«Voulitch s'assit devant la table... Ses lèvres pâles sourirent; néanmoins, malgré son sang-froid, il me sembla lire sur son visage pâle la marque de la mort. Vous mourrez aujourd'hui, lui dis-je. Il se tourna vers moi rapidement, mais me répondit avec calme et lenteur:Peut-être que oui, peut-être que non... Ensuite, s'adressant au major, il lui demanda si le pistolet était chargé.»
C'est peut-être là ce qui explique le mieux pourquoi Meyer Schapiro ne reproche à Freud de construire une figure rêvée de Léonard.
L'énigme et l'unique faisceau des hypothèses par quoi Freud pense l'avoir résolue peuvent bien exposer le livre à la critique d'être un « roman psychanalytique », mais le portrait n'est en rien le fruit d'un rêve ou d'un mythe. Laissons à Freud le soin de conclure : « Ne peut-on pas cependant être choqué par les résultats d'une investigation qui accorde aux hasards de la constellation parentale une influence si décisive sur le destin d'un être humain [.] ? Je crois qu'on n'en a pas le droit ; tenir le hasard pour indigne de décider de notre destin, ce n'est rien d'autre qu'une rechute dans la vision du monde pieuse, dont Léonard lui-même prépara le surmontement en écrivant que le soleil ne se meut pas.
»
Un homme ouvre une lettre adressée à sa femme qui vient de mourir et découvre qu'elle lui est envoyée par un ancien amant. Il décide de lui répondre en se faisant passer pour l'infidèle pour découvrir qui est « l'autre »...
Cruauté, mensonge et trahison, tels sont les thèmes de cette nouvelle subtile.
New York, ville où se mêlent ambition, plaisir et légèreté selon Fitzgerald, un labyrinthe où la folie et le rêve se côtoient dans l'univers de Miller, un monde de jeunesse et de dynamisme pour Charyn - trois écrivains américains offrent leur vision très personnelle de cette ville au magnétisme irrésistible.
Quand s'arrête le rêve et où commence la réalité ?
À sa naissance, les astres ont annoncé que Sigismond deviendrait un tyran sanguinaire. Afin de contrarier cette terrible prédiction, le roi Basile a enfermé son fils dans une tour. Mais un jour il l'en fait sortir et l'installe quelques heures sur le trône pour voir comment il se comportera...
Une des plus grandes pièces du répertoire espagnol.
Sleepy Hollow, petit vallon ombragé où coule un ruisseau, a la réputation d'être ensorcelé et de plonger ceux qui s'y attardent dans un état de rêverie et de somnolence. On raconte aussi que le Val dormant est hanté par un cavalier sans tête.
La Légende de Sleepy Hollow et Rip Van Winkle, petits chefs-d'oeuvre merveilleux, sont les deux plus célèbres contes de la littérature américaine.
En 1926, la psychanalyse est reconnue comme un procédé thérapeutique qui a fait ses preuves.
Cependant, à Vienne, on veut interdire à un non-médecin, Theodor Reik, de l'exercer. Freud intervient dans le débat avec ce texte-manifeste qui resitue la psychanalyse dans sa perspective historique. Il y est question non seulement de l'analyse profane, mais aussi de la théorie du moi et de sa fonction dans l'appareil psychique. La discussion se poursuivra sur tous ces problèmes avec les élèves de Freud en Europe et en Amérique.
Il est peu de livres écrits avec une telle sincérité et une telle précision.
Ce qui est raconté - la vie d'un adulte et d'un enfant - n'est jamais ce qu'on attend mais toujours ce qui compte. Entre " prétention au bonheur " et violence contenue, leur existence quotidienne est un apprentissage réciproque. De la naissance à sa sixième année, l'homme vit avec son enfant en Allemagne ou à Paris où a lieu le premier contact avec l'école, celle " du seul peuple à pouvoir être appelé ainsi " d'abord et une école de banlieue ensuite.
Ce livre grave et généreux a la puissance d'une épopée puisqu'il fait voir dans la relation entre un adulte et un enfant cela même à quoi on ne prête jamais attention et qu'on élude sans cesse, ces petits faits d'une exceptionnelle grandeur.
Alexis, le narrateur, reçoit en cadeau une montre en argent. Ravi, il l'exhibe devant son cousin David qui, par envie ou jalousie, le pousse à s'en débarrasser. Il la donne alors à un jeune mendiant, puis, pris de remord, essaie de la récupérer...
Passant de main en main, la montre bouleverse la vie des deux cousins et met à l'épreuve la solidité de leurs liens.
À travers les souvenirs et l'histoire de la rivalité entre ses deux fils, Martín 1 et Martín 2, Carlos Fuentes dresse un étonnant portrait de Hernán Cortés qui conquit le Mexique au XVIe siècle. Ce récit à deux voix fait apparaître un homme ambitieux, parfois sans scrupules, et pourtant attachant.
Un texte fort et coloré pour partir à la conquête du Mexique avec l'un des plus grands écrivains sud-américains.
Traduction révisée