Un prêtre coryant convaincu au début de son ministère, relate dans ce livre, le cheminement qui l'a mené à l'abdon des croyances religieuses.
Hyam Bseiso a choisi le titre de son dernier ouvrage, Baluchons palestiniens, pour évoquer ces bagages légers, rassemblés à la hâte, qui portent le passé et les rêves de ceux qui connaissent le drame de l'exil et de la séparation. Au fil des pages, des moments de vie, des petites histoires vécues ou observées, à l'intérieur de la grande et tragique histoire du peuple palestinien, expulsé un première fois en 1948 et repoussé sans cesse, comme effacé de sa propre terre. Le parfum des fleurs et des épices, le goût des fruits, des enfants qui courent, libres vivants .. Dans un style chaleureux et imagé, l'auteure se souvient du bruit et des images, de la chaleur du foyer et des amitiés, pour ne pas briser le miroir de la mémoire.
Hiyam Bseiso a participé à des conférences dans le monde arabe et en Europe.
Le titre du livre est emprunté à Bernard Feillet. Un jour, un chrétien lui posa la question suivante à propos d'une situation d'actualité dont la solution n'avait rien d'évident : « Si Jésus vivait de nos jours, que dirait-il, que ferait-il ? ». Bernard Feillet lui rétorqua sans hésiter : « Jésus a fait sa part, faisons la nôtre ! ».
"Un torrent de bonheur et aussi l'effroi d'avoir franchi un interdit. " L'euphorie est de courte durée. " Condamnée aux rencontres furtives, je suis la compagne clandestine et solitaire. " Pourquoi désirent-elles écrire ? Pour mettre des mots justes sur un immense chagrin. Pour se délivrer de la culpabilité. Le caractère sacré, attribué de façon abusive au prêtre, l'investit d'un statut de demi-dieu, intermédiaire entre dieu et les hommes.
Cela lui fausse le jugement. Cependant, sa parole fait autorité. Il prononce des mots décisifs. " Dieu nous appelle à un amour plus absolu et nous acceptons de ne pas vivre ensemble. " Michèle-France, l'auteur de ce témoignage, commence à la fin des années 1990 un combat pour accéder à la liberté. D'abord avec Dieu comme seul interlocuteur : " Ma foi en Dieu est restée intacte... Ma relation avec Lui, qui avait été gravement perturbée par mes deux abuseurs, se restaure peu à peu.
" Puis elle comprend, en 2014, que le moment est venu de parler Il lui a fallu toutes ces années pour démêler son chaos intérieur, pour réaliser que ces deux hommes, ces deux prêtres, qui auraient dû rester des serviteurs, usurpaient la place de Dieu. Pour parler, il faut trouver les mots. Il faut aussi affronter les nombreux admirateurs des deux abuseurs. C'est un long et dur chemin, un chemin très douloureux, mais c'est aussi un chemin de libération, et c'est ce chemin qu'elle raconte, en reparcourant toute sa vie.
Aujourd'hui, l'actualité est marquée par la révélation de la connivence de Jean Vanier, fondateur de l'Arche, avec les déviances sexuelles et doctrinales de Thomas Philippe, son maître et inspirateur. Connivence jusqu'à la reproduction de ses comportements abusifs et mortifères. Michèle-France a ajouté un dernier chapitre, où elle parle de cette révélation, qui pour elle est plutôt une confirmation, et un soulagement : " La vérité, enfin !"
Nous croyons nécessaire mais aussi possible de marcher progressivement vers la gratuité des services publics locaux, préalable à la construction d'une gratuité pour les services publics nationaux. La gratuité constitue une des valeurs fondamentales de la gauche. Elle est nécessaire sur le plan social, environnemental et politique. La gratuité peut-être une façon de reprendre l'initiative face à la droite. En premier lieu parce qu'elle pose la question du choix politique, élaboré en lien avec les besoins et les aspirations des citoyens. Ainsi, quelle est la priorité entre rendre le stationnement des voitures gratuit ou la cantine pour les enfants ?
Plus loin, faut-il une gratuité d'accompagnement du système ou une gratuité au service de politiques d'émancipation ? A titre d'exemple, l'eau potable devient, à l'échelle de la planète, de plus en plus rare. Pourquoi payer le même prix pour l'eau destinée à faire son ménage et remplir sa piscine ? Raison de plus pour aller vers la gratuité de son bon usage et renchérir ou interdire son mésusage. Ce qui vaut pour l'eau doit valoir pour l'ensemble des biens communs indispensables à la vie. Encore faut-il identifier ces biens. Cela posé, comment construire économiquement, socialement, culturellement et politiquement cette gratuité ? Le débat n'a cessé, au cours des années, d'agiter les différentes sensibilités de la gauche.
Parmi les principaux arguments qui lui sont opposés, est-il vrai que la gratuité déresponsabilise et prive de toute valeur ?
Si nombreux sont les ouvrages publiés en diverses langues depuis deux siècles et tout particulièrement à notre époque sur la naissance du christianisme que le sous-titre de cet ouvrage (Complément d'enquête sur la naissance du christianisme) peut légitimement surprendre. Il nous semble cependant qu'il n'a pas encore été clairement répondu à une question capitale concernant la naissance du christianisme, à savoir celle du moment de cette naissance.
Le gouvernement français entend faire de 2011 l'année du premier Plan national d'adaptation aux conséquences du réchauffement climatique. Un troisième contre-Grenelle aura donc lieu le 2 avril 2011 à Lyon pour s'opposer à l'adaptation de la planète et de l'humanité aux besoins du productivisme (capitalisme vert).
Cet ouvrage s'en prend ouvertement à la Ministre NKM. Cet ouvrage publié le jour même reproduit les interventions de l'ensemble des participants originaires de plusieurs pays. Ce livre fera date par la qualité de ses intervenants. Pour la première fois toutes les personnalités majeures de la décroissance seront réunies autour d'un thème : décroissance ou barbarie. Pour la première fois, tous les aspects de la crise systémique seront analysés : effondrement énergétique, environnemental, social, politique, culturel, etc.
La publicité ne sert pas seulement à vendre des lessives.
Elle transforme nos façons de penser et de vivre. pire encore : elle pollue nos rêves. la publicité est le vecteur de l'immondialisation. ce petit manuel anti-pub propose 35 critères : la pub contre l'école, contre les femmes, les hommes, les enfants, l'économie, la politique, la planète, etc. a dévorer selon sa curiosité et les besoins de son combat. un livre du porte parole du mouvement pour une rentrée sans marques.
A glisser d'urgence dans tous les cartables.
Un prêtre ouvrier chez Renault. En 1970, Jean Molard, un prêtre de trente-six ans a choisi, en accord avec son évêque, de se faire embaucher à l´usine Berliet de Bourg-en-Bresse - aujourd´hui Renault-Trucks-, pour y être ouvrier sur une chaîne de montage de camions. il y restera jusqu´à sa retraite en 1994. Dans ce livre il raconte son enfance, ses années de séminaire, son ministère à l'aumônerie scolaire et ce qui l´a amené à cette démarche. Il dit la découverte de ce monde du travail, son engagement syndical, son quotidien d'ouvrier, son habitat en HLM. Il analyse l´évolution de sa foi affrontée à la vie d'usine et aux luttes, où Dieu semble souvent si lointain.
Pour la treizième fois en plus de trente ans, les éditions Golias publient le Trombinoscope des évêques de France, édition 2020-2021, complètement remis à jour et totalement réécrit sur plus de 500 pages. L'épiscopat d'aujourd'hui, corps institutionnel en quête d'identité, mérite ce regard appuyé pour mieux le situer dans notre société.
Cinq critères, dans ce travail de décryptage, ont guidé notre évaluation pour chaque évêque: l'attitude humaine; la dimension intellectuelle; l'audace évangélique; l'ouverture d'esprit; la stratégie pastorale. Archevêques, évêques, auxiliaires ... Tous ont été passés à ce crible. Notre travail s'est voulu rigoureux, alliant l'observation de l'homme sur le terrain, en action dans son diocèse et l'étude de ses écrits pastoraux. Nous avons sans cesse maintenu l'équilibre entre ces deux points. Ces portraits cernent au plus près la personnalité de chaque épiscope auquel nous avons attribué un certain nombre de mitres ou de bonnets d'âne ...
Cette nouvelle édition se veut avant tout un ouvrage de réflexion pastorale et théologique par delà les allusions aux petites manies de tel ou tel, à ses défauts, et au-delà du ton Golias qui n'oublie jamais que l'humour reste une des épices de la vie. Au fond, comment un évêque - et à travers lui un certain visage de l'Eglise catholique et du christianisme - est-il perçu et reçu aujourd'hui dans notre société dite sécularisée ?
Chaud ! Exceptionnel ! Incroyable ! Un évêque français « en exercice », sous couvert d'anonymat, a décidé de se confier .. De livrer quelques éléments d'une vie d'évêque .. D'une charge qu'il trouve inhumaine .. dans un contexte social et ecclésial particulièrement âpre...
Terminée la langue de buis, les platitudes ou l'enfilade de perles, nous avons accepté cet entretien « sans visage » à la seule condition d'un échange franc et d'une parole qui « dise » enfin quelque chose .. Inutile d'ajouter que nous n'avons pas été déçu !
De l'affaire Anatrella à la gestion désastreuse des affaires de pédophilie en France, de l'implantation de l'Emmanuel à la fermeture programmée des facultés de théologie en France, de la gestion de certains diocèses tel de petites entreprises « devant rapporter » au climat peu fraternel de la C.E.F, de l'abandon des intuitions de Vatican II aux accointances de certains évêques avec l'extrême droite .. Les sujets ne manquaient pas !
Première république islamique de l´histoire, le Pakistan, un pays voué à l´islam, a longtemps fait office de bodyguard de la dynastie wahhabite, le gardien des lieux saints de l´Islam, l´incubateur absolu du terrorisme islamique. Mais, face au double défi représenté par le Monde post occidental et l´eurasie, marqué par la montée en puissance de l´asie au premier rang des continents de par son importance économique et démographique, le pays des purs tend à abandonner sa fonction hideuse de base arrière du djihadisme planétaire pour un rôle plus valorisant de partenaire stratégique de la Chine, via le projet OBOR, la première puissance mondiale en devenir. Un boulversement stratégique radical. La vengeance des empires terrestres eurasiatique.
Lire Jean Sulivan est toujours une rencontre qui nous offre un chemin de libération : il engage une révolution de l'âme, un retournement des consciences. Ses mots-paroles nous touchent, quelque chose brûle, que nous suivons. Nous sommes happés.
Piètre stratège, piètre tacticien, d'une nocivité vibrionnante, l'homme s'aliénera alors définitivement la sympathie de ses alliés naturels. Il ne devra sa survie qu'à la protection de l'Union soviétique qui pensera compenser par la Libye la défection de l'Égypte post-nassérienne, à la vigilance des services de renseignements est-allemands qui déjoueront de nombreuses tentatives de coup d'État fomentés contre lui, ainsi qu'à celle des aviateurs nord-coréens et syriens qui assureront une protection permanente de son espace aérien.
La guerre verbale aura été la seule guerre qu'il aura véritablement menée. L'homme avait en effet développé une phraséologie outrageusement polémique dans le souci d'accréditer l'idée qu'il menait l'avant-garde du combat contre «l'impérialisme américain» et faire oublier ainsi ses connexions antérieures anglo-saxonnes. En se faisant le héraut de la cause nationale arabe, Kadhafi usait, ainsi que ses médias, d'une terminologie à telle point outrancière que la population avait peine parfois à la décoder.
Se piquant de culture, le «Guide suprême de la Révolution libyenne» édictera son Livre Vert, un condensé de théories contradictoires glanées de l'air du temps qui se présentait comme une sorte de «Troisième théorie universelle». Offert gracieusement à toute personne de passage en Libye ou en rapport avec ce pays, une formalité obligée, cet ouvrage se proposait d'instaurer un socialisme sans socialistes, une démocratie sans démocrates et un pouvoir populaire sans peuple. La «populocratie» «Jamahiriya» qui lui a tenu lieu de substitut, a érigé la bureaucratie en système de gouvernement et le parasitisme en règle de vie.
A l'heure des combats marqués par le ralliement à la contestation populaire de tous les survivants du groupe des officiers libres, tombeur de la dynastie senoussie, en 1969, de la quasi-totalité des provinces et des tribus du pays, de larges couches de l'administration civile, des forces armées et de la sécurité, les « officiers libres » démissionnaires ont fait planer la menace de poursuites pénales internationales sur le dirigeant libyen, affirmant détenir de preuves sur la responsabilité directe du Colonel Mouammar Kadhafi dans la destruction du Boeing américain au dessus de la localité de Lockerbie (Ecosse).
Arcbouté sur la garde prétorienne du régime, une milice de 30.000 hommes dirigée par ses quatre fils, Mou'tassem Bilal, Saadi, Khamis et Hannibal, épaulés par un duo de collaborateurs sulfureux, son chef des services secrets Abdallah Senoussi, impliqué dans l'attentat anti français de l'UTA au dessus du Ténéré, et de son ministre des affaires étrangères, Moussa Koussa, abandonné par ses anciens frères d'armes, y compris le commandant en chef de l'armée, le commandant opérationnel des forces spéciales et le ministre de l'intérieur, le colonel Mouammar Al-Kadhafi subit le dernier quart d'heure de son long mandat, retranché dans la caserne militaire d' Al Azizya, à Tripoli, qui lui tient lieu de résidence, ployant sous l'assaut de son peuple dans une véritable guerre de libération populaire contre sa dictature.
La révolution, c'est simplement tout l'effort qu'il faut faire pour enfin être (de) gauche, comme on dit être moraux ou être beaux.
Si elle était naturelle, la révolution, comme la liberté, serait ce que nous sommes, ce que nous voulons et ce que nous pouvons déjà. Or la révolution n'est ni d'origine, ni naturelle : elle est le produit d'un travail humain et conscient, elle consiste toujours pour ne jamais exister. La révolution, comme le vieux dieu, vit cachée : elle se donne à qui veut entendre et comprendre, alors elle vient. La révolution fait penser, fait la pensée, fait toute pensée.
Nous ne sommes hommes qu'à nous rêver en révolutionnaires terminaux. Beaux et moraux, on l'a dit. On le sait bien. Il aura fallu ce livre et une quarantaine de penseurs vivants pour faire bonne figure (ou bonne grimace, c'est selon) et, comme le dit avec grandeur Anne Querrien, confectionner ensemble un petit nécessaire à révolution. La révolution ? Nécessairement. Laquelle ? Toute.
Chaque mois paraît dans le monde un ouvrage niant soit le réchauffement, soit ses causes humaines, soit sa gravité. On explique même que ce réchauffement serait une chance pour l'humanité en permettant d'accéder à des ressources jusque-là inexploitées (pétrole en Alaska, agriculture en Sibérie, nouvelles routes maritimes dans le Grand Nord, etc.).
Chaque jour des dizaines d'articles expliquent aussi que la science aura de toute façon une réponse au problème du réchauffement planétaire. Il serait donc stupide de s'inquiéter, même si le réchauffement était avéré. Ces deux discours sont non seulement faux mais dangereux. Ils empêchent de prendre conscience des enjeux. Ils interdisent d'agir.
Ce livre est fondé sur une enquête de plusieurs années qui a conduit Florence Leray à lire cette presse, à fréquenter ces réseaux, etc.
Quels sont les réseaux négationnistes américains et français ? Quels sont les scientifiques et les politiques impliqués ? Quels sont les différents visages de ce révisionnisme criminel ? Pourquoi certains ont-ils intérêt à nier l'évidence ? Pourquoi avons-nous souvent tendance à refouler ce que nous savons ? Pourquoi ne croyons-nous pas ce que nous savons ? Comment combattre ces thèses révisionnistes ? Un livre choc qui démonte les thèses des révisionnistes climatiques.
L'objet de cette présentation est ainsi d'ouvrir le champ de la réflexion collective autour des délais de sortie du nucléaire et des conditions de samise en oeuvre. Elle espère que soit posée en préalable la connaissance partagée des conséquences de la catastrophe comme élément déterminant au choix qui devra actualiser le principe de responsabilité tel que le définit Hans Jonas pour éviter l'horreur de la catastrophe : si nous n'avons pu être en capacité de refuser de faire ce choix technologique au vu de ses conséquences non maîtrisables, nous devons aujourd'hui être en capacité de refuser immédiatement de le poursuivre.