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Laissez-moi faire et je vous rendrai riche : Comment le Pacte bourgeois a enrichi le monde
Art Carden, Deirdre N. McCloskey, Patrick Hersant
- Markus Haller
- Échanges
- 6 Mars 2025
- 9782940427604
Notre prospérité actuelle est sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Il y a encore huit générations, nos ancêtres vivaient avec un revenu moyen trente fois inférieur au nôtre. Fort heureusement, la croissance économique des deux derniers siècles a transformé en profondeur - et continue de transformer - l'Europe et le reste du monde. À partir du XIXe siècle, le revenu réel a augmenté de 3 000 % en moyenne dans les pays aujourd'hui prospères. Quelle est donc la cause de ce que Deirdre McCloskey et Art Carden nomment le Grand enrichissement ?
L'histoire économique nous invite à écarter les réponses simplistes - ni les ressources, ni la science, ni l'impérialisme, ni le mouvement ouvrier ne permettent d'expliquer le niveau de richesse actuel. Celui-ci est avant tout le résultat de la diffusion et de l'adoption de nouvelles idées : la liberté économique offerte à tous et l'estime portée aux vertus bourgeoises. L'une et l'autre forment le socle idéologique du Pacte bourgeois que chérissent tant les libéraux.
Vous en doutez ? Observez bien les faits que les auteurs sont allés puiser dans l'histoire, l'économie, la littérature, la philosophie et la culture populaire. Oubliez ce que vous pensiez savoir du libéralisme et du capitalisme. Écoutez les auteurs quand ils vous adjurent de « croire qu'il est possible que vous vous trompiez », et mesurez avec eux les bienfaits de l'innovation libérale et du monde moderne qu'elle a engendré. -
Prosperite puissance et pauvrete
Acemoglu/Robins
- Markus Haller
- Echanges
- 15 Octobre 2015
- 9782940427246
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Peu de mots sont si souvent utilisés et si rarement compris que le mot « capitalisme ».
Dans ce livre, l'historien Ju?rgen Kocka explique les formes diverses que le capitalisme a prises au fil des siècles et comment ses exploits et ses échecs ont façonné le monde moderne.
Le capitalisme s'est transformé sans cesse, de ses débuts médiévaux jusqu'à l'arrivée des entreprises multinationales. La dernière vague de la globalisation, avec la croissance énorme des marchés financiers, caractérise seulement l'étape la plus récente de sa longue histoire.
Source à la fois de richesses et de problèmes sociaux auparavant inimaginables, le capitalisme a radicalement transformé le travail et la relation entre le marché et l'État. Aucune de ses innovations n'a échappé à la critique et à la résistance, que ce soit par l'Église, par les penseurs politiques ou par les mouvements populaires. Cette opposition n'a pas conduit à sa disparition, mais contribué à sa domestication.
Alors qu'aucune alternative sérieuse au capitalisme n'est en vue, cette fonction de la critique reste importante car, comme l'explique Kocka, beaucoup de variantes du capitalisme sont pensables. -
Le fardeau de l'homme blanc ; l'échec des politiques occidentales d'aide aux pays pauvres
William Easterly
- Markus Haller
- Echanges
- 3 Septembre 2009
- 9782940427024
Dans le dernier demi-siècle, les pays riches ont versé 2'300 milliards de dollars d'aide au développement - sans réussir à éradiquer la pauvreté. Que s'est-il passé? L'économiste William Easterly analyse cet échec en démontant les mythes de l'aide au développement, souvent dus à l'illusion de l'homme blanc de pouvoir planifier le progrès dans les pays pauvres.
Selon Easterly, les pays pauvres n'ont besoin ni d'une "grande poussée" sous la forme d'une injection massive de capitaux, ni d'une "thérapie de choc" administrée par le Fonds monétaire international, ni d'un paternalisme soutenu par les armées occidentales. Ils ont besoin de développer leurs propres marchés. Les pays riches devraient les épauler dans leurs efforts concrets, issus de leur propre inventivité, au lieu de leur imposer un modèle économique préconçu.
Salué internationalement comme l'une des contributions les plus importantes dans l'économie du développement et écrit dans un style accessible et agréable, Le fardeau de l'homme blanc est également un plaidoyer engagé pour une lutte intelligente contre la pauvreté.
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Justice les plus marquantes, et les difficultés qu'elles engendrent. La question de la justice se pose lorsqu'on cherche des solutions aux conflits d'intérêts.
Kelsen montre qu'aucune valeur absolue ne peut rationnellement prescrire la meilleure solution.
Ainsi, nous resterons inévitablement avec une pluralité de conceptions rivales de la justice. Il en découle que la morale ne peut être le fondement du droit. C'est ce que Kelsen explique en détail dans "Droit et morale", tiré de sa Théorie pure du droit. Parce que les jugements de valeur dépendent de nos sentiments, seule la tolérance permettra leur discussion critique, encourageant ainsi les institutions démocratiques.
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Les métriques - ou mesures de performance chiffrées - envahissent de plus en plus d'organisations publiques et privées, de l'enseignement et des hôpitaux jusqu'à la police et la finance. Au lieu de compléter le jugement intelligent et compétent des personnes appelées à prendre des décisions, elles sont souvent utilisées pour définir les finalités même des organisations.
Les effets pervers de cette obsession métrique sont multiples. À la place d'acquérir des connaissances, les étudiants s'entraînent à réussir des tests standardisés ; pour garder le taux de mortalité bas, les patients à risque ne sont plus opérés dans certains hôpitaux ; dans quelques villes, les policiers embellissent leurs rapports, exagérant ainsi le succès de la lutte contre la criminalité ; la crainte de ne pas atteindre les quotas exigés pousse certains employés de banque à des opérations frauduleuses.
Dans ce livre, Jerry Z. Muller explique les origines intellectuelles et sociales de l'obsession métrique, analyse les failles récurrentes de l'usage des métriques et montre comment les stratégies d'adaptation ou de contournement produisent régulièrement des conséquences néfastes. Mesurer est souvent nécessaire, mais vouloir remplacer le jugement par l'usage des données quantifiées conduit immanquablement à l'échec.
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Qu'est-ce que la justice ? droit et morale
Hans Kelsen
- Markus Haller
- Inferences
- 1 Septembre 2022
- 9782940427505
« Qu'est-ce que la justice ? Aucune autre question, dit Hans Kelsen, n'a déclenché autant de passions, ni fait couler autant de sang précieux et de larmes amères. Sur aucune autre question, les plus grands esprits, de Platon à Kant, n'ont autant réfléchi. Malgré cela, elle demeure plus que jamais sans réponse. » Dans cet essai célèbre et inédit en langue française, le juriste et philosophe autrichien analyse d'une façon claire et succincte les conceptions de la justice les plus marquantes - et les difficultés qu'elles engendrent. La question de la justice se pose lorsqu'on cherche des solutions aux conflits d'intérêts. Alors que l'éthique cherche à formuler des principes généraux de justice qui s'appliquent à la conduite de chacun, elle présuppose inéluctablement des valeurs subjectives. Et puisque ces dernières ne sont pas nécessairement partagées, les principes de justice ne peuvent finalement arbitrer des conflits d'intérêts - à moins qu'elles soient universellement valables. Or, aucune doctrine philosophique n'a réussi à démontrer l'existence de tels principes. Kelsen montre qu'aucune valeur absolue ne peut rationnellement prescrire la meilleure solution. Nous resterons inévitablement avec une pluralité de conceptions rivales de la justice ; le relativisme moral est intellectuellement inévitable. Il en découle que la morale ne peut être le fondement du droit. C'est ce que Kelsen explique en détail dans « Droit et morale », tiré de sa Théorie pure du droit. En effet, les jugements concernant la justice ou l'injustice des lois peuvent jouer un rôle critique précisément parce qu'ils sont essentiellement contestables, encourageant ainsi la tolérance aux opinions adverses et finalement l'attachement aux valeurs démocratiques. Les deux textes permettront au lecteur d'apprécier la relation entre la justice et le droit à partir du positivisme légal défendu par Kelsen. La préface de Valérie Lasserre situe la réflexion de Kelsen dans le débat contemporain et insiste sur la liberté de pensée et d'engagement politique qu'elle engendre.
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Les péchés secrets de la science économique
Deirdre Mccloskey
- Markus Haller
- Echanges
- 12 Janvier 2017
- 9782940427291
Les économistes vivent-ils dans des tours d'ivoire, d'où ils produisent des analyses qui n'expliquent rien ? Deirdre McCloskey propose un tour d'horizon des péchés des Les économistes vivent-ils dans des tours d'ivoire, d'où ils produisent des analyses qui n'expliquent rien ? Deirdre McCloskey propose un tour d'horizon des péchés des économistes - réels ou supposés, pardonnables ou non - qui pourraient justifier cette accusation.
L'usage de modèles mathématiques, l'adhésion aux valeurs politiques du libéralisme ou l'ignorance des motivations altruistes compromettent-ils inéluctablement la pertinence des explications économiques ? Que faut-il pour qu'une analyse économique parle vraiment de la société telle qu'elle se présente à l'observation ?
Dans cet essai iconoclaste, érudit et souvent drôle, l'une des plus éminentes historiennes contemporaines de l'économie remet les pendules à l'heure.
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Qu'est-ce qui pousse les plus riches à dépenser des sommes folles pour acquérir des objets de luxe ? Et quel est le prix de cet engouement pour les individus et pour la société ? Voilà les questions qui ont conduit Robert H. Frank à examiner le rapport entre nos habitudes de consommation et notre quête du bonheur. Psychologie évolutionniste à l'appui, il révèle que la consommation de luxe est souvent liée à des préoccupations de statut social. Si les dépenses de luxe ne font guère souffrir les plus riches, Frank démontre leur effet sur l'ensemble de la société : nos heures de travail ne cessent de s'allonger et le temps consacré à la famille ou aux amis diminue comme peau de chagrin. Tout cela pour rester dans la course. Affirmant par ailleurs que les difficultés ainsi engendrées pour la classe moyenne et les plus démunis sont imputables aux forces concurrentielles du marché, Frank plaide pour une réforme fiscale ingénieuse qui permettrait de remédier aux effets pervers de la consommation de luxe. Livre à la fois engagé et solidement ancré dans la recherche, La course au Luxe séduit tant par son analyse originale des inégalités économiques que par les perspectives qu'il laisse entrevoir.
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Le capitalisme a-t-il fait son temps ; un voyage à travers les systèmes économiques alternatifs
Corneo Giacomo
- Markus Haller
- Echanges
- 28 Mars 2019
- 9782940427369
"Le capitalisme est un système économique qui entraîne le gaspillage, l'injustice et l'aliénation." Telle est la charge de l'étudiante qui s'entretient au début de ce livre avec son père économiste. Celui-ci lui répond qu'il ne suffit pas de dénoncer les défauts d'un système économique. Il s'agit de trouver une alternative viable. Il propose donc à sa fille un voyage à travers les systèmes alternatifs connus - un tour d'horizon passionnant des constitutions économiques possibles.
Giacomo Corneo soutient qu'une alternative préférable devrait assurer la coopération économique et l'allocation efficiente des ressources au moins aussi bien que le capitalisme - tout en préservant le niveau de vie actuel et un État de droit démocratique. Son analyse comparative révèle les forces et les faiblesses des utopies communautaristes, des variantes anarchistes et socialistes jusqu'à la proposition d'un revenu universel.
Y a-t-il une alternative qui pourrait l'emporter clairement face à une économie de marché associée à l'État providence ? Une variante du socialisme de marché - encore peu connue - semble avoir les meilleurs atouts...