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La Branche
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Sur les ondes troublées d'une radio militante de banlieue, Crista donne la parole aux taulards. C'est par le biais de son émission, « Levée d'écrou », qu'elle entre en contact avec un certain Manu qui, sortant sous peu de Fleury, désire la rencontrer pour la remercier de l'avoir aidé à tenir tout son temps d'incarcération. S'amourachant de lui, elle le présente au mystérieux directeur de la radio à qui Manu propose d'installer, à l'oeil, un ultraperformant système informatique. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle vient de faire entrer un loup dans cette drôle de « bergerie ».
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Dans l'hôtel, il y a le personnel, en général originaire de pays, plus au Sud, ensanglantés par la lutte entre le pouvoir et la libération. Il y a les clients, dont des écrivains en goguette, des révolutionnaires en mission secrète et un tueur en chasse. Et il y a une direction cynique ayant accepté que certaines salles servent aussi de centre de rétention pour immigrés sur le départ... Tout ce beau monde, microcosme baroque et absurde des douleurs du monde, se mélange avec fureur et va transformer cet établissement chic en creuset où couve une nécessaire et salutaire explosion.
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On ne plaisante pas avec le céleri rémoulade. Pour avoir raté le sien, Viviane flotte dans la cuve à vinaigre, une balle dans le ventre.
Il faut dire que son meurtrier de mari est fin gastronome. Vigneron de profession, il aime les sauces généreuses et les cuissons délicates. La cuisinière à domicile dont le bon veuf vient de s'adjoindre les services n'a qu'à bien se tenir. Seulement voilà : dans le genre toquée, la nouvelle aussi a la gâchette facile...
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« Le jour va bien finir par se lever sur L.A. Je me relèverai, ça sera dur mais j'y arriverai. Je monterai dans ma voiture, je démarrerai en direction de Wiltshire, je prendrai Mulholland Drive pour rejoindre Hollywood et Jessica. » Être récupérateur de dettes, ce n'est pas de tout repos, il faut mettre sa mauvaise conscience dans sa poche, avec un mouchoir sale dessus. Et, dans un bled comme L.A., faut pas se méprendre. On n'est pas n'importe où. Le rêve peut vite se transformer en cauchemar, lui, beaucoup plus terre-à-terre.
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" Si des keufs te demandent tes papiers, tu leur chantes la Marseillaise.
C'est la preuve par a + b du bon sang français qui coule dans tes veines de moricaud. "
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L'automobile tue, on le répétera jamais assez.
A l'occasion, elle peut même transformer en assassin un honnête citoyen, bon père, bon époux, et dirigeant d'entreprise avisé. pour cela, il suffit d'un verre de trop, d'une soirée pluvieuse, d'une fille excitante et d'un gros 4x4 bardé de chromes. dans le domaine du crime comme ailleurs, c'est le premier pas qui coûte. après, c'est une autoroute !...
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Jean-Paul Demure, né en 1941, a exercé nombre impressionnant de boulots divers et d'ordre dentaire. Il entre à la "Série noire" en 1983 avec Fils du vent (n°1926), après avoir été longtemps tenté par la littérature générale. Son style mêle le rocambolesque, l'humour décalé et la dénonciation sociopolitique, et ses récits bousculent le lecteur par la noirceur tragique sous-jacente à la vie quotidienne. .
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quand un fils échappe à tout contrôle, faisant payer, à une mère psychorigide et un père producteur de musique dans la débine, une séparation qui l'a mis en danger, que lui reste-t-il pour laisser passer la sainte et belle fureur de l'adolescenceoe comme toujours : le rock'n roll, qui "brûle les graisses superflues, celles qui asphyxient le cerveau ".
et le père reprend espoir, même s'il sait, à l'avance, que cette musique se joue obligatoirement avec l'énergie du désespoir. les liens du fils et du père vont alors se nouer et se tendre sous le signe de la noirceur.
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quand on est un producteur-réalisateur de films de série z qui n 'osent même pas dire leur nom alors qu'ils utilisent le légume pas vraiment d'une façon culinaire, on est prêt à tout pour convaincre la starlette de base qui veut devenir une star et le pékin moyen qui, venant de gagner au loto, cherche à investir.
en même temps, on ne se laisse pas impressionner par l'écolo procédurier qui vient défendre l'intégrité des concombres et autres courgettes... dans ces conditions, le tournage du chef-d'oeuvre ne peut que devenir une scène de crime...
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Annabelle n'a, en général pas de chance. C'est vrai qu'elle se lance dans tous les plans les plus pourris pour pouvoir, en Thaïlande, se payer l'opération qui va la faire passer définitivement de "il" en " elle ". Une sacrée dose de volontarisme mélangée à une bonne pincée de naïveté ne va pas lui suffire pour arriver à ses fins. Surtout qu'elle fait affaire avec, d'un côté, toutes les crapules de la Porte de Montreuil et, de l'autre, sa propre famille, aussi coincée qu'une porte de prison. Alors il ne lui reste plus qu'à se comporter comme le " mec " qu 'elle n 'est presque plus.
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La vengeance du casse-croute ; et autres nouvelles
Pouy J B
- La Branche
- Suite Noire
- 14 Novembre 2008
- 9782353060313
Comme le professe le Grand Kakou premier, dans la sourate A mort la boîte aux lettres : " Rien ne remplace l'action qui ne sert à rien et prouve que l'on existe enfin. "