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Histoire de l'athéisme en Belgique
Patrice Dartevelle, Christoph De spiegeleer, Collectif
- ABA
- Etudes Athees
- 5 Novembre 2021
- 9782931056059
Parmi les Belges qui déclarent leur conviction ou leur non-conviction religieuse dans des récents sondages d'opinion internationaux, des pourcentages importants des répondants se disent athées. Pourtant, il n'existait jusqu'ici en Belgique aucun ouvrage global qui analyse le rôle de l'athéisme dans l'histoire intellectuelle, politique et culturelle du pays. Le présent ouvrage est le fruit d'une collaboration entre Liberas (Gand) et l'Association Belge des Athées. Avec l'appui de la Communauté flamande, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et des organismes coupoles du mouvement laïque, les deux associations ont uni leurs forces pour couvrir, d'une manière accessible et scientifique, le sujet dans la Belgique tout entière pour les XIXe et XXe siècles. Dans ce volume, la négation de l'existence de Dieu n'est pas traitée seulement d'un point de vue philosophique mais à travers les débats dans les universités et le monde scientifique, dans le monde politique et laïque ainsi que dans les arts et les lettres. L'athéisme y est étudié comme un phénomène social qui a rencontré beaucoup de résistance. De nombreux scientifiques, penseurs, écrivains et artistes éminents, de Félicien Rops à Leo Apostel, jouent un rôle dans cette histoire et trouvent leur place dans l'ouvrage. Les auteurs des contributions sont des spécialistes issus d'universités ou d'institutions patrimoniales.
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Longtemps laissé aux «pourceaux du troupeau d'Épicure» ou condamné à se dissimuler pendant plus d'un millénaire, l'athéisme change de statut aux XIXe et XXe siècles où il devient un enjeu philosophique majeur. Athéisme et philosophie examine l'athéisme chez Marx, Nietzsche, Durkheim, Russell, Sartre et Camus. Il fait apparaître la diversité et la richesse des interprétations de cet athéisme, que celui-ci soit validé ou qu'il soit questionné. Il peut s'agir d'opinions aussi diversifiées que celle de la permanence et de l'actualité de la vision de l'athéisme, comme chez Marx, indubitable mais subordonné à la fin de l'aliénation de l'homme ou celle, comme chez Camus, de la question de la croyance du philosophe face à l'absurde. L'ouvrage reprend des contributions de Jean Bricmont, Damien Darcis, Vincent de Coorebyter, Bruno Frère et Antonin Louis, et Jean-Maurice Rosier.
La préface est de Patrick Tort, directeur de l'Institut Charles Darwin International.
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Le grand bazar de l'irrationnel
Patrice Dartevelle, Collectif
- ABA
- Etudes Athees
- 29 Décembre 2020
- 9782931056028
On aurait pu croire, voici trente ou quarante ans, que l'évidence des succès des sciences et des techniques allait continuer de valoriser celles-ci et que la démocratisation de la connaissance et de l'éducation allait détruire les croyances irrationnelles comme l'astrologie, les fantômes ou encore les superstitions religieuses anciennes comme les croyances aux anges, au diable, à l'enfer, au paradis, au Dieu de la Bible... Et pourtant... Aujourd'hui 63 % des Américains de 18 à 29 ans croient aux démons, 32 % de l'ensemble des Américains à l'existence de fantômes, 25 % à l'astrologie... L'Europe n'est pas en reste. 10 % des Français pensent que la Terre est plate, 10 % que les Américains ne sont jamais allés sur la lune, 46 % que le caractère s'explique par le signe astrologique. Rien n'indique une décroissance de ces chiffres. C'est très souvent le contraire qui est observé. Même si chacun bénéficie quotidiennement de milliers d'avantages qu'elle procure, la science est bien souvent considérée comme un système de croyances parmi d'autres. La nature, elle, est divinisée, sans plus voir pourquoi l'homme a voulu la dompter. Les conséquences de ces rejets peuvent être graves : l'opposition aux vaccins grandit sans cesse, sans qu'on apporte la moindre base scientifique à cette méfiance. Ainsi 55 % des Français approuvent la proposition : « Le ministère de la Santé est de mèche avec l'industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité de leur nocivité » ! S'il est vain de penser que l'opposition aux sciences vient des nostalgiques de l'âge préindustriel, une partie des soutiens habituels du progrès et des Lumières en sont venus à les dénoncer. Le post-modernisme a fait son oeuvre. Ceux qui dénigrent les sciences ou ceux qui croient en des phénomènes irrationnels ne sont pourtant ni fous ni stupides. Le but du colloque « Le grand bazar de l'irrationnel » est de comprendre les mécanismes qui permettent ou facilitent ces phénomènes d'irrationalité, d'examiner le contexte et les conséquences sociales et politiques du phénomène et d'envisager les moyens de lutter contre ces tendances.
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"Le livre Jésus est la transcriptiion d'une conférence donnée par Robert Joly en 1985. Elle n'avait jamais fait l'objet d'une publication jusqu'ici.
Malgré le grand nombre de ses publications, Robert Joly n'avait pas mis par écrit les conclusions de ses recherches sur Jésus.
A travers les textes du Ier siècle de notre ère, il traite ici de l'historicité de Jésus - comme être humain- de ce qu'on peut savoir de son message et des majorations successives apportées par ses disciples.
Le texte édité n'est pas écrit dans le moule d'une publication académique. Il repose sur les normes scientifiques les plus rigoureuses tout en ayant l'avantage d'être un documents clair et lisible pour le grand public.
Robert Joly (1922-2011) est un philologue spécialisé dans l'Antiquité gréco-romaine. Il a été professeur à l'Université de Mons et à l'Université libre de Bruxelles. Au sein de cette dernière il a enseigné à l'Institut d'histoire du christianisme, dont il sera le directeur pendant quelques années, la littérature des Pères grecs de l'Eglise et le Nouveau Testament.
Son ouvrage Dieu vous interpelle? Moi il m'évite...Les raisons de l'incroyance , publié en 2000, est le classique de l'athéisme en langue française.
Un exposé de l'oeuvre de Robert Joly, rédigé par Patrice Dartevelle, est présenté en postface à son texte sur Jésus."
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La situation de l'athéisme dans le monde revêt une grande diversité, modelée par l'histoire propre de chaque région ou pays, par les religions qui y dominent, les formes qu'elles prennent et les oppositions à celles-ci.
En Italie et en Pologne, l'athéisme est aux prises avec un catholicisme dominant et volontiers dominateur.
Dans les pays où domine la religion orthodoxe, celle-ci y est associée, en raison de frontières historiquement mouvantes, au sentiment national face auquel l'athéisme reste suspect.
Aux États-Unis, l'ambiance consensuelle autour d'une grande multiplicité d'Églises n'empêche plus le Nord du pays, comme ce l'est également au Canada, de se rapprocher de la situation de sécularisation de l'Europe de l'Ouest et d'y voir l'athéisme progresser.
Dans les pays majoritairement musulmans, il progresse aussi aujourd'hui en parallèle à la recrudescence du fondamentalisme qui génère, surtout dans la génération Internet, scepticisme et opposition athée.
Au Japon, où s'identifier à une religion ne va pas de soi et où le concept même de religion et, en conséquence, celui d'athéisme ne revêtent pas la même signification, la situation présente une tournure particulière.
C'est à ce tour du monde des conditions de l'athéisme que convie cette étude.
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Seul un tiers des Belges croient encore en une vie après la mort. Pour la grande majorité - dont les athées, ça va de soi - il s'agit de « mourir sans Dieu ». Ceci n'est pas sans conséquences. La mort a servi à légitimer les religions. Le christianisme a associé la peur de la mort à la douleur et aux souffrances de l'enfer, tout en entretenant l'espoir ou l'illusion d'un paradis éternel, aux côtés de Dieu. Aujourd'hui il s'agit bien plutôt d'éteindre ou d'amenuiser la souffrance pour contribuer à la solidarité et à la fraternité en notre courte vie. La décision de mourir doit pouvoir être prise par l'individu, en codécision avec le médecin, l'équipe de soins et les proches. S'il le juge nécessaire, il peut demander l'euthanasie, du moins dans quelques pays dont la Belgique. La question de la mort et spécialement celle des funérailles est étroitement liée à l'apparition du mouvement de libre pensée en Belgique. C'est pour organiser des funérailles civiles que se sont créées les premières associations anticléricales, à commencer par La Société de l'Affranchissement en 1854. Par des symboles propres ou des formules hostiles à l'Église ou à la religion, nombreux sont ceux qui ont voulu transcrire ces convictions sur leur tombe. Ainsi la mort a-t-elle pu s'extirper de la religion pour que les hommes s'en saisissent.
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Dès sa création en 2012, l'Association belge des athées a voulu réaliser une diffusion résolument contemporaine de textes qu'elle peut produire ou susciter. Elle l'a fait par une Newsletter trimestrielle, adressée par voie électronique.
Elle complète maintenant cette forme d'édition en publiant en format "papier" ce qui l'était en format électronique.
Pour y parvenir, l'association a créé une revue, L'Athée, dont le premier numéro vient de sortir. Il contient les textes des Newsletters de 2012 et 2013.
On y trouve, en 17 articles, des textes de réflexion philosophique, de polémique, d'histoire, d'analyse et de critique des religions, des débats ("Athée, le nazisme?") et même un poème sur les arguments de l'athéisme.
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L'athee. revue de l'association belge des athees. n 2 - 2015
Collectif
- ABA
- 1 Mars 2015
- 9782960173628
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"Longtemps, le terme « athée » a été une injure adressée à des déviants religieux ou à tous ceux dont le comportement était suspect ou marginal. L'athéisme était synonyme d'« immoralité ».
Il a fallu des siècles - le temps, en fait, que s'affirme que la présence des athées - pour pouvoir parler d'athéisme et de morale, de morale athée ou des athées.
Parallèlement, le magistère ecclésial s'estompant dans ces dernières décennies, l'athéisme a posé des questions qui dépassent l'anticléricalisme initial, comme celle de la mort et de l'euthanasie, de la morale sexuelle, de la bioéthique...
Même si les fondamentalistes religieux, eux, anciens et nouveaux, proposent encore des réponses d'autrefois, bien des débats sont cependant en cours.
À leur différence, il n'y a pas de morale athée unique. Que l'on pense seulement à celle de Nietszche, élitiste et loin d'être partagée par tous.
Cela n'empêche pas l'athéisme de générer une indépendance d'esprit qui vit de sa diversité, y compris sur la question du « bien ».
Athéisme et morale, le présent ouvrage collectif, ébauche une réflexion qui, féconde, est trop rare encore.
"
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L'athee. revue de l'association belge des athees. n 3 - 2016
Collectif
- ABA
- 21 Décembre 2016
- 9782960173642
Dès sa création en 2012, l'Association belge des athées a voulu réaliser une diffusion résolument contemporaine de textes qu'elle peut produire ou susciter. Elle l'a fait par une Newsletter trimestrielle, adressée par voie électronique.
Elle complète cette forme d'édition en publiant en format ""papier"" ce qui l'était en format électronique. Pour y parvenir, l'association a créé une revue annuelle, L'Athée.
On y trouve des textes de réflexion philosophique, de polémique, d'histoire, d'analyse et de critique des religions ainsi que des débats .
En 15 articles, ce numéro reprend les textes des Newsletters de 2015.
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Le briquet du tout-puissant a-t-il allume le big bang?
- ABA
- Etudes Athees
- 27 Septembre 2017
- 9782960173659
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Dès sa création en 2012, l'Association Belge des Athées a voulu réaliser une diffusion résolument contemporaine de textes qu'elle peut produire ou susciter. Elle l'a fait par une Newsletter trimestrielle, adressée par voie électronique.
Elle complète cette forme d'édition en publiant en format "papier" ce qui l'était en format électronique. Pour y parvenir, l'association a créé une revue annuelle, L'Athée.
On y trouve des textes de réflexion philosophique, de polémique, d'histoire, d'analyse et de critique des religions ainsi que des débats . En 18 articles, ce numéro reprend les textes des Newsletters de 2016.
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Si le sexe est au centre des préocupations des religions, c'est qu'il est lié à l'enfantement, c'est-à-dire à l'organisation de la famille qu'il s'agit de régenter. Ca l'est également parce qu'il implique le plaisir et le désir, qu'il s'agit tout autant de contrôler. Comment les religions réagissent-elles face à la question sexuelle? Comment la régissent-elles? Et pourquoi leurs règles, si rigides pourtant, font-elles l'objet de transgressions? Le présent ouvrage tente une réponse à ces questions en s'interrogeant notamment sur la façon dont les religions s'adaptent en la matière aux contraintes historiques et sociales. Il aborde également l'une ou l'autre façon athée d'envisager la sexualité.
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L'athee - t05 - l'athee n 5-2018 - revue de l'association belge des athees
Dartevelle Patrice
- ABA
- 30 Janvier 2019
- 9782960173697
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En faisant des hommes une espèce parmi d'autres, la révolution darwinienne a jeté bas le piédestal sur lequel était juchée l'humanité. Difficile à avaler pour les tenants d'une lecture littérale des textes sacrés, qui dégradent la théorie scientifique de l'évolution en hypothèse même pas validée!
Ce rejet témoigne d'une conception non sécularisée de la science, et il est beaucoup plus répandu qu'on ne le croit à l'échelle planétaire - notamment chez les musulmans, qui affirment presqu'à l'unisson que les sciences ne rattraperont jamais leur insurmontable retard initial sur les «révélations miraculeuses» du Coran.
Les problèmes concrets se cristallisent dans l'enseignement; didacticiens et praticiens de l'enseignement nous parlent de «difficultés» et d'«obstacles» à vaincre pour enseigner la théorie de l'évolution et suggèrent des pistes pour les surmonter.
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Pourquoi croit-on en Dieu ?
Patrice Dartevelle, Collectif
- ABA
- Etudes Athees
- 15 Juin 2023
- 9782931056097
Parler de croire en Dieu ou de foi en Dieu ne relève pas, dans les termes mêmes, de l'évidence, tant la croyance ne se décline pas partout et en tout temps dans le sens dont le christianisme nous a donné l'habitude. Ainsi, les Grecs et les Romains de l'Antiquité croyaient sans doute aux dieux de la mythologie et à leurs frasques, souvent immorales, mais il ne s'agit pas du même croire que celui des chrétiens. De même, l'Afrique noire pré-coloniale ne distingue pas le croire du savoir. Du point de vue des neurosciences, il est impossible de trouver dans le cerveau humain une zone ou particularité en relation avec la croyance religieuse : si, chez le croyant, la prière active la zone du plaisir, ce n'est pas plus que la lecture de l'athée que fut le curé Meslier ne le fait pour le lecteur athée. Du point de vue de la psychologie, des différences psychologiques peuvent cependant être repérées entre athées et croyants : aussi tendanciel soit-il, il y a bien un lien entre ceux chez qui la prévalence du système intuitif s'observe et mène à la croyance religieuse et ceux chez qui la prévalence du système analytique favorise la non-croyance. Les données sociologiques influencent et déterminent aussi la croyance. Aujourd'hui, à la différence d'hier, ce sont les classes populaires qui affichent une croyance plus forte et plus fréquente. Le contexte intellectuel et politique joue également son rôle. Nul doute, à ce titre, que le XXe siècle et la faillite de Dieu aient permis un bricolage mêlant le politique et le religieux. Introduit par Marianne De Greef, le livre comprend des contributions de Pierre Bréchon, Émilie Caspar, Patrice Dartevelle, Frédéric Gugelot, Thierry Ripoll et Michael Singleton.
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Le parfum de la vie, le ravissement et l'enchantement seraient-ils consignés dans un coffre dont les religions détiendraient seules la clé, inaccessible aux athées ?
À ce cliché réducteur, un athée opposera la richesse et la diversité des destinées humaines assumées comme telles, les pieds dans la glèbe et la tête dans les étoiles.
Cette idée reçue est ici puissamment démentie par des physiciens athées trouvant, dans la découverte du cosmos par exemple, l'émerveillement aiguisé par les sciences et pour qui, au coeur du travail scientifique, l'inconnu est une source de réflexion comme d'inspiration.
Pour les biologistes aussi, où le microscope, depuis Leeuwenhoek il y a plus de trois siècles, a bouleversé notre perception du vivant, l'ouvrant à des mondes inconcevables auparavant, même pour les imaginations les plus débridées.
Pour leur part, les artistes athées, par le lien social qu'ils activent, redécouvrent ce qui fait l'essence même de notre humanité, sans qu'il soit besoin pour cela d'invoquer une quelconque transcendance.
Quant à elles, les neurosciences éclairent aussi la question lorsqu'elles évoquent les élans mystiques assistés par des substances psychotropes suppléant les défaillances d'une divinité sujette à quelques absences...
Introduit par Pierre Gillis, le livre reprend des contributions de Philippe Boutibonnes, Jeannot Gillis, Francesco Lo Bue, Pasquale Nardone, Laurence Ris et Claude Semal.