Le Petit laboratoire de grammaire est destiné aux enseignants de l'école primaire à partir du deuxième cycle (de 8 à 12 ans). Il est essentiellement pratique et propose une centaine de « séances actives de découvertes » qui toutes ont été expérimentées dans les classes et peuvent être reproduites facilement. La démarche est simple et ludique. L'enfant est mis dans la peau d'un petit grammairien. Il manipule les mots, les phrases, les textes avec la curiosité et le plaisir du chercheur de laboratoire qui manipule ses éprouvettes. Il découpe, mime, dessine, déplace, remplace, ajoute, soustrait puis examine les effets de ses transformations. Il formule des hypothèses descriptives ou explicatives, les compare, les vérifie et trouve des lois parfois provisoires qu'il complète au fur et à mesure de ses découvertes.Chaque enfant travaille à son propre rythme et découvre par lui-même que la grammaire n'est pas une matière « à part » mais qu'elle est intimement liée à l'expression orale, l'expression écrite, à la lecture et son approche prend naturellement du sens.
Cet instrument de travail, le premier du genre, est né du besoin de répondre, comme un dictionnaire de thème, aux légitimes et nombreuses demandes linguistiques des Français concernant cette langue fragmentaire ancestrale que diverses découvertes ont considérablement enrichie ces dernières décennies et dont ils ont été coupés depuis toujours, au point même de douter parfois de son existence.
Satisfaisant aux exigences de la lexicographie, cet ouvrage offre pour chaque entrée un mot confirmé comme étant gaulois (cité par un auteur ancien, attesté dans une inscription, reconstitué sous certaines conditions) ; son sens est élucidé par la comparaison avec des langues issues de l'indo-européen (l'irlandais ancien le plus souvent), permettant de traduire l'éventail des mots composés dans lesquels il se trouve, le cas échéant, employé, et son étymologie est établie.
Ce dictionnaire permettra aux non-spécialistes, aux historiens, aux amateurs et aux curieux de recouvrer un héritage intact, source de sens et de bonheur, de découvrir, en plein XXIe siècle, une vaste terra incognito linguistique et, à partir des mots, d'entreprendre des recherches de toutes sortes, toponymiques, bien sûr, mais aussi onomastiques et anthropologiques, voire d'entrer dans la mentalité à la fois étrangère et familière de ces Gaulois qui n'ont eu que leurs ennemis pour témoins.
Pour la première fois - et parce que c'est devenu possible - la parole est donnée aux Gaulois.