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« Puissant et original. » The New York Times Fonctionnaires internationaux imbus d'eux-mêmes, sociologues souvent désemparés et missionnaires venus enseigner l'esprit de pauvreté à des Africains que n'épargnent ni la sécheresse ni la misère... Norman Rush a eu tout le loisir d'observer les Blancs arrivés au Botswana un peu par hasard, au cours des cinq années qu'il y a passées à la tête des Peace Corps.
C'est en les mettant en scène dans ce recueil de nouvelles, finaliste du prestigieux Pulitzer Prize, qu'il fit, en 1986, une entrée fort remarquée en littérature. On trouve dans ces six histoires l'humour grinçant, le style brillant et le portrait inouï du Botswana qui ont fait le succès des deux romans de Norman Rush : Accouplement (Fayard, 2006, National Book Award 1991) et De simples mortels (Fayard, 2007). -
La narratrice de ce grand roman étourdissant de drôlerie et d'intelligence est une anthropologue américaine, partie mener à bien ses recherches au Bostwana, au début des années 1980. Abandonnant bientôt sa thèse, elle s'intéresse à une mystérieuse communauté autosuffisante composée exclusivement de femmes noires et fondée par un intellectuel américain, Nelson Denoon. Fascinée et séduite par cet homme, elle entreprend de traverser le désert du Kalahari pour le rejoindre. Débute alors une folle passion, amoureuse et intellectuelle. Mais les utopies, en amour comme en politique, ne durent qu'un temps
Certains critiques n'hésitent pas à inscrire l'héroïne d'Accouplement dans la lignée des Emma Bovary ou Anna Karénine, ces personnages de femmes passionnées et inoubliables nées de l'imagination d'un homme. Et s'ils classent ce premier roman parmi les oeuvres les plus importantes du XXe siècle, coeest sans doute qu'il est d'une force et d'une ambition peu communes, embrassant dans un même mouvement une histoire d'amour extraordinaire et une réflexion politique et sociale originale et acérée.
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Herbert Lottman retrace ici l'amitié amoureuse d'Oscar Wilde pour Paris et pour la France, depuis son premier voyage à Paris en 1874 jusqu'à sa mort en 1900. Ses innombrables visites menèrent Wilde de salons en cafés parisiens où il côtoya les beaux esprits (Mallarmé, Pierre Louÿs, Gide, Paul Valéry...). Il aimait aussi fréquenter les lieux malfamés, rencontrer des artistes, des poètes et des mauvais garçons. Francophone raffiné, il écrivit même une pièce en français, Salomé ; comme la censure britannique en interdit la représentation, il tempêta et menaça d'émigrer en France et d'en solliciter la nationalité. Plus tard, à sa sortie de prison, ruiné et vilipendé, c'est encore en France qu'il chercha refuge. Et il y vécut ses dernières années dans la misère et la solitude.
Brisé par sa chute spectaculaire dans l'infamie pour avoir, contre toute raison, poursuivi en diffamation le père de son amant, qui le traitait de « sodomite », Oscar Wilde proclamait qu'il avait mis son talent dans son oeuvre et son génie dans sa vie. Le conformisme et la discrétion n'étaient pas ses vertus préférées : homme d'esprit provocateur et dérangeant, Oscar Wilde défiait les convenances d'une société pudibonde.