Je t'aime. Dors bien, ma chérie. Je t'en prie, ne te fais pas trop de souci. Telles furent les dernières paroles adressées à sa femme, par Rob Hall, l'un des guides himalayens les plus expérimentés, depuis le sommet de l'Everest. Il ne devait pas redescendre vivant. Le 10 mai 1996, le Toit du monde fut le théâtre d'une véritable hécatombe. Tragédie à L'Everest est le récit de ce drame.
Envoyé spécial du magazine américain Outside, Jon Krakauer (auteur d'Into the Wild) fait partie des survivants et raconte sa vérité sur l'effroyable tragédie.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Christian Molinier
Ce Dictionnaire, on s'en doute, est un régal. Il n'avait que le défaut d'être devenu introuvable. On verra en lisant ce modèle du genre, où Dumas donne libre court à son humour, que Thierry Labussière a bien eu raison d'écrire, dans Calamar : « On peut être amoureux de la table et des lettres, et ce n'est pas le prolifique Dumas qui eût démenti cette affirmation. Sous les hauts patronages gastronomiques d'un Beauvilliers, d'un Grimod de La Reynière ou d'un Brillat-Savarin, Dumas a voulu ajouter son nom à la liste des illustres devanciers pour, comme il le dit lui-même, "indiquer tous les moyens de manger mieux dans les pays où l'on mange mal, et de manger tant bien que mal dans les pays où l'on ne mange pas du tout !" Dumas souhaitait que son Dictionnaire de cuisine fût « lu par les gens du monde et pratiqué par les gens de l'art ». Il existe aujourd'hui en tout homme un lecteur de Dumas qui sommeille. Parions que cette publication va le réveiller et le mettre à table !
Trois cents grammes de recettes, deux douzaines d'anecdotes mondaines, trois cuillères à soupe d'histoire et une pincée de conseils diététiques. Aussi bon gourmet qu'il est humaniste, Monsieur Dumas s'est mis aux fourneaux et nous honore de ses préceptes culinaires avec art et esprit... pour notre plus grand régal. À vos serviettes !
Et si la gourmandise était notre meilleur atout pour l'avenir? Et si le présent se faisait délicieux? Et si le vin n'était pas si compliqué que ça? Olivier Magny nous propose ici de redécouvrir le vin avec humour, fraîcheur et ce rien de distance propre à l'auteur de Dessine-moi un Parisien. Comme le ferait un ami, Olivier partage son expertise pour nous démontrer que se régaler est non seulement facile, mais surtout absolument nécessaire.
« Dans cette anthologie littéraire, les deux cuisines (l'écriture et la gastronomie) se mélangent sans retenue, et des écrivains nous livrent le contenu de leur estomac. On y trouve, pêle-mêle, des essayistes, des romanciers, des poètes, des anciens, des modernes, des romantiques, des contemporains, des gourmands, des frugaux, des riches, des fauchés, des inventifs, des soiffards ou des sages. Les recettes ou conseils y sont aussi divers que leurs auteurs et on pourrait se prendre à rêver d'un immense banquet qui les rassemblerait tous. On s'enivre avec Baudelaire ; on compte les arêtes de poisson avec Perec ; George Sand fait du pied à Boris Vian un peu gris, puis on portera un toast à Rabelais, un très long toast, et on rotera de plaisir avant de rouler sans la table, d'un seul homme. Ah, ce sera bon. » Mathias Énard.