Comment pensons-nous ? Qu'est-ce qui guide nos préférences, nos jugements, nos décisions ? Quand faut-il ou non faire confiance à notre intuition ? Pourquoi agissons-nous souvent contre notre intérêt ? Telles sont quelques-unes des questions qui servent de fil rouge à cet ouvrage, dans lequel Daniel Kahneman nous emmène à la rencontre des deux « personnages » qui se partagent notre esprit.
Le « Système 1 » est rapide, intuitif et émotionnel ; le « Système 2 » est plus lent, plus réfléchi, plus contrôlé et plus logique. Via de multiples expériences auxquelles le lecteur est invité à s'essayer lui-même, sont exposés les facultés extraordinaires de la pensée rapide, le rôle de l'émotion dans nos choix et nos jugements, mais aussi les ravages des partis pris et autres biais cognitifs dont nous sommes les jouets : illusion de familiarité, effet de halo, biais optimiste, illusion de causalité, effet d'ancrage, illusion rétrospective... ? autant d'exemples de notre tendance à interpréter les événements en fonction de ce que nous connaissons déjà, du sens que nous souhaitons qu'ils aient, et de notre incapacité, inversement, à raisonner statistiquement, en acceptant l'idée de hasard.
Fruit de toute une vie de recherche aux confins de la psychologie et de l'économie, Système 1 / Système 2 dessine une théorie brillante, qui offre des prolongements pratiques immédiats dans la vie quotidienne et professionnelle.
Création Studio Flammarion
Paris, sous le Second Empire. Des centaines de maisons sont rasées et des quartiers réduits en cendres. Alors que le vieux Paris s'effondre sous les ambitions du baron Haussmann, de nombreux Parisiens protestent sans parvenir à infléchir les ordres d'expropriation. Dans sa maison de la rue Childebert, à l'ombre de l'église Saint-Germain-des-Prés, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à Alexandrine, sa locataire et amie fleuriste du rez-de-chaussée, les soins de Germaine et Mariette ses domestiques dévouées. Jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de la préfecture, la sentence tombe : le tracé du boulevard St Germain passe par chez elle, rue Childebert. Liée par une promesse faite à son défunt mari, Armand, Rose ne peut envisager de quitter la demeure familiale. Déterminée à résister jusqu'à son dernier souffle, elle confie à Armand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans son passé et dévoile peu à peu un secret qu'elle a gardé pendant plus de trente ans. Dans ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay nous entraîne au coeur d'un monde où les petits métiers, herboriste, relieur, chiffonnier fleurissaient, et dont il ne reste que les vestiges. Tandis qu'une page de l'Histoire se tourne, Rose devient le témoin d'une époque et raconte le traumatisme suscité par ces grands travaux d'embellissement. Entre introspection et rédemption, ces lettres rendent hommage au combat d'une femme seule contre tous. Dans cette ode à la capitale, les maisons regorgent de secrets et les murs sont imprégnés de souvenirs.
L'Évolution de la connaissance raconte en seize chapitres la fascinante histoire des connaissances de l'humanité.
Retraçant les épisodes clés de l'évolution des sciences et des techniques, de l'invention de l'écriture à l'industrialisation et à la numérisation en passant par la révolution scientifique du début de l'ère moderne, Jürgen Renn analyse comment le savoir se crée et se transforme, comment il se diffuse globalement depuis des millénaires et de quelle manière les économies de la connaissance et les sociétés dans lesquelles elles s'inscrivent s'influencent mutuellement.
Extrêmement riche en matériel et abondamment illustrée, cette somme mobilise une multitude de méthodes et de disciplines, et développe un cadre entièrement nouveau pour la compréhension de l'histoire des sciences comme élément de l'évolution culturelle. Le large regard rétrospectif qu'ose L'Évolution de la connaissance permet ainsi d'aiguiser notre vision des défis complexes auxquels nous sommes confrontés dans l'Anthropocène.
La question de savoir si la société humaine globale parviendra à relever les défis de l'Anthropocène dépendra en grande partie du développement futur de son économie de la connaissance.
- Arrêtons le massacreDéjà couvert d'éloges (en particulier ceux de J.M. Coetzee), best-seller aux U.S.A., en Italie et en Allemagne, ce premier essai de J.S. Foer est un coup de maître.Les questions qu'il pose - et les réponses qu'il propose - sont universelles : pourquoi l'homme est-il carnivore ? cet usage est-il moralement légitime ? Et surtout : comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ?Convoquant souvenirs d'enfance, données statistiques et arguments philosophiques, J. S. Foer interroge les croyances, les mythes et les traditions familiales et nationales existant à ce sujet, avant de se lancer lui-même dans une vaste enquête. Entre une expédition clandestine dans une usine d'abattage industriel et un reportage sur un ranch où l'on pratique l'élevage traditionnel, une recherche sur les dangers du lisier et la visite d'une ferme où les dindes sont élevées en pleine nature, J. S. Foer explore tous les degrés de l'abomination, et les derniers vestiges d'une civilisation où l'animal était encore respecté. Choquant, drôle, inattendu, ce livre devrait susciter passions et polémiques.
- Né en 1977 à Washington, DC, Jonathan Safran Foer fait des études de lettres à Princeton sous la direction de Joyce Carol Oates et Jeffrey Eugenides. En 1999, il part pour l'Ukraine afin d'y retracer la vie de son grand-père. De ce voyage naît son premier roman, Tout est illuminé, qui devient un événement littéraire international. Il publie en 2005 son deuxième roman, Extrêmement fort et incroyablement près : " Pyrotechnique, énigmatique et, avant tout, extrêmement émouvant. Un exploit hors du commun " (Salman Rushdie).Jonathan Safran Foer vit à Brooklyn avec sa femme et leur fils.
Février 2010, Chelsea Manning, analyste du renseignement militaire américaine déployée en Irak, divulgue des centaines de milliers de documents militaires classifiés. Elle les envoie à WikiLeaks. La déflagration est internationale. Son courage saisit le monde entier.
Chelsea Manning devient la première lanceuse d'alerte de notre temps.
Née en 1987 dans l'Oklahoma dans une famille modeste et troublée, elle nous dévoile son adolescence tourmentée, les raisons qui l'ont conduite à s'engager dans l'armée, et les coulisses de sa lutte pour la transparence de l'information.
Ses Mémoires poignants, au ton et à l'analyse exceptionnellement justes, offrent l'histoire d'une Amérique à l'imaginaire collectif grevé par le poids du terrorisme. Celle d'une génération désabusée par les promesses de liberté à l'ère du numérique. Et celle d'une émancipation.
L'armée a condamné Chelsea Manning à trente-cinq ans de prison militaire, l'inculpant de vingt-deux chefs d'accusation. Après sa condamnation, elle annonce en prison qu'elle s'identifie comme femme et combat pour avoir le droit d'effectuer sa transition. En 2017, Barack Obama, en fin de mandat, commue sa peine et la libère. Aujourd'hui femme politique,Chelsea Manning milite pour la transparence.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Raymond Clarinard
De par sa dimension véritablement planétaire, la Seconde Guerre mondiale, le plus grand confl it de l'histoire par ses destructions, le nombre de ses victimes et les bouleversements provoqués dans l'ordonnancement du monde, a dominé le paysage mental de plusieurs générations d'êtres humains. Malgré l'extraordinaire profusion de livres, de films et de documentaires sur le sujet depuis presque soixante-dix ans, notre connaissance du conflit reste fragmentaire et souvent déformée par le prisme de l'« histoire officielle » propre à chaque nation. Antony Beevor, en déployant l'exceptionnel talent de conteur qui a fait de Stalingrad, de La Chute de Berlin et de D-Day des best-sellers internationaux, réunit ici les éléments disparates de la petite histoire pour composer la mosaïque de la Grande Histoire telle qu'elle ne nous est jamais apparue, chaque élément prenant la place qui lui revient réellement. Sur la base de documents anciens comme d'archives inédites, avec le style limpide et la compassion qui le caractérisent, Antony Beevor nous emmène de l'Atlantique Nord au Pacifique Sud, de la steppe sibérienne au désert de Lybie, de la jungle birmane à Berlin sous les bombes, des lambris dorés des chancelleries à Leningrad assiégé, sans rien nous épargner des horreurs de la guerre, qu'il s'agisse des Einsatzgruppen à l'arrière du front de l'Est, des prisonniers du goulag enrôlés de force dans des bataillons-suicides, ou des exactions sadiques perpétrées par l'armée impériale japonaise en Chine. En peignant cette fresque aux proportions proprement héroïques, Antony Beevor ne perd jamais de vue le destin individuel des militaires et des civils dont les vies furent broyées par les forces titanesques déchaînées par ce conflit, le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité.
Chaque génération dresse un nouveau portrait d'Hitler et pose, chaque fois, l'inéluctable question de la responsabilité du peuple allemand dans la mise en place du régime nazi. Cette nouvelle biographie ne se contente pas de répéter ce qui a déjà été dit sur l'accession du Führer au pouvoir. Car, comme l'affirme Peter Longerich, « contrairement à une vision largement répandue, les recherches sur le nationalsocialisme ne sont pas closes, et elles sont loin de l'être ».
Dans cette somme richement documentée, loin de vouloir rejeter la faute sur un système plutôt que sur un individu, Longerich revient sur l'incroyable et, selon lui, résistible ascension de celui qu'il dépeint comme ayant été à l'origine un « moins que rien » affligé d'un profond « sous-développement émotionnel ». S'il ne nie pas le machiavélisme naturel du personnage, il dissipe toute illusion quant à ses prétendues qualités de stratège politique, et montre comment son arrivée au pouvoir, sa prise de contrôle de l'armée et jusqu'à ses décisions les plus terribles ont autant été le fruit du hasard, de l'improvisation et de son tempérament velléitaire que de calculs tactiques.
En dépit de sa cruauté, voire de sa folie, Adolf Hitler n'était qu'un homme, avec toutes ses faiblesses et ses lâchetés, et c'est bien ce qu'il y a de plus terrifiant dans ce constat sans merci.
2006. Nicolas Duhamel souhaite renouveler son passeport. La démarche va se révéler aussi éprouvante que périlleuse. Ses parents étant nés à l'étranger, il doit prouver qu'il est bel et bien français. En prime, une stupéfiante découverte l'attend : son père n'est pas le fils de Lionel Duhamel, mais se nomme en fait Koltchine. Depuis vingt-quatre ans, Nicolas vit dans le mensonge. Pourquoi avoir savamment entretenu le secret ? Son père, surfeur hors pair, disparu au large de Guéthary quand il était encore enfant, n'est plus là pour lui répondre. Que savait-il d'ailleurs, ce père intrépide, des circonstances de sa naissance ? Quoi qu'il en soit, celles de sa mort en mer restent auréolées de mystère. Profondément secoué par ces révélations, qui ravivent la douleur de la perte, Nicolas se lance sur la piste de ses origines jusqu'à Saint-Pétersbourg. Contre toute attente, de cette enquête personnelle découlera un roman, publié sous le pseudo de Kolt, qui rencontrera un succès phénoménal et propulsera son auteur en tête des meilleures ventes.
2011. Un brin plus arrogant, un poil plus égoïste après trois ans sous les projecteurs, de Hollywood à Singapour, Nicolas Kolt a choisi de fêter l'anniversaire de sa fiancée au Gallo Nero, villégiature de rêve sur la côte toscane. Il espère y trouver l'inspiration pour son second roman, tant attendu (par ses parents, amis, lecteurs, éditeurs). Pendant trois jours où il croyait trouver luxe, calme et volupté, dans ce paradis pour happy few, Nicolas verra s'accumuler orages et périls, défiler sa vie et se jouer son avenir.
Clients inénarrables (du couple ostentatoire à la famille glamour), coulisses de l'édition (enchères et transferts), foire aux vanités (duel sur Facebook et Instagram du succès), jeux de séduction (professionnelle autant que sexuelle), Tatiana de Rosnay jongle avec les registres et les intrigues pour nous offrir le plus affriolants des romans à tiroirs. Réflexion sur l'identité mais aussi sur l'écriture, À l'encre russe démontre la puissance et la virtuosité de la romancière. Son spectaculaire roman gigogne marque le sacre de la reine du secret.
En douze chapitres, Marcus du Sautoy nous entraîne dans l'exploration du mystère des nombres premiers à travers un panorama historique des mathématiques et une galerie de portraits vivants de ses génies.
Les nombres premiers sont les particules élémentaires des mathématiques. Ils ne sont divisibles que par un et par eux-mêmes. Depuis des siècles, ces nombres donnent l'impression d'apparaître au hasard dans la suite des nombres entiers. Au XIXe siècle, les mathématiciens ont semblé mettre
un peu d'ordre dans ce chaos apparent et, en 1859, le mathématicien Bernhard Riemann (1826-1866) a formulé une hypothèse selon laquelle l'apparition des nombres premiers ne serait pas aléatoire : elle suivrait la partition d'un orchestre mathématique. Mais il n'a pas laissé de
démonstration. Depuis, ce problème reste l'un des plus grands mystères des mathématiques. Avec la Symphonie des nombres premiers, Marcus du
Sautoy nous entraîne, sur le mode d'une enquête policière, dans une histoire des mathématiques à travers les nombres premiers et le mystère de leur répartition.
En septembre 2008, le président George Bush pouvait encore décrire la crise financière comme un événement localisé à Wall Street. En réalité, cette crise constitua une rupture violente qui eut des répercussions dans le monde entier, des marchés financiers d'Europe et du Royaume-Uni aux usines et aux chantiers navals d'Asie, du Moyen-Orient et d'Amérique latine, entraînant une redéfinition des relations de pouvoir. Aux États-Unis et en Europe, elle entraîna une remise en cause fondamentale de la démocratie capitaliste, ce qui conduisit finalement à la guerre en Ukraine, au chaos en Grèce, au Brexit et à Trump.
Ces événements constituèrent la crise la plus grave dans les sociétés occidentales depuis la fin de la Guerre froide, mais était-elle inéluctable ? Et est-elle derrière nous ?
Crashed est un ouvrage d'un type tout à fait nouveau mettant en lumière des phénomènes jamais analysés : la nature hasardeuse du développement économique et le cheminement erratique de la dette à l'échelle mondiale ; les liens invisibles unissant pays et régions dans des relations d'interdépendance financière et politique profondément inégalitaires ; la manière dont la crise financière a interagi avec l'essor spectaculaire des réseaux sociaux ; la crise de la classe moyenne américaine, l'essor de la Chine, et la lutte mondiale pour les énergies fossiles.
Sur la base de cette analyse, l'auteur s'interroge sur les perspectives d'avenir d'un ordre mondial libre, stable et cohérent.
Jeu ? Enjeu ? Les échecs fleurissaient déjà à la fin du xixe siècle, dans les cafés, les cercles intellectuels et au sein de l'élite russe. En 1917, les bolcheviques vont les utiliser à des fins de propagande : de distraction bourgeoise, gratuite, ils deviennent synonymes de discipline, de rigueur, et incarnent l'idéal révolutionnaire.
Avec la guerre froide, le jeu est érigé en symbole de la lutte entre les deux grands blocs. Les Soviétiques y excellent, et rares sont les champions du monde capitaliste, excepté le mythique Bobby Fischer, qui parviendront à battre les maîtres Botvinnik, Spassky, ou, plus près de nous, Karpov et Kasparov. Cependant, les joueurs d'échecs recèlent également une pépinière de la dissidence, façonnant des personnalités telles que Kortchnoï ou Sharansky. Daniel Johnson propose le récit des matchs les plus passionnants et les plus délirants de cette histoire contemporaine, entre raison suprême et folie douce.
Pendant plus de cent ans, les physiciens ont pris pour parole d'évangile l'affirmation de John Keat selon laquelle la « beauté est vérité ».
Qu'ils soient en train d'évaluer l'existence des trous noirs ou qu'ils prédisent de nouvelles découvertes au CNES, les physiciens croient que les meilleures théories sont belles, naturelles et élégantes. Ce standard sépare les théories popularisées des théories bonnes à jeter. Malheureusement, comme le démontre Sabine Hossenfelder, ce standard a également fait obstacle à toute avancée théorique majeure en physique depuis plus de quarante ans.
Dans Lost in Maths, Sabine Hossenfelder explore comment cette préoccupation moderne pour la beauté nous aveugle et nous empêche de voir le monde naturel tel qu'il est. Aiguillés par le seul critère esthétique, les physiciens ont conçu de nouvelles théories ahurissantes, inventé une douzaine de nouvelles particules et déclaré que les lieux éloignés dans l'espace sont connectés par des vortex. Mais l'observation scientifique a été incapable de confirmer presque toutes ces idées - en fait, la plupart ne peuvent même pas être testées. Pour échapper à ce cul-de-sac théorique, les physiciens doivent repenser leurs méthodes d'analyse. Lost in maths nous rappelle que ce n'est qu'en embrassant la réalité telle qu'elle est, sans essayer de l'enjoliver ou de la structurer a priori, que la science peut déchiffrer l'univers.
Le 20 janvier 1942, la conférence de Wannsee réunit quinze délégués des principales institutions du IIIe Reich autour de la « question juive ». Si une part d'ombre subsiste autour de cet événement, il est considéré comme le point de bascule du régime nazi dans sa politique génocidaire. D'après l'historien allemand Peter Longerich, deux visions s'y sont affrontées quant au sort des juifs et l'élaboration de la Solution finale : celles de Himmler et de Heydrich. Wannsee est ainsi l'acmé de la confrontation de ces deux perspectives qui se cristallise autour des Mischlinge - les métis.
Mettant en lumière les tensions au sein de la direction de la SS, Peter Longerich s'attèle à démonter le mythe de la conférence de Wannsee. Il construit une lecture étayée et précise sur la coulisse de ce moment charnière de la Seconde Guerre mondiale.
PASSION ET POUVOIR À LA COUR DE RUSSIE.
La Grande Catherine, impératrice de toutes les Russies, est une femme connue pour sa fougue, son génie politique et son charme fascinant. Elle gouverne aux côtés de l'homme de sa vie, le prince Potemkine. Ce nobliau de province haut en couleurs, aussi fantasque que génial, s'impose d'année en année comme le véritable corégent de cette autocrate implacable et brillante, et devient l'époux clandestin de l'impératrice et son plus fidèle ami, contribuant à faire de la Russie une grande puissance.Dans ce livre tourbillonnant, écrit à partir d'archives inédites ou méconnues et s'appuyant largement sur la correspondance du couple, Simon Sebag Montefiore nous entraîne dans l'effervescence des fêtes de cour, des secrets de diplomates et des intrigues de palais. Il raconte enfin les amours licites et illicites entre les grands de l'entourage de Catherine II, et celles de l'impératrice elle-même, qui malgré ses nombreux favoris, ne cessa jamais d'aimer Potemkine.
« Une machine peut-elle peindre, composer de la musique ou écrire un roman ? Si elle parvenait à distinguer l'art de la banalité et de la platitude, une machine pourrait-elle apprendre à être créative ? Plus encore, serait-elle en mesure d'accroître notre propre créativité et de nous aider à saisir des opportunités que nous aurions manquées sans elle ?
Vous vous demandez peut-être pourquoi c'est un mathématicien qui vous invite à ce voyage. La réponse toute simple est que l'IA, l'apprentissage automatique, les algorithmes et le code sont tous fondamentalement mathématiques. Si vous voulez déterminer comment et pourquoi les algorithmes contrôlent la vie moderne, il vous faut comprendre les règles mathématiques qui les sous-tendent. Sinon, vous allez vous faire chahuter par les machines. » Prêts à embarquer pour une épopée intellectuelle aux confins de la science moderne ? Accessible et lumineux, Le Code de la créativité explore les rouages de l'intelligence artificielle et éclaire les ressorts de la création artistique.
L'univers est-il infini ? Qu'y avait-il avant le Big-Bang ? Où la conscience est-elle logée dans notre cerveau ?
Dans notre monde moderne, la science est reine : les découvertes scientifiques font régulièrement les gros titres et de nombreuses énigmes mathématiques, autrefois réputées indéchiffrables, sont désormais résolues. Dès lors, une question se pose : y a-t-il des limites à ce que l'on peut découvrir de l'univers physique ? Est-il possible qu'un jour, nous sachions tout ?
Ou existe-t-il des choses dont la compréhension nous sera à jamais inaccessible ?
Ce que nous ne saurons jamais nous entraîne dans une épopée intellectuelle aux confins de la science moderne. Accessible et lumineux, Marcus du Sautoy traite la question scientifique en détective.
Soixante-dix ans plus tard, nous vivons, hélas ! toujours à l'heure de Guernica. À jamais inscrit dans la mémoire collective par le tableau de Picasso, le bombardement de Guernica, le 26 avril 1937, représente un tournant majeur dans l'Histoire. Ce déchaînement de violence gratuite sur la petite ville basque, qui ne constituait pas un objectif militaire, bouleverse les consciences. Et en faisant basculer le conflit, ce premier acte de guerre véritablement médiatisé se révèle d'une terrible efficacité. Depuis, d'Hiroshima au 11 Septembre, les civils sont de plus en plus souvent des cibles intentionnelles. La guerre est parmi nous. Quelles répercussions ces conflits d'un nouveau type ont-ils dans le domaine de la propagande, de l'éthique et du droit international ? Comment faire face à cette nouvelle peur ? Ian Patterson, en démontant ce mécanisme de la terreur, nous éclaire.
Que savaient les Allemands de l'Holocauste ? Quelle représentation la propagande officielle donnait-elle de la « politique juive » nationalsocialiste et quelles informations filtraient hors des camps jusqu'à la population allemande ? L'ouvrage entraîne le lecteur dans une plongée vertigineuse au coeur du quotidien de l'Allemagne nazie de 1933 à 1945. Si la politique raciale, et plus particulièrement antijuive, n'obtenait l'approbation que d'un noyau dur, elle profitait aussi de l'indifférence de la population. Une indifférence coupable et, en fin de compte, meurtrière.
À ceux qui perçoivent encore le désastre écologique comme un fantasme incertain, le scientifique Tim Flannery raconte l'édifiante histoire du temps qu'il fait à travers le temps qui passe. À une rapidité inédite et folle, l'humanité a grillé les ressources planétaires, gâché les milieux naturels et déstabilisé avec une insouciance coupable des équilibres environnementaux complexes ; et cela à la faveur d'un modèle de développement économique lui-même en panne. Implacable essai de géopolitique environnementale, passionnant ouvrage de vulgarisation scientifique, superbe pamphlet néo-humaniste, l'ouvrage de Tim Flannery est le manifeste incontournable, poétique et vivifiant d'une génération qui prend son destin et celui des générations futures en main.
" Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants.
" Proverbe africain Ouragans, cyclones, inondations et canicules, le changement climatique est en marche. En cinquante ans, la calotte glacière s'est réduite de 20 %. Si nous ne faisons rien, il n'y aura bientôt plus de glace en été dans l'Arctique et un cataclysme bouleversera le monde que nous connaissons. Or nos comportements quotidiens sont responsables de 50 % des émissions de gaz à effet de serre à l'origine de ce dérèglement climatique.
Il est donc capital de se mobiliser, d'apprendre à vivre, à nous déplacer et à consommer différemment. Les Faiseurs de pluie, avec des solutions concrètes et simples, nous explique comment agir. En écrivant l'histoire du temps qu'il fait à travers le temps qui passe, Tim Flannery signe un passionnant essai de géopolitique environnementale, un superbe pamphlet humaniste, poétique et incontournable. A lire d'urgence et à faire lire : notre survie en dépend.
«Le Prince était ivre»... Ainsi commence l'histoire des Plantagenêts, cette famille hors-norme qui a fait les riches heures de notre Moyen Âge. Le premier du nom est angevin, mais qui s'en souvient encore trois siècles après? Leur célébrité a dépassé les frontières de l'Anjou et la dynastie est entrée dans la grande histoire de l'Europe. C'est une famille au caractère trempé, marquée à ses débuts par l'un des hommes les plus puissants du XIIe siècle:Henri II Plantagenêt.
À l'enterrement de David Eyam, les cloches sonnent à toute volée et non doucement, comme c'est la coutume pour les morts.
Kate Lockhart, une ancienne du SIS en Indonésie, s'y rend avec de grands patrons, des ministres et des chefs de l'espionnage pour pleurer la mort de son meilleur ami, le plus grand et brillant serviteur du gouvernement de sa génération. Il ne subsiste plus d'Eyam que les restes calcinés d'un homme tué loin de chez lui lors d'une explosion dévastatrice. Mais il laisse un héritage et des questions que nombre de personnes venues à l'enterrement aimeraient bien oublier.
Car c'est bien de complot qu'il s'agit. Et d'un complot qui s'est mis facilement en place tant les lois prises suite aux attentats du 11 septembre 2001 à New York et des 7 et 21 juillet 2005 à Londres étaient potentiellement liberticides. Kate Lockhart le découvre vite et, décidée à faire la lumière sur les agissements du gouvernement, met tout en oeuvre pour empêcher que le pays ne sombre dans une terreur à laquelle George Orwell n'aurait rien trouvé à redire.