De nos jours, dans le désert du Sahara, deux agents secrets français et américain pistent des terroristes trafiquants de drogue, risquant leur vie à chaque instant. Une jeune veuve tente de rejoindre l'Europe et se bat contre des passeurs. Elle est aidée par un homme mystérieux qui cache sa véritable identité. En Chine, un membre du gouvernement lutte contre de vieux faucons communistes qui poussent le pays vers un point de non-retour. Aux États-Unis, la première femme élue présidente doit manoeuvrer entre des attaques au Sahel, le commerce illégal d'armes et les bassesses d'un rival politique.
Alors que des actions violentes se succèdent partout dans le monde, les grandes puissances se débattent dans des alliances complexes. Pourront-elles empêcher l'inévitable ?Un thriller de fort tonnage dans lequel Follett imagine une crise internationale qui pourrait entraîner une troisième guerre mondiale. Le Figaro littéraire.Une narration de grande ampleur. Lire.Traduit de l'anglais par Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Nathalie Gouyé-Guilbert et Dominique Haas.
Dans une petite ville d'Alabama, à l'époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis -, connut un tel succès.
Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C'est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique. Couronné par le prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier.
Alors que Los Angeles fête le passage à la nouvelle année, l'inspectrice Renée Ballard est appelée sur une banale scène de crime. Mais la victime, un garagiste endetté, n'a pas été tuée au hasard des festivités. Ce meurtre est en effet lié à un autre, sur lequel a jadis travaillé l'illustre Harry Bosch, trop heureux de reprendre du service pour aider Ballard. D'autant plus que celle-ci a déjà fort à faire en parallèle avec une enquête qui la voit traquer un sinistre duo de criminels surnommés les « Hommes de minuit ». Les monstres que Ballard et Bosch recherchent sont prêts à tout pour garder leurs secrets.
Michael Connelly est au plus près de l'actualité. C'est ce qui fait la force de ses romans, aussi bien documentés que construits. Bruno Corty, Le Figaro littéraire.
Le livre ne se lit pas, il se dévore. François Forestier, L'Obs.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Robert Pépin.
Carl Mørck et l'équipe du département V replongent dans une affaire non résolue datant des années 1980. Ils découvrent avec stupeur que, depuis trente ans, un tueur particulièrement rusé choisit avec une régularité effrayante une victime et l'élimine en déguisant ce meurtre en accident ou en suicide. Chaque fois, sur le lieu du crime, se trouve un petit tas de sel. Sur fond de restrictions sanitaires dues à la pandémie de Covid 19, Mørk et ses acolytes se lancent dans une enquête dont ils n'imaginent pas l'ampleur.Un thriller au cordeau par le virtuose danois Jussi Adler-Olsen, qui explore dans un roman aussi intelligent que politique l'éthique et le sens moral.Adler-Olsen mêle humour acerbe, cynisme et désir de justice sociale. Jouissif. Julie Malaure, Le Point.Traduit du danois par Caroline Berg.
Jamie n'est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n'a pas de prix, il peut lui coûter cher. C'est ce que Jamie va découvrir lorsqu'une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper... depuis sa tombe.
Obsédant et émouvant, ce nouveau roman de Stephen King nous parle d'innocence perdue et des combats qu'il faut mener pour résister au mal.L'auteur se met à hauteur de petit bonhomme avec une aisance bluffante, pour chroniquer un apprentissage. Sabrina Champenois, Libération.Stephen King au top de sa forme. Clementin Goldszal, Elle.Une écriture toujours élégante. Dense et accrocheur. Michel Valentin, Le Parisien.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marina Boraso.
Écrivain à la dérive, John Harper apprend une nouvelle qui le bouleverse : son père, qu'il n'a jamais connu et croyait mort depuis longtemps, est bel et bien en vie. A la suite de graves blessures par balle, il a été transporté dans un hôpital de Manhattan. Et John n'est pas au bout de ses surprises : celui qui les a abandonnés, sa mère et lui, quand il n'avait que deux ans n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit de Lenny Bernstein, l'un des pontes de la mafia new-yorkaise. Il découvre alors que, si son passé a été bâti sur des mensonges, son présent l'est tout autant. Pour démêler le vrai du faux, il va devoir se confronter à une énigme insoluble : quel genre d'homme est vraiment son père ?Un récit déroutant, fait de contrastes et de désillusions en série. Tout cela livré dans une écriture touffue, aussi souple que méticuleuse, et déployant une fabuleuse galerie de personnages impossibles. Du R.J. Ellory pur jus. Michel Bélair, Le Devoir.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Claude et Jean Demanuelli.
Boston. Quatre membres d'une même famille sont sauvagement assassinés chez eux. Une mère, deux de ses enfants et son compagnon. Seule Roxanna, la fille aînée âgée de seize ans, introuvable, semble avoir échappé au massacre. Des témoins affirment l'avoir vue sortir promener les chiens avant les coups de feu. Heureux hasard ou aveu de culpabilité ? En plongeant dans le passé de Juanita Baez, la mère, l'enquêtrice D.D. Warren découvre une histoire tourmentée, entre alcool, violences et familles d'accueil, qui pourrait laisser croire à une vengeance. Pourtant, plus elle avance dans l'enquête, plus la voix de Roxanna, victime ou suspecte, semble la supplier en silence : Retrouve-moi.Sur une trame palpitante, Lisa Gardner multiplie les rebondissements inattendus et shoote la nouvelle enquête de D.D. Warren à l'adrénaline. François Lestavel, Paris Match.Un thriller puissant, une vraie machine de guerre. Didier Jacob, L'Obs.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Cécile Deniard.
Le jour où Bruce Cable, libraire, fête le retour de Mercer Mann venue présenter son best-seller, le cyclone Leo change de trajectoire et fond sur l'île de Camino. La tornade est dévastatrice. L'une des victimes, Nelson Kerr, ami de Bruce, est auteur de thrillers. Mais ses blessures ne semblent pas avoir été causées par la tempête. Qui voudrait la mort de Nelson ? Sur une clé USB, Bruce découvre son nouveau roman. Le tueur y serait-il désigné noir sur blanc ? Alors que Bruce mène l'enquête, il devine une vérité plus révoltante que toutes celles dénoncées par Nelson dans ses précédents écrits - et bien plus dangereuse.Génial et addictif. Le Parisien.John Grisham se renouvelle encore dans ce thriller construit comme une mise en abyme. Télé 7 jours.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Dominique Defert
Au sortir d'un pot pour fêter sa victoire au tribunal, Mickey Haller est arrêté pour défaut de plaque d'immatriculation. Mais, en ouvrant le coffre de la voiture, l'agent de police trouve un cadavre à l'intérieur. Celui d'un escroc que l'avocat a défendu à de nombreuses reprises, jusqu'au moment où le client l'a arnaqué à son tour. Accusé de meurtre et incapable de payer la caution de 5 millions de dollars, Haller est incarcéré et confronté à une avocate de l'accusation qui veut sa peau, Dana Berg. Il comprend qu'il a été piégé - mais par qui, et pourquoi ? - et décide d'assurer lui-même sa défense. Pas facile quand, en plus d'être en prison et donc la cible de violences, il est la proie d'une machination que même Harry Bosch, son demi-frère, aura du mal à démêler.Une intrigue épatante. À la fois documenté et percutant, L'Innocence et la loi parvient à nous maintenir sous pression jusqu'à la dernière scène. Télérama.Palpitant. Le Figaro littéraire.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Robert Pépin.
Sur un télésiège de la station suédoise d'Åre, dans les montagnes du Jämtland, on découvre un corps gelé. Dans la neige, une écharpe en laine. Hanna Ahlander, récemment virée de la police de Stockholm (et accessoirement larguée par son petit ami), mène l'enquête avec l'inspecteur Daniel Lindskog. Entre la rebelle hantée par ses échecs et le jeune père débordé par son boulot, le courant passe. Mais parviendront-ils à résoudre cette affaire plus sombre et complexe qu'il n'y paraît ? Que cache ce décor de luxe ? Après Meurtres à Sandhamn, la nouvelle série, numéro 1 des ventes en Suède, de Viveca Sten avec un duo cabossé et attachant, un rythme effréné et des paysages à couper le souffle. Addictif !
Viveca Sten rappelle que les prédateurs sexuels frappent encore impunément, tandis que le silence et la honte paralysent leurs victimes. Et prouve que l'on peut signer des thrillers à succès tout en plaidant la cause d'un monde plus humain. François Lestavel, Paris Match.
Traduit du suédois par Rémi Cassaigne.
Dans sa grande maison aux abords de Stockholm, Maria aime sa famille recomposée avec son nouveau mari Samir, son petit Vincent, si fragile et attachant, et sa splendide belle-fille Yasmin, qui couvre ce dernier d'amour. Mais, par une nuit d'hiver, Yasmin disparaît près de la falaise, et aucun corps n'est jamais retrouvé. Bientôt, tout accuse Samir. Après tout, n'avait-il pas une relation conflictuelle avec sa fille ? Maria ne peut y croire. Pourtant, petit à petit, le doute l'envahit. Les inspecteurs Gunnar Wijk et Ann-Britt Svensson sont chargés de l'enquête. Jamais faux-semblants et mensonges n'auront autant régné.Avec L'Horizon d'une nuit, Camilla Grebe s'impose comme la nouvelle reine du polar scandinave. Elle propose un puzzle psychologique fascinant, où la vérité se dérobe et se redessine chaque fois. François Lestavel, Paris Match.On explore la nuit de cette disparition à travers les voix des protagonistes, jusqu'à trouver celle, fêlée, qui nous livre la clé de l'énigme. Julie Malaure, Le Point.Traduit du suédois par Anna Postel.
L'avocat de la défense Mickey Haller s'est remis de sa blessure et de son addiction aux antalgiques et, après avoir hérité du cabinet de son collègue assassiné Jerry Vincent, se prépare à défendre un magnat d'Hollywood, Walter Elliot, accusé d'avoir tué son épouse et l'amant de celle-ci. L'affaire est énorme et susceptible de propulser sa carrière au plus haut. Détail troublant, Elliot ne s'inquiète que d'une chose : que le procès, dont l'issue menace de le condamner à la prison à vie, se déroule à la date prévue. Et, plus alarmant, l'assassin de Vincent pourrait bien s'en prendre à Haller. Harry Bosch, qui recherche ce meurtrier, compte bien se servir de Haller comme appât pour le coincer. Alors que le danger monte, les demi-frères que tout oppose n'ont d'autre solution que de travailler ensemble.Michael Connelly nous régale d'une des intrigues les plus complexes de son oeuvre. Publishers Weekly.Une jouissive expérience de lecture. Les Inrockuptibles.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Robert Pépin.
À dix-sept ans, Samuel Sooleymon, originaire du Soudan, se voit offrir la chance de sa vie : un voyage aux États-Unis pour jouer dans un tournoi de basket-ball, l'opportunité d'être repéré par des recruteurs universitaires. Pendant la compétition, Samuel reçoit d'effroyables nouvelles de son pays : sa famille est en danger. Accepté à Durham au poste de remplaçant et animé par une féroce volonté de réussir, l'adolescent n'a qu'un seul but : faire venir les siens aux États-Unis. Il s'entraîne sans relâche, et surpasse bientôt tous ses coéquipiers sur le terrain. Ainsi naît la légende. Jusqu'où pourra-t-il mener son équipe ? Le succès lui permettra-t-il de sauver sa famille ? Saisissant et bouleversant, La Chance d'une vie dévoile un autre visage de John Grisham, assurément au sommet de son art.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Carole Delporte.
Un jour vient où l'enseignement traditionnel donné aux brahmanes ne suffit plus au jeune Siddhartha. Quand des ascètes samanas passent dans la ville, il les suit, se familiarise avec toutes leurs pratiques mais n'arrive pas à trouver la paix de l'âme recherchée. Puis c'est la rencontre avec Gotama, le Bouddha. Tout en reconnaissant sa doctrine sublime, il ne peut l'accepter et commence une autre vie auprès de la belle Kamala et du marchand Kamaswani. Les richesses qu'il acquiert font de lui un homme neuf, matérialiste, dont le personnage finit par lui déplaire.
Il s'en va à travers la forêt, au bord du ßeuve. C'est là que s'accomplit l'ultime phase du cycle de son évolution. Dans le cadre d'une Inde recréée à merveille, écrit dans un style d'une rare maîtrise, Siddhartha, roman d'une initiation, est un des plus grands de Hermann Hesse, prix Nobel de littérature.
Publiés pour la première fois entre 1989 et 1991, L'Eté de cristal, La Pâle Figure et Un requiem allemand ont pour toile de fond le IIIe Reich à son apogée et, après la défaite, l'Allemagne en ruine de 1947. Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise, est devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l'Allemagne nazie ce que Philip Marlowe est à la Californie de la fin des années 1930 : un homme solitaire, témoin de son époque.
Des rues de Berlin nettoyées pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques à celles de Vienne la corrompue, Bernie enquête au milieu d'actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. La différence avec un film noir d'Hollywood, c'est que les principaux protagonistes s'appellent Heydrich, Himmler et Goering....
Dans un monde postapocalyptique, quelques milliers de survivants vivent dans un silo souterrain de 144 étages. Presque tout y est interdit ou contrôlé, y compris les naissances. Ceux qui enfreignent la loi sont expulsés en dehors du silo, où l'air est toxique. Avant de mourir, ils doivent nettoyer les capteurs qui retransmettent des images brouillées du monde extérieur sur un écran géant. Mais certains commencent à douter de ce qui se passe réellement dehors.
Hugh Howey est un phénomène éditorial mais aussi un auteur qui sait manier les thèmes sociaux, politiques tout en maintenant une tension fictionnelle très forte. Christine Ferniot, Télérama.
Silo est un projet littéraire à l'image de l'habitacle qu'il décrit: simple, mais grouillant et hors norme. Une révélation. Hubert Artus, L'Express.
Six meurtres.
Cent pages.
Des millions de possibilités...
Une seule est la bonne.
Les pages de ce livre ont été accidentellement imprimées dans le désordre, mais il est possible - avec un peu d'intelligence et de logique - de les remettre dans l'ordre, et de découvrir ainsi qui sont les six victimes et leurs meurtriers.
Depuis 1934, seulement trois personnes ont réussi à résoudre l'énigme de La Mâchoire de Caïn : êtes-vous suffisamment fort pour rejoindre leur rang ?
Avertissement : cette énigme diabolique est déconseillée aux âmes sensibles.
« Eh bien, mon prince, Gênes et Lucques ne sont plus que des apanages, des domaines de la famille Buonaparte. » Prononcés en français, ces mots par lesquels une grande dame de Saint-Pétersbourg accueille un ami au mois de juin 1805 nous plongent d'emblée dans l'atmosphère des salons aristocratiques. Mais ils nous disent aussi que, passé les scènes de la vie domestique et mondaine, le véritable sujet du roman sera l'Histoire et les hostilités entre la France de Napoléon et la Russie d'Alexandre Ier. En écrivant La Guerre et la Paix qui paraît de 1865 à 1869, Tolstoï fait concurrence à l'historien : il puise ses informations aux sources les plus sûres sans renoncer aux pouvoirs de l'imagination qui ouvre à une vérité supérieure. Et cette vérité-là désacralise les grands hommes : les événements qu'ils croient susciter, ils ne font que leur obéir.
Au-delà de l'Histoire, enfin, reste la vie ellemême : inconnaissable, et l'évocation de sa complexité donne aussi tout son prix au roman.
Traduction d'Élisabeth Guertik.
Édition préfacée et annotée par Michel Aucouturier.
Une mère laisse seul son petit garçon qui ne sait pas nager dans une piscine remplie d'eau putride. Des années plus tard, devenu adulte, les séquelles sont là, et il n'est pas tout à fait comme les autres. Il a choisi le métier d'éboueur pour qu'on ne le remarque pas. Mais l'homme qui nettoie rôde autour de nous. Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies. En particulier sur celles des femmes seules. Sa vie bascule quand, malgré lui, il porte secours à une adolescente en train de se noyer dans le lac de Côme. Tout le monde cherche à en savoir plus sur ce sauveur qui souhaite rester anonyme.
La chasseuse de mouches, elle, est enquêtrice et tente de sauver les femmes en péril. Et elles sont nombreuses... Surtout quand l'homme qui nettoie rôde autour d'elles.Le romancier explore les failles d'une enfance malmenée. Un étonnant savoir-faire pour noyer le poison dans l'eau bénite. Lionel Germain, Sud-Ouest.Intense et rondement mené. Héloïse, Goy, Télé 7 jours.Traduit de l'italien par Anaïs Bouteille-Bokobza.
Les journalistes le savent : si ça saigne, l'info se vend. Et l'explosion d'une bombe au collège Albert Macready est du pain bénit dans le monde des news en continu. Holly Gibney, de l'agence de détectives Finders Keepers, travaille sur sa dernière enquête lorsqu'elle apprend l'effroyable nouvelle en allumant la télévision. Elle ne sait pas pourquoi, mais le journaliste qui couvre les événements attire son attention...
Quatre nouvelles magistrales, dont cette suite inédite au thriller L'Outsider, qui illustrent une fois de plus l'étendue du talent de Stephen King.L'auteur reste un grand conteur. Il a l'art de développer chaque personnage, chaque vie humaine, même la plus ordinaire, jusqu'à en faire un monde. Cécile Mury, Télérama.On retrouve sa plume inégalable. Hubert Artus, Le Parisien week-end.Dans ce récit palpitant, Stephen King réussit à nouveau la prouesse de faire passer du frisson au rire, de l'attendrissement à la colère. Jérémie Laurent-Kaysen, France Info.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Esch.
" Eh bien, mon prince, Gênes et Lucques ne sont plus que des apanages, des domaines de la famille Buonaparte". Prononcés en français, ces mots par lesquels une grande dame de Saint-Pétersbourg accueille un ami au mois de juin 1805 nous plongent d'emblée dans l'atmosphère des salons aristocratiques. Mais ils nous disent aussi que, passé les scènes de la vie domestique et mondaine, le véritable sujet du roman sera l'Histoire et les hostilités entre la France de Napoléon et la Russie d'Alexandre 1er. En écrivant La Guerre et lui Paix qui paraît de 1865 à 1869, Tolstoï fait concurrence à l'historien : il puise ses informations aux sources les plus sûres sans renoncer aux pouvoirs de l'imagination qui ouvre à une vérité supérieure. Et cette vérité-là désacralise les grands hommes : les événements qu'ils croient susciter, ils ne font que leur obéir. Au-delà de l'Histoire, enfin, reste la vie elle-même : inconnaissable, et l'évocation de sa complexité donne aussi tout son prix au roman.