la révolte de 2006, et a ajouté un dernier chapitre au livre en mettant ainsi en perspective son témoignage et ses impressions.
Entre carnet de voyage et reportage dessiné, Journal d'Oaxaca démontre une fois de plus le talent de Peter Kuper, observateur attentif de la vie qui l'entoure et chroniqueur engagé du monde contemporain.
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Depuis le début des années 1980, Peter Kuper est l'un des principaux auteurs de bande dessinée de la scène indépendante américaine. Encore peu publié en France, il y est essentiellement connu pour son travail de dessinateur de bandes dessinées et de strips. Il livre avec ses Carnets d'un New Yorkais un magnifique livre hybride, mélange d'illustrations, de collages, de photos et de bandes dessinées. Une splendide ode à cette ville unique où il habite depuis près de trente-cinq ans.
"Les Carnets d'un New-Yorkais dressent un portrait de cette ville que j'aime, avec ses ombres et sa lumière. Plutôt qu'un récit chronologique, j'ai préféré juxtaposer ici deux aspects de la ville : sa surface miroitante et ses entrailles plus sombres - les clochards de Times Square et les skaters de Central Park, la dévastation du 11 septembre et l'effervescence du quotidien. Ce livre recueille trente-quatre années de réflexion sur vingt kilomètres d'île, au contact de huit millions d'habitants, dans une ville dont l'histoire ne cesse de s'écrire." (Peter Kuper / Juillet 2011)
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En 1904, près de dix ans avant qu'à prague, franz kafka rédige la métamorphose, de l'autre côté de l'océan, un dessinateur nommé winsor mccay créait une bande dessinée intitulée les cauchemars de l'amateur de fondue au chester, publiée dans the evening telegram à new york.
Chaque épisode tenait dans une page et présentait un personnage coincé dans un monde devenant, case après cases, toujours plus surréaliste : les jambes d'un gentleman grossissaient au point de démolir un manoir, un sac à main en crocodile se transformait en monstre qui dévorait sa propriétaire. a la fin, le personnage revenait à la réalité et se promettait de ne plus jamais manger de fondue au fromage avant de se coucher.
Certes, franz kafka n'a jamais permis à ses personnages de regagner la réalité après leurs rêves terrifiants. cependant, les deux artistes avaient beaucoup de choses en commun. ils étaient pareillement doués pour décrire l'inquiétant carrefour entre le rêve et la réalité. kafka n'a peut-être jamais été un amateur de bande dessinée, pourtant ses personnages tourmentés par l'angoisse sont parfaitement taillés pour ce médium.
Cette adaptation de la métamorphose ne pourrait exister sans la magnifique prose de kafka, mais doit beaucoup aussi à mc cay et ses voyages novateurs dans l'absurde monde des rêves. j'ai trouvé auprès de ces deux pionniers une formidable inspiration pour dessiner : j'ai été fasciné par leur habileté à s'attaquer à notre condition humaine, avec des distorsions inattendues, un talent artistique incontestable et un humour pince-sans-rire.
Près d'un siècle plus tard, les oeuvres de kafka et de mc cay semblent avoir été créées aujourd'hui pour refléter nos zeigeist habituelles. les récits de procès cauchemardesques et de bureaucratie monolithique de kafka n'ont rien à envier aux unes de nos quotidiens. en souhaitant très fort qu'en cessant de manger de la fondue, on aura le remède. peter kuper.
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Points de vue rassemble des comic strips sans paroles publiés à l'origine dans le New York Times. Réalisés à la carte à gratter, construits en cinq cases, ils racontent pour la plupart des histoires en vue subjective, l'observateur étant révélé à la dernière case. À travers ce principe étonnant et ludique, Peter Kuper brosse le portrait souvent acerbe de ses concitoyens new-yorkais, mettant l'accent sur les inégalités sociales et les travers de la société de consommation.
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Points de Vues 2 est le second recueil des comic strips de Peter Kuper publiés par le New York Times . Editées aux Etats-Unis sous le titre Mind's Eye ("l'oeil de l'esprit"), ces histoires courtes sans paroles sont une nouvelle occasion pour Peter Kuper de laisser libre cours à son regard incisif, tout en rendant hommage à Franz Masereel et Lynd Ward, les maîtres du récit muet en gravure sur bois.
Dans Points de Vues 2, Peter Kuper brosse un portrait parfois humoristique et souvent acerbe de ses concitoyens new-yorkais, avec un accent particulier sur les travers de la société de consommation, ce qui ne saurait surprendre de la part de cet auteur, co-fondateur en 1979 de la revue de bande dessinée politique World War 3 Illustrated. -
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A story of love, adventure, and politics--and two lives changed forever by Mexico and the monarch butterfly
Samantha and George are about to launch into a sabbatical year in the quaint Mexican town of Oaxaca. For Samantha, their journey to this historic town is about fulfilling a lifelong dream; for George, it is an unsettling step into the unknown. As the couple embark on their adventure, a monarch butterfly begins its arduous migration south from the United States to Mexico . . . It is a challenging journey--a flight that requires remarkable endurance and a will to survive. Beneath Oaxacas picturesque and serene veneer--the 16th-century architecture, the nearby ruins--it is a town shaken to the core by political unrest. As the monarch butterfly makes its challenging journey south, political events threaten to change the town forever. Whats more, personal events look like they will alter the paths of Samantha and George for good. Ruins masterfully captures the shadows and light of a troubled country steeped in history and culture, weaving together personal, political and natural dramas into a thrilling portrait of life south of the Rio Grande.