L'ouvrage aborde la gestion politique du début du COVID-19, comment la crise du COVID-19 s'est installée dans 12 pays. Il analyse la situation politique et sociale du pays avant la pandémie, mesures prises, débats politiques.
Cet ouvrage, qui rassemble les contributions de 51 spécialistes issus de 16 pays différents, est le premier en français qui fait le tour de la définition, des modalités et des effets concrets des institutions de démocratie directe en s'appuyant sur les travaux de recherche jusqu'ici menés.
En science politique, l'analyse des politiques publiques a été l'un des domaines les plus à la mode et les plus développés à la fin du 20e siècle. Des concepts et des modèles ont été élaborés pour décoder tous les secteurs : économie, finance, environnement, santé publique, enseignement, etc. Aujourd'hui, ce sont des problématiques transversales qui s'imposent : la participation, la durabilité et le climat, la digitalisation et l'intelligence artificielle. Comment les outils classiques de l'analyse des politiques publiques nous aident-ils à les comprendre ?
L'ouvrage expose de manière claire et condensée les apports de la littérature scientifique tant anglo-saxonne que francophone.
Il éclaire les futurs de l'action publique au 21e siècle. Quels défis attendent les générations à venir et comment les aborder ?
Il détaille aussi bien les acteurs que les lieux et les temporalités des décisions politiques.
Ce traité brosse un portrait complet des études européennes tel qu'elles se sont développé depuis le tournant du 21e siècle. Rédigés par les meilleurs spécialistes de la Francophonie, 20 chapitres problématisent les principaux enjeux de l'Union européenne, établissent un bilan de la littérature scientifique et dégagent les avenues de recherche les plus pertinentes. Complet et didactique, le traité mobilise les principaux débats de politique européenne comme porte d'entrée pour situer et comprendre la littérature scientifique.
Les thèmes suivants sont abordés : le régime politique de l'Union, les acteurs institutionnels, les partis politiques et les groupes d'intérêt et la prise de décision au sein de l'Union ; les politiques spécifiques ayant trait au budget, à la régulation, au territoire, à la zone euro, à l'espace de liberté, de sécurité et de justice, à la défense, à l'éducation, la culture et la recherche, ainsi que la politique étrangère ; finalement, les principaux enjeux politiques auxquels l'Union fait face : la déseuropéanisation, les référendums et les élections européennes, l'euroscepticisme, le nationalisme et la légitimité de la construction européenne.
Rassemblant les contributions de spécialistes des questions électorales originaires de Belgique, France et Suisse, ce premier tome des Traités de science politique a pour ambition de dresser un bilan comparatif des travaux existants dans le domaine des analyses électorales et de pointer leurs avancées, tant sur le plan théorique que méthodologique. Fort de 19 chapitres, il est l'occasion de mettre les recherches francophones en perspective, en soulignant ce qui les distingue mais aussi ce qui les rapproche des recherches anglo-américaines. Largement ouvert aux approches quantitatives qui dominent ces dernières depuis l'origine, ce volume se veut aussi à l'écoute des méthodologies qualitatives, parfois empruntées à d'autres disciplines (histoire, géographie, anthropologie...). C'est donc un dense compte rendu du champ des analyses électorales qui est ici proposé aux lecteur.e.s. Y sont présentés non seulement les principaux paradigmes qui traversent ce champ de recherches depuis plus d'un siècle mais aussi les nombreux débats qui entourent l'explication du comportement électoral, notamment ceux liés à la montée de nouvelles divisions, plus labiles que celles des années 1950, portées par des valeurs et des affirmations identitaires (générations, genre, sexualité, ethnicité). La prise en compte du contexte institutionnel et partisan qui enserre le vote, et une mise en perspective historique, tant dans le temps long de la politisation que celui, plus court, du calendrier électoral, apportent un regard neuf sur l'acte électoral, qui reste au coeur du fonctionnement démocratique de nos sociétés.
L'ouvrage synthétise de manière claire et ordonnée les connaissances nécessaires à la compréhension des relations internationales. Il fournit une analyse détaillée des transformations du système international depuis 1945.
En une vingtaine d'années, la délinquance dite «sexuelle» s'est retrouvée au coeur des discours et pratiques de politique criminelle dans la plupart des pays occidentaux. Pas plus que les autres formes de délinquance, il ne s'agit d'une catégorie naturelle qui s'imposerait aux législateurs ou aux différents agents du système de justice pénale. Au contraire, c'est bien d'une construction sociale dont il s'agit et c'est à cette construction que s'intéressent les contributions du présent ouvrage : comment le système de justice pénale traite du sexe et des sexualités comme objets ? Dans quelle mesure, par quels biais et avec quels effets, cette «explosion discursive» structure les mouvements de criminalisation dans nos sociétés modernes ?
Cet ouvrage ambitionne donc d'examiner sous un angle critique les modes de fabrication des différents registres normatifs ou de régulation et, pour ce faire, de couvrir les discours et pratiques multiples et volubiles partant de l'élaboration des normes jusqu'aux modalités concrètes du traitement des personnes reconnues comme déviantes.
Le présent ouvrage reprend les actes du colloque organisé par l'école des sciences criminologiques Léon Cornil de l'Université libre de Bruxelles à l'occasion de son 75e anniversaire. Ce colloque s'inscrivait aussi dans le cadre du projet interfacultaire «Normes, Genre et Sexualités» organisé pour le 175e anniversaire de l'Université libre de Bruxelles.
Titre: Crises et crispations internationales à l'ère du terrorisme, au XXI e siècle Theme1: Droit - Droit international et étranger - Relations internationales Theme2:
Résumé: Les chercheurs universitaires et les intervenants du monde diplomatique et militaire présents à Strasbourg à l'automne 2007 et 2008 soulignent la dangerosité des crises protéiformes néfastes pour la sécurité internationale. Ils s'accordent à penser que l'ONU, voire les Organisations régionales de paix, sécurité et développement, à l'instar de l'Union européenne, seraient les mieux adaptées à la maîtrise des crises. Ils souhaitent la multiplication et la coordination de mécanismes spécifiques de prévention et de règlement des crises, avant leurs mues en des conflits violents et armés, dénommés guerres. Ils espèrent que les différends entre États se limitent à des crispations et à des concurrences industrielles et économiques, et non à des oppositions et affrontements belligènes. Ils sont conscients de la difficulté à aborder le terrorisme comme un simple phénomène crisistique, bien qu'il soit la manifestation de crises culturelles, politiques ou économiques.
Éviter les crises dans ou entre les États est une gageure difficile. Disposer de mécanismes permanents et coordonnés d'observation et d'analyse des crispations et des crises protéiformes est une nécessité pour la paix. Limiter l'étendue et la durée des crises est à la portée des responsables des États conseillés et assistés par des amis ou alliés. Empêcher la mutation de crises spécifiques en guerres ouvertes est l'objectif espéré. Guérir les causes des crises relève de la volonté et dépend des moyens d'action politiques, juridiques et militaires de la Société internationale. Réussir à maîtriser les conflictualités inter-étatiques et les violences terroristes est le défi sécuritaire du nouveau siècle, pour garantir la sécurité du monde au XXIe siècle.
Les membres de l'AFCES demandent aux États de faire effort pour prévenir les crises internationales. En cas d'échec, ils sont favorables à la réunion urgente d'un forum de négociations. Ils insistent sur la nécessité d'unir les efforts de la communauté internationale pour tempérer les différends entre États et vaincre les actions terroristes. Ils rappellent aux États membres de la Société Internationale leur engagement et leur obligation à assurer la sécurité du monde en ce début du XXIe siècle. Y.J.
Professeur Yves Jeanclos, Docteur d'Etat en Droit, Agrégé des Facultés de Droit, Directeur du Centre d'Etudes de Défense et de Stratégie à l'Université de Strasbourg, Professeur Invité dans des Universités en Afrique, Amérique du Nord, Asie Centrale, Chine et Russie.
Auteur ayant dirigé le premier numéro de la Collection Etudes Stratégiques Internationales, "La sécurité de l'Europe et les relations transatlantiques au seuil du XXIe siècle".
Auteur de "Droit Pénal Européen / Dimension historique", éd. Economica, Collection Corpus Droit, 2009 Auteur de nombreux articles sur la Sécurité Internationale, le terrorisme et la construction de l'Europe de la Sécurité et de la Défense."
Les rapports entre les formes pathologiques et les types de délinquance sont souvent pensés en termes de causalité.
Or, la pratique clinique auprès de personnes délinquantes nous apprend que les situations sont toujours complexes et ne peuvent se limiter à de tels rapports de cause à effet. L'accès au vécu des sujets délinquants et aux contextes dans lesquels les actes délinquants sont amenés à se produire obligent les intervenants à développer une démarche compréhensive qui ne peut entièrement se satisfaire des classifications existantes.
Cet ouvrage initie les étudiants, intervenants ou futurs intervenants dans le domaine du traitement psychosocial de la délinquance au langage rigoureux, complexe et interdisciplinaire d'une psychopathologie dynamique, insistant sur les liens entre les différents troubles mentaux dans une systématique d'ensemble. La démarche ici mobilisée entend partir des logiques sous-jacentes aux principales catégories de troubles mentaux - troubles de l'humeur et psychopathie, perversions, névroses et psychoses - pour penser les différents types de délinquance auxquelles elles pourraient donner lieu.
Si les notions de populisme, de droite radicale et d'extrême droite sont souvent utilisées dans un sens flou, et qu'elles s'apparentent même parfois à des injures, elles continuent à structurer le débat public, et surtout, elles restent plus que jamais des concepts complexes mais utiles en Science politique.
Avec de nombreuses contributions qui couvrent différents pays d'Europe, des approches comparatives et des analyses transversales, l'ouvrage offre un regard approfondi sur la question de l'extrême droite en Europe en 2016. Il prend d'abord la mesure de l'évolution des phénomènes depuis plus de trente ans, et intègre ensuite, dans la réflexion, la naissance de dynamiques, certes connexes, mais déterminantes. Ainsi, à l'approche « pays par pays », il ajoute des travaux sur les rapports entre l'extrême droite et la construction européenne, sur le rôle d'Internet dans la structuration de certains mouvements et dans la circulation des idées, sur l'évolution du discours raciste et l'émergence d'un langage codé face à la législation antiraciste, il propose également une réflexion sur la question de l'islam comme nouvelle cible de nombreux partis classés à l'extrême droite de l'échiquier politique.
Au final, l'ouvrage offre un portrait complexe et extrêmement diversifié d'un phénomène global en pleine mutation. Il s'adresse aux universitaires qui s'intéressent à la démocratie face aux mouvements radicaux, plus particulièrement en Science politique, en Sociologie politique, en Communication et en Histoire. En parallèle, il offre un cadre d'analyse relativement accessible pour les journalistes et les commentateurs politiques qui couvrent la question des populismes et des radicalismes en Europe.
La science politique est aujourd'hui une discipline autonome enracinée dans le paysage universitaire francophone. Qu'elle soit enseignée à titre principal à l'Université ou dans les Instituts d'Études Politiques, ou à titre complémentaire dans les cursus de droit ou de sciences humaines et sociales, qu'elle soit étudiée dans le cadre des classes préparatoires aux concours, les questions qu'elle traite suscitent toujours un vif intérêt chez les étudiants et animent le débat public.
La science politique est aussi plurielle. Elle abrite en son sein plusieurs types de démarches et de questionnements qui, sur un marché éditorial pourtant foisonnant, sont rarement évoqués de façon équilibrée dans un seul volume. Désireux de témoigner de cette réalité pour rendre service aux étudiants, enseignants et chercheurs, le pari de ce manuel est de présenter la discipline dans ses différentes branches. À cette fin, c'est un collectif de vingt-six auteurs qui a été mobilisé pour rendre compte d'une somme de savoirs dont l'ampleur défiait les meilleures capacités de synthèse individuelles.
Ainsi, la sociologie politique, l'étude de l'action publique, les relations internationales, la théorie politique et l'épistémologie des sciences sociales se retrouvent ici évoquées à égale dignité pour rendre accessible au plus grand nombre le vaste socle de connaissances indispensables aux étudiants et à tous ceux qui désirent connaître et analyser le monde contemporain.
Ce troisième tome des Traités de science politique est consacré à une approche consubstantielle à la production des connaissances en sciences humaines et sociales : l'analyse comparative. De Tocqueville à Durkheim en passant par Weber, les pères fondateurs de l'approche savante du monde social et politique n'ont cessé d'user et de codifier l'importance de la comparaison dans la production des connaissances scientifiques. Dès son origine et plus encore avec son développement à partir du milieu du XXe siècle, la science politique accorde à la perspective comparée une place centrale tant dans l'étude des institutions ou des organisations politiques que dans celle des comportements électoraux ou collectifs.
Les auteurs proposent, de manière à la fois didactive et prospective, de faire un bilan des apports de l'approche comparée en science politique. Ils veillent aussi à souligner les spécificités de l'approche comparée dans la science politique francophone pour mieux la positionner dans l'espace scientifique international. D'où leur souci de rendre compte des développements les plus récents des études comparées. Une attention particulière a également été accordée aux références bibliographiques mobilisées afin de faire de ce volume un ouvrage de référence.
À l'heure où l'Union européenne est une nouvelle fois mise à l'épreuve par une crise sanitaire, sociale et économique totalement inédite, le présent ouvrage analyse la légitimité et la capacité de l'Union à affirmer ses principes, ses fondements et ses valeurs, notamment la place du principe de solidarité dans son système juridique, politique et institutionnel.
Les auteurs questionnent le lien qu'entretiennent les migrations avec l'identité de l'Union européenne. Car si les migrations sont aujourd'hui perçues comme un défi ou un problème, élément que l'ouvrage n'élude nullement, c'est sûrement parce qu'elles sont constitutives de l'originalité même de la construction communautaire, laquelle a considéré, plus que n'importe quelle organisation d'États avant elle, l'abolition des frontières intra européennes et la mobilité des personnes non comme une simple politique ou un objectif, mais comme une véritable raison d'être. Les migrations, élément constitutif de l'identité de l'Union européenne, en sont logiquement un facteur puissant de déstabilisation et d'évolution.
L'ouvrage est né d'un colloque annuel de la CEDECE (devenue depuis l'Association française des Études européennes) sur l'Union européenne et les migrations.
Le concept de précédent renvoie à la valorisation du passé jurisprudentiel. De prime abord, il apparaît peu adapté à une pratique du juge européen des droits de l'homme résolument orientée vers l'interprétation dynamique du texte conventionnel. Pourtant, tel un palimpseste, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme laisse apparaître les traces de sa construction. Le recours aux arrêts antérieurs dans la motivation des jugements témoigne en effet de la continuité, de la maturation, de l'évolution, ou des ruptures ayant conduit à la solution présente. Ces références sont abondantes, la Cour européenne des droits de l'homme n'hésitant pas à considérer « qu'il est dans l'intérêt de la sécurité juridique, de la prévisibilité et de l'égalité devant la loi qu'elle ne s'écarte pas sans motif valable des précédents ». Dans ces conditions, se pose la question de l'appropriation du concept en vue de son intégration dans le système européen. Est-il un simple artifice rhétorique ou une véritable limite à l'activisme du juge ?
La recherche entreprise s'est fondée à titre principal sur l'analyse en première main de l'abondante littérature anglo-saxonne disponible sur la question du précédent ainsi que sur l'analyse des arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme. Cette méthode a permis de lever le voile sur l'instrumentalisation dont fait l'objet le concept : il est appréhendé par le juge européen comme un outil de persuasion et de justification de son action. En dépit d'une grande perfectibilité, tant au niveau de la pertinence que de la transparence du recours aux arrêts antérieurs, l'acclimatation de la règle du précédent à l'environnement strasbourgeois en fait l'un des instruments de légitimation les plus efficaces auprès des différents auditoires, et principalement des États membres : légitimation de la jurisprudence de la Cour et plus globalement de son entreprise de construction d'un système cohérent de protection des droits de l'homme.
L'ouvrage est issu d'une thèse honorée du prix de l'Institut des Droits de l'Homme du Barreau de Montpellier.
This work contains the papers of the thirteenth Conference on «Antitrust between EU Law and national law», held in Treviso on May 24 and 25, 2018 under the patronage of the European Lawyers Union - Union des Avocats Européens (UAE), the Associazione Italiana per la Tutela della Concorrenza - the Italian section of the Ligue Internationale du Droit de la Concurrence (LIDC)-, the Associazione Italiana Giuristi di Impresa (AIGI), the European Company Lawyers Association (ECLA), and the Associazione Antitrust Italiana (AAI).
Some of the papers have been extensively reviewed and updated by the authors prior to publication.
The contributions contained in this volume are the result of an in-depth analysis and study of the most salient issues arising from the application of antitrust rules, carried out by experienced and high-ranking professionals, in-house lawyers, academics and EU/national and international institutional representatives who attended the Conference.
They deal with extremely topical issues, lying at the heart of current antitrust debate. Some of the most contemporary topics include those related to private antitrust enforcement after the implementation of Directive 2014/104/EU, and to the interplay between antitrust and intellectual property rights.
Ample consideration is also given to recent developments in the field of new technologies and the related antitrust issues, as well as to the relations between consumer protection and antitrust.
Questo volume contiene gli atti del XIII Convegno sul tema «Antitrust fra Diritto Nazionale e Diritto dell'Unione Europea», tenutosi a Treviso il 24 e 25 maggio 2018 con il patrocinio dell'Unione degli Avvocati Europei (UAE), dell'Associazione Italiana per la Tutela della Concorrenza - sezione italiana della Ligue Internationale du Droit de la Concurrence (LIDC) -, dell'Associazione Italiana dei Giuristi di Impresa (AIGI), della European Company Lawyers Association (AEJE-ECLA) e dell'Associazione Antitrust Italiana (AAI). Alcuni contributi sono stati sostanzialmente rivisti ed aggiornati dagli autori prima della pubblicazione. Gli articoli contenuti nel presente volume sono il frutto del prezioso lavoro di studio e approfondimento delle più interessanti tematiche correlate all'applicazione del diritto antitrust, svolto da qualificati esponenti del mondo professionale, imprenditoriale, accademico ed istituzionale, intervenuti al Convegno. I contributi pubblicati affrontano temi di estrema rilevanza, che rappr sentano il cuore delle problematiche antitrust oggi maggiormente dibattute, tra le quali spiccano, per attualità, quelle connesse al private enforcement ed al risarcimento dei danni in seguito dell'attuazione della Direttiva 2014/104/UE, nonché alle interazioni tra diritto antitrust e diritti di proprietà intellettuale. Ampio spazio è inoltre dedicato alle tematiche concernenti le nuove tecnologie e la loro rilevanza dal punto di vista antitrust, nonché ai rapporti tra tutela del consumatore e diritto antitrust.
« Espace de terres entouré d'eau de tous côtés », telle est la définition classique de l'île (Littré). Mais derrière cette conception simple, se cache une très grande diversité de situations insulaires. L'insularité est, en effet, un phénomène tout à la fois spatial et social : jouent non seulement les influences maritimes, l'isolement des terres continentales, mais également l'occupation humaine (dans ses différentes approches quantitatives et qualitatives).
Si la thématique de l'insularité a fréquemment été traitée par les chercheurs, elle ne l'a que rarement été sous l'angle de la sécurité et de la conflictualité.
L'option choisie dans cet ouvrage est la multidisciplinarité. Sont en effet présents aussi bien des politistes, des économistes, des sociologues que des juristes.
Plusieurs thématiques sont étudiées: la diversité des situations insulaires et des statuts des îles, les discours et représentations de l'insularité, les usages stratégiques de l'insularité tant au regard des contraintes internes que des stratégies internationales. Cet ouvrage est l'occasion d'aborder, entre autres exemples, aussi bien des questions militaires, juridiques, de souveraineté, linguistiques ou environnementales.
Nous vivons dans une époque où les alliances anciennes et naissantes se transforment de plus en plus en organisations régionales de sécurité collective, tout en réclamant la Charte des Nations Unies comme base de leurs philosophies et de leurs plans d'action.
Dans cet ouvrage collectif, les auteurs traitent de sujets variés et de plusieurs régions du monde mais, dans chaque contexte, le lecteur doit entendre par sécurité régionale, la sécurité d'une partie du monde, d'une région géographiquement délimitée ou d'un continent, en tant que sous-système du système international. En effet, il est présumé dans ce livre que quand des Etats d'une région du monde ou d'un continent se donnent l'objectif d'assurer leur sécurité dans le cadre de leur région, ils ont l'idée que la réalisation de cet objectif nécessite la mise sur pied d'un mécanisme de sécurité collective à dimension régionale.
Etant le socle sur lequel est basé le concept de sécurité régionale, la "sécurité collective", quant à elle, se définit historiquement comme un principe fondé sur les dispositions du Pacte de la Société des Nations et de la Charte de l'Organisation des Nations Unies. Selon ces deux organisations la sécurité collective implique que l'ordre international devrait reposer sur la prépondérance de la puissance exercée par l'ensemble des Etats agissant collectivement pour maintenir la paix entre eux.
Titre: La Russie, puissance énergétique : de l'arme politique aux logiques de marché Theme1: Droit - Droit international et étranger - Relations internationales Theme2:
Résumé: Depuis l'effondrement de l'empire soviétique et la décomposition de sa puissance militaire, la Russie est en quête de grandeur et de prestige. Possédant d'importantes réserves de gaz et de pétrole, elle a acquis - au cours des dernières années - le statut de "superpuissance énergétique". Faut-il alors craindre qu'elle n'use de cette "arme" comme levier d'influence pour rétablir son rang sur la scène internationale?
La "guerre du gaz", ayant opposé la Russie à l'Ukraine en janvier 2006, a provoqué - notamment en Europe - un large débat sur la fiabilité de la Russie en tant que partenaire énergétique. Pour certains, la Fédération russe est restée un fournisseur stable et sûr de gaz et de pétrole ; pour d'autres, elle est désormais devenue - du fait de ses ambitions géopolitiques - source de nuisance et d'insécurité.
Cet ouvrage a pour objet d'évaluer le risque réel que présente la Russie du fait de sa puissance énergétique. Il propose d'analyser ses principaux partenariats (avec les républiques postsoviétiques, l'Europe, les États-Unis et la Chine) non seulement sous l'angle politique, mais aussi selon les logiques de marché. Appréhendée en ces termes, la politique énergétique de la Russie prend un sens nouveau. Dépendante de l'exploitation de ses hydrocarbures, la superpuissance russe deviendrait-elle donc un simple mythe?
Annie Jafalian est chargée d'enseignement et de recherche à l'Université Jean Moulin - Lyon III (Faculté de Droit, Centre lyonnais d'études de sécurité internationale et de défense). Spécialiste des politiques de sécurité dans le Caucase du Sud, elle a élargi - depuis plus de dix ans - son domaine d'expertise aux stratégies énergétiques des États riverains de la mer Caspienne, et plus généralement des républiques post-soviétiques. Elle a récemment publié "Le Caucase, carrefour énergétique", Questions internationales, mai-juin 2009, n° 37, pp. 52-59.
Ce recueil d'études, hommage de la communauté scientifique et des collègues et amis du professeur Josiane Tercinet, rassemble une sélection de ses publications - chroniques, études de cas et synthèses critiques - consacrées à l'analyse du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il propose une documentation rigoureuse et constitue une contribution scientifique précieuse pour la doctrine du droit et des relations internationales touchant à la sécurité.
Il se décline en quatre parties majeures :
L'état des lieux et le suivi des opérations de paix ;
La régionalisation versus universalisation du maintien de la paix ;
Les acteurs et les objets du maintien de la paix ;
Les réflexions et les analyses sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Résolument ancré dans une approche interdisciplinaire conjuguant harmonieusement le droit du maintien de la paix et la géopolitique, l'ouvrage apporte un éclairage lumineux sur les mutations profondes qui ont affecté le maintien de la paix depuis sa création, qu'il s'agisse de la diversification de ses opérations et de ses acteurs, de la complexification grandissante des modalités de ses interventions et des nécessaires articulations entre leurs différents niveaux, onusien ou non.
Loin d'être prisonnières du passé, ces analyses de 1988 à 2011 témoignent d'un esprit d'ouverture stimulant : clairement orientées vers l'avenir, elles explorent de multiples pistes de réflexion pour une rationalisation du maintien de la paix et pour l'amélioration de son efficacité.
L'ouvrage intéressera les experts internationaux et les professeurs, les chercheurs et les étudiants en droit international et relations internationales spécialisés dans les domaines de la sécurité internationale et de l'action du Conseil de sécurité en matière de maintien de la Paix.
Au cours de ces dernières années, les forces armées de différents pays ont de plus en plus été amenées à travailler sur les mêmes théâtres d'opérations.
C'est ce cadre multinational et de spécialisation croissante, mais aussi les interactions avec les intervenants civils et les populations locales qui caractérisent les missions actuelles. Et, même si les décisions d'engagement restent fixées en dernier ressort par les gouvernements nationaux, la configuration multinationale et modulaire des forces est devenue inévitable. Pour mieux comprendre ces contextes professionnels particuliers, la première partie de ce livre s'attache tout d'abord à retracer les principaux changements rencontrés dans les organisations militaires.
Traditionnellement considérées comme des milieux homogénéisés par une culture organisationnelle forte et cohésive, cette première partie relève les éléments qui les ont rendues progressivement plus diverses. Le deuxième volet propose ensuite une analyse empirique de trois études de cas menées en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine et au Liban et décrit minutieusement la vie quotidienne des militaires déployés ainsi que les principaux déterminants de collaboration observés.
Sur base de près d'une centaine d'entretiens menés in situ, l'auteur s'attache ainsi à dépeindre la dimension multinationale des opérations actuelles à travers ses facteurs organisationnels et culturels, en montrant combien ces milieux présentent non seulement des avantages mais aussi d'importants défis pour des militaires davantage habitués à une unité de commandement.
La nomination des lieux constitue depuis toujours une pratique sociale fondamentale et fondatrice du " vouloir vivre ensemble " des groupes sociaux. Les enjeux politiques de cette pratique sont évidents mais cependant, la toponymie a longtemps été marginalisée : souvent pratiquée par des érudits locaux, elle a eu et a toujours beaucoup de difficultés à être reconnue comme une discipline à part entière digne d'être enseignée au niveau universitaire. Mais la situation est en train d'évoluer positivement.
Les études réunies dans cet ouvrage sont issues de deux colloques organisés à Bordeaux dans le cadre du Programme quadriennal de recherche du Ministère français de l'Éducation Nationale et de la Recherche / Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, intitulé Lieux, territoires, mémoire (Thème: " Contacts de langues et frontières "), dans une perspective interdisciplinaire et dans le but de lancer des travaux de recherche sur les enjeux politiques, administratifs, juridiques et sociolinguistiques de la nomination des lieux dans un environnement plurilingue.
Ce caractère interdisciplinaire ressort clairement puisque des sociolinguistes, des géographes, des politistes, et des acteurs des politiques toponymiques ont collaboré à cet ouvrage.
Ces études illustrent également bien la diversité des pratiques toponymiques dans le temps et dans l'espace : les aires géographiques couvertes témoignent de cette direction : Afrique du Sud, Turquie, Slovaquie, Canada, France, Bretagne, Pays Basque, Grèce, Macédoine, Albanie, Lettonie. Tous ces textes parlent de pratiques contemporaines, mais il ne faudrait pas oublier que ces pratiques ont toujours existé et que les politiques toponymiques actuelles menées tant au niveau des États que des régions ou des municipalités, qu'il s'agisse de récupération ou de reconquête linguistique impliquant la redénomination de noms existants, supposent des pratiques antérieures remontant très haut dans l'histoire.
Cet ouvrage a pour ambition de mieux faire connaître la nature et l'étendue des pratiques toponymiques et d'inciter les lecteurs à s'interroger sur le pourquoi et le comment des noms de lieux et des enjeux multiples qui ont présidé à leur dénomination, qu'il s'agisse de noms proches ou éloignés dans le temps ou dans l'espace.
Avec les contributions de : Salih Akin, Joan Becat, Etienne Boisserie, Zane Cekula, Hervé Guillorel, Jur'gis Kavacs, Roseline Le Squère, Sylvie Lejeune, Joël Pailhé, Kiriakos Papoulidis, Vita Strautniece.