Parce que faire à manger n'est pas que mitonner des petits plats photogéniques, Marie Delcourt a composé ce manuel de survie à l'usage des ménagères (femmes et hommes), qui quotidiennement après une journée harassante, souhaitent triompher de l'épreuve de la cuisine familiale : faire plaisir à tout le monde avec les moyens du bord et dans un temps imparti.
Écrite aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, dans un contexte de crise sanitaire et de bouleversement des mentalités, la Méthode de cuisine à l'usage des personnes intelligentes s'apprécie autant pour ses recettes simplissimes que pour ses traits d'esprit et son style. Féministe et avantgardiste, soucieuse de l'équilibre diététique et du partage des tâches domestiques, la cuisine de Marie a la saveur subtile de la malice assaisonnée de drôlerie, donnant également des recettes pour qu'enfants et conjoints gourmands mettent la main à la pâte.
Enfin rééditée, cette somme du bon sens culinaire, truffée de conseils pratiques notamment pour les intellos peinant à se mettre aux fourneaux, se dévore, se savoure et laisse son lecteur avec, en bouche, le goût délicieux de l'intelligence et de la liberté
Le développement durable est partout dans les discours, nulle part dans les faits. En témoigne l'absence de résultats des politiques environnementales contre le réchauffement climatique ou bien en faveur de la transition agricole, et cela malgré l'importance des investissements qu'on leur consacre depuis plusieurs décennies. Il en est ainsi parce que ces politiques manquent de fondement.
Il ne suffit pas de dire : «Il faut changer le système économique.» Encore faut-il sortir l'économie de son péché originel, de son court-termisme natif qui l'empêche de construire un développement vraiment durable, c'est-à-dire un développement où le sens du temps et de la durée déploie toute sa puissance de construction. Il importe à cette fin de reconsidérer les principaux facteurs de production, le capital, le travail, la technique, sous le couvert du temps et de la construction de la durée. Le capital sous le couvert du temps a pour nom « patrimoine », le travail « maintenance », la technique « protection », tout à l'inverse des idéologies dominantes de l'innovation, de la disruption et de la destruction créatrice. Nos pratiques productives, politiques et sociales s'en trouveront alors profondément changées.
Avec ce livre, goûtez à la saveur de Rome ! Humez ses arômes et sentez combien la cuisine était un lieu, une pratique, un art de vivre, un partage qui permettent de comprendre, de connaître la culture et le devenir d'un peuple.
Dans l'Antiquité grecque et romaine, en cela différente de l'Antiquité égyptienne, les animaux sont un élément essentiel du monde humain, alors que, pour les Égyptiens, ils étaient des dieux. Ce livre rassemble des textes qui traduisent la prise de conscience, chez les Grecs et les Romains, des multiples rapports entre l'Homme et l'animal.
On y lira comment les hommes se situent par rapport à l'animal, mesurent la distance qui les en sépare : les bêtes pensent-elles ? accèdent-elles au langage ? peuvent-elles relever d'un ordre juridique ? Toutes questions qui surgiront, entières, de textes étonnamment neufs.
Mais on verra aussi comment les hommes apprennent à maîtriser et à connaître l'infinie diversité des formes vivantes en inventant l'exercice de la classification scientifique. Aristote, Hérodote et Pline permettent de s'approprier ce monde. De leur côté, agronomes et poètes décrivent et transmettent les pratiques et l'intelligence des gestes par lesquelles l'humanité est parvenue à conquérir les animaux, à les capturer, à les élever, à les domestiquer, à les exploiter. et à les manger. Comment alors ne pas demander, avec Plutarque, s'il est loisible de manger chair ? Si quelques philosophes défendent la cause des bêtes, c'est aux historiens, en des pages souvent méconnues, de rendre compte du massacre que furent les jeux du cirque et de désigner une humanité qui se plaisait à faire couler le sang des bêtes pour seulement le regarder couler.
« Il était une fois un coq et une poule qui grattaient, grattaient et picoraient dans un champ. Tout à coup, la poule trouve un grain d'orge... » « Un jour, Poulet-Maigrelet s'en va au bois. Un gland tombe sur son crâne chauve et il croit que le ciel lui tombe sur la tête. Alors... » « Le coq l'appelle et le soleil sort. Celui-ci donne au coq un peigne à porter sur la tête. C'est depuis ce jour-là que les coqs ont une crête... » Et tant d'autres histoires à découvrir encore !
Les cinquante contes et légendes de cet ouvrage sont à dévorer attentivement pour explorer, de l'Europe à l'Asie et de l'Afrique à l'Amérique, tous les secrets des poulaillers.
Depuis maintenant plus d'un siècle, le naufrage du Titanic suscite une fascination universelle, au point d'être devenu un véritable mythe moderne et l'une des figures les plus emblématiques de l'idée de catastrophe technologique et de défaillance humaine.Essai littéraire et historique autant que méditation philosophique et politique, l'ouvrage de David Brunat s'appuie sur l'abondante littérature à laquelle cette tragique épopée maritime a donné lieu pour rendre compte des raisons de son immense retentissement depuis 1912. Il montre en quoi le naufrage du Titanic fait sens pour l'observateur des crises technologique, économique, morale, etc. que traverse notre époque troublée et hantée par la conscience de sa vulnérabilité.« Le Titanic, c'est la parabole de la vulnérabilité humaine, écrit l'auteur. La faillite retentissante de cette course au gigantisme, à la vitesse, à la rentabilité, aux records les plus grisants et les plus périlleux, nous parle dans les temps de crise que nous vivons. Le Titanic continuera sans doute encore longtemps à nous parler de choses difficiles : la mort, l'anéantissement des choses et des êtres, le déclin des civilisations, etc. Notre époque incertaine et tourmentée réunit toutes les conditions pour que le mythe résonne en chacun de nous. »David Brunat est ancien élève de l'ENS Ulm, docteur en philosophie et diplômé de l'IEP de Paris. Il a publié des ouvrages de philosophie politique (Egalité et Equité, 2003), sur le sport (Les Miscellanées du tennis, 2011) ou sur des phénomènes de société tels que la criminalité organisée (Histoires de la Mafia, 2012).
Ce livre distingue, depuis les années 1950, trois temps forts dans l'histoire de la gastronomie.
Le premier est marqué par la prépondérance d'un modèle français, fondé sur une longue tradition, dans des établissements prestigieux. Les noms des auteurs de référence sont Escoffier, Montagné ou Nignon. Les lieux célèbres se trouvent souvent entre Paris et la Côte d'Azur. Une certaine modernité s'esquisse, dans le sillage de Fernand Point, qu'illustre par exemple Paul Bocuse.
À compter des années 1970, la « nouvelle cuisine » promue par Henri Gault et Christian Millau se fraie un chemin, avec des restaurateurs tels que les frères Troisgros ou Roger Vergé, puis Joël Robuchon et Alain Ducasse. Elle commence à essaimer en Europe, et le Guide Michelin la prend en considération, parfois avec quelques années de retard, tout en continuant à couronner des tables classiques.
C'est au tournant de deux siècles que de nouveaux grands noms se font connaître, tels Pierre Gagnaire ou Ferran Adria. Les modèles se diversifient, à travers l'influence de tables nordiques, méditerranéennes, américaines et extrêmeorientales.
Le paysage gastronomique est marqué par des évolutions et des hybridations, tandis que la concurrence entre lieux de prestige s'accroît, à travers les guides et les nouvelles formes de communication.
Tous les aspects du sport et des pratiques sportives en Grèce et à Rome sont ici étudiés et décrits : l'éducation physique, les jeux et joutes sportives, les concours, l'entraînement, le déroulement des épreuves, les disciplines pratiquées, la vie des athlètes, et, bien sûr, la naissance et l'organisation des Jeux Olympiques, ainsi que les cérémonies religieuses qui y sont liées.
Rigueur scientifique, anecdotes révélatrices, analyse historique : Violaine Vanoyeke offre un panorama complet et très vivant du sport antique de la guerre de Troie à la Rome impériale.
Cachés par les TGV et des nouveaux trains devenus trop uniformes et banalisés à force de vouloir ressembler aux avions et se cadencer comme des métros, d'autres trains, plus pittoresques et charriant autant d'histoire que d'histoires, continuent à cultiver singularité et vitesse à mesure humaine : trains au long cours roulant aux quatre coins de la planète et petits trains touristiques bien de chez nous, estivales excursions vapeur ou ultimes grandes lignes circulant sur le réseau SNCF, tortillards du bout du monde et certains TER ruraux. C'est en invitant à voyager à leur bord et à visiter des lignes hors du commun que l'auteur illustre les diverses manières dont peut se vivre la passion ferroviphile qui n'oublie pas les trains de marchandises et honore les fabuleuses locomotives à vapeur.
Plus soucieux d'hédonisme, d'esthétique et d'aventures ou rencontres en tous genres que de technique ou de performances, ce vagabondage sur rails (volontiers mené en compagnie des écrivains qui ont aimé et célébré le chemin de fer) redéfinit le "train de rêve" et réinvente les "trains de plaisir". Tout en se réjouissant, sans vain passéisme, du retour contemporain du goût du train...
Tiego Bindra, spécialiste des arts martiaux, nous fait découvrir, images à l'appui, l'histoire du kalaripayat, cet ancêtre de la boxe shaolin, du karaté et du kung-fu.
Le kalaripayat est né il y a 3 000 ans, dans les jungles du Kerala, petit état situé à la pointe sud de l'Inde. Sans doute le plus vieil art martial au monde encore en pratique, le kalaripayat est unique parce qu'il regroupe en son sein toutes sortes de disciplines : les techniques offensives et défensives à mains nues, les épées, les bâtons, couteaux, lances, et d'autres armes inconnues en Occident, telle l'Urimi : une terrible épée flexible à double tranchant dont les guerriers keralais se servaient pour couper la tête de leurs adversaires, ou encore l'Otta, un morceau de bois dur en forme de défense d'éléphant qui servait à paralyser ou à tuer.
Le kalaripayat est aussi une science médicale qui, il y a 2 500 ans, dans un traité inscrit sur des feuilles de palme, le Marama Sutra, décrivait les 108 points vitaux du corps. Le massage, avec les pieds, technique unique au monde, se retrouve également dans le kalari, ainsi que le pranayama, la science indienne de la respiration contrôlée.
Depuis longtemps, la question du réchauffement climatique a quitté les sphères scientifiques pour se transformer en une idéologie au service de la gouvernance globale, le climatisme. Cet essai entend démontrer la triple faillite de cette nouvelle idéologie. Faillite scientifique quand le dogme politique prend le pas sur les résultats expérimentaux ; faillite morale quand la censure remplace le débat universitaire ; et faillite économique quand l'Europe s'impose seule le coût faramineux et inutile des énergies renouvelables.