Comment pensons-nous ? Qu'est-ce qui guide nos préférences, nos jugements, nos décisions ? Quand faut-il ou non faire confiance à notre intuition ? Pourquoi agissons-nous souvent contre notre intérêt ? Telles sont quelques-unes des questions qui servent de fil rouge à cet ouvrage, dans lequel Daniel Kahneman nous emmène à la rencontre des deux « personnages » qui se partagent notre esprit.
Le « Système 1 » est rapide, intuitif et émotionnel ; le « Système 2 » est plus lent, plus réfléchi, plus contrôlé et plus logique. Via de multiples expériences auxquelles le lecteur est invité à s'essayer lui-même, sont exposés les facultés extraordinaires de la pensée rapide, le rôle de l'émotion dans nos choix et nos jugements, mais aussi les ravages des partis pris et autres biais cognitifs dont nous sommes les jouets : illusion de familiarité, effet de halo, biais optimiste, illusion de causalité, effet d'ancrage, illusion rétrospective... ? autant d'exemples de notre tendance à interpréter les événements en fonction de ce que nous connaissons déjà, du sens que nous souhaitons qu'ils aient, et de notre incapacité, inversement, à raisonner statistiquement, en acceptant l'idée de hasard.
Fruit de toute une vie de recherche aux confins de la psychologie et de l'économie, Système 1 / Système 2 dessine une théorie brillante, qui offre des prolongements pratiques immédiats dans la vie quotidienne et professionnelle.
Création Studio Flammarion
Février 2010, Chelsea Manning, analyste du renseignement militaire américaine déployée en Irak, divulgue des centaines de milliers de documents militaires classifiés. Elle les envoie à WikiLeaks. La déflagration est internationale. Son courage saisit le monde entier.
Chelsea Manning devient la première lanceuse d'alerte de notre temps.
Née en 1987 dans l'Oklahoma dans une famille modeste et troublée, elle nous dévoile son adolescence tourmentée, les raisons qui l'ont conduite à s'engager dans l'armée, et les coulisses de sa lutte pour la transparence de l'information.
Ses Mémoires poignants, au ton et à l'analyse exceptionnellement justes, offrent l'histoire d'une Amérique à l'imaginaire collectif grevé par le poids du terrorisme. Celle d'une génération désabusée par les promesses de liberté à l'ère du numérique. Et celle d'une émancipation.
L'armée a condamné Chelsea Manning à trente-cinq ans de prison militaire, l'inculpant de vingt-deux chefs d'accusation. Après sa condamnation, elle annonce en prison qu'elle s'identifie comme femme et combat pour avoir le droit d'effectuer sa transition. En 2017, Barack Obama, en fin de mandat, commue sa peine et la libère. Aujourd'hui femme politique,Chelsea Manning milite pour la transparence.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Raymond Clarinard
L'Évolution de la connaissance raconte en seize chapitres la fascinante histoire des connaissances de l'humanité.
Retraçant les épisodes clés de l'évolution des sciences et des techniques, de l'invention de l'écriture à l'industrialisation et à la numérisation en passant par la révolution scientifique du début de l'ère moderne, Jürgen Renn analyse comment le savoir se crée et se transforme, comment il se diffuse globalement depuis des millénaires et de quelle manière les économies de la connaissance et les sociétés dans lesquelles elles s'inscrivent s'influencent mutuellement.
Extrêmement riche en matériel et abondamment illustrée, cette somme mobilise une multitude de méthodes et de disciplines, et développe un cadre entièrement nouveau pour la compréhension de l'histoire des sciences comme élément de l'évolution culturelle. Le large regard rétrospectif qu'ose L'Évolution de la connaissance permet ainsi d'aiguiser notre vision des défis complexes auxquels nous sommes confrontés dans l'Anthropocène.
La question de savoir si la société humaine globale parviendra à relever les défis de l'Anthropocène dépendra en grande partie du développement futur de son économie de la connaissance.
- Arrêtons le massacreDéjà couvert d'éloges (en particulier ceux de J.M. Coetzee), best-seller aux U.S.A., en Italie et en Allemagne, ce premier essai de J.S. Foer est un coup de maître.Les questions qu'il pose - et les réponses qu'il propose - sont universelles : pourquoi l'homme est-il carnivore ? cet usage est-il moralement légitime ? Et surtout : comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ?Convoquant souvenirs d'enfance, données statistiques et arguments philosophiques, J. S. Foer interroge les croyances, les mythes et les traditions familiales et nationales existant à ce sujet, avant de se lancer lui-même dans une vaste enquête. Entre une expédition clandestine dans une usine d'abattage industriel et un reportage sur un ranch où l'on pratique l'élevage traditionnel, une recherche sur les dangers du lisier et la visite d'une ferme où les dindes sont élevées en pleine nature, J. S. Foer explore tous les degrés de l'abomination, et les derniers vestiges d'une civilisation où l'animal était encore respecté. Choquant, drôle, inattendu, ce livre devrait susciter passions et polémiques.
- Né en 1977 à Washington, DC, Jonathan Safran Foer fait des études de lettres à Princeton sous la direction de Joyce Carol Oates et Jeffrey Eugenides. En 1999, il part pour l'Ukraine afin d'y retracer la vie de son grand-père. De ce voyage naît son premier roman, Tout est illuminé, qui devient un événement littéraire international. Il publie en 2005 son deuxième roman, Extrêmement fort et incroyablement près : " Pyrotechnique, énigmatique et, avant tout, extrêmement émouvant. Un exploit hors du commun " (Salman Rushdie).Jonathan Safran Foer vit à Brooklyn avec sa femme et leur fils.
La Seconde Guerre mondiale est le plus grand conflit de l'histoire par ses destructions, le nombre de ses victimes et les bouleversements provoqués dans l'ordonnancement du monde et dans le paysage mental des êtres humains. Sur la base de documents anciens et d'archives inédites, Antony Beevor nous emmène de l'Atlantique Nord au Pacifique Sud, de la Sibérie à la Lybie, de la jungle birmane à Berlin bombardé, des lambris dorés des chancelleries à Leningrad assiégé, sans rien nous épargner des horreurs de la guerre, qu'il s'agisse des Einsatzgruppen sur le front Est, des prisonniers du goulag enrôlés dans des bataillons suicide, ou des exactions sadiques perpétrées par l'armée japonaise en Chine.
« Le grand talent de l'auteur est de combiner le détail qui fait sens à l'art de la synthèse qui met en perspective. Il réussit avec brio à rendre dans toute leur complexité les dimensions du conflit ». Marc Semo, Libération.
L'Enveloppe a valu au jeune romancier Nicolas Kolt un succès international et une notoriété dans laquelle il tend à se complaire. C'est en découvrant la véritable identité de son père et en fouillant jusqu'en Russie dans l'histoire de ses ancêtres qu'il a trouvé la trame de son premier livre. Depuis, il peine à fournir un autre best-seller à son éditrice. Trois jours dans un hôtel de luxe sur la côte toscane, en compagnie de la jolie Malvina, devraient l'aider à prendre de la distance avec ses fans. Un week-end tumultueux durant lequel sa vie va basculer...
"La romancière multiplie les clins d'oeil sur le monde de l'édition et ses requins, sur le miroir aux alouettes d'une notoriété vertigineuse dont elle n'est pas dupe". Delphine Peras, L'Express.
"Une belle réflexion sur l'identité. Et sur l'écriture. Un roman à tiroirs, marqué, comme très souvent chez T. de Rosnay, du sceau des secrets. Palpitant". Questions de femmes.
Chaque génération dresse un nouveau portrait d'Hitler et pose, chaque fois, l'inéluctable question de la responsabilité du peuple allemand dans la mise en place du régime nazi. Cette nouvelle biographie ne se contente pas de répéter ce qui a déjà été dit sur l'accession du Führer au pouvoir. Car, comme l'affirme Peter Longerich, « contrairement à une vision largement répandue, les recherches sur le nationalsocialisme ne sont pas closes, et elles sont loin de l'être ».
Dans cette somme richement documentée, loin de vouloir rejeter la faute sur un système plutôt que sur un individu, Longerich revient sur l'incroyable et, selon lui, résistible ascension de celui qu'il dépeint comme ayant été à l'origine un « moins que rien » affligé d'un profond « sous-développement émotionnel ». S'il ne nie pas le machiavélisme naturel du personnage, il dissipe toute illusion quant à ses prétendues qualités de stratège politique, et montre comment son arrivée au pouvoir, sa prise de contrôle de l'armée et jusqu'à ses décisions les plus terribles ont autant été le fruit du hasard, de l'improvisation et de son tempérament velléitaire que de calculs tactiques.
En dépit de sa cruauté, voire de sa folie, Adolf Hitler n'était qu'un homme, avec toutes ses faiblesses et ses lâchetés, et c'est bien ce qu'il y a de plus terrifiant dans ce constat sans merci.
Paris, sous le Second Empire. Des centaines de maisons sont rasées et des quartiers réduits en cendres. Alors que le vieux Paris s'effondre sous les ambitions du baron Haussmann, de nombreux Parisiens protestent sans parvenir à infléchir les ordres d'expropriation. Dans sa maison de la rue Childebert, à l'ombre de l'église Saint-Germain-des-Prés, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à Alexandrine, sa locataire et amie fleuriste du rez-de-chaussée, les soins de Germaine et Mariette ses domestiques dévouées. Jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de la préfecture, la sentence tombe : le tracé du boulevard St Germain passe par chez elle, rue Childebert. Liée par une promesse faite à son défunt mari, Armand, Rose ne peut envisager de quitter la demeure familiale. Déterminée à résister jusqu'à son dernier souffle, elle confie à Armand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans son passé et dévoile peu à peu un secret qu'elle a gardé pendant plus de trente ans. Dans ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay nous entraîne au coeur d'un monde où les petits métiers, herboriste, relieur, chiffonnier fleurissaient, et dont il ne reste que les vestiges. Tandis qu'une page de l'Histoire se tourne, Rose devient le témoin d'une époque et raconte le traumatisme suscité par ces grands travaux d'embellissement. Entre introspection et rédemption, ces lettres rendent hommage au combat d'une femme seule contre tous. Dans cette ode à la capitale, les maisons regorgent de secrets et les murs sont imprégnés de souvenirs.
Grâce à la science, le monde a de moins en moins de secrets pour nous. De nombreuses énigmes mathématiques, réputées indéchiffrables, sont désormais résolues ; les collisionneurs de particules nous permettent de pénétrer les arcanes de la matière ; on peut maintenant observer et même prédire ce qui se passe dans votre cerveau!
Oui, mais... l'Univers est-il infini? Qu'y avait-il avant le Big-Bang? Les multivers existent-ils? Où se loge la conscience? Aussi loin qu'aillent nos connaissances, elles rencontrent toujours des frontières. Pouvons-nous encore croire qu'un jour, nous saurons tout? Et pouvons-nous seulement imaginer l'étendue de ce que nous ne saurons jamais?
Une vaste et palpitante aventure intellectuelle, menée avec humour et pédagogie par l'un des grands mathématiciens d'aujourd'hui.
En douze chapitres, Marcus du Sautoy nous entraîne dans l'exploration du mystère des nombres premiers à travers un panorama historique des mathématiques et une galerie de portraits vivants de ses génies.
Les nombres premiers sont les particules élémentaires des mathématiques. Ils ne sont divisibles que par un et par eux-mêmes. Depuis des siècles, ces nombres donnent l'impression d'apparaître au hasard dans la suite des nombres entiers. Au XIXe siècle, les mathématiciens ont semblé mettre
un peu d'ordre dans ce chaos apparent et, en 1859, le mathématicien Bernhard Riemann (1826-1866) a formulé une hypothèse selon laquelle l'apparition des nombres premiers ne serait pas aléatoire : elle suivrait la partition d'un orchestre mathématique. Mais il n'a pas laissé de
démonstration. Depuis, ce problème reste l'un des plus grands mystères des mathématiques. Avec la Symphonie des nombres premiers, Marcus du
Sautoy nous entraîne, sur le mode d'une enquête policière, dans une histoire des mathématiques à travers les nombres premiers et le mystère de leur répartition.
Jeu ? Enjeu ? Les échecs fleurissaient déjà à la fin du xixe siècle, dans les cafés, les cercles intellectuels et au sein de l'élite russe. En 1917, les bolcheviques vont les utiliser à des fins de propagande : de distraction bourgeoise, gratuite, ils deviennent synonymes de discipline, de rigueur, et incarnent l'idéal révolutionnaire.
Avec la guerre froide, le jeu est érigé en symbole de la lutte entre les deux grands blocs. Les Soviétiques y excellent, et rares sont les champions du monde capitaliste, excepté le mythique Bobby Fischer, qui parviendront à battre les maîtres Botvinnik, Spassky, ou, plus près de nous, Karpov et Kasparov. Cependant, les joueurs d'échecs recèlent également une pépinière de la dissidence, façonnant des personnalités telles que Kortchnoï ou Sharansky. Daniel Johnson propose le récit des matchs les plus passionnants et les plus délirants de cette histoire contemporaine, entre raison suprême et folie douce.
En septembre 2008, le président George Bush pouvait encore décrire la crise financière comme un événement localisé à Wall Street. En réalité, cette crise constitua une rupture violente qui eut des répercussions dans le monde entier, des marchés financiers d'Europe et du Royaume-Uni aux usines et aux chantiers navals d'Asie, du Moyen-Orient et d'Amérique latine, entraînant une redéfinition des relations de pouvoir. Aux États-Unis et en Europe, elle entraîna une remise en cause fondamentale de la démocratie capitaliste, ce qui conduisit finalement à la guerre en Ukraine, au chaos en Grèce, au Brexit et à Trump.
Ces événements constituèrent la crise la plus grave dans les sociétés occidentales depuis la fin de la Guerre froide, mais était-elle inéluctable ? Et est-elle derrière nous ?
Crashed est un ouvrage d'un type tout à fait nouveau mettant en lumière des phénomènes jamais analysés : la nature hasardeuse du développement économique et le cheminement erratique de la dette à l'échelle mondiale ; les liens invisibles unissant pays et régions dans des relations d'interdépendance financière et politique profondément inégalitaires ; la manière dont la crise financière a interagi avec l'essor spectaculaire des réseaux sociaux ; la crise de la classe moyenne américaine, l'essor de la Chine, et la lutte mondiale pour les énergies fossiles.
Sur la base de cette analyse, l'auteur s'interroge sur les perspectives d'avenir d'un ordre mondial libre, stable et cohérent.
"A partir d'un large éventail de sources, dont le journal intime et la correspondance d'Himmler, et de documents inédits, cette biographie magistrale apporte un éclairage nouveau sur celui qui fut l'un des véritables piliers de l'Allemagne nazie, un fanatique impitoyable dans la peau d'un homme insignifiant et frustré.
Souvent considéré comme un simple auxiliaire du Führer, ce personnage apparemment effacé fut en réalité l'ordonnateur de l'Holocauste et le concepteur de Dachau, modèle des camps d'extermination.
Peter Longerich retrace l'étonnante ascension de ce fonctionnaire du Mal qui devint un des plus grands criminels de l'histoire alors qu'il n'était qu'un homme ordinaire, bien éloigné du mythe aryen qu'il prétendait exalter. Maître absolu de la SS, Himmler ne cessa de devancer les attentes d'Hitler jusqu'à devenir l'homme le plus puissant du IIIe Reich après le Führer.
« Jamais un chercheur n'était parvenu à pénétrer si profondément la psychologie d'un SS, a fortiori celle de leur chef. » Der Spiegel "
Pendant plus de cent ans, les physiciens ont pris pour parole d'évangile l'affirmation de John Keat selon laquelle la « beauté est vérité ».
Qu'ils soient en train d'évaluer l'existence des trous noirs ou qu'ils prédisent de nouvelles découvertes au CNES, les physiciens croient que les meilleures théories sont belles, naturelles et élégantes. Ce standard sépare les théories popularisées des théories bonnes à jeter. Malheureusement, comme le démontre Sabine Hossenfelder, ce standard a également fait obstacle à toute avancée théorique majeure en physique depuis plus de quarante ans.
Dans Lost in Maths, Sabine Hossenfelder explore comment cette préoccupation moderne pour la beauté nous aveugle et nous empêche de voir le monde naturel tel qu'il est. Aiguillés par le seul critère esthétique, les physiciens ont conçu de nouvelles théories ahurissantes, inventé une douzaine de nouvelles particules et déclaré que les lieux éloignés dans l'espace sont connectés par des vortex. Mais l'observation scientifique a été incapable de confirmer presque toutes ces idées - en fait, la plupart ne peuvent même pas être testées. Pour échapper à ce cul-de-sac théorique, les physiciens doivent repenser leurs méthodes d'analyse. Lost in maths nous rappelle que ce n'est qu'en embrassant la réalité telle qu'elle est, sans essayer de l'enjoliver ou de la structurer a priori, que la science peut déchiffrer l'univers.
"A partir d'un large éventail de sources, dont le journal intime et la correspondance d'Himmler, et de documents inédits, cette biographie magistrale apporte un éclairage nouveau sur celui qui fut l'un des véritables piliers de l'Allemagne nazie, un fanatique impitoyable dans la peau d'un homme insignifiant et frustré.
Souvent considéré comme un simple auxiliaire du Führer, ce personnage apparemment effacé fut en réalité l'ordonnateur de l'Holocauste et le concepteur de Dachau, modèle des camps d'extermination.
Peter Longerich retrace l'étonnante ascension de ce fonctionnaire du Mal qui devint un des plus grands criminels de l'histoire alors qu'il n'était qu'un homme ordinaire, bien éloigné du mythe aryen qu'il prétendait exalter. Maître absolu de la SS, Himmler ne cessa de devancer les attentes d'Hitler jusqu'à devenir l'homme le plus puissant du IIIe Reich après le Führer.
« Jamais un chercheur n'était parvenu à pénétrer si profondément la psychologie d'un SS, a fortiori celle de leur chef. » Der Spiegel"
Le 20 janvier 1942, la conférence de Wannsee réunit quinze délégués des principales institutions du IIIe Reich autour de la « question juive ». Si une part d'ombre subsiste autour de cet événement, il est considéré comme le point de bascule du régime nazi dans sa politique génocidaire. D'après l'historien allemand Peter Longerich, deux visions s'y sont affrontées quant au sort des juifs et l'élaboration de la Solution finale : celles de Himmler et de Heydrich. Wannsee est ainsi l'acmé de la confrontation de ces deux perspectives qui se cristallise autour des Mischlinge - les métis.
Mettant en lumière les tensions au sein de la direction de la SS, Peter Longerich s'attèle à démonter le mythe de la conférence de Wannsee. Il construit une lecture étayée et précise sur la coulisse de ce moment charnière de la Seconde Guerre mondiale.
Qu'y a-t-il de commun entre un cube d'enfant, un rayon de miel, les mosaïques de l'Alhambra, le virus du sida, la molécule de benzène et la classification des quarks ? Leur symétrie, source constante de fascination pour les mathématiciens depuis des millénaires. Au-delà des formes harmonieuses perçues par notre oeil, des structures mathématiques simples et profondes sous-tendent ces objets et tant d'autres, naturels ou artificiels, matériels ou conceptuels.
Avec enthousiasme et humour, Marcus du Sautoy nous fait découvrir ce pan majeur de l'histoire des mathématiques. Il nous conte la longue quête, toujours actuelle, de ces chercheurs, de Platon à Gauss, de Kepler à Conway, souvent géniaux, parfois excentriques, qui ont découvert et étudié les groupes de symétrie, à la fois si abstraits et si présents dans la nature. Accompagnant l'auteur, mathématicien lui-même, dans ses pérégrinations professionnelles, nous découvrons ainsi de l'intérieur le fonctionnement de la communauté mathématique à l'oeuvre.
Que savaient les Allemands de l'Holocauste ? Quelle représentation de la propagande antijuive le régime nazi donnait-il à la population allemande et quelles informations filtraient hors des camps ? Cette étude, qui s'appuie sur de nouvelles sources, en grande partie inédites - coupures de presse, films et émissions de radio, rapports officiels, correspondances privées de diplomates étrangers...-, analyse le quotidien de l'Allemagne nazie par rapport aux Juifs de 1933 à 1945. Et son constat est sans appel : tous les Allemands savaient, ou du moins se doutaient des horreurs infligées à la population juive. Même s'ils furent peu nombreux à souscrire à la ligne dure du parti, l'indifférence de la majorité a donné une sorte de blanc-seing à ces exactions.
PASSION ET POUVOIR À LA COUR DE RUSSIE.
La Grande Catherine, impératrice de toutes les Russies, est une femme connue pour sa fougue, son génie politique et son charme fascinant. Elle gouverne aux côtés de l'homme de sa vie, le prince Potemkine. Ce nobliau de province haut en couleurs, aussi fantasque que génial, s'impose d'année en année comme le véritable corégent de cette autocrate implacable et brillante, et devient l'époux clandestin de l'impératrice et son plus fidèle ami, contribuant à faire de la Russie une grande puissance.Dans ce livre tourbillonnant, écrit à partir d'archives inédites ou méconnues et s'appuyant largement sur la correspondance du couple, Simon Sebag Montefiore nous entraîne dans l'effervescence des fêtes de cour, des secrets de diplomates et des intrigues de palais. Il raconte enfin les amours licites et illicites entre les grands de l'entourage de Catherine II, et celles de l'impératrice elle-même, qui malgré ses nombreux favoris, ne cessa jamais d'aimer Potemkine.
« Une machine peut-elle peindre, composer de la musique ou écrire un roman ? Si elle parvenait à distinguer l'art de la banalité et de la platitude, une machine pourrait-elle apprendre à être créative ? Plus encore, serait-elle en mesure d'accroître notre propre créativité et de nous aider à saisir des opportunités que nous aurions manquées sans elle ?
Vous vous demandez peut-être pourquoi c'est un mathématicien qui vous invite à ce voyage. La réponse toute simple est que l'IA, l'apprentissage automatique, les algorithmes et le code sont tous fondamentalement mathématiques. Si vous voulez déterminer comment et pourquoi les algorithmes contrôlent la vie moderne, il vous faut comprendre les règles mathématiques qui les sous-tendent. Sinon, vous allez vous faire chahuter par les machines. » Prêts à embarquer pour une épopée intellectuelle aux confins de la science moderne ? Accessible et lumineux, Le Code de la créativité explore les rouages de l'intelligence artificielle et éclaire les ressorts de la création artistique.
«Le Prince était ivre»... Ainsi commence l'histoire des Plantagenêts, cette famille hors-norme qui a fait les riches heures de notre Moyen Âge. Le premier du nom est angevin, mais qui s'en souvient encore trois siècles après? Leur célébrité a dépassé les frontières de l'Anjou et la dynastie est entrée dans la grande histoire de l'Europe. C'est une famille au caractère trempé, marquée à ses débuts par l'un des hommes les plus puissants du XIIe siècle:Henri II Plantagenêt.
Soixante-dix ans plus tard, nous vivons, hélas ! toujours à l'heure de Guernica. À jamais inscrit dans la mémoire collective par le tableau de Picasso, le bombardement de Guernica, le 26 avril 1937, représente un tournant majeur dans l'Histoire. Ce déchaînement de violence gratuite sur la petite ville basque, qui ne constituait pas un objectif militaire, bouleverse les consciences. Et en faisant basculer le conflit, ce premier acte de guerre véritablement médiatisé se révèle d'une terrible efficacité. Depuis, d'Hiroshima au 11 Septembre, les civils sont de plus en plus souvent des cibles intentionnelles. La guerre est parmi nous. Quelles répercussions ces conflits d'un nouveau type ont-ils dans le domaine de la propagande, de l'éthique et du droit international ? Comment faire face à cette nouvelle peur ? Ian Patterson, en démontant ce mécanisme de la terreur, nous éclaire.
À l'enterrement de David Eyam, les cloches sonnent à toute volée et non doucement, comme c'est la coutume pour les morts.
Kate Lockhart, une ancienne du SIS en Indonésie, s'y rend avec de grands patrons, des ministres et des chefs de l'espionnage pour pleurer la mort de son meilleur ami, le plus grand et brillant serviteur du gouvernement de sa génération. Il ne subsiste plus d'Eyam que les restes calcinés d'un homme tué loin de chez lui lors d'une explosion dévastatrice. Mais il laisse un héritage et des questions que nombre de personnes venues à l'enterrement aimeraient bien oublier.
Car c'est bien de complot qu'il s'agit. Et d'un complot qui s'est mis facilement en place tant les lois prises suite aux attentats du 11 septembre 2001 à New York et des 7 et 21 juillet 2005 à Londres étaient potentiellement liberticides. Kate Lockhart le découvre vite et, décidée à faire la lumière sur les agissements du gouvernement, met tout en oeuvre pour empêcher que le pays ne sombre dans une terreur à laquelle George Orwell n'aurait rien trouvé à redire.
Que savaient les Allemands de l'Holocauste ? Quelle représentation la propagande officielle donnait-elle de la « politique juive » nationalsocialiste et quelles informations filtraient hors des camps jusqu'à la population allemande ? L'ouvrage entraîne le lecteur dans une plongée vertigineuse au coeur du quotidien de l'Allemagne nazie de 1933 à 1945. Si la politique raciale, et plus particulièrement antijuive, n'obtenait l'approbation que d'un noyau dur, elle profitait aussi de l'indifférence de la population. Une indifférence coupable et, en fin de compte, meurtrière.