Son unique obsession était la peinture : elle était son souffle, son sang.
Quand Nicolas de Staël (1914-1955) se donna la mort, à quarante et un ans, il laissait plus de mille tableaux, autant de dessins, et l'énigme d'une vie menée au galop. Insolent et généreux, Staël savait masquer sous le rire les failles d'une enfance brisée par la révolution russe de 1917 et les rigueurs d'un exil polonais.
La reconnaissance arriva des États-Unis, alors qu'il avait trente-neuf ans. Trop tôt ou trop tard : il s'était déjà réfugié en Provence, écrasé de gloire, fraternisant avec René Char, brûlant sa vie. Sa morale tenait en quelques mots : « Il faut travailler beaucoup, une tonne de passion et cent grammes de patience. » Voici la chevauchée de ce prince foudroyé.
« Je crois sincèrement que la meilleure critique est celle qui est amusante et poétique ; non pas celle-ci, froide et algébrique, qui, sous prétexte de tout expliquer, n'a ni haine ni amour, et se dépouille volontairement de toute espèce de tempérament ; mais, - un beau tableau étant la nature réfléchie par un artiste, - celle qui sera ce tableau réfléchi par un esprit intelligent et sensible. [...] Pour être juste, c'est-à-dire pour avoir sa raison d'être, la critique doit être partiale, passionnée, politique, c'est-à-dire faite à un point de vue exclusif, mais au point de vue qui ouvre le plus d'horizons. » Baudelaire, ainsi, est tout entier présent dans ces Ecrits sur l'art qui sont l'autre versant de son oeuvre et, en effet, selon son voeu, ouvrent bien plus d'horizons. Car dans ces pages écrites de 1845 à ses dernières années, ce n'est pas simplement le critique d'art des Salons que l'on découvre, mais le théoricien du romantisme et de l'imagination, du beau et du comique dans l'art, et finalement l'écrivain de cette modernité qu'il définit - et qui pour nous s'ouvre avec lui.
Edition de Francis Moulinat.
Dans ce livre unique, entre biographie et mémoires, David Lynch raconte pour la première fois la vision singulière qui l'a habité toute sa vie, et ses combats pour mener à bien ses projets les plus audacieux. Les réflexions personnelles du cinéaste répondent aux passages biographiques écrits par Kristine McKenna à partir d'une centaine d'interviews de proches de David Lynch. Acteurs, agents, musiciens, membres de la famille..., nous livrent des témoignages d'une grande authenticité.
" Se raconter est une drôle d'affaire. Dans un projet comme celui-ci, l'auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C'est ce que j'ai essayé de faire au fil de ces pages ". Bruce Springsteen dans les pages de Born to Run. En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mi-temps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet.
C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie. Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons. Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show.
Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait. Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire.
C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll. Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, Badlands, Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.
Jean-Paul Belmondo se livre. Son enfance marquée par la guerre, sa mère courage, l'atelier de son père sculpteur, ses premières amours. Il nous entraîne dans les pas dilettantes de son service militaire en Algérie. Il nous invite aux comptoirs de la rue Saint-Benoît pour y faire les quatre cents coups avec ses copains de toujours : Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Michel Beaune, Pierre Vernier, Charles Gérard. Il nous fait part de ses joies et ses peines les plus grandes.
Alors oui, mille vies valent mieux qu'une.
Jean-Paul Belmondo se raconte pour la première fois et laisse voir l'homme derrière la légende. Magnifique. Danielle Attali, Le Journal du dimanche.
Les souvenirs de famille, de potes et de cinéma, de bêtises et de drames s'égrènent entre rires et larmes pour retracer cette tumultueuse existence. Ghislain Loustalot, Paris Match.
Une lecture plaisante, qui est aussi une réflexion sur la notion incertaine de talent. Michel Guerrin, Le Monde.
Je revendique complètement ma connerie et mes dérapages. Parce qu'il y a là quelque chose de vrai. Et si on ne dérape jamais, c'est souvent qu'on est un peu con.
Je ne maîtrise rien, je ne fais que suivre, et parfois supporter mon amour de la vie et des autres. Un amour qui, comme disait François Truffaut, est à la fois une joie et une souffrance.
Je ne cherche pas à être un saint. Je ne suis pas contre, mais être un saint, c'est dur. La vie d'un saint est chiante. Je préfère être ce que je suis. Continuer à être ce que je suis. Un innocent.
G. D.
Les confessions d'un acteur du siècle. Le Figaro.
Sa curiosité reste intacte, comme son exquise humanité. France Dimanche.
Libre. C'est probablement le terme qui définit le mieux l'homme et l'acteur, entier, singulier, sincère. Madame Figaro.
Gainsbourg. lucien ginsburg, dit serge : auteur-compositeur et chanteur français, paris, 1928. derrière le personnage désinvolte se cache une vive sensibilité. je t'aime moi non plus.
découvrant cette définition du larousse, serge avait confié : « pas mal, mais il manque une date ».
si cette biographie est définitive, c'est parce que l'histoire a un début et, malheureusement, une fin. l'histoire du petit lucien, de serge et de gainsbarre. l'itinéraire impeccable du « garçon sauvage ».
si cette biographie est définitive - gainsbourg aurait dit « la totale » -, c'est parce qu'elle est ultra-documentée, truffée d'anecdotes, de scoops, de chansons inédites, de témoignages exclusifs : jane birkin et ses filles, kate barry et charlotte gainsbourg, bambou, les soeurs de serge, et une centaine de témoins privilégiés parmi lesquels isabelle adjani, brigitte bardot, alain bashung, claude berri, bertrand blier, alain chamfort, julien clerc, catherine deneuve, michel drucker, france gall, juliette gréco, françoise hardy, michel piccoli et vanessa paradis.
si cette biographie est définitive, c'est parce que serge faisait confiance à gilles verlant, son biographe préféré, le seul qui ne l'ait jamais trahi, qui l'ait interviewé dès 1980 et jusqu'en octobre 1990, quelques mois avant sa mort. jamais gainsbourg n'est allé aussi loin dans ses souvenirs...
un mot encore : gainsbourg incarnait la liberté extrême. c'est pour ça qu'on l'aime. pour toujours et à jamais.
Bob Dylan, un destin américain. On connaît les grandes étapes : l'enfance à Hibbing, au pays des mines de fer, la boutique d'électroménager familiale et les petits groupes de rock lycéens. Puis l'épopée du folk, la découverte de Woody Guthrie, le départ pour New York en 1961 : à tout juste vingt ans, celui qui n'est qu'un gratteur de guitare parmi d'autres va incarner le basculement d'une époque.
Cinq ans plus tard, incompris et hué, il interrompt brusquement sa carrière et s'isole dans sa maison de Woodstock. Après Rolling Stones, une biographie, François Bon continue à décrypter notre imaginaire avec ce portrait d'un Bob Dylan énigmatique et parfois perdu, icône de toute une génération, mais avant tout artiste au travail, aux prises avec le destin du monde.
Kenneth Clark
Léonard de Vinci
Considéré comme un « classique » par les historiens d'art, cet ouvrage fut publié dans sa première mouture il y a près de quarante ans en France. Si, depuis, d'autres points de vue ont été développés à propos de Léonard de Vinci, il n'en demeure pas moins que le texte de Kenneth Clark - qui fut considéré comme le Ruskin du xxe siècle - a conservé tout son intérêt.
Avec une passion communicative, Kenneth Clark présente la vie et l'oeuvre de Léonard de Vinci selon une approche chronologique, de ses débuts dans l'atelier de Verrocchio à ses dernières années en France. Il s'attache au génie pictural de Léonard plus qu'à ses recherches scientifiques et décrypte de façon lumineuse, même pour le profane, l'apport unique de Vinci dans l'histoire de l'art mondial.
L'ouvrage contient 130 illustrations in-texte en noir et blanc, une chronologie et une bibliographie.
Des figurines primitives de l'époque géométrique aux statues honorifiques des notables de l'antiquité tardive, cet ouvrage présente, en cent vingt-cinq oeuvres photographiées et commentées, plus d'un millénaire de sculpture grecque. Les matériaux, les genres, les sujets, les styles sont abordés tour à tour afin de proposer un panorama complet de ce phénomène esthétique et sociologique complexe, dont les découvertes et les études ne cessent d'enrichir la connaissance. spécialiste de la sculpture, art grec par excellence, Bernard Holtzmann propose ici un ouvrage unique en format poche, qui séduira les amateurs d'art par son érudition et sa précision.
J'ai passé une grande partie de ma vie sur des montagnes russes, à négocier d'impossibles virages, à escalader les hauteurs - triomphes immenses, joies et plaisirs - avant de plonger, éperdument, vers des abîmes de tragédie et de douleur. Mais c'est bien ce périple insensé qui m'a conduit vers cet endroit inattendu : un présent de bien-être, et, oserais-je le dire, de bonheur. Voilà pourquoi je ne regrette rien du chemin que j'ai parcouru.
Voici, pour la première fois réunies, toutes les chansons de Renaud, de son premier album Hexagone (1975) à Renaud (Toujours debout, 2016). Avec 23 albums et 20 millions de disques vendus, Renaud est l'un des plus grands artistes francophones actuels. Ses chansons au ton rageur, poétique ou drôle sont connues de tous. C'est que ce parolier de génie y raconte notre monde et notre condition, nos coups durs, nos rêves d'amour et d'amitié. D'Hexagone à Mistral gagnant, de Dans mon HLM à Manhattan Kaboul, Renaud s'insurge, rêve et s'engage. Il se raconte aussi.
« Je vous laisse avec 40 ans de textes de toutes les couleurs et de toutes les humeurs. Certains au vitriol, d'autres au mercurochrome... Du bagou pour tous les goûts. » Renaud.
Edition établie par Pierre Saka, mise à jour par Harmony Suard et David Séchan.
Nom : Gainsbourg.
Prénom : Serge.
Qualifications : petit voleur, grand faussaire, flambeur, vitriolé, dépressif, pessimiste forcené, fier, tracard, indélébile, maladroit, addict et violent.
Objet le plus précieux : la femme objet.
Occupation favorite : écouter pousser ma barbe.
Principal trait de votre caractère : le trait d'union.
Auteur favori : mon nègre.
La chanson française : plutôt consterné que concerné !
Dernière consigne : Ne m'enterrez pas en grandes pompes mais à toutes pompes !
Les pensées de Gainsbourg ?
Ça fait VLAM ! Ça fait SPLATCH !
Et ça fait CHTUCK !
Parfois même PFFF ! SHEBAM !
« Parvenir à étonner les gens par mon travail et sans prétention, avec simplicité, aura été mon idéal.
Un authentique grand acteur peut avoir une attitude très modeste face à son travail, dans sa jouissance de faire ce métier extravagant, et tellement amusant. Sa réussite n'a rien à voir avec une médiocre crânerie.
J'aime les acteurs qui restent entiers dans leur secret. » M. P.
Grâce à son complice et ami de toujours. Gilles Jacob, Michel Piccoli se confie pour la première fois en toute liberté, révélant les tournants intimes de sa vie et les moments forts d'une carrière exceptionnelle. Lucide sur le temps qui passe, il livre de sa voix envoûtante les confidences habitées d'un homme totalement, passionnément acteur.
Les confidences filent, discrètes, comme chuchotées. Un livre ludique, brillant, précis. Pierre Murat, Télérama.
Un texte court, incisif, où la pudeur le dispute à l'élégance. Gilles Martin-Chauffier, Paris Match.
Une légende du surréalisme s'est assez vite créée, largement liée à la place que ses oeuvres auront faite au rêve, au merveilleux et à l'amour. Mais, des commencements quasi magiques l'écriture automatique, puis l'écriture en état d'hypnose jusqu'au lent recul d'après-guerre, il aura été un mouvement en évolution permanente, réévaluant constamment sa doctrine, jetant des ponts vers la politique dans l'espoir d'une révolution, étendant son emprise aux arts de la vue, et suscitant à l'étranger, enfin, d'autres surréalismes. Ce sont tous ces aspects qu'étudie tour à tour ce livre qui ne se limite pas, comme souvent, à la description d'un bouleversement littéraire, mais propose une histoire générale où sont envisagés sa théorie, ses moyens d'action collective, tracts et revues, toute sa palette de pratiques esthétiques, et son ouverture internationale. Il ne s'agit ainsi de rien d'autre que de répondre à la question que posait André Breton lui-même : « Qu'est-ce que le surréalisme ? » Série Littérature dirigée par Michel Jarrety.
L'ESPOIR EST UNE GRANDE FORCE UNIVERSELLE.
Ressource psychologique indispensable pour traverser les périodes orageuses, outil précieux quand vient le temps de se fixer des objectifs, et, surtout, gage inestimable de foi et de confiance en la vie, l'espoir est tout cela.
Dans ce livre, 112 experts originaires de 50 pays se prononcent sur les recherches actuelles en matière d'espoir et font part de leurs constats et opinions sur ce thème. Ces multiples pensées vous feront découvrir les nombreuses possibilités qu'offre l'espoir.
Une lecture qui donne du punch. Psychologies magazine.
A quoi ressemblerait notre civilisation sans le verre et ses applications : vitres, lentilles, ampoules, miroirs ? Si le Moyen-Orient n'avait pas appris à rendre le verre transparent, puis à le souffler, si Rome n'en avait pas démocratisé l'usage, si le Moyen Age ne l'avait pas sublimé dans les églises sous la forme de la mosaïque et du vitrail, si la Renaissance n'en avait pas fait ensuite un objet spéculatif et critique, en soumettant notre "vision" aux lois de l'optique, que seraient nos sciences, notre médecine, notre habitat, notre pensée même ? La Transparence et le Reflet raconte notre rapport au verre par le biais de l'histoire de l'art et invite à une relecture du " modèle occidental" sous un éclairage aussi révélateur qu'inédit.
Bruno Crémer Un certain jeune homme C'est un de nos meilleurs comédiens. Le public l'a découvert dans les années 60, au théâtre d'abord, dans son inoubliable création du Becket de Jean Anouilh, puis au cinéma, avec la poignante 317 e Section de Pierre Schoendoerffer.
Depuis cette époque, il a tourné avec les plus grands metteurs en scène, de Costa Gavras à Bertrand Blier, de René Clément à Claude Sautet.
Mais c'est avec les enquêtes du commissaire Maigret - trente épisodes à ce jour, et le meilleur interprète que Simenon ait rencontré - que Bruno Crémer a conquis des millions de spectateurs.
Pourtant, ce n'est pas le visage d'un acteur qu'il a vu apparaître, quand il a commencé à écrire ses souvenirs, mais celui d'un homme. D'un tout jeune homme, plutôt, de ce certain jeune homme qui a été lui et qui ne l'est plus, qu'il regarde de loin, non sans quelque étonnement, avec amitié mais sans complaisance.
Avec un grand talent naturel, Bruno Crémer nous fait revivre cet âge obscur, les émotions secrètes, les incertitudes, les premières leçons de la vie, les relations difficiles, les rencontres qui ont eu du poids, la naissance d'une vocation, les expériences du débutant et ses premiers succès.
Et par le don d'évocation, le souci d'une vérité sans apprêt, le miracle de la littérature fait que, dans cette adolescence très singulière qui fut la sienne, nous retrouvons toutes les adolescences.
Florence Moncorgé-Gabin
Quitte à avoir un père,
autant qu'il s'appelle Gabin.
Ce livre n'est ni une biographie de Gabin ni une autobiographie, mais un merveilleux vagabondage au fil de souvenirs cocasses ou émouvants. Comédien, homme et simplement père, Jean Gabin apparaît ici dans toute sa démesure et aussi toute son humanité bourrue. Misanthrope capable de fraternité, il était aussi un être à l'anxiété dévorante. On retrouve ici son sens de
la réplique, dont nombre auraient pu être signées Audiard, et sa légendaire mauvaise foi dont il usait comme d'un art.
Florence Moncorgé-Gabin dresse aussi, au gré d'anecdotes savoureuses, le portrait de tous ceux qui formaient la famille cinématographique de Gabin - les Ventura, Delon, Brialy, Grangier, Verneuil. - ou de ceux qu'elle croisa lors des tournages auxquels elle a collaboré.
Plus qu'un volume de souvenirs, c'est le film de la vie d'une femme avec des images en noir et blanc. et d'autres en couleurs.
Pierre Tchernia
Magic Ciné
Magic Ciné, c'est le nom de la salle de banlieue où, enfant, Pierre Tchernia a découvert le cinéma. Il ne se doutait pas alors qu'on l'appellerait un jour Monsieur Cinéma, titre d'une émission de télévision qu'il a proposée pendant vingt-deux ans.
Magique cinéma qui lui a donné le goût du spectacle et l'envie de réaliser des films et des téléfilms, de produire et de présenter tant de programmes d'information et de divertissement.
Pierre Tchernia est l'ami de tous. C'est à la télévision qu'il a commencé sa vie professionnelle, dès la création du Journal télévisé en 1949. Pionnier du petit écran, il fait partie de la famille des Français depuis un demi-siècle.
Olivier Barrot l'a entraîné sur le chemin des souvenirs, au travers de ses oeuvres mémorables, La Belle Américaine, Le Viager, Le Passe-muraille, et de ses émissions au long cours, « L'Ami public n¡ 1 », « La Boîte à sel », « Les Enfants de la télé ». Autant de rendez-vous d'amitié où l'on peut voir, parmi bien d'autres, Michel Serrault acheter des chaussures en plastique, René Goscinny hésiter devant une sole grillée, Georges Brassens commander les oeuvres de Kipling, Jean Poiret dans la troupe des Spataragonflards, Lino Ventura ratant sa recette de chou rouge, Jean Carmet dans son « récital de tambours historiques ».
Présenté par Olivier Barrot.
un jour viendra où, à mon tour, je raconterai la provence à mes petits-enfants.
ils s'installeront autour de moi sur la terrasse, à l'ombre d'un pin, face à la mer, et j'ouvrirai ce livre. je leur parlerai de ces hommes et de ces femmes qui ont forgé l'histoire de ce pays qui court du rhône aux alpes. parce que cette terre est celle
où j'ai grandi, parce qu'elle a été le refuge de mes parents, mes enfants y plongeront leurs racines. ils pourront toujours compter sur la couleur du ciel, la chaleur du soleil et la douceur du vent pour devenir des hommes.
l'amour de cette terre et de cette mer, dans lesquelles je me plonge aujourd'hui avec le même bonheur que lorsque j'étais enfant, c'est l'amour de la nature, chantée par les cigales. l'amour de la provence, tout simplement.
L'histoire est connue. Pourtant, elle n'a jamais été racontée. La star la plus désirée d'Hollywood et le président le plus charismatique des Etats-Unis ont eu une liaison qui a duré dix ans avant de se transformer en love story sous haute surveillance. Enregistrés par la Mafia, mis sur écoute par le KGB, filés par la CIA, les amants n'ont jamais été seuls. Voyeurisme d'Etat, chantage, manipulation, élections truquées, argent sale, tout y passe : Marilyn Monroe, au bord de la folie, et JFK, à la frontière du scandale, se sont croisés. Et peut-être même aimés. Mais, tandis que le Président écoute Marilyn chanter Happy Birthday, la guerre de l'ombre fait rage. Servi par une écriture superbe, étayé par une solide documentation, le récit de François Forestier, journaliste au Nouvel Observateur, romancier et biographe, brosse le portrait inédit et dérangeant d'une Amérique sordide.
Picasso"On a parlé du mystère Picasso. Ce livre ne prétend pas en donner toutes les clefs : qu'il s'agisse de la période cubiste ou des visions freudiennes, démoniaques, de l'entre-deux-guerres, certaines de ses recherches ne cesseront jamais d'être des énigmes. Mais le démon a été aussi un homme comme un autre ; son œuvre est le reflet de sa vie, qu'il y parle de ses amis, des femmes qu'il a tumultueusement aimées. Picasso a changé la face de la peinture, dominé son siècle comme aucun artiste ne l'avait fait depuis Michel-Ange et, à travers Guernica, L'Homme à l'agneau, les toiles de l'Occupation ou de La Joie de vivre, il a écrit l'histoire de notre temps."