Un classique des livres de cinéma, Faire un film se présente à la fois comme les mémoires de Sidney Lumet et comme un guide possible pour aspirant réalisateur. En 13 chapitres, il décrit minutieusement toutes les étapes de la conception d'un film, de la lecture du scénario jusqu'à la sortie en salles. Pour cela, Lumet s'inspire de sa propre expérience, en nourrissant son propos d'anecdotes liées aux tournages de ses films. Il s'agit avant tout du témoignage d'un cinéaste chevronné qui pousse le lecteur désireux de tourner un film à se poser les bonnes questions, comme par exemple :
Comment choisir un script ? Quelle focale, quel angle de caméra adopter pour telle ou telle scène ?
Sans jargon et avec humour, Faire un film mêle habilement conseils, analyse, récit, descriptions et anecdotes.
"La quasi-totalité des productions cinématographiques du monde ont été influencées par les films américains, qui étaient eux-mêmes influencés par les enseignements de Stella Adler. Nous sommes nombreux à l'adorer et nous lui devons beaucoup." Marlon Brando Ce livre nous ouvre la porte de l'école de Stella Adler, actrice et professeure d'art dramatique qui a formé des géants du cinéma, parmi lesquels Marlon Brando, Robert De Niro, Nick Nolte, Warren Beatty... En 22 leçons, elle nous livre les secrets de sa technique et de son art.
Loin d'être un ouvrage théorique, il est conçu à partir d'enregistrements de ses cours et de carnets de notes (réunis par le critique Howard Kissel), et place directement le lecteur sur le banc des apprentis comédiens face à une femme au caractère flamboyant.
L'autobiographie du plus grand radin d'Hollywood.
On l'a baptisé « le roi de la série B ». Il a réalisé ou produit des centaines de films de tous genres : épouvante, fantastique, films de gangster, science-fiction, western...
On lui doit des classiques comme La Petite Boutique des horreurs, La Chute de la maison Usher, Le Masque de la mort rouge, Les Anges sauvages ou Bloody Mama. Il a distribué aux États-Unis des films de Truffaut, Fellini, Bergman, Resnais, Kurosawa, Herzog...
Il a lancé les carrières de toute une génération d'acteurs, cinéastes et scénaristes : Jack Nicholson, Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Joe Dante, Monte Hellman, Peter Bogdanovich, James Cameron, Jonathan Demme, Ron Howard...
Dans cette autobiographie, Roger Corman détaille les clés de sa réussite : faire un film pour quelques centaines de milliers de dollars, boucler un tournage en moins de dix jours, garder un contrôle total sur la production, ne jamais perdre d'argent. A son récit truffé de conseils et d'anecdotes se mêlent les témoignages de ceux, célèbres ou non, qui ont côtoyé cette légende du cinéma hollywoodien.
D'où Alfred Hitchcock a-t-il tiré sa théorie du MacGuffin ? Pourquoi Don Siegel a-t-il frappé Steve McQueen sur le tournage de L'enfer est pour les héros ? Comment Otto Preminger a-t-il défié, film après film, la censure ? Pourquoi Sidney Lumet a-t-il toujours refusé de s'installer à Hollywood ? Que pensait Chuck Jones, le père de Bip Bip et Coyote, de Walt Disney ?
Auteur phare du Nouvel Hollywood, inépuisable cinéphile, Peter Bogdanovich s'est entretenu avec les plus grands cinéastes américains. Face à lui, chacun livre avec générosité sa vision du cinéma et dévoile les coulisses de l'usine à rêves, mêlant anecdotes de tournage, description de ses méthodes de travail, digressions biographiques...
Ce second tome poursuit magistralement l'histoire de l'Âge d'or du cinéma hollywoodien et de ceux qui l'ont fait. Véritable mine d'or, ce volume réunit neuf entretiens avec des cinéastes qui ont donné naissance à quelques-uns des chefs-d'oeuvre de l'histoire du cinéma : Psychose, Un après-midi de chien, L'Invasion des profanateurs de sépultures, Autopsie d'un meurtre, Les Douze Salopards, Gun Crazy, Détour...
Déjà traduit en plusieurs langues, Conquête de l'inutile (Eroberung des Nutzlosen) a été salué par la presse allemande et internationale comme un ouvrage de première importance. En 1979, Herzog publia un « journal » de marche intitulé Sur le chemin des glaces (P.O.L.), un des plus beaux textes jamais écrits par un cinéaste. Conquête de l'inutile est un second jalon dans la découverte de celui qui est autant un aventurier de l'écriture que de l'image.
Werner Herzog est célèbre pour ses tournages mouvementés et ses relations orageuses avec l'acteur Klaus Kinski. En 1981, le cinéaste se rend au Pérou pour tourner Fitzcarraldo, l'histoire d'un homme déterminé à construire un opéra en pleine jungle et prêt pour cela à hisser un bateau à vapeur de l'autre côté d'une montagne. Tout se passe mal, le climat est terrible, la santé du cinéaste de plus en plus fragile. Le campement est détruit, la guerre fait rage entre le Pérou et l'Equateur, l'acteur d'abord prévu doit être remplacé à mi-tournage par Kinski. Dans une écriture microscopique quasi-indéchiffrable, Herzog tient la chronique de ce désastre. Conquête de l'inutile est le témoignage unique d'un artiste qui, engagé dans le « délire de la jungle », médite et éprouve sans cesse la grande obsession de son oeuvre : le poids et l'adversité de la nature, seule divinité qui vaille.
« Conquête de l'inutile survivra à tous mes films. J'en suis sûr. Les films ont de toute façon une durée de vie limitée. Les gens doivent bien comprendre que ce livre est une oeuvre de prose, un rêve ou un délire en état de fièvre. A fever dream. A fever delirious. Ce n'est pas un journal de tournage. Seule la structure extérieure en adopte la forme et le ton. C'est un texte purement littéraire déguisé en journal de bord. A l'origine c'était bien sûr un journal, mais seule une toute petite partie de ce qui y est écrit est tiré d'événements effectivement survenus au cours du tournage de Fitzcarraldo (1982). Je décris avant tout des événements intérieurs. Je le redis, c'est le rêve d'un homme qui a la fièvre. C'est un livre de catastrophes inventées. Comme si, pendant que je tournais Fitzcarraldo, j'écrivais de la poésie sur ce que c'est que vivre dans la jungle. » Werner Herzog. Extrait du livre : Conquête de l'inutile, entretien avec Hervé Aubron et Emmanuel Burdeau.
Dans quelles circonstances Fritz Lang est-il arrivé à Hollywood ? Comment Raoul Walsh s'est-il nourri de son expérience de cowboy ? Howard Hawks a-t-il vraiment été influencé par Casablanca pour Le Port de l'angoisse ? Comment George Cukor dirigeait-il ses acteurs ? Quel était le film favori de Leo McCarey ?
Auteur phare du Nouvel Hollywood, inépuisable cinéphile, Peter Bogdanovich s'est entretenu depuis ses vingt-et-un ans avec les plus grands noms du cinéma américain. Véritable mine d'or, ce premier tome réunit sept entretiens avec des cinéastes qui ont donné naissance à quelques-uns des chefs-d'oeuvre de l'histoire du cinéma : Rio Bravo, Les Contrebandiers de Moonfleet, Elle et lui, La Charge fantastique, Indiscrétions, Shanghaï Express...
D'Allan Dwan (l'un des grands pionniers, avec D. W. Griffith) à George Cukor (qui tourne son dernier film en 1981), c'est à une traversée de l'histoire du cinéma américain que nous convie Peter Bogdanovich, dévoilant les coulisses de l'usine à rêves, les secrets de tournage, les rapports de force avec les studios, et les points de vue des créateurs sur chacun de leurs films.
Parmi les grands comiques du cinéma muet, Keaton fut l'un des premiers à comprendre l'importance du rôle de la caméra dans l'invention comique. Cette autobiographie est le témoignage unique de l'esprit décalé d'un homme qui a traversé Hollywood, de son essor à la fin de son âge d'or. Il y relate en détail sa carrière, débutée sur les planches autour de son 3e anniversaire, l'expérience de la guerre, l'entrée dans le cinéma, le succès, le passage à la réalisation puis le déclin à l'arrivée du cinéma parlant...
Livre d'Histoire, Slapstick est aussi le récit des histoires de Keaton. Anecdotes de tournage, astuces filmiques, le travail de l'homme s'accompagne d'une vie personnelle marquée par l'évolution du cinéma. Publié par L'Atalante en 1984, Slapstick était épuisé depuis plus de 20 ans.
Le Cinéma, art subversif d'Amos Vogel est un livre majeur dans l'histoire de la cinéphilie. Analysant et célébrant les formes de la subversion au cinéma, il répertorie les différents moyens de subversion avant de s'interroger sur l'avenir et les éventuelles limites du cinéma subversif. Il se compose de courts textes théoriques et de plusieurs centaines de notules consacrées à des films subversifs, célèbres ou inconnus. Plus de 300 images, parfois visuellement sidérantes, accompagnent le texte.
Paru en 1974 et traduit en français en 1977, ce livre essentiel est aujourd'hui épuisé.
Comme il n'a rien perdu de sa force et de sa pertinence, nous avons souhaité le rendre à nouveau disponible, dans une traduction et une maquette révisées, et accompagné de deux préfaces inédites en français.
En janvier 2010, Judd Apatow a accordé une série d'entretiens à Emmanuel Burdeau, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma. Judd Apatow décrit en détails son itinéraire et la totalité de son travail d'auteur-producteur, depuis les débuts dans le stand-up à la douzaine de succès qu'il a produits, écrits ou réalisés, de Freaks & Geeks à 40 ans toujours puceau, En cloque, mode d'emploi ou Supergrave, jusqu à la sortie récente de Funny People. Ce livre est une première. Jamais Apatow ne s'était exprimé aussi longuement. De Steve Martin à Garry Shandling, de Lenny Bruce à Seth Rogen, il dévoile un pan essentiel de la tradition comique américaine. Comédie, mode d'emploi est l'histoire d'un homme et de sa passion pour la comédie. Il est aussi, à sa manière, une histoire drôle. Comment écrit-on des blagues ? Quel est le bonheur et le travail de faire rire ? Précédé d'une « Introduction à la vie comique », par E. Burdeau.
Entre 1983 et 2014, le réalisateur et producteur Judd Apatow s'est entretenu avec de nombreuses stars de la comédie américaine : acteurs et humoristes célèbres (Jim Carrey, Ben Stiller, Lena Dunham, Chris Rock, Jerry Seinfeld, Adam Sandler, Louis C.K...), mais aussi cinéastes admirés (Harold Ramis, James L. Brooks, Spike Jonze, Mike Nichols...).
Entre apprentissage auprès des grands maîtres et conversations avec des comédiens dont il est proche (dont sa propre femme, Leslie Mann), Apatow n'a de cesse d'interroger ses interlocuteurs sur ce qu'ils font :
Leurs méthodes de travail, leurs conceptions de l'humour, leurs influences... Ainsi se dessinent aussi bien une histoire et une cartographie précise de la comédie américaine contemporaine qu'un émouvant portrait de Judd Apatow par lui-même.
À la fi n des années 1950, Kirk Douglas lance l'adaptation du best seller de Howard Fast :
Spartacus . Stanley Kubrick sera le réalisateur, Kirk Douglas jouera le célèbre esclave rebelle, Laurence Olivier, Tony Curtis, Peter Ustinov, Charles Laughton tiendront des rôles secondaires. Plus dur encore, Douglas a demandé au grand scénariste Dalton Trumbo de signer l'adaptation. Or celui-ci a été mis en prison par Joseph McCarthy et sa Liste Noire. Il doit travailler sous pseudonyme. Aujourd'hui, la star se souvient : les relations orageuses avec le jeune Kubrick ; les caprices des acteurs... Il évoque aussi le climat politique de l'époque, qu'il rapproche du nôtre, la bêtise de l'anti-communisme et l'histoire d'un fi lm qui permit enfi n à Hollywood de tourner la page du maccarthysme.
Dans La Jouissance à l'écran, Linda Williams cherche à comprendre en quatre longs chapitres comment et pourquoi les images du cinéma américain, puis de la télévision, en sont venues à figurer les actes autrefois tabous de la sexualité. Les films hollywoodiens sont, en effet, progressivement entrés dans une ère où la représentation du sexe devenait incontournable, inventant des codes pour représenter sans choquer. À travers la figure de Jane Fonda, Linda Williams s'empare de la question de la représentation du plaisir féminin, peu montré par rapport à la jouissance masculine. Elle montre ensuite comment le sadomasochisme est apparu sur les écrans américains puis s'attache à la représentation de l'homosexualité au cinéma.
Provocateur, réactionnaire, tyrannique, les légendes qui entourent John Ford sont nombreuses. Auteur d'une oeuvre monumentale entre 1917 et 1966, reconnu comme l'un des plus grands cinéastes américains, Ford reste pourtant souvent mal compris. Le critique et historien Tag Gallagher dresse le portrait d'un homme à la personnalité complexe et offre une contribution décisive à la connaissance de son oeuvre. Analysant tous ses films, il fait le récit d'une vie au coeur d'Hollywood, nourrie par les mythes et les grands événements de l'histoire américaine.
Spécialiste de John Ford, Tag Gallagher est également l'auteur de l'ouvrage de référence Les Aventures de Roberto Rossellini (Léo Scheer). Il collabore à de nombreuses revues comme Les Cahiers du cinéma, Positif, Sight and Sound ou Film Comment.
Comment réussir (ou presque) à Hollywood donne des conseils aux aspirants acteurs ou cinéastes qui voudraient y tenter leur chance. Les informations sont précises mais adoptent un ton de sarcasme qui est aussi une manière de ridiculiser à la fois les attentes naïves des débutants et les intentions édificatrices de ce genre d'ouvrage. Ce petit livre réjouissant écrit il y a quarante ans par celui qu'on surnomma « le plus mauvais réalisateur de tous les temps » réussit avec humour, rage et tendresse, à faire une chose et son contraire : décrire sans fascination le monde de Hollywood, et livrer les clés pour y pénétrer sans jamais en être esclave. Drôle, vif, rapide, une parfaite introduction et le parfait antidote à Hollywood !
Il réunit huit textes de Grover Lewis consacrés au cinéma, écrits entre 1971 et 1990.
Notamment deux de ses articles les plus célèbres, les récits des tournages de La Dernière Séance de Peter Bogdanovich (1971) et de Vol au-dessus d'un nid de coucou de Milos Forman (1975) . Dans ces articles d'une longueur surprenante, il arpente aussi librement que possible les tournages, parfois comme second rôle. En immersion, il met en scène des fi gures mythiques du cinéma (John Huston, Robert Mitchum ou Jack Nicholson) autant que les doublures ou les techniciens. Il reproduit les accents, use d'un style littéraire fort et personnel. Chaque texte est une singulière leçon de cinéphilie et de journalisme, qui a infl uencé l'approche sensitive et écorchée d'auteurs comme H. S. Thompson ou Joe Eszterhas.
Connaissez-vous la mâchoire de Norman Bates ?Que se passe-t-il réellement chez Ernie ?Pourquoi le théâtre est-il l'endroit idéal pour mourir ?Quel rapport entre Charlie et Charlie ?L.B. Jefferies est-il aveugle ?Qui est le vrai coupable ?Une nouvelle traduction et édition de l'ouvrage-culte d'une figure majeure de la pensée contemporaine.Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Lacan sans jamais oser le demander à Hitchcock revisite les chefs-d'oeuvre d'Hitchcock à travers les concepts de la pensée de Jacques Lacan : Vertigo, L'Homme qui en savait trop, Psychose, La Mort aux trousses... Le titre, inspiré de Woody Allen, reflète également la méthode provocatrice de ce grand livre: comprendre le cinéma via la psychanalyse, mais aussi la psychanalyse via le cinéma !Slavoj Zizek a dirigé cet ouvrage collectif réunissant de nombreux auteurs dont notamment le grand philosophe américain Fredric Jameson.
Né en 1929, Thomas Harlan est le fi ls de Veit Harlan, le réalisateur du Juif Süss , le plus célèbre fi lm antisémite de la propagande nazie. Devenu cinéaste, dramaturge, écrivain et militant, il passera toute sa vie à dénoncer les criminels de guerre. Son dernier ouvrage dicté sur son lit de mort, Veit (paru chez Capricci), est un cri d'amour adressé à un père qu'il n'a pas pardonné et contre lequel il n'a cessé de se révolter.
Une vie après le nazisme est un long entretien mené en 2006 avec Thomas Harlan par Jean-Pierre Stephan. Au fi l des souvenirs, des textes plus factuels viennent offrir un complément d'information sur des personnalités ou des événements évoqués. Après Veit , ce nouveau témoignage appelle à mieux connaître la périphérie d'une histoire décidément encore obscure.
Rempli d'anecdotes réjouissantes, Mémoires d'un artisan de la peur fait découvrir un cinéaste culte auquel Joe Dante, John Waters et bien d'autres ont souvent rendu hommage. Castle est célèbre pour ses fi lms d'épouvante pour lesquels il mettait au point des inventions marketing mi-horrifi ques, mi-farfelues, destinées à attirer le public en salles. Le livre est découpé en chapitres courts qui traversent toute sa vie, une grande part de ses projets et de ses nombreuses rencontres à Hollywood. L'auteur expose ses gloires et ses échecs avec un humour constant, sans fausse modestie mais avec distance. En fi ligrane se lit aussi une histoire méconnue du cinéma hollywoodien, celui des petits budgets et du système D où les cinéastes rivalisaient d'ingéniosité et faisaient avec les moyens du bord.
Je vais vous mentir comme le font les camelots...
Je vais vous raconter une histoire... dans le but de dévoiler la vérité. Mon histoire est bien évidemment basée sur des faits. Cependant, il est vrai qu'un fait touchant un monde inconnu ne peut être que fabriqué. Je vais par conséquent produire une fiction en fait.
Vous vous sentez une âme de scénariste et voulez savoir comment réussir à Hollywood ?
Ou, plus simplement, vous aimez les potins de stars et la vérité crue qui se cachent derrière les paillettes ? Dans cet ouvrage, Joe Eszterhas, le « bad boy » légendaire de Hollywood, livre tous ses secrets. Il parcourt méthodiquement tout le processus d'écriture d'un scénario et raconte son expérience personnelle à Hollywood, réglant au passage ses comptes avec quelques ennemis. Sur un ton souvent caustique, mais où le second degré l'emporte sur l'amertume, Joe Eszterhas livre un guide drôle, brillant, un rien « sexy » mais surtout « cash ».
Le 5 mars 1982, John Belushi, 33 ans, l'un des acteurs comiques les plus populaires de sa génération, est retrouvé mort d'une overdose dans un bungalow du Chateau Marmont à Los Angeles. Que s'est-il passé ? Comment la star du Saturday Night Live et des Blues Brothers en est-elle arrivée là ?
À l'aide de centaines de témoignages, Bob Woodward retrace le parcours fascinant d'un homme au comportement autodestructeur, tout en offrant une plongée très documentée au coeur de l'industrie hollywoodienne, où l'on croise aussi bien Robert De Niro, Robin Williams que Louis Malle.
Parti en 1977 pour un tournage, le cinéaste japonais Kijû Yoshida reste au Mexique jusqu'en 1982, sans que son projet n'aboutisse. Mexico, heureuse métaphore est le récit de cet « Odyssée-naufrage ». Ce journal de voyage relate les pérégrinations d'un Yoshida se laissant porter par le monde, les yeux et les oreilles grands ouverts. Mais il est surtout une « aventure en écriture », un voyage en terre de savoirs, sans équivalent dans la littérature cinématographique. Le Mexique de Yoshida s'augmente des pensées existentialistes ou post-structuralistes, de l'histoire mondiale des arts et du cinéma, comme de l'histoire politique du siècle. Trotsky y croise Buñuel, Hernan Cortez et les peuples mayas, Foucault y disserte avec Eisenstein et Merleau-Ponty, Deleuze, Bataille ou Duchamp.
The Magic Hour inaugure une série de traductions à paraître chez Capricci dans le but de faire connaître la vitalité de la critique américaine au public français.
Spécialiste de l'histoire culturelle et politique américaine, Jim Hoberman a fêté en 2008 ses trente ans au sein de l'hebdomadaire new-yorkais The Village Voice. A cette occasion, une rétrospective de films a été organisée par la BAMCinémathèque. C'est dire l'importance du travail de ce critique, auteur d'une dizaine d'ouvrages salués par la presse et par des personnalités de l'importance de David Cronenberg ou Mike Davis.
Première traduction française de J. Hoberman, The Magic Hour, Une fin de siècle au cinéma, réunit une quinzaine d'essais recueillis pour la plupart dans le livre du même nom, publié aux Etats-Unis en 2003. Certains de ces essais portent sur des films (La Guerre des Etoiles de G. Lucas, La Liste de Schindler de S. Spielberg, Underground d'E. Kusturica?), d'autres sur des personnalités (A. Schwarzenegger) ou des genres (le western, le film-catastrophe).
Comment le cinéma peut-il dire une époque, un changement d'époque, une fin de siècle ? L'approche de Jim Hoberman surprendra le lecteur français. Sa méthode, à la fois historique et esthétique, consiste à lire dans les films des révélateurs d'Histoire, et dans l'Histoire elle-même un film, un numéro du grand spectacle américain. Désenchantée et rageuse, érudite et populaire, l'écriture unique du critique fait de chaque texte une exploration des soubresauts d'un pays et de The Magic Hour, selon D. Cronenberg, « un page-turner plein de suspense ».
Après l'explosion nucléaire qui a ravagé New York, deux communautés se forment sur les ruines du monde, l'une autour du Vagabond, qui valorise l'individu et l'instinct, l'autre autour d'un groupe de Scientifiques, qui vit selon la Raison pure.
Le Vagabond du Nouveau Monde est bien davantage qu'un scénario. Il s'agit d'un véritable chef-d'oeuvre littéraire : lyrique, foisonnant, d'une extraordinaire précision descriptive. Parsemé de commentaires et d'adresses à Chaplin, ce texte constitue également un « work in progress » fascinant et un bouleversant journal intime traitant du rapport qu'entretenait Agee avec le cinéaste et la figure de Charlot.