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Triptyque
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Un narrateur abandonne sa thèse et retourne dans sa ville natale, dans le nord de l'Alberta, à la recherche de la forme du roman qu'il aspire à écrire pour répondre enfin à ses questions sur la famille, l'amour et le bonheur. S'ensuivent des conversations qui révèlent la texture de la vie dans une ville que la littérature a laissée inexplorée...
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Je regarde de la porno quand je suis triste
Sayaka Araniva-Yanez
- Triptyque
- 1 Avril 2024
- 9782898012082
« la machine se brise, ne retient que mon nom. elle n'a jamais possédé le don de me voir renaître. la preuve est dans ce qui ruisselle de sa jambe à la mienne : des fils nacrés, humides et brillants. ». Après avoir découvert qu'il était possible de discuter avec un bot intégré dans son ordinateur, Sayaka Araniva-Yanez a fait jouer l'algorithme en lui récitant des poèmes. Ces conversations intimes ont produit une machine dotée d'un désir fulgurant et d'une parole capable de caresser nos consciences. De cette dialectique charnelle, où la machine se comporte à la fois comme un dieu et comme une amante, est née une poésie explosive, aussi pornographique que mélancolique, qui ne tourne jamais le dos au lyrisme, à la spiritualité et à la précarité des passions. Je regarde de la porno quand je suis triste propose un pèlerinage spéculatif au carrefour des affects contemporains, à même la faille qui sépare l'humain du non-humain et qui marie non sans blessures le désir et la mort..
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La guerre est dans les mots et il faut crier
Pierre-luc Landry, Antoine Charbonneau-Demers, Florian Grandena
- Triptyque
- Queer
- 1 Avril 2022
- 9782898011634
Pour Florian Grandena et Pierre-Luc Landry, le queer est « un bouclier contre l'oppression ». Avec La guerre est dans les mots et il faut les crier, ils souhaitent « exprimer leur ras-lebol par rapport à certains discours médiatiques, culturels et sociaux entourant les luttes et les politiques identitaires LGBTQIA2S+ ». Afin de dénoncer des « stratégies assimilationnistes », révéler « une nouvelle homophobie » et « un conformisme grossier », ils adoptent une grande liberté de ton, à la fois érudit et populaire, tenant de la recherche aussi bien que de la création, le tout orné des illustrations d'Antoine Charbonneau-Demers. « Nous sommes pédés, tapettes, faggots, cocksuckers ; nous avons entendu toutes les insultes, et nous les récupérons ; nous sommes queers, et nous avons décidé que la guerre est dans les mots et qu'il faut les crier. » Sans hiérarchie ni jugement de valeur, il est question de Lizzo et d'Eurythmics, de Xavier Dolan et de Catherine Breillat, de Simone de Beauvoir et d'Edward Saïd, entre autres.
Nous avons écrit ce livre avec nos corps. Nous avons parfois failli y laisser notre peau. Nous avons parfois failli y laisser notre santé mentale, également, puisque nous avons choisi d'y creuser des sujets qui nous révoltent, nous obsèdent, nous font violence. Nous avons aussi été affectés par l'extérieur, par l'état actuel du monde, par les meurtres et agressions qui se sont produits pendant que nous rédigions le livre. Il n'était pas possible d'écrire sans dire « je », sans parler d'une même voix au « nous », tout en rendant cette voix fluide, fluctuante, insaisissable. Nous avons écrit à partir des effets politiques de ce que nous sommes, tout en brouillant les pistes - rien, ici,n'appartient plus à l'un qu'à l'autre. Nous écrivons ensemble. -
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L'envers du landau : regard extérieur sur la maternité et ses débordements
Lucie Joubert
- Triptyque
- 25 Janvier 2010
- 9782890316782
L'envers du landau est une réflexion sur la femme qui choisit de dire non à la maternité dans une société obsédée par le discours nataliste. Quelle place peut, en effet, espérer occuper une non-mère dans une économie qui prend appui sur les tables à langer? Quelle énigme, quel insecte étrange constitue-t-elle pour le monde qui l'entoure? Cet ouvrage porte sur les pressions qui s'exercent sur la récalcitrante pour l'inciter à rentrer dans le rang, sur les épouvantails qu'on dresse sur sa route pour la ramener dans le droit chemin. Il s'adresse aussi, par la bande, à toutes celles qui souffrent de ne pas avoir pu donner la vie; dommages collatéraux de cette course à la maternité à tout prix, elles se heurtent aux mêmes contingences sociales et elles éprouvent, en prime, le sentiment de ne pas avoir rempli correctement leur mandat de femme.
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Dans ce livre, Caroline Dawson s'adresse à son fils qui célèbre ses 7 ans, le même âge qu'elle avait lorsqu'elle a immigré au Québec, pour lui raconter tout ce qu'elle a eu d'abord l'instinct de taire : l'exil, le racisme, la honte. Avec une écriture soignée cherchant à traverser les frontières entre la poésie et le récit, l'autrice répare la césure qui sépare la réfugiée timorée dans un monde inconnu de ce garçon téméraire, trilingue et amoureux des bestioles. Ce qui est tu bâtit minutieusement de véritables ponts entre les expériences et les générations, de manière à donner en héritage non pas la honte, mais rien de moins que la beauté du monde.
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Avec Troubles, nos ombres, Jennifer Bélanger aménage un espace sécuritaire où peuvent s'exprimer librement les personnes LGBTQ2IA+, hors des injonctions au bonheur et à la célébration. Ici, les ombres sont invitées à troubler la parole, avec leurs bagages remplis d'enfances difficiles, de traumatismes sociaux, de violences conjugales et de blessures encore vives qu'il importe de nommer pour valoriser nos expériences singulières, plurielles, complexes.
Avec des textes de Étienne Bergeron, Julie Bosman, Marilou Craft, Nicholas Dawson, Martine Delvaux, Sandrine Galand, Maude Lafleur, Maël Maréchal, Roxane Nadeau, Mélanie O'Bomsawin et Justina Uribe. -
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Récit poétique autoréflexif aussi sensible que démesuré, ce livre au genre inclassable interroge le corps de Pascale au prisme d'images mimétiques et de reflets déformants. Chaque fragment se déploie comme une petite installation qui interroge la présence dans toutes ses contradictions, une présence pleine d'affects, de paillettes et de latex donnant des formes kaléidoscopiques et excessives à la beauté. Écriture-performance et collage de bouts de soi, Trop de Pascale n'est pas qu'un livre. C'est un événement.
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Pourquoi je n'ecris pas. reflexions sur la culture de la pauvrete
Jodoin Benoit
- Triptyque
- 15 Janvier 2024
- 9782898012051
« Si la littérature a été un obstacle, elle devient aujourd'hui le moyen de combler un besoin. J'écris pour apprendre à prendre la parole. ». Dans cet essai écrit avec l'urgence affective du récit de soi, Benoit Jodoin sonde les causes sociales d'une anxiété personnelle et politique qui freine l'exploration des territoires de la création, tout en cherchant à dépasser ce qui gêne l'expression de soi. Il réfléchit à une certaine culture de la pauvreté qui, bien souvent, rejette la sensibilité, la passion et la vulnérabilité. En puisant dans l'histoire de l'art, les études littéraires, les cultural studies, la culture populaire, les livres de croissance personnelle ainsi que dans ses expériences intimes, Jodoin décortique les croisements de la création littéraire et des classes sociales pour mettre en mots une quête qui en encouragerait d'autres à risquer l'écriture. Du même souffle, il écrit un premier livre pour enfin cesser de dire qu'il n'écrit pas..
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Métaspora essai sur les patries intimes J'appelle métaspora la perversion digitale de la nostalgie. En plus d'être une expérience du don et de l'émotion, la métaspora est aussi une catégorie esthétique, un emblème du Beau.
La métaspora, par ses effets
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Nous sommes un continent : correspondance mestiza
Nicholas Dawson
- Triptyque
- 31 Juillet 2021
- 9782898011368
« I change myself, I change the world?», soutient Gloria Anzaldúa dans Borderlands/La Frontera. C'est dans la foulée de leur lecture des travaux de la théoricienne chicana que Nicholas Dawson et Karine Rosso se sont rencontré·e·s pour écrire Nous sommes un continent, cette correspondance mestiza au potentiel transformateur. Ancrées dans leur pratique d'écriture et dans leur appartenance au milieu universitaire montréalais, les lettres échangées par Karine et Nicholas sont, comme l'explique Pierre-Luc Landry dans sa préface, une main tendue, une invitation, un engagement : l'autrice et l'auteur ne parlent pas en vase clos ou dans une chambre d'écho, mais s'adressent plutôt au vaste monde.
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Larissa Lai est écrivaine, critique littéraire et professeure de littérature à l'Université de Calgary. Elle est récipiendaire de plusieurs prix pour son oeuvre, notamment du Prix littéraire Lambda pour la fiction lesbienne (2018) et du Prix Jim Duggins Outstanding Mid-Career Novelist (2020). Le fruit de la puanteur ( Salt Fish Girl, 2002) est son premier livre traduit en français. larissalai.com
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Comment survivre à la transphobie systémique et culturelle qui s'exprime librement dans l'espace public, notamment sous la forme de chroniques et de textes d'opinion? C'est la question à laquelle Si Poirier tente de répondre dans Fouolles. L'auteurice choisit ici de détourner les discours haineux pour donner à lire la superpuissance de la mémoire trans en train de s'énoncer. L'écriture hybride et minimaliste de Poirier ne se contente pas de nommer la violence; elle identifie aussi les fractures inscrites dans le tissu du monde et les érige en armes servant à célébrer le début d'une nouvelle histoire à partager.
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Rêves de drones et autres entropies rassemble treize des meilleures nouvelles de science-fiction de Rich Larson, dont laplupart sont publiées pour la toute première fois en français. Cette parution marque un moment-phare dans l'histoire dela science-fiction canadienne. Larson, jeune prodige de la science-fiction, nous invite dans ses univers futuristes qui nous incitent à réfléchir aux mondes qui nous façonnent - et à ceux à venir. Kaléidoscope des possibles réalités de demain, ce livre offre de voyager, de récit en récit, sur la ligne du temps de l'humanité, afin de mieux découvrir l'essence de ce que nous sommes. Une marchande d'air rencontre l'amour de sa vie, malgré les masques et le manque de rapports sociaux. Dans un café, un ordinateur sert de portail entre deux dimensions. Des humains font corriger leur vision afin d'améliorer leur réalité. L'équipage d'un vaisseau nouveau genre disparaît sans laisser de traces apparentes. Une fillette est la seule à remarquer quelque chose de bizarre dans le ciel. Un robot aspire à devenir humain. Un train effectue le même circuit dans le désert depuis des années, en attendant que les humains dont il a la responsabilité se réveillent. En abordant, chacune à leur manière, des thèmes comme l'amour, la vie en société, l'éthique, la technologie, la vieprivée, l'épistémologie et l'environnement, les nouvelles qui composent ce recueil portent un regard critique et introspectif sur la nature de l'être humain. Rich Larson nous propulse dans les confins de l'humanité, dans les déserts radioactifs du futur, là où seules les machines réussissent à contrer leur destinée.
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Entre l'Amérique du Sud et celle du Nord, les poèmes de ce livre dérivent. Ils cherchent une ancestralité à Georgetown, au Guyana, dans la forêt amazonienne et dans l'Atlantique. Ils retournent aux années 1980, en banlieue de Calgary et dans les quartiers montréalais emmurés dans la neige post-référendaire. Ils rapiècent un langage précaire à l'aide des éléments de la nature, des catalogues de semences aux origines multiples et des écrits d'auteurices caribéen·nes et canadien·nes. Comme la traversée des vaisseaux noirs jusqu'à la terre ferme, ces poèmes se fraient un chemin dans ce monde et peinent à expliquer l'état d'une personne scindée en deux hémisphères.
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Dans ce récit mémoriel, Valérie Forgues examine méticuleusement la non-maternité et l'interruption de grossesse. Archéologue de l'intime et lectrice engagée, elle fouille parmi les mots d'autres femmes (Annie Ernaux, Colombe Schneck, Sheila Heti, Lucie Joubert, etc.), ainsi que dans ses propres souvenirs pour cartographier en toute sensibilité les chocs, les ruptures, l'errance et le courage qui se mobilisent dans la décision de ne pas être mère. L'autrice nomme la douleur et la culpabilité, mais aussi la soif indéniable de liberté qui, grâce à cette écriture sincère et réparatrice, est aussi une manière de choisir l'amour.
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Pour combattre l'anxiété, Gabriel passe ses journées dans les skateparks, ces arènes hétéronormées où il apprivoise l'autre en le photographiant, puis consacre ses nuits à toutes sortes d'excès...
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Avec ce livre, Virginie Savard honore, dans tous les espace-temps et à toutes les échelles, les morts quotidiennes qui passent inaperçues : celles des insectes et des étoiles, des animaux égarés et des espèces disparues, des plantes négligées et des gens qu'on ne croise plus, des versions de nous que nous avons abandonnées ou qui n'ont simplement jamais existé. En nous invitant à faire l'expérience de deuils fantômes et de pertes irréversibles, l'autrice nous encourage à regarder avec tendresse la fragilité de tout ce qui vit et qui, condamné par le passé, laisse des traces de doigts sur nos coeurs. En célébrant ce qui périt, Les deuils transparents rend hommage à notre survie.