Dans une petite ville du Minnesota sauvage où les rivières deviennent lacs et les lacs rivières, le vieux Harry Eide fugue, désertant son lit de mort pour la forêt profonde. On ne le retrouvera pas. Les deux êtres qui l'ont le plus aimé - Gus, son fils, et la discrète Berit, son grand amour longtemps resté en lisière de sa vie - se racontent cet homme qui gouverna leur monde tout en leur échappant. Sous le règne implacable de la nature, souple, fluide, silencieux comme une balade en kayak, un roman d'aventure intérieure qui démontre que l'expression « amour impossible » est un oxymore.
Martin John est-il un authentique délinquant sexuel, un fou, un mystificateur ? Attaque-t-il vraiment des femmes dans la rue, dans le métro de Londres, dans les trains, ou se contente-t-il de rêver qu'il le fait ? Ce qui semble certain, c'est que toutes les organisations sociales - famille, employeurs, services de santé, police - semblent avoir échoué à protéger Martin John du monde comme elles ont échoué à protéger le monde de lui.Ce roman puissamment atypique, servi par une écriture brillante et d'une remarquable originalité, entraîne le lecteur dans la tête de Martin John. Unanimement salué par la critique américaine, ce texte aussi peu conformiste qu'audacieux plonge le lecteur dans les eaux troubles ou (parfois) drolatiques de la perturbation mentale.
Victime d'un délitement mental sans doute lié à l'exercice de sa discipline et aux recherches afférentes, un neurologue s'est persuadé que le cerveau n'était qu'une machine à mentir et feindre qui fait de lui un prisonnier à vie. Dressant autour de lui une muraille de mots, il s'ouvre de ses affres à un médecin à travers un récit aussi surexcité que digressif où un comique époustouflant le dispute à la tragédie de la démence et son insondable souffrance.
Après Homer et Langley, un nouvelle invitation à un voyage jubilatoire au pays des expériences-limites.