Comment pensons-nous ? Qu'est-ce qui guide nos préférences, nos jugements, nos décisions ? Quand faut-il ou non faire confiance à notre intuition ? Pourquoi agissons-nous souvent contre notre intérêt ? Telles sont quelques-unes des questions qui servent de fil rouge à cet ouvrage, dans lequel Daniel Kahneman nous emmène à la rencontre des deux « personnages » qui se partagent notre esprit.
Le « Système 1 » est rapide, intuitif et émotionnel ; le « Système 2 » est plus lent, plus réfléchi, plus contrôlé et plus logique. Via de multiples expériences auxquelles le lecteur est invité à s'essayer lui-même, sont exposés les facultés extraordinaires de la pensée rapide, le rôle de l'émotion dans nos choix et nos jugements, mais aussi les ravages des partis pris et autres biais cognitifs dont nous sommes les jouets : illusion de familiarité, effet de halo, biais optimiste, illusion de causalité, effet d'ancrage, illusion rétrospective... ? autant d'exemples de notre tendance à interpréter les événements en fonction de ce que nous connaissons déjà, du sens que nous souhaitons qu'ils aient, et de notre incapacité, inversement, à raisonner statistiquement, en acceptant l'idée de hasard.
Fruit de toute une vie de recherche aux confins de la psychologie et de l'économie, Système 1 / Système 2 dessine une théorie brillante, qui offre des prolongements pratiques immédiats dans la vie quotidienne et professionnelle.
Création Studio Flammarion
- Arrêtons le massacreDéjà couvert d'éloges (en particulier ceux de J.M. Coetzee), best-seller aux U.S.A., en Italie et en Allemagne, ce premier essai de J.S. Foer est un coup de maître.Les questions qu'il pose - et les réponses qu'il propose - sont universelles : pourquoi l'homme est-il carnivore ? cet usage est-il moralement légitime ? Et surtout : comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ?Convoquant souvenirs d'enfance, données statistiques et arguments philosophiques, J. S. Foer interroge les croyances, les mythes et les traditions familiales et nationales existant à ce sujet, avant de se lancer lui-même dans une vaste enquête. Entre une expédition clandestine dans une usine d'abattage industriel et un reportage sur un ranch où l'on pratique l'élevage traditionnel, une recherche sur les dangers du lisier et la visite d'une ferme où les dindes sont élevées en pleine nature, J. S. Foer explore tous les degrés de l'abomination, et les derniers vestiges d'une civilisation où l'animal était encore respecté. Choquant, drôle, inattendu, ce livre devrait susciter passions et polémiques.
- Né en 1977 à Washington, DC, Jonathan Safran Foer fait des études de lettres à Princeton sous la direction de Joyce Carol Oates et Jeffrey Eugenides. En 1999, il part pour l'Ukraine afin d'y retracer la vie de son grand-père. De ce voyage naît son premier roman, Tout est illuminé, qui devient un événement littéraire international. Il publie en 2005 son deuxième roman, Extrêmement fort et incroyablement près : " Pyrotechnique, énigmatique et, avant tout, extrêmement émouvant. Un exploit hors du commun " (Salman Rushdie).Jonathan Safran Foer vit à Brooklyn avec sa femme et leur fils.
La Seconde Guerre mondiale est le plus grand conflit de l'histoire par ses destructions, le nombre de ses victimes et les bouleversements provoqués dans l'ordonnancement du monde et dans le paysage mental des êtres humains. Sur la base de documents anciens et d'archives inédites, Antony Beevor nous emmène de l'Atlantique Nord au Pacifique Sud, de la Sibérie à la Lybie, de la jungle birmane à Berlin bombardé, des lambris dorés des chancelleries à Leningrad assiégé, sans rien nous épargner des horreurs de la guerre, qu'il s'agisse des Einsatzgruppen sur le front Est, des prisonniers du goulag enrôlés dans des bataillons suicide, ou des exactions sadiques perpétrées par l'armée japonaise en Chine.
« Le grand talent de l'auteur est de combiner le détail qui fait sens à l'art de la synthèse qui met en perspective. Il réussit avec brio à rendre dans toute leur complexité les dimensions du conflit ». Marc Semo, Libération.
Chaque génération dresse un nouveau portrait d'Hitler et pose, chaque fois, l'inéluctable question de la responsabilité du peuple allemand dans la mise en place du régime nazi. Cette nouvelle biographie ne se contente pas de répéter ce qui a déjà été dit sur l'accession du Führer au pouvoir. Car, comme l'affirme Peter Longerich, « contrairement à une vision largement répandue, les recherches sur le nationalsocialisme ne sont pas closes, et elles sont loin de l'être ».
Dans cette somme richement documentée, loin de vouloir rejeter la faute sur un système plutôt que sur un individu, Longerich revient sur l'incroyable et, selon lui, résistible ascension de celui qu'il dépeint comme ayant été à l'origine un « moins que rien » affligé d'un profond « sous-développement émotionnel ». S'il ne nie pas le machiavélisme naturel du personnage, il dissipe toute illusion quant à ses prétendues qualités de stratège politique, et montre comment son arrivée au pouvoir, sa prise de contrôle de l'armée et jusqu'à ses décisions les plus terribles ont autant été le fruit du hasard, de l'improvisation et de son tempérament velléitaire que de calculs tactiques.
En dépit de sa cruauté, voire de sa folie, Adolf Hitler n'était qu'un homme, avec toutes ses faiblesses et ses lâchetés, et c'est bien ce qu'il y a de plus terrifiant dans ce constat sans merci.
Jeu ? Enjeu ? Les échecs fleurissaient déjà à la fin du xixe siècle, dans les cafés, les cercles intellectuels et au sein de l'élite russe. En 1917, les bolcheviques vont les utiliser à des fins de propagande : de distraction bourgeoise, gratuite, ils deviennent synonymes de discipline, de rigueur, et incarnent l'idéal révolutionnaire.
Avec la guerre froide, le jeu est érigé en symbole de la lutte entre les deux grands blocs. Les Soviétiques y excellent, et rares sont les champions du monde capitaliste, excepté le mythique Bobby Fischer, qui parviendront à battre les maîtres Botvinnik, Spassky, ou, plus près de nous, Karpov et Kasparov. Cependant, les joueurs d'échecs recèlent également une pépinière de la dissidence, façonnant des personnalités telles que Kortchnoï ou Sharansky. Daniel Johnson propose le récit des matchs les plus passionnants et les plus délirants de cette histoire contemporaine, entre raison suprême et folie douce.
"A partir d'un large éventail de sources, dont le journal intime et la correspondance d'Himmler, et de documents inédits, cette biographie magistrale apporte un éclairage nouveau sur celui qui fut l'un des véritables piliers de l'Allemagne nazie, un fanatique impitoyable dans la peau d'un homme insignifiant et frustré.
Souvent considéré comme un simple auxiliaire du Führer, ce personnage apparemment effacé fut en réalité l'ordonnateur de l'Holocauste et le concepteur de Dachau, modèle des camps d'extermination.
Peter Longerich retrace l'étonnante ascension de ce fonctionnaire du Mal qui devint un des plus grands criminels de l'histoire alors qu'il n'était qu'un homme ordinaire, bien éloigné du mythe aryen qu'il prétendait exalter. Maître absolu de la SS, Himmler ne cessa de devancer les attentes d'Hitler jusqu'à devenir l'homme le plus puissant du IIIe Reich après le Führer.
« Jamais un chercheur n'était parvenu à pénétrer si profondément la psychologie d'un SS, a fortiori celle de leur chef. » Der Spiegel "
"A partir d'un large éventail de sources, dont le journal intime et la correspondance d'Himmler, et de documents inédits, cette biographie magistrale apporte un éclairage nouveau sur celui qui fut l'un des véritables piliers de l'Allemagne nazie, un fanatique impitoyable dans la peau d'un homme insignifiant et frustré.
Souvent considéré comme un simple auxiliaire du Führer, ce personnage apparemment effacé fut en réalité l'ordonnateur de l'Holocauste et le concepteur de Dachau, modèle des camps d'extermination.
Peter Longerich retrace l'étonnante ascension de ce fonctionnaire du Mal qui devint un des plus grands criminels de l'histoire alors qu'il n'était qu'un homme ordinaire, bien éloigné du mythe aryen qu'il prétendait exalter. Maître absolu de la SS, Himmler ne cessa de devancer les attentes d'Hitler jusqu'à devenir l'homme le plus puissant du IIIe Reich après le Führer.
« Jamais un chercheur n'était parvenu à pénétrer si profondément la psychologie d'un SS, a fortiori celle de leur chef. » Der Spiegel"
Le 20 janvier 1942, la conférence de Wannsee réunit quinze délégués des principales institutions du IIIe Reich autour de la « question juive ». Si une part d'ombre subsiste autour de cet événement, il est considéré comme le point de bascule du régime nazi dans sa politique génocidaire. D'après l'historien allemand Peter Longerich, deux visions s'y sont affrontées quant au sort des juifs et l'élaboration de la Solution finale : celles de Himmler et de Heydrich. Wannsee est ainsi l'acmé de la confrontation de ces deux perspectives qui se cristallise autour des Mischlinge - les métis.
Mettant en lumière les tensions au sein de la direction de la SS, Peter Longerich s'attèle à démonter le mythe de la conférence de Wannsee. Il construit une lecture étayée et précise sur la coulisse de ce moment charnière de la Seconde Guerre mondiale.
PASSION ET POUVOIR À LA COUR DE RUSSIE.
La Grande Catherine, impératrice de toutes les Russies, est une femme connue pour sa fougue, son génie politique et son charme fascinant. Elle gouverne aux côtés de l'homme de sa vie, le prince Potemkine. Ce nobliau de province haut en couleurs, aussi fantasque que génial, s'impose d'année en année comme le véritable corégent de cette autocrate implacable et brillante, et devient l'époux clandestin de l'impératrice et son plus fidèle ami, contribuant à faire de la Russie une grande puissance.Dans ce livre tourbillonnant, écrit à partir d'archives inédites ou méconnues et s'appuyant largement sur la correspondance du couple, Simon Sebag Montefiore nous entraîne dans l'effervescence des fêtes de cour, des secrets de diplomates et des intrigues de palais. Il raconte enfin les amours licites et illicites entre les grands de l'entourage de Catherine II, et celles de l'impératrice elle-même, qui malgré ses nombreux favoris, ne cessa jamais d'aimer Potemkine.
Soixante-dix ans plus tard, nous vivons, hélas ! toujours à l'heure de Guernica. À jamais inscrit dans la mémoire collective par le tableau de Picasso, le bombardement de Guernica, le 26 avril 1937, représente un tournant majeur dans l'Histoire. Ce déchaînement de violence gratuite sur la petite ville basque, qui ne constituait pas un objectif militaire, bouleverse les consciences. Et en faisant basculer le conflit, ce premier acte de guerre véritablement médiatisé se révèle d'une terrible efficacité. Depuis, d'Hiroshima au 11 Septembre, les civils sont de plus en plus souvent des cibles intentionnelles. La guerre est parmi nous. Quelles répercussions ces conflits d'un nouveau type ont-ils dans le domaine de la propagande, de l'éthique et du droit international ? Comment faire face à cette nouvelle peur ? Ian Patterson, en démontant ce mécanisme de la terreur, nous éclaire.
Que savaient les Allemands de l'Holocauste ? Quelle représentation la propagande officielle donnait-elle de la « politique juive » nationalsocialiste et quelles informations filtraient hors des camps jusqu'à la population allemande ? L'ouvrage entraîne le lecteur dans une plongée vertigineuse au coeur du quotidien de l'Allemagne nazie de 1933 à 1945. Si la politique raciale, et plus particulièrement antijuive, n'obtenait l'approbation que d'un noyau dur, elle profitait aussi de l'indifférence de la population. Une indifférence coupable et, en fin de compte, meurtrière.
«Le Prince était ivre»... Ainsi commence l'histoire des Plantagenêts, cette famille hors-norme qui a fait les riches heures de notre Moyen Âge. Le premier du nom est angevin, mais qui s'en souvient encore trois siècles après? Leur célébrité a dépassé les frontières de l'Anjou et la dynastie est entrée dans la grande histoire de l'Europe. C'est une famille au caractère trempé, marquée à ses débuts par l'un des hommes les plus puissants du XIIe siècle:Henri II Plantagenêt.