Peint avec crudit l'tat dsespr des masses rurales hatiennes. L'auteur a camp le personnage de Prvilien, un type frappant de paysan, confiant en lui-mme et dcid lutter jusqu'au bout contre les forces qui l'oppriment.
Avec sa verve satirique, Emmanuel B. Dongala brosse ici un tableau tragiquement burlesque des nouveaux Etats africains en proie à l'indépendance.La nouvelle qui donne son titre au recueil, Jazz et vin de palme, nous fait pénétrer dans le royaume de la politique-fiction et prélude à l'évocation hallucinante de New York et à la rencontre du romancier avec le saxophoniste John Coltrane.Ce musicien, en quête désespérée d'absolu, offre l'occasion à E.B.Dongala d'écrire quelques-unes de ses plus belles pages.
La tragique sécheresse qui a ravagé une bonne partie de l'Afrique du Sahel est le thème central de ce recueil de nouvelles.
Les textes rassemblés ici débordent de très loin le simple reportage pour dériver vers l'imaginaire et nous entraînent à leur suite dans le labyrinthe d'une étrange quête initiatique.
La Parenthèse de sang La Parenthèse de sang : les reîtres d'un gouvernement totalitaire recherchent Libertashio le rebelle et refusent de croire à l'évidence de sa mort. Dans un climat de fin du monde, les soudards s'entre-tuent et martyrisent avec une logique absurde la famille du héros mort. Je soussigné cardiaque : Mallot, un instituteur, a le malheur d'avoir une conception personnelle de la liberté et du respect de soi-même... Cette attitude peu commune le conduira jusqu'au poteau d'exécution.