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MARIANNE VERON
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Un matin d'avril 2000 à New-York, Eric Packer, 28 ans monte dans sa limousine immaculée pour se rendre chez le coiffeur. Bloqué dans les embouteillages, la journée de ce jeune golden-boy se passe dans le huit-clos de son carosse. Que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, la violence rôde autour du maître des finances qui peu à peu perd le contrôle de cet univers mathématique.
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Avec ce roman puissant qui jette un regard cruel et sans complaisance sur les relations familiales, l'auteur du Carnet d'or, prix Médicis étranger, nous donne un de ses meilleurs livres.
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Richard Elster, universitaire à la retraite, accueille sans enthousiasme le jeune cinéaste Jim Finley qui souhaite le filmer pour lui faire dire ce qu'il en a été de sa collaboration scientifique avec le Pentagone pendant la guerre d'Irak.
Tous deux sont bientôt rejoints par la fille d'Elster, Jessie, qui un jour disparaît pour ne plus revenir, rendant les deux hommes à une étrange solitude...L'auteur de "L'Homme qui tombe" et de "Cosmopolis" poursuit sa radiographie de notre civilisation postmoderne à travers un face à face beckettien à la lisière du désert californien.
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Quelque part au fond de l'Atlantique, le commandant d'un sous-marin soviétique doté d'un système de propulsion indétectable a pris une décision irréversible. L'Octobre rouge a mis cap à l'ouest. Les Américains veulent l'intercepter. Les Russes le récupérer.
Avec Octobre rouge, son premier roman, Tom Clancy a été propulsé d'emblée au sommet des listes internationales de best-sellers. Un thriller époustouflant, si formidablement documenté qu'on a soupçonné l'auteur d'avoir été renseigné en direct par la Maison Blanche.
Un classique du genre, à lire et à relire. -
Dans ces neuf nouvelles rédigées sur plusieurs années, Don DeLillo évoque diverses formes de malaise et d'effroi à l'oeuvre chez l'homme contemporain. Chacune apparaît comme une allégorie cryptée de l'éternelle angoisse métaphysique qui est, aujourd'hui comme hier, le lot de tout individu, alors même qu'il tente de s'adapter, à travers une paranoïaque recherche de sens, au sentiment d'insécurité qui gouverne sa vie fragile et illisible.
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Nul ne sait ce qu'a vu Alice, ce matin-là, en arrivant à la gare d'Édimbourg, et qui l'a bouleversée au point de repartir immédiatement pour Londres. Au point, quelques heures plus tard, de vouloir mourir.
Tombée dans un profond coma, au gré des flottements de sa conscience, la jeune femme se souvient : de l'amour fou avec John, un journaliste, fils d'un juif intégriste qui l'a renié ; de l'étrange enfant, puis de l'adolescente fragile et rebelle qu'elle a été ; de l'affection d'Elspeth, sa grand-mère, et des heurts avec sa mère, Ann, beauté froide et énigmatique.
Et, tandis que la famille guette le moindre signe d'espoir, Ann est elle aussi rattrapée par le passé ; la genèse de ce drame affleure...
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Bucky Wunderlick, rock star et messie en herbe, est en pleine crise spirituelle. Au beau milieu d'une tournée, il laisse tomber son groupe pour se terrer dans un appartement minable de l'East Village afin de mettre de la distance entre lui-même et la machine paranoïde qui propulse la culture qu'il a lui-même contribué à créer. Pendant que son fidèle fan-club attend le message qu'il ne devrait pas manquer de délivrer, Bucky est la proie de toutes sortes de forces troublantes auxquelles il tente d'échapper. Pénétrante approche d'un monde, celui du rock, où fusionnent art, loi du marché et décadence urbaine, Great Jones Street reflète les cauchemars et les hallucinations de son temps (le livre est écrit en 1973), de l'effroi au clinquant, et s'affirme comme l'un des plus pertinents romans jamais écrits sur les arcanes de la pop culture. Dans une époque de nostalgie, la nôtre, où le rétro-futur est l'une des valeurs les plus sûres de la culture occidentale telle que les médias l'informent et la déforment, on ne peut que se réjouir d'avoir l'occasion de revenir à un texte fondateur, celui d'un écrivain qui a pris à bras-le-corps un sujet dont il fut intimement contemporain : quand cet écrivain s'appelle Don DeLillo, on peut être certain d'avoir à affronter de cette époque déjà lointaine mais matricielle à bien des égards, une vision véritable, dérangeante et engagée, loin des clichés qu'engendre toute récupération mercantile a posteriori. Sur les origines d'une certaine culture, toujours prégnante quoique détournée de ses objectifs premiers, Great Jones Street n'est donc rien moins qu'un texte indispensable où se manifeste déjà tout le talent et la singularité du Don DeLillo ultérieur : de la paranoïa créatrice aux dialogues «de compétition», de l'intelligence des êtres à la causticité du regard, de la lucidité à la connaissance de la folie qui toujours la menace
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Ce matin-là, Rey Robles, soixante-quatre ans, cinéaste culte désormais quelque peu oublié, quitte sa villégiature sur la côte de la Nouvelle-Angleterre.
Le jour même on le retrouve suicidé dans l'appartement de sa première femme à New York. Après sa mort, de retour dans la maison, Lauren Hartke, sa troisième femme, trente-six ans, artiste, attentive aux oiseaux et au temps qu'il fait, découvre bientôt qu'elle n'est pas seule avec son deuil, son corps à discipliner et son temps à organiser jusqu'à ce qu'elle puisse revivre. Il y a un intrus dans la maison, un squatter d'origine inconnue, un être étrange et comme "inachevé".
De sa physionomie, de son destin, de la plupart de ses propos, Lauren ne décrypte rien mais, dans sa voix, bientôt, elle croit entendre non seulement la sienne, mais celle de Rey, puis leurs voix conjuguées - leurs dernières conversations peut-être... Délaissant résolument la forme épique qui portait son précédent roman, Outremonde, Don DeLillo explore, dans cette éblouissante variation beckettienne sur le corps, sur l'art et sur la mort, les vertigineux abîmes de la conscience, du langage, de l'espace et du temps quand ils font l'épreuve d'un ébranlement radical.
Puissante et féconde à l'égale d'un récit mythique, cette méditation prométhéenne, qui met en danger le sens pour affronter l'inintelligible et contradictoire visage de l'existence quand elle se confond avec l'invention de soi et la création artistique, constitue dans l'oeuvre exceptionnelle de Don DeLillo une nouvelle et magistrale étape.
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Le monde de Ben
Doris Lessing
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 21 Novembre 2007
- 9782081212473
A 18 ans, Ben Lovatt se retrouve seul dans un monde où il n'a décidément pas sa place. Arborant un éternel sourire qui fait l'objet de bien des malentendus et doué d'une puissance physique hors du commun, il effraie son entourage autant qu'il est effrayé par lui. Ben Lovatt est différent, d'une différence suscitant plus souvent la peur et l'hostilité que la générosité qu'il quête pourtant dans le regard des autres. Abandonné, abusé, enfermé ou exhibé, objet de toutes les convoitises et de toutes les incompréhensions, Ben est un personnage détonateur dont l'innocence radicale oblige chacun à réviser bien des certitudes. Doris Lessing déploie tout son talent de romancière et de fabuliste pour disséquer les réactions de notre société face à toutes les marginalités.
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À Ahmedabad, dans l'État du Gujarat, d'ancestraux monuments moghols côtoient des bâtiments d'un modernisme revendiqué. Car ici, tout est affaire d'héritages et de promesses d'avenir. Au coeur de cette cité colorée vit une minuscule communauté juive, tiraillée entre le poids d'une tradition à sauvegarder et le tumulte multiculturel qui l'entoure.
À travers la vie d'un immeuble et de ses habitants, Esther David peint les doutes et les joies de cette communauté singulière, à la fois hors du temps et résolument ancrée dans son époque. Immeuble Yacoubian à la sauce casher, Shalom India Résidence, nous initie aux rites et aux interdits d'un microcosme truculent sur trois générations. Et nous offre un visage méconnu de l'Inde contemporaine.
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Buvez du cacao Van Houten !
Ornela Vorpsi
- Actes Sud
- Romans, Nouvelles, Recits
- 31 Août 2005
- 9782742756490
J'ai découvert à seize ans dans les vers de Maïakovski un fait historique, une anecdote qui m'a marquée pour toujours.
La société Van Houten, déjà réputée à l'époque pour l'excellence de son cacao (nous sommes en 1910), eut une idée macabre et géniale : acheter le dernier voeu d'un condamné à mort pour promouvoir sa sombre poudre. En guise de dernière volonté, l'homme face à la foule devait crier le slogan "Buvez du cacao Van Houten !". Sa famille recevrait en contrepartie une coquette somme d'argent la mettant pour quelque temps à l'abri du besoin.
L'homme cria. Mon âme d'adolescente aussi. Bien des événements se sont produits depuis lors, mais la phrase "Buvez du cacao Van Houten !" demeure en moi comme une pierre dans les fondations d'une maison. Je ne pouvais donner un autre titre à ce livre dont les histoires ramènent toutes à cette boisson fascinante qu'est l'être humain, capable de se vendre jusqu'au dernier souffle. J'avais une promesse à tenir, gardée longtemps secrète : envers l'homme qui a crié, envers l'entreprise qui a acheté, envers l'humanité qui me peine.
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Dans un village de Lombardie, un petit garçon ouvre les portes de son univers farfelu, caustique et onirique. Un retour en enfance dans l'Italie des années 1970-80.
Un petit garçon découvre le monde des adultes, ses incohérences et ses injustices, et livre, en même temps que son appréhension, son appréciation de tout ce qui l'entoure. Cela donne une suite de petites histoires, tantôt drôles, tantôt émouvantes, parfois hilarantes, qui donnent le monde à voir par les yeux d'un enfant - et le monde, pour cet enfant-là, c'est l'Italie des années 1970-80.
En même temps que des souvenirs et des pensées très intimistes - la découverte de son corps, ses rapports avec les autres enfants et avec les adultes, ses peurs et interrogations -, il commente aussi les transformations sociales - l'apparition de l'héroïne à la fin des années 1970, les disques vinyles, les inégalités entre les riches et les pauvres, la famine, la maladie, la misère... - et les progrès technologiques - dont les produits les plus fascinants pour son jeune âge sont sans doute les jeux vidéo, les calculatrices à cristaux liquides, la télé couleur...
Laissant libre cours aux histoires les plus farfelues (croyances populaires ou inventions), le récit du jeune narrateur brasse réalité et fiction (sorcières, monstres, anges, robots...) dans un joyeux mélange qui rend compte avec une incroyable justesse de ses préoccupations et de sa sensibilité. Douce, comique, ingénue, désespérée, irrésistible ou angoissée, sa petite voix parle à l'enfant qui sommeille en chaque lecteur, et exhume les souvenirs et les impressions que son existence d'adulte a enfouis.
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Un dimanche, Giulia découvre le journal intime de sa fille, Mia, qui la replonge dans le passé. Elle lui confie alors par lettres ce qu'elle ne lui avait jamais dit : sa relation à sa mère et à ses soeurs, ses amitiés, ses premiers émois. Puis l'âge adulte, ses premiers pas de médecin, la longue attente d'une maternité difficile. Dans le noeud des générations passées, c'est en fait sa propre histoire que découvre la jeune fille. De cette narration à deux voix jaillira une vérité difficile, le prix à payer pour que cessent les rôles et que commence la vie.
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Un pionnier note dans son journal les petit actes de la vie commerçante. Mais peu à peu la violence et la haine, qui opposent Indiens et Blancs, s'introduisent entre les mots, entre les ventes et les achats.
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Dix dollars, c'est le prix que Red, le maquereau, offre au jeune narrateur de ce livre pour être averti quand Hannah, que le souteneur s'est promis de livrer à la prostitution, rentrera chez son père, le rabbin. Ainsi commence pour cette douce créature une descente aux enfers qui nous entraîne à New York, au début du siècle, dans le milieu des juifs qui ont émigré de Russie avec leurs traditions et leurs passions politiques. Et c'est sans doute cet univers clos qui donne au roman de Hugh Nissenson un pittoresque si inquiétant. On retrouve ici, de surcroît, la sobriété de narration et d'écriture de l'Arbre de vie, paru chez Actes Sud en 1988, un ton irrésistible, le ton Nissenson.
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L'extraordinaire histoire de Fatima Monsour
Joanne Dryansky, Gerry Dryansky
- Heloise D'Ormesson
- 15 Janvier 2009
- 9782350871028
Fatima a le don de faire le bonheur autour d'elle. Que ce soit en amour ou au travail, elle embellit la vie de chacun, mais sans en profiter elle-même : son mari l'a quittée pour l'Amérique, l'abandonnant en Tunisie. Lorsque sa soeur Rachida décède dans un tragique accident, la comtesse Palais du Roc qui l'employait comme femme de chambre dans le XVIe arrondissement de Paris propose la place à Fatima. C'est l'occasion rêvée pour amasser l'argent qui lui permettra de rejoindre son mari dans le Wisconsin. Le premier contact avec Paris est difficile, mais très vite Fatima se lie d'amitié avec quantité de personnages pittoresques et généreux, Victorine, femme de ménage sénégalaise, ou Hippolyte, ancien danseur de ballet et ex-voleur, qui tous gravitent autour du même café. Fatima s'attache à la capitale et à ses nouveaux amis, au point de ne plus vouloir rejoindre son mari aux Etats-Unis. Et lorsque la comtesse meurt, lui léguant son appartement et une rente, Fatima peut enfin profiter à son tour du bonheur.
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« Puissant et original. » The New York Times Fonctionnaires internationaux imbus d'eux-mêmes, sociologues souvent désemparés et missionnaires venus enseigner l'esprit de pauvreté à des Africains que n'épargnent ni la sécheresse ni la misère... Norman Rush a eu tout le loisir d'observer les Blancs arrivés au Botswana un peu par hasard, au cours des cinq années qu'il y a passées à la tête des Peace Corps.
C'est en les mettant en scène dans ce recueil de nouvelles, finaliste du prestigieux Pulitzer Prize, qu'il fit, en 1986, une entrée fort remarquée en littérature. On trouve dans ces six histoires l'humour grinçant, le style brillant et le portrait inouï du Botswana qui ont fait le succès des deux romans de Norman Rush : Accouplement (Fayard, 2006, National Book Award 1991) et De simples mortels (Fayard, 2007). -
La deuxième vie de Fatima
Joanne Dryansky, Gerry Dryansky
- Heloise D'Ormesson
- 1 Avril 2010
- 9782350871356
En héritant de sa patronne, une comtesse du XVIe arrondissement de Paris, Fatima n'a rien perdu de ses qualités humaines : elle n'hésite pas à secourir à la fille de sa bienfaitrice, victime d'un compagnon violent. C'est ainsi que se poursuit l'histoire de Fatima Monsour, désormais célèbre femme de ménage au tempérament de feu et au destin radieux. Le thème de la violence conjugale prend une importance nouvelle quand Fatima elle-même doit faire face au retour de son mari qui conteste leur divorce et veut la reprendre comme.
Seconde épouse.
Cette fable moderne aborde avec humour : violences domestiques, mariages forcés, radicalisation de l'Islam. Un roman plein de bonne humeur et de fantaisie, antidote à la morosité ambiante.
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«Je n'ai pas tellement de chance avec les hommes. Joe et moi, après trois ans de vie commune, avions trouvé un terrain d'incompréhension totale. Nous avions des points de vue différents sur tout, de la métaphysique aux pizzas. Joe disait que s'amuser était le but de la vie, mais je ne suis pas d'accord - je pense qu'avoir un but est le but de la vie. Quand j'ai dit ça, Joe a dit : "Tu dis but plus de deux fois dans une phrase, et ça devient du charabia." Puis il a dit : "But but but but but but", jusqu'à ce que je lui plaque ma main sur la bouche. Maintenant, assise à ma table dans le bar de l'hôtel, j'ai dit à voix haute : "Ça vaut mieux que ne pas avoir de but du tout."» Jeunes, pleines d'esprit, sentimentalement nomades, les héroïnes de ces nouvelles assument avec lucidité leur désarroi quand les aléas de la vie les condamnent à la solitude. Toujours prêtes à courir le risque de l'amour, elles accueillent avec philosophie les petits bonheurs quotidiens mais refusent de s'en satisfaire.
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En cette matinée du 11 septembre 2001, il y a, dans la main de Keith, masqué de cendres, criblé d'éclats de verre et revenu d'entre les morts dans l'appartement de son ex-femme, Lianne, une mallette qui ne lui appartient pas et que sa main de rescapé serre, mécaniquement, de toutes ses forces.
Tandis que Keith se rapproche et s'éloigne d'une autre femme rencontrée dans l'enfer des tours, avant de décider de finir sa vie assis devant une table de jeu dans le désert de Las Vegas, Lianne dérive entre l'inquiétude que lui causent l'attitude farouche et réticente de son propre fils, l'atelier d'écriture pour malades d'alzheimer dont elle a la charge, l'Homme qui Tombe, ce performeur que la police traque, la santé de sa mère qui vit depuis des années une incompréhensible liaison avec un mystérieux Européen, marchand d'art toujours entre deux avions, entre deux univers...
Affrontant, avec les seules armes de son art, un monde en morceaux dont la représentation s'est perdue avec les attentats du 11 Septembre, Don DeLillo donne à voir les ressorts brisés de la belle machine humaine - psychisme, langage et corps impuissant confondus. Voyage au coeur de l'ADN de notre histoire commune, exploration magistrale des effets et des causes d'une catastrophe, ce roman fraye le chemin d'une catharsis qui autorise à regarder en face le Mal dans tous ses inévitables et fulgurants avènements.
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Après vingt ans d'absence, Charles McCarry retrouve l'univers de son légendaire héros, Paul Christopher, l'agent secret aussi expert en bons vins qu'en affaires. Paul a une forme étonnante pour ses soixante-dix ans... et disparaît du jour au lendemain.
Les mois passent... Une urne contenant ses cendres est envoyée à la famille par l'entremise de l'ambassade de Chine. Une cérémonie à sa mémoire a lieu à Washington. Présents, son cousin, Horace et l'équipe légendaire des Old boys, les piliers de la Compagnie sont septiques : l'urne, la mise en scène, les décorations, tout dan s cette mort sonne faux.
Horace alors se souvient : la veille de sa disparition, un inconnu a apporté à Christopher la photo d'un vieux manuscrit. La main tenant le manuscrit intéresse Christopher, c'est celle de sa mère, enlevée pendant la seconde guerre mondiale par l'officier SS Heydrich. Mais le document... daté d'il y a 2000 ans, écrit dans un langage codé grec contient des informations sur le Christ qui pourraient changer l'ordre du monde.
Traversant le monde entier à la recherche de Paul Christopher, de Xinjiang au Brésil, de Rome à Tel Aviv, et de Budapest à Moscou, les Old Boys se révèlent aussi meurtriers et talentueux que dans le temps.
Harcelés par les services secrets américains, traqués par les extrémistes islamistes et pourchassés par la mafia russe, les Old Boys s'embarquent dans un combat sans merci pour être les premiers à trouver un vieux manuscrit romain qui pourrait révéler une vérité effroyablement dangereuse. -
La toute première biographie consacrée à Albert Camus. Une réédition augmentée d'une préface inédite de son auteur.
En 1960, Albert Camus meurt dans un accident de voiture, à l'âge de 46 ans. Près de vingt ans après cette brutale disparition, Herbert R. Lottman signe une biographie sensible et documentée, qui s'impose immédiatement comme une référence incontournable. Il y retrace le parcours d'un écrivain qui, malgré un prix Nobel de littérature qui couronna son oeuvre en 1957, aura souvent été incompris par ses pairs.
Depuis sa jeunesse en Algérie jusqu'à la rupture avec Sartre et Beauvoir, Lottman nous accompagne sur les traces de celui dont toute la vie aura été dédiée à l'écriture et à l'engagement politique. Grâce à des notes personnelles rédigées pendant ses dix dernières années, à des textes de jeunesse et à des entretiens avec ses proches, Lottman nous livre ici un Camus méconnu : loin de l'homme à femmes prisé des cercles littéraires, il nous donne à voir un homme souffrant d'avoir échoué à rendre le monde meilleur. Dans cette biographie définitive, il dresse un portrait surprenant et délicat d'une personnalité secrète et intègre, d'un fils d'Algérie qui lutta au nom de ses idées, avant d'être finalement reconnu comme l'un des plus grands écrivains français du XXe siècle.
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Sur ma route ; ma vie avec Neal Cassady, Jack Kerouac, Allen Ginsberg et les autres...
Carolyn Cassady
- Denoel
- Et D'ailleurs
- 17 Mai 2000
- 9782207248638
Lorsqu'en mars 1947 Carolyn rencontre Neal Cassady, sa vie bascule.
Tout comme Jack Kerouac un an plus tôt à New York, elle se laisse séduire par ce voyou au futur incertain, qui deviendra le modèle de Dean Moriarty dans Sur la route, la figure rêvée de la Beat Generation. Le récit enlevé, teinté d'humour, dévoile le comment de cette amitié fraternelle, voire amoureuse entre Jack et Neal. " Ces hommes, révèle Carolyn, osaient vraiment vivre comme des héros. " Et de constater : " À leur contact, j'ai été à mon tour mordue par cette rage, par cet appétit.
" Lit à trois places, lit à quatre places (Allen Ginsberg ne tarde pas à compliquer l'équation), le désir beatnik est multiple. Et Sur ma route démontre que cet enchevêtrement des corps et cet imbroglio des sentiments furent le ferment, la sève de la création. Reflet de toute l'énergie créative et poétique du mouvement, Sur ma route est l'histoire authentique de ces icônes qui captivèrent l'imagination de la jeunesse américaine, emportant le pays dans le tourbillon des années 60.
La naissance d'un mythe.
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A 18 ans, Ben Lovatt se retrouve seul dans un monde où il n'a décidément pas sa place. Arborant un éternel sourire qui fait l'objet de bien des malentendus et doué d'une puissance physique hors du commun, il effraie son entourage autant qu'il est effrayé par lui. Ben Lovatt est différent, d'une différence suscitant plus souvent la peur et l'hostilité que la générosité qu'il quête pourtant dans le regard des autres. Abandonné, abusé, enfermé ou exhibé, objet de toutes les convoitises et de toutes les incompréhensions, Ben est un personnage détonateur dont l'innocence radicale oblige chacun à réviser bien des certitudes. Doris Lessing déploie tout son talent de romancière et de fabuliste pour disséquer les réactions de notre société face à toutes les marginalités.