Enlevé à la douceur de la maison du juge Miller, Buck est confronté aux réalités du Grand Nord où il connaît la rude condition d'un chien de traîneau.
Pour Buck, la vie devient une lutte incessante. En butte à la cruauté des hommes et à la rivalité de ses congénères, il subira un apprentissage implacable, effectuera des courses harassantes, livrera de terribles combats de chiens. Mais dans un environnement que dominent la violence et la férocité, il vivra aussi un compagnonnage quasi mystique avec un nouveau maître. Ce n'est qu'à la mort de celui-ci, tué par les Indiens, qu'il cédera définitivement à l'appel de l'instinct et rejoindra ses "frères saurages", les loups.
En écrivant L'Appel de la forêt, Jack London a voulu que le courage et l'amour d'un chien conduisent à la compréhension des hommes. Mais, à travers le symbole d'une vie animale, il exalte aussi, face à la société impitoyable d'une Amérique du début du siècle, une volonté indomptable qui trouve son écho en chacun dans le besoin de liberté et le courage de l'aventure.
" Tout n'est pas liberté dans le monde», et quand ce monde est le Wild, pays farouche et terre glacée, même le loup se sent prisonnier.
Jack London, dans ce décor sauvage et cette nature hostile, nous conte l'histoire d'un louveteau qui vient petit à petit à la civilisation et se fait chien.
La vie âpre des animaux sauvages et des chasseurs indiens ou blancs de l'Alaska a rarement été peinte avec autant de force et de vérité. Pour écrire ce récit, qui est devenu un classique de la littérature, Jack London s'est inspiré des souvenirs de son séjour dans le Grand Nord.
Préface de Paul-Émile Victor.
Édition commentée et annotée par Pierre Coustillas
La porte de la chambre fermée à clef « de l'intérieur », les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, « de l'intérieur », pas de cheminée...
Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ?
C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnaît à ce que rien ne peut le faire craquer », qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d'une enquête fertile en aventures et en rebondissements.
Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, Le Mystère de la chambre jaune est devenu un classique du roman criminel.
Charles Perrault Contes A l'origine, les récits du temps où les bêtes parlaient, contés à la veillée dans la France d'avant les villes ; aujourd'hui, des récits qui, au sens propre, s'adressent à tous de sept à soixante-dix-sept ans. Tous cependant n'y chercheront pas, n'y trouveront pas la même chose. Au cours de l'âge classique Charles Perrault s'est employé à transformer le folklore en littérature transparente et mystérieuse, exigeante et rouée, comme le rire des enfants. «Dis-moi qui tu relis, demandait François Mauriac, je te dirai qui tu es.» Nous n'en finissons pas de relire ces Contes, assurés que nous sommes d'y trouver, chaque fois, un peu plus.
Introduction et notes par Catherine Magnien.
Yvain est l'un des chevaliers de la Table ronde chargée par le roi Arthur de la quête du Graal. Le jeune homme est face à un dilemme : il ne peut vivre sans sa femme Laudine, mais il souhaite poursuivre ses exploits loin du royaume. Il choisit finalement de partir, et promet de rentrer dans l'année. Yvain reviendra-t-il à temps ? Parviendra-t-il à concilier amour et héroïsme ?
Un grand roman médiéval, qui mêle aventures initiatiques, merveilleux et amour courtois.
Traduction et notes de David F. Hult, présentation de Solveig Hudhomme.
La philo, une discipline trop complexe, trop abstraite, trop ardue ? Montaigne disait au contraire qu' « il n'est rien de plus gai, de plus gaillard, de plus enjoué... ». Afi n de le prouver, Michel Piquemal a réuni plus de 60 fables philosophiques, contes, mythes et paraboles du monde entier, qui ouvrent les portes d'une réfl exion philosophique tonique et joyeuse. Chacune de ces philo-fables se révèle un vrai trésor de sagesse, d'humour ou d'émotion. Un petit atelier du philosophe vient prolonger la réfl exion à partir de commentaires et de questions parfois malicieuses. Un ouvrage ludique, destiné à tous les âges de la vie, pour le plaisir de penser plus grand et plus loin !
Jules Renard Poil de Carotte Poil de Carotte a beau se taillader les joues pour qu'elles rosissent, personne ne l'embrasse.
Mme Lepic n'aime pas son petit dernier aux cheveux roux. «Tout le monde ne peut pas être orphelin», se répète Poil de Carotte, et il nous livre ses idées personnelles, «ainsi nommées parce qu'il faut les garder pour soi». Ni la générosité ni la sincérité ne paient dans le monde des adultes. Il faut ruser.
L'existence de Poil de Carotte est un enfer dont il ne s'échappe que par une cruelle lucidité.
Jules Renard a écrit là un chef-d'oeuvre d'ironie, d'intelligence et de tendresse. «Qui a lu une telle oeuvre ne peut l'oublier», affirme Robert Sabatier.
Commentaires et notes de Michel Autrand.
Tout le monde a gardé en mémoire la bande de garçons courant nus dans la forêt :
Tigibus et son béret, son frère Grangibus, Lebrac, la Crique, Tintin, Gambette et Tétard qui déclarent la guerre entre les Longeverne et les Velrans. Les embuscades posées à Zéphirin le garde-chasse, les lancers de cailloux à la fronde, les boutons de culotte coupés net au couteau... Avec l'entrée des oeuvres de Louis Pergaud dans le domaine public et l'arrivée sur les écrans de deux adaptations dont on parlera beaucoup, c'est l'occasion de découvrir que La Guerre des boutons est aussi un ouvrage savoureux, l'évocation d'un monde aujourd'hui disparu où les enfants vivent à l'écart des adultes, à construire des cabanes en forêt : toute la magie et la nostalgie d'une enfance à la campagne.
Contre le chaos de l'univers, une étincelle de vie dans le vide infini.
En lutte contre les cauchemars, Kira Navárez espère faire triompher la vie.
En pleine guerre interplanétaire, la vie de Kira bascule : un organisme vivant d'origine extraterrestre prend peu à peu possession de son corps, lui conférant des pouvoirs quasi divins. Et ces nouvelles aptitudes bouleversent profondément son identité. Tout son être évolue vers une intelligence supérieure hybride. La scientifique se donne une mission ambitieuse : rétablir la paix entre humains et aliens. La lutte pour un monde nouveau ne fait que commencer.
« Elle reporta son attention sur le piédestal. La cavité à son sommet ressemblait à une bassine. Et lorsqu'elle se pencha dessus, elle crut voir s'en élever un halo bleu pale, diffus, prenant naissance au-dessous des particules pareilles a du pollen. ».
Lors d'une mission de routine sur une planète inconnue, l'exobiologiste Kira Navárez découvre un organisme vivant d'origine extraterrestre. Fascinée, elle s'approche de l'étrange poussière noire. La substance s'étend alors sur tout son corps et commence à prendre le contrôle. Kira, en pleine transformation, va explorer les dernières limites de sa condition d'être humain. Mais quelle est l'origine de cette entité ? Quelles sont ses intentions ? La scientifique n'a pas le temps de répondre à ces questions : la guerre contre les aliens est déclarée, et Kira pourrait bien être le plus grand et le dernier espoir de l'humanité.
Elle rêvait d'un monde nouveau. Elle vient de réveiller un cauchemar d'une ampleur intersidérale...
Tandis qu'elle s'ennuie sur la berge d'un fleuve, Alice voit tout à coup passer un lapin blanc, ce qui n'a rien d'exceptionnel, mais, chose plus surprenante, elle le voit également tirer une montre de la poche de son gilet. Intriguée, la voilà qui se lance à sa poursuite. Le lapin disparaît dans un grand terrier : elle décide d'y descendre à son tour. C'est à la demande d'une vraie petite fille, justement prénommée Alice, que Charles Dodgson, professeur de mathématiques à Oxford, couche sur le papier l'histoire qu'il lui a racontée, en promenade, un jour de l'été 1862. Trois ans plus tard, sous le pseudonyme de Lewis Carroll, il la fait paraître et, encouragé par l'accueil de la presse, lui donne pour suite La Traversée du Miroir dont le succès, en 1871, est encore plus considérable. C'est que l'auteur sait prendre l'enfant au sérieux, et du coup toucher les adultes, comme il sait se dégager assez de l'Angleterre victorienne pour ouvrir à son livre l'avenir d'une oeuvre classique.
Nawel Hélianthas vit à Jurilan, le royaume des douze cités. A dix-sept ans, elle est une jeune adolescente riche, prétentieuse et exigeante. Aspirante comme ses amis Philla et Ergaïl, elle doit choisir la caste correspondant à ses aspirations profondes pour le reste de sa vie. Tout indique qu'elle entrera, selon le désir de ses parents, chez les prestigieuses Robes Mages. Mais Nawel s'interroge sur la voie qu'elle doit suivre. Et après avoir provoqué involontairement la mort d'une jeune femme et de son bébé, elle opte pour la mystérieuse caste des Armures...
Mare Barrow a le sang rouge, comme la plupart des habitants de Norta. Mais comme les seigneurs de Norta, qui se distinguent par leur sang couleur de l'argent, elle possède un pouvoir extraordinaire, celui de contrôler la foudre et l'électricité. Pour la famille royale, elle est une anomalie, une aberration. Une dangereuse machine de guerre.
Alors qu'elle fuit la cour et Maven, le prince qui l'a trahie, Mare fait une découverte qui change la donne : elle n'est pas seule. D'autres Rouges, comme elle, cachent l'étendue de leurs pouvoirs. Traquée par Maven, Mare fait face à sa nouvelle mission : recruter une armée, rouge et argent. Aussi rouge que l'aube, plus rapide qu'un éclair d'argent. Capable de renverser ceux qui les oppriment depuis toujours. Mais le pouvoir est un jeu dangereux, et Mare en connaît déjà le prix.
Le deuxième volet épique et passionnant de la série Red Queen.
Mare Barrow a échangé sa liberté contre celle de ses amis. Retenue prisonnière par Maven, l'homme qu'elle aimait autrefois et désormais roi, elle est dans l'incapacité d'utiliser son pouvoir et subit maintes humiliations et mauvais traitements.
Pendant ce temps, la rébellion continue de s'organiser, de s'entraîner et d'étendre son influence, plus que jamais décidée à lutter contre l'oppresseur. Mais en l'absence de la faiseuse d'éclairs, qui mènera cette armée au bout de son ambition ?
Un troisième tome tout en tension, où une simple étincelle peut provoquer le plus destructeur des incendies et où la moindre goutte de sang peut engendrer le plus terrible massacre.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Alice Delarbre
Collodi Les Aventures de Pinocchio Depuis leur publication en 1883, Les Aventures de Pinocchio ont poursuivi une carrière triomphale. Traduites dans toutes les langues de l'Europe mais aussi en swahili, en assamais, en papiamento, leurs tirages rivalisent sans doute avec ceux de la Bible ou du Coran.
A l'heure de la globalisation, le qualificatif d'universel leur convient comme un gant.
Comme Peter Pan, son frère cadet, Pinocchio possède une double nature qui lui permet d'évoluer aux confins de la fable et de la réalité - mais, à la différence du lutin de Kensington, il ne cherche pas refuge au pays des rêves. Il affronte avec une infinie curiosité tous les dangers du vaste monde, qu'ils revêtent l'aspect de deux aigrefins patibulaires, d'un insatiable serpent, voire d'un piège à loups. Il possède tous les traits d'une nature exubérante et débridée avec l'impertinence et l'anarchisme foncier de l'enfance.
Ce chef-d'oeuvre de la « littérature pour la jeunesse » est aussi héritier d'une prestigieuse tradition qui n'est guère éloignée d'Orwell ou de Kafka.
La brillante adaptation cinématographique de Roberto Benigni vient opportunément nous le rappeler.
Tandis qu'elle s'ennuie sur la berge d'un fleuve, Alice voit tout à coup passer un lapin blanc, ce qui n'a rien d'exceptionnel, mais, chose plus surprenante, elle le voit également tirer une montre de la poche de son gilet. Intriguée, la voilà qui se lance à sa poursuite. Le lapin disparaît dans un grand terrier : elle décide d'y descendre à son tour. C'est à la demande d'une vraie petite fille, justement prénommée Alice, que Charles Dodgson, professeur de mathématiques à Oxford, couche sur le papier l'histoire qu'il lui a racontée, en promenade, un jour de l'été 1862. Trois ans plus tard, sous le pseudonyme de Lewis Carroll, il la fait paraître et, encouragé par l'accueil de la presse, lui donne pour suite La Traversée du Miroir dont le succès, en 1871, est encore plus considérable. C'est que l'auteur sait prendre l'enfant au sérieux, et du coup toucher les adultes, comme il sait se dégager assez de l'Angleterre victorienne pour ouvrir à son livre l'avenir d'une oeuvre classique.
On retrouve dans Le Parfum de la dame en noir tous les personnages du fameux Mystère de la chambre jaune. Grâce à Rouletabille, le mariage de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson a enfin eu lieu et la mort de leur ennemi est officiellement constatée. A peine partie en voyage de noces, cependant, la belle Mathilde appelle Rouletabille à son secours. Leur impitoyable ennemi est réapparu ! La situation devient alors angoissante : disparition, crime... Le mystère s'épaissit. Le jeune reporter Rouletabille aura besoin de tout son flair et de son intelligence hors pair pour venir à bout de cette véritable « histoire du diable ».
Tolkien Bilbo le hobbit Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être pai-sible. L'aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d'expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux!
Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d'énigmes par le sinistre Gollum, englué dans la toile d'une araignée géante...
Bilbo échappera cependant à tous les dangers et reviendra chez lui, perdu de réputation dans le monde des hobbits, mais riche et plus sage.
Bilbo le hobbit, un grand classique de la littérature fantastique moderne.
Le colonel Bentry est contrarié : on l'a tiré de son sommeil pour lui faire constater un fait particulièrement vexant: une femme, une inconnue, a été trouvée étranglée dans sa bibliothèque... Venir ainsi se faire assassiner chez les gens ! Surtout que la jeune personne est vêtue d'une toilette tape-à-l'oeil du plus mauvais goût ! Tout à fait déplacée dans la bibliothèque aristocratique du manoir... Cruelle énigme pour la police ! Heureusement que la demeure des Bentry est voisine de Saint-Mary-Mead, le village de Miss Marple. C'est le bon sens de cette sympathique vieille dame qui, une fois de plus, permettra de trouver la solution.
Maurice Leblanc Arsène Lupin La Demeure mystérieuse Le clou de la manifestation doit être l'apparition sur la scène de l'Opéra de la ravissante Régine Aubry dont la robe est recouverte d'une merveilleuse tunique ornée des diamants les plus purs. Malgré la fortune que cela représente, le galant lapidaire Van Houben qui l'a ainsi parée pour la séduire n'est pas trop inquiet. Comme il l'explique à Jean d'Enneris qui se trouve dans sa loge, le brigadier Béchoux, ce policier qui s'est rendu célèbre par sa collaboration avec le mystérieux Jim Barnett, de l'Agence Barnett et Cie, répond de tout.
Coup de théâtre, Régine est enlevée !
Une affaire passionnante pour d'Enneris (Arsène Lupin, bien sûr !) : les diamants du gros Van Houben sont loin de lui être indifférents et puis les femmes qui s'y trouvent mêlées sont si jolies...
À Paris, le narrateur lit la Gazette des tribunaux en compagnie de son ami Charles Auguste Dupin : on y rend compte d'un double assassinat fort mystérieux et Dupin, assuré que la police travaille sans méthode, décide de mener lui-même l'enquête. Et il résout l'énigme de manière si brillante que le préfet de police ne manque pas de le consulter lorsqu'un document des plus importants - une lettre - est dérobé dans les appartements royaux.
Analyste de premier ordre, mais lui-même personnage mystérieux, Dupin est au coeur de ces deux nouvelles publiées aux États-Unis en 1841 et en 1845 - et avec lui se trouve inventé le personnage moderne du détective. Mais ce que Edgar Poe invente aussi sans le savoir, c'est le genre du roman policier.
Dans ce train où ne se côtoient que des gens aux comptes en banque bien fournis, et qui fuient les brumes anglaises pour le soleil de la Côte d'Azur, la fille d'un homme d'affaires américain est assassinée. Enquête difficile, tant par le milieu dans lequel elle se déroule que par la vitesse imposée à ladite enquête par l'horaire auquel le « Train bleu » doit se soumettre.
En bref, le criminel aurait toutes les chances d'échapper à la justice si - pour son malheur - Hercule Poirot n'avait pas été là...