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Cahiers Du Cinema
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Cahiers du cinéma n.816 : Les films les plus attendus de 2025
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 3 Janvier 2025
- 9782377161195
Ce numéro de janvier, traditionnellement ouvert sur le top 10 des lecteurs, marque l'anniversaire des 130 ans du cinéma. Aussi, pour inaugurer notre dossier de couverture annuel sur les films dont nous attendons avec impatience la sortie en 2025, avons-nous demandé à David Cronenberg de converser avec nous sur l'état de cet art. Son film, Les Linceuls, qui nous a éblouis et donné à penser au dernier Festival de Cannes, sortira en avril prochain.
Parmi les réjouissances critiques de janvier, Isabelle Huppert nous accorde un entretien sur sa sautillante troisième collaboration avec le Coréen Hong Sangsoo (La Voyageuse), et Pedro Almodovar nous parle longuement de son travail outre-Atlantique avec Julianne Moore et Tilda Swinton pour La Chambre d'à côté (qui illustre notre couverture), en détaillant ses influences picturales notamment et sa conception du jeu. En contrepoint, hors-actualité, Darejan Omirbaev offre un regard très peu occidental et presque drôle de mélancolie.
Un portfolio de peintures, manuscrits et documents inédits de Jean-Luc Godard offre un retour sur les origines du cinéaste, à travers des oeuvres de jeunesse qui nous rappellent combien son travail cinématographique est avant tout manuel et visuel.
Les nouveaux films de Pierre Creton, Robert Guédiguian, Andrea Arnold, Hélène Milano, Adam Elliot, Claire Simon, Halina Reijn, Jia Zhangke et Arnaud Desplechin sont également au programme d'un cahier critique particulièrement fourni. La vivacité et le caractère défricheur des festivals sont également très bien représentés ce mois-ci via des incursions à Nantes, Clermont-Ferrand, Belfort, Amiens, Lisbonne ou encore Gijon.
Ce numéro se révèle particulièrement voyageur, dans les régions géographiques qui font l'objet de rétrospectives mais aussi dans les critiques de films restaurés et à nouveau à l'affiche, tels La Maison et le Monde de Satyajit Ray, La Clepsydre de Wojciech J. Has, Le Pavillon d'or de Kon Ichikawa, ou encore les coffrets World Cinema Project et Ghassan Salhab. -
Un regard unique sur le processus créatif de Jane Campion, à travers une série d'entretiens réalisés depuis ses débuts à ses projets les plus récents par Michel Ciment, auteur de nombreux livres de référence dans le domaine du cinéma.
Chaque chapitre contient l'analyse d'un film, des courts métrages réalisés pendant ses études de cinéma à l'Australian Film Television and Radio School à son dernier film The Power of the Dog (2021). Une étude biographique et un essai général mettent son oeuvre en contexte.
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Cahiers du cinéma n.814 : Produire aujourd'hui
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 2 Novembre 2024
- 9782377161157
Comment travaillent aujourd'hui les productrices et producteurs de films en France ? Comment ce métier qui fait l'objet de fantasmes est-il pratiqué à l'heure des changements induits par MeToo, de l'usage croissant de l'IA et des évolutions des différents « guichets » de financement ? Table ronde, entretiens et enquête viennent éclairer une activité qui dépasse de très loin la seule recherche de fonds et se révèle garante de la liberté créatrice des cinéastes.
Le cahier critique de novembre s'ouvre sous le signe du voyage, qu'il soit doublé d'une architecture temporelle complexe (Grand Tour, accompagné d'un entretien avec Miguel Gomes), ou mené au plus près d'une actualité douloureuse (Voyage à Gaza et No Other Land). Ce voyage discrètement initiatique (Good One) ou faussement vaudevillesque (Trois amies), on le prolongera par la lecture du Journal et des découvertes faites par les rédactrices et rédacteurs dans les festivals de France et d'Europe, ainsi que par une promenade en compagnie d'un trio de cinéastes aimés de longue date par les Cahiers : Aki Kaurismäki, Pedro Costa et Victor Erice. L'odyssée s'achèvera par les sublimes explorations d'Apichatpong Weerasethakul, dont le long entretien qu'on publie ici s'inscrit dans le sillage du numéro d'octobre autour de la nuit. Objets de ressorties ou d'éditions DVD-Blu-Ray, Man Ray, Max Ophuls, Billy Wilder, Gianfranco De Bosio, Alan Clarke et Marco Pico viennent compléter un sommaire riche en classiques et en curiosités. -
Cahiers du cinéma n.815 : Tout 2024 (pour le meilleur et pour le pire)
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 30 Novembre 2024
- 9782377161164
Le traditionnel top 10 de la rédaction est l'occasion de revenir sur une année cinématographique marquée par une certaine exubérance qui traduit la violence du monde. Masques de clowns horrifiques (Joker 2), dispositifs élaborés (La Zone d'intérêt), retour oblique de la comédie musicale (Emilia Perez)... Les Cahiers reviennent sur cet « an pire » dans plusieurs textes transversaux, avant un ensemble consacré aux deux « films du mois », Noël à Miller's Point, dont un photogramme orne la couverture de ce numéro, et Eephus, épopée miniature sur des joueurs de baseball du dimanche. Au riche cahier critique (Here, Vingt dieux, Une langue universelle, Oh, Canada, Limonov, Sarah Bernhardt, Noseferatu,...) assorti d'entretiens (Paul Schrader, Matthew Rankin...) s'ajoutent les découvertes faites dans les festivals de nombreux pays représentés dans le « Journal des Cahiers ». Cette rubrique s'ouvre ce mois-ci sur une enquête qui s'intéresse aux adaptateurs, les auteurs de sous-titres dont le travail est menacé par un usage dévoyé de l'IA. La vivacité des séries et unitaires de plateformes (Younost, The Penguin, Monsters) complète ce mois riche en sorties, tandis que les livres, DVD et reprises remettent en lumière le cinéma à la fois artisanal et fantasque de Youri Norstein et d' Otar Iosseliani, et mettent en rapport les films et les poèmes du maître de l'expérimental Jonas Mekas.
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Cahiers du cinéma Hors-Série n.4 : Clint Eastwood
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 20 Novembre 2024
- 9782377161188
Clint Eastwood est une légende, mais surtout un grand cinéaste. Rendu célèbre par les westerns de Sergio Leone - la fameuse trilogie du dollar - et par son incarnation de l'Inspecteur Harry, il entame, à la surprise générale, une carrière de réalisateur, au début des années 1970, avec Play Misty for Me (Un frisson dans la nuit), qui s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui - son dernier film Juré n°2 sort le 30 octobre. Ponctuée par de très grands films - Honkytonk Man, Pale Rider, Bird, Impitoyable, Sur la route de Madison, pour n'en citer que quelques-uns - la trajectoire de Clint Eastwood est souvent paradoxale mais toujours passionnante, y compris dans son alternance de films commerciaux et d'oeuvres plus personnelles, les deux veines se complétant idéalement.
Les Cahiers du cinéma ont manqué ses films des années 1970, mais la revue a commencé à s'intéresser aux oeuvres d'un cinéaste encore en manque de reconnaissance critique dès le début des années 1980. Depuis, les générations successives de rédacteurs et rédactrices n'ont cessé de se plonger dans son travail aux partis-pris très marqués, faisant le lien entre les pionniers du cinéma américain, comme John Ford, et une certaine modernité. Ce numéro hors-série conçu sur le modèle des précédents - Truffaut, Lynch, Demy - prend acte de ce travail critique accompli depuis plus de quarante ans. Tout d'abord, en reprenant quatre entretiens donnés par Clint Eastwood aux Cahiers à des moments importants de sa carrière, ainsi que des propos de certains de ses plus proches collaborateurs, comme son chef opérateur Tom Stern, ou son monteur Joel Cox. Ensuite, en republiant des textes généraux sur l'acteur et le cinéaste, et des critiques de ses films, parus au fil des années.
En contrepoint de ces précieuses archives, des regards neufs seront proposés sur une oeuvre qui comporte plus de quarante films. Des cinéastes contemporains viendront témoigner. Olivier Assayas qui, à l'époque où il était critique aux Cahiers, a été le premier à célébrer le cinéaste Eastwood, mais également Albert Serra. Des textes nouveaux envisageront des aspects importants de son oeuvre - la masculinité et les relations avec les femmes, sa vision de l'Amérique, son rapport intime à la musique... Une place non négligeable sera laissée aux images de ses films qui mettront en valeur son travail sur la lumière, sur le paysage ou sur l'autoportrait. Enfin, ses grands films seront revisités dans une filmographie sélective, qui mêlera textes anciens et critiques nouvelles.
Numéro coordonné et dirigé par Thierry Jousse et Marcos Uzal -
Six contes moraux
Eric Rohmer
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Octobre 2020
- 9782377160518
« Pourquoi filmer une histoire quand on peut l'écrire ? Pourquoi l'écrire quand on va la filmer ?
Cette double question n'est oiseuse qu'en apparence. Elle s'est posée très précisément à moi.
L'idée de ces contes m'est venue à un âge où je ne savais pas encore si je serais cinéaste.
Si j'en ai fait des films, c'est parce que je n'ai pas réussi à les écrire. Et si, d'une certaine façon, il est vrai que je les ai écrits - sous la forme même où on va les lire - c'est uniquement pour pouvoir les filmer. Ces textes donc, ne sont pas "tirés" de mes films. Ils les précèdent dans le temps, mais j'ai voulu d'emblée qu'ils fussent autre chose que des "scénarios". C'est ainsi que toute référence à une mise en scène cinématographique en est absente. Ils ont eu, dès le premier jet, une apparence résolument littéraire. » Éric Rohmer.
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Ciné journal Tome 2 ; 1983-1986
Serge Daney
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 7 Avril 1998
- 9782866422134
Le journal, ce fut Libération entre 1981 et 1986, années au cours desquelles on commença à trouver critique l'état du cinéma. En effet, mieux nous savons en quoi le cinéma a été « l'art du XXe siècle », plus nous doutons de son avenir. Et en même temps, plus nous doutons des chances de l'image d'une époque vouée aux dogmes de la communication, mieux nous savons que le cinéma est notre bien le plus précieux, notre seul fil d'Ariane.
Le critique de cinéma serait vite un dinosaure moralisant ou un gardien de musée s'il ne sortait, parfois, de sa tanière. Comme s'il lui fallait travailler à la ciné-critique d'un monde qui aurait moins besoin du cinéma.
C'est pourquoi, ce Ciné-journal fait cohabiter au jour le jour des articles parus dans Libération.
Critiques de films, anciens et récents, éditoriaux, reportages à chaud et récits de voyage dans l'image, du côté de la télévision, de ses emblèmes et de ses effigies.
C'est au tour du cinéma d'être voyagé. »
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Puisant dans des films célèbres et très divers, sélectionnés dans toute l'histoire du cinéma, classique ou récent, ce livre rend compte d'une histoire du scénario au cinéma et décèle les tendances actuelles des cinémas américain, français et asiatique. Ces scénarios sont des modèles actuels et vivants, réservoirs d'exemples dans leurs irrégularités et par les aléas de leur écriture.
Le parti pris de cet ouvrage est qu'au fond, les histoires sont toujours les mêmes, ce dont se réjouit son auteur qui y voit le signe d'une solidarité de l'expérience humaine à travers l'espace et le temps. Ce qui est en revanche indéfiniment neuf, c'est l'art de la narration, l'art du conte, dont le scénario est une application particulière au cinéma.
Cette narration repose sur des techniques utilisées dans tout scénario, des « trucs », des procédés très pratiques.
Loin de les ériger en normes, l'auteur s'attache aussi à montrer comment il est possible de les retourner, les dévier ou les renouveler.
Michel Chion inventorie les éléments constitutifs d'un scénario, les ressorts dramatiques, les procédés de construction et de narration, les fautes possibles. qu'il est toujours permis de commettre.
Les quatorze films de référence sont Le Testament du Docteur Mabuse, Le Port de l'angoisse, L'Intendant Sansho, L'Invasion des profanateurs de sépulture, À travers le miroir, Taxi Driver, Pauline à la plage, Thelma et Louise, Chute libre, Pulp Fiction, Un jour sans fin, In the Mood for Love, L'Emploi du temps et Uzak.
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Cahiers du cinéma Hors-Série n.3 : Jacques Demy
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 26 Avril 2024
- 9782377161171
Parmi tous les grands cinéastes français, Jacques Demy est un des plus singuliers, ne serait-ce que par ses grands films musicaux, uniques en leur genre, devenus mythiques pour les nouvelles générations (en particulier, Les Demoiselles de Rochefort ou Peau dâne). À la tête dune filmographie relativement brève seulement 13 longs-métrages entre 1960 (Lola) et 1988 (Trois places pour le 26) -, Demy a connu la gloire, notamment avec la Palme dor attribuée en 1964 aux Parapluies de Cherbourg, tragédie musicale entièrement chantée, synonyme de reconnaissance internationale, aux USA notamment où le cinéaste tournera, un peu plus tard, Model Shop, mais également une trajectoire accidentée, ponctuée par plusieurs projets non réalisés.
Conçu sur le même modèle que ses deux prédécesseurs, dédiés à François Truffaut et David Lynch, ce hors-série Jacques Demy reprendra une sélection de textes critiques, rédigés par Jean-Luc Godard, Paul Vecchiali, François Weyergans, Jean Douchet et bien dautres et dentretiens publiés dans la revue, au fil de lhistoire des Cahiers, en particulier deux grands entretiens donnés par Jacques Demy en 1964 (au moment des Parapluies de Cherbourg et en 1982 (à lépoque dUne chambre en ville), mais également des témoignages exceptionnels de Catherine Deneuve, Michel Legrand ou Bernard Evein, véritable directeur artistique des films de Demy.
Grâce à la coopération précieuse de Ciné-Tamaris et de Rosalie Varda, ce hors-série sera aussi loccasion de puiser dans les archives du cinéaste, soigneusement conservées, et de publier des documents rares, voire inédits oeuvres de jeunesse, photos et peintures réalisées par Demy dans la seconde moitié des années 1980, documents ayant traits aux projets non tournés, photos dAgnès Varda sur les tournages du cinéaste sous la forme de plusieurs port-folio.
Cette oeuvre très personnelle mérite également dêtre revisitée à la lumière de regards contemporains. Des cinéastes contemporains, français (par exemple, Christophe Honoré.) ou étrangers (Damien Chazelle.), évoqueront leur relation aux films de Jacques Demy. Nous proposerons un gros-plan sur les musiques mythiques de Michel Legrand, à travers les propos de chanteuses amoureuses de ce répertoire, telles que Nathalie Dessay. Sans oublier une relecture du cinéma de Demy sur des thématiques contemporaines, sexuelles, politiques, voire même queer. -
Ce volume regroupe de nombreux textes publiés par les Cahiers du cinéma de 1967 à nos jours, des témoignages et documents dus aux collaborateurs et amis du cinéaste ainsi que des articles d'autres grands noms du cinéma.
Dans une première partie, Hans Helmut Prinzler livre une biographie détaillée de Lubitsch qui s'organise en deux temps : sa vie en Allemagne et sa vie en Amérique. Cette première partie se termine sur un texte du cinéaste, qui explique sa vision de la mise en scène.
Les deuxième et troisième parties sont constituées d'un ensemble de textes qui permettent de comprendre et d'appréhender le travail de Lubitsch - François Truffaut, Lotte Eisner, Jean Narboni, Charles Tesson, Bernard Eisenchitz - au delà de ses films les plus connus comme Shop around the corner ou To be or not to be.
Enfin, Wolfgand Jacobsen clôt cet ouvrage par une filmographie complète et commentée.
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Contes des 4 saisons
Eric Rohmer
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Octobre 2020
- 9782377160501
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L'art d'aimer
Jean Douchet
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 28 Octobre 2003
- 9782866423674
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Cahiers du cinéma n.812 : Francis Ford Coppola
Collectif
- Revue Cahiers Du Cinema
- Cahiers Du Cinema
- 4 Septembre 2024
- 9782377161133
Megalopolis donne l'impression que Francis Ford Coppola, en architecte frénétique et généreux de la « New Rome » de son film, ouvre au spectateur le carton à dessin débordant de ses plans, esquisses, et lui fait parcourir ses maquettes à taille réelle au pas de charge et en musique. Critique, entretien, texte transversal et portrait d'Adam Driver ouvrent les Cahiers de septembre, mois décidément foisonnant et furieux puisqu'y poussent aussi les Graines du figuier sauvage de l'Iranien en exil Mohammad Rasoulof et le poil à gratter de Ma vie ma gueule, film hélas posthume de Sophie Fillières, dont nous reparcourons à cette occasion la filmographie douce-amère.
Cosmopolite, notre cahier critique regroupe aussi M. Night Shyamalan, qui répond à nos questions, ainsi que des films tibétain (Le Léopard des neiges), vietnamien (Viet and Nam), français (À son image et Vivre, mourir, renaître), ou encore franco-sénégalo-béninois (Dahomey). Richard Linklater, venu il y a peu à la rédaction des Cahiers, réapparait hors-salles avec Hit Man.
La mort d'Alain Delon inspire à nos rédacteurs et rédactrices ainsi qu'au cinéaste Nicolas Pariser des approches variées qui explorent les crêtes de sa filmographie mais aussi ses béances et la persona unique de l'acteur. Nous revenons également sur les trajectoires du vidéaste Bill Viola et de l'actrice Gena Rowlands.
Du côté des ressorties restaurées, une vaste rétrospective nous donne l'occasion de reparcourir l'oeuvre du documentariste américain Frederick Wiseman dans la rubrique Cinéma retrouvé, de dénicher des raretés à Cinemato Ritrovato à Bologne, de revoir sur grand écran le très frappant Johnny Got His Gun de Dalton Trumbo et de découvrir le très émouvant Bona de Lino Brocka. Portraits et inédits complètent l'actualité dans la rubrique Journal, où la rédaction des Cahiers donne des nouvelles des festivals. -
Orson Welles
André Bazin
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 27 Février 1998
- 9782866422066
" pour tous les cinéphiles qui avaient atteint l'âge de raison cinématographique en 1946, le nom d'orson welles s'identifie avec l'enthousiasme de la redécouverte du cinéma américain ; plus encore, il résume en lui la conviction, partagée par toute la jeune critique d'alors, d'assister à une renaissance et à une révolution dans l'art hollywoodien.
" (andré bazin) andré bazin était un jeune critique au moment de la sortie à paris de citizen kane, en 1946. c'est sans conteste l'un des films qui l'a le plus marqué à cette époque et les cinéphiles vont reconnaître en orson welles, jeune metteur en scène brillant, inspiré, mal accepté par l'industrie hollywoodienne, l'un des auteurs les plus novateurs du cinéma d'après-guerre. andré bazin gardera toujours intacte son admiration pour welles et lui consacre son premier livre dès 1950.
Il prépare une deuxième édition augmentée l'année même de sa disparition, en 1958. c'est cette édition préfacée par andré s. labarthe qui est reprise ici, complétée d'un texte écrit en 1978 par françois truffaut, à l'occasion de la parution du livre aux etats-unis.
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Alfred Hitchcock
Jean Douchet
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 18 Juin 1999
- 9782866422448
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Carl Th. Dreyer ; le mystère du vrai
Jean Semolue
- Cahiers Du Cinema
- Cinema Auteurs
- 28 Janvier 2005
- 9782866424084
Carl Dreyer est reconnu comme l'un des maîtres du cinéma à travers cinq oeuvres majeures qui traversent le siècle des années 20 aux années 60, du muet au parlant : La Passion de Jeanne d'Arc (1928), Vampyr (1932), Dies Irae (1943), Ordet (1955), Gertrud (1964).
Cinéaste danois né à Copenhague en1889, et mort dans la même ville en 1968, il n'en a pas moins réalisé une grande partie de ses films dans d'autres pays d'Europe. Grand styliste, reconnaissable entre tous, il est influencé dans sa jeunesse par les films de Griffith, et ses sources d'inspiration puisent largement dans la culture scandinave, littérature, théâtre. Enfant abandonné, il est élevé par des parents adoptifs d'un milieu protestant très rigoriste, deux autres éléments qui marqueront tout autant son oeuvre.
Très jeune Dreyer affiche sa volonté d'indépendance et de nouveauté, il pratique l'aéronautique, est journaliste et fait son premier film à 29 ans en 1918 : Le Président.
Ses débuts l'amènent à voyager du Danemark en Suède, en Allemagne, en Norvège où il réalise successivement ses films jusqu'en 1926. Puis c'est en France, après le succès du Maître du logis qu'il réalise La Passion de Jeanne d'Arc et Vampyr. Après l'échec de ce dernier film, il réalise sa grande trilogie danoise, adaptation de trois pièces de théâtre scandinaves. : Dies Irae, Ordet, Gertrud. L'influence de Dreyer sur les générations successives de cinéastes est manifeste et ne se dément pas.
Jean Sémolué, fréquente l'oeuvre de Dreyer depuis de nombreuses années. Il l'a connu et interviewé à plusieurs reprises. Il a approché nombre de ses collaborateurs et acteurs pour mieux pénétrer la méthode du cinéaste.
Son ouvrage passe de l'analyse des films à la biographie de l'auteur, du récit de ses rencontres avec le cinéaste, aux témoignages de ses proches. Il est illustré de magnifiques photogrammes très précisément sélectionnés en noir et blanc qui restituent la puissance et la singularité de la mise en scène de Dreyer.
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Tim Burton, jeune dessinateur introverti chez Walt Disney, est devenu l'un des cinéastes majeurs des années 2000. Inventeur d'Edward aux mains d'argent, de Beetlejuice, de Mister Jack, créateur de la série des Batman, réalisateur d'Ed Wood, Mars Attacks !, Sleepy Hollow, Big Fish, ou encore Charlie et la chocolaterie, Les Noces funèbres et Sweeney Todd, Tim Burton a su faire coïncider son univers personnel avec quelques-unes des figures les plus populaires du cinéma américain. L'excentricité de son talent n'est pas incompatible avec les responsabilités quasi industrielles des budgets hollywoodiens d'aujourd'hui. Même un projet comme Alice au pays des merveilles, réalisé sous les fourches caudines de Disney, ne rencontre son intérêt que parce qu'il offre des liens émotionnels forts avec son univers intime. Il demeure l'un des rares cinéastes hollywoodiens à pouvoir réunir tous les publics, des adolescents à la critique, des movie fans aux artistes les plus conceptuels.
Aux photos de film et de tournage, s'ajoutent des dessins de Tim Burton qui donnent au lecteur les clés de son univers féerique et coloré.
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Gus Van Sant
Stéphane Bouquet, Jean-Marc Lalanne
- Cahiers Du Cinema
- Albums
- 26 Février 2009
- 9782866425388
Gus van sant a profondément transformé notre regard sur la jeunesse américaine.
En 2003, le jury du festival de cannes, bouleversé par la transposition de la fusillade du lycée de columbine qu'il livre avec elephant, lui décerne la palme d'or. son parcours est fait de métamorphoses successives, des quartiers populaires de portland, " sa " ville, filmée d'abord en noir et blanc dans mala noche jusqu'au san francisco des années 70, reconstitué pour faire revivre la lutte de harvey milk pour les droits des homosexuels.
A la fin des années 80, il représente le jeune auteur indépendant par excellence avec drugstore cowboy, my own private idaho, even cowgirls get the blues. son univers peuplé d'une nouvelle génération d'acteurs ( matt dillon, river phoenix, keanu reeves. ) affirme son identité homosexuelle et mêle les influences du western classique, de la culture " beat ", de la peinture hyperréaliste et des écoles contemporaines de la photographie américaine.
Au milieu des années 90, l'auteur se mue en artisan des studios avec will hunting et a la recherche de forrester. psycho marque le tournant qui le conduit vers gerry, elephant, last days et paranoid park et le statut d'un artiste protéiforme au moment oú l'on découvre qu'il peint, photographie, compose et interprète. l'oeuvre de gus van sant est à la fois neuve et prise dans le mouvement d'une génération.
Chacune de ses périodes place le cinéaste au meilleur poste d'observation, dans l'oeil du cyclone, à partir duquel il ressent et donne à voir les contours du temps présent.
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Politique des acteurs ; Gary Cooper, John Wayne, Cary Grant, James Stewart
Luc Moullet
- Cahiers Du Cinema
- 8 Mars 1999
- 9782866421373
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Pour les dictionnaires, Kenneth Anger se situe quelque part dans la rubrique " cinéma expérimental ", figure de l'underground américain, avec à ses côtés Andy Warhol, et il reste davantage connu pour son récit scandaleux, Hollywood Babylone, paru en 1959 chez Pauvert.
Dans sa filmographie pourtant, plusieurs titres sont devenus des films-cultes : Inauguration of the pleasure Dome (1956), rituel érotico-mythologique à la manière de ceux qu'organisait au début du siècle le Mage Aleister Crowley dans son abbaye sicilienne ; Scorpio Rising (1963), mi-document mi-fiction sur les milieux des motards new-yorkais, sur fond de pop music ; Invocation of my Demon Brother (1969), tourné à San Francisco et monté à Londres sur une musique de Mick Jagger.
Kenneth Anger est le premier cinéaste à avoir transcrit frontalement à l'écran les fantasmes homosexuels. Remarqué lors d'un voyage à Paris par Cocteau, il a travaillé quelque temps en France, toujours en butte à al censure américaine. En 1996, une rétrospective de ses films à Paris, a permis à toute une partie de la critique de prendre la mesure de son oeuvre. Pour Olivier Assayas, nul doute que Kenneth Anger est un maillon indispensable pour comprendre le cinéma contemporain.
Tout son cinéma est traversé par la question de la magie du cinéma et des rituels par lesquels elle advient ou au contraire disparaît des images.
Cet Eloge de Kenneth Anger trouve sa place dans l'itinéraire d'Olivier Assayas, qui fut critique aux Cahiers du cinéma avant de devenir réalisateur, ente autre, de Fin août, début septembre, de L'eau froide. Il s'en explique ainsi dans la préface de cet ouvrage : " Il y a une sorte de triptyque, Irma Vep (le film), Eloge de Kenneth Anger (le livre) et enfin HHH.
Le documentaire que j'ai consacré à Hou Hsiao-Hsien, qui sont trois moments d'une réflexion sur le cinéma ; pas le cinéma avec une majuscule, mais le cinéma avec une minuscule, celui plus modeste d'une pratique individuelle, et les questions très singulières qu'il pose à l'existence consciente et inconsciente de chacun ".
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Parmi l'abondante littérature consacrée à François Truffaut, manquait l'ouvrage sur sa méthode de travail à partir de ses archives. L'investigation patiente de l'intégralité d'une documentation de travail inespérée permet à Carole Le Berre d'accéder comme rarement à l'univers et au processus de création d'un cinéaste. Parce que Truffaut écrivait beaucoup, couvrait ses scénarios de remarques manuscrites, qu'il avait la passion de tout conserver, le lecteur peut assister, comme en catimini, au mouvement même de l'élaboration de l'oeuvre.
On retrouve les traces encore vivantes d'un esprit en marche en activité constante, comme si l'on surprenait un cinéaste au travail, on découvre ses secrets de fabrication, on suit le surgissement d'une idée, l'esquisse parfois d'une mise en scène, la naissance d'un film. De Truffaut, on a l'impression de tout connaître, et pourtant, cet ouvrage permet de me découvrir sous un angle nouveau et d'éprouver encore plus l'obstination et la cohérence de l'oeuvre.
Rien n'est plus faux que la légende selon laquelle Truffaut, le critique irascible, le fossoyeur de la qualité française serait ensuite devenu un cinéaste rangé, assagi. Les sujets de ses films, tels qu'ils sont ici mis en lumière, la violence qui y sourd, la sauvagerie profonde des personnages montrent tout au contraire combien cette idée reçue est une forme d'aveuglement. Le cinéma de Truffaut ne cesse de jouer du décalage entre une apparence anodine, le masque aimable du divertissement et la boule de sauvagerie qui le traverse et surgit par éclats.
C'est à partir de cette contradiction entre la puissance des fantasmes qu'il libère et la volonté de se faire accepter qu'il construit son cinéma. Et c'est cette nécessité d'être reconnu et accepté, semblable au désir de son personnage miroir incarné par Jean-Pierre Léaud, Antoine Doinel, d'entrer dans les familles, qui est à l'origine du malentendu qui voudrait faire croire à sa sagesse, à l'unanimisme de son cinéma.
L'organisation de l'ouvrage est chronologique et chaque chapitre aborde un film sous un angle mettant en valeur un aspect de la méthode de Truffaut. Une abondante iconographie enrichit le propos de l'auteur et de nombreux documents inédits sont ici reproduits, désormais accessibles aux amateurs des films de Truffaut.
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Cet ouvrage propose un recueil de textes de ses amis, collaborateurs et cinéastes qui dressent un portrait collectif, hommage au grand critique qui vient de disparaître.
Ces textes sont parus pour la première fois pendant l'été 1991 dans un numéro spécial des Cahiers du cinéma. L'ensemble des témoignages qui composent ce numéro dessine la figure d'un penseur du cinéma, généreux de ses idées et de sa personne, doué d'un rayonnement exceptionnel qui déborde le cadre de la cinéphilie. Journaliste, homme de marche et de parole, éclaireur, guetteur,
passeur, Serge tenait ensemble, sans faillir, les fils d'un monde éclaté, celui des corps et des mots.
Demeurent les traces d'une pensée en forme de boussole. Ce numéro est le signe de notre amitié fidèle, de notre admiration.
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Lars Von Trier ; entretiens avec Stig Bjorkman
Stig Björkman
- Cahiers Du Cinema
- 7 Septembre 2000
- 9782866422684
Lars von trier, cinéaste venu du danemark, doit sa reconnaissance internationale au prix décerné par le festival de cannes en 1996 à " breaking the waves " et à l'immense succès public qui s'ensuivit.
Depuis, il a pris le temps de se forger la réputation d'une personnalité compliquée et inaccessible. les entretiens qu'il a donnés à stig björkman témoignent du contraire. il s'y montre particulièrement franc et direct, généreux de sa personne et peu avare de ses opinions au risque d'exposer ses contradictions en pleine lumière. un goût jamais démenti pour l'introspection teintée d'autocritique, une curiosité perpétuellement en éveil, le tout accompagné d'une bonne dose de provocation.
Les entretiens ont eu lieu de l'été 1995, alors que lars von trier préparait le tournage de " breaking the waves " jusqu'au printemps 2000, après qu'il eut terminé le montage de " dancer in the dark ". au cours de cette période, stig björkman a pu avoir accès aux scénarios des films en projet. il a également pu suivre lars von trier sur les tournages de " breaking the waves ", " les idiots " et " dancer in the dark ".
L'évolution du cinéaste, depuis son film de fin d'études à l'école de cinéma de copenhague, " images d'une libération ", jusqu'à " dancer in the dark " est loin de suivre un parcours attendu. chacun de ses films porte une vision nouvelle ; à chaque fois, il remet en cause la cohérence de sa démarche, cherchant sans cesse à repousser ses propres limites, engageant le spectateur à faire de même. a travers ses films, lars von trier démontre qu'il a une confiance inébranlable en l'avenir du cinéma et la capacité de cet art de se ressourcer ; la lecture de ces entretiens permet de mieux comprendre la place qu'il occupe dans cette histoire en train de s'écrire.
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Roberto Rossellini, le cinéma révélé
Collectif
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 12 Janvier 2006
- 9782866424442
Si Rossellini est considéré avant tout dans l'histoire du cinéma comme le père du néoréalisme, c'est aussi le cinéaste qui a inventé le cinéma moderne avec des films comme Stromboli, Voyage en Italie...
Tout au long de sa carrière, le cinéaste a dialogué avec les générations des critiques des Cahiers du cinéma et cet ouvrage rassemble tous les grands entretiens des années 1950 et 1960. S'y ajoutent des entretiens donnés en Italie. Un scénario inédit et non tourné de Rossellini, La décision d'Isa, et une filmographie complètent cet ouvrage.