De la toute-puissance aux premiers tourments, la saga passionnée d'une dynastie sicilienne.
La famille Florio règne désormais sur la Sicile. À Palerme, elle possède palais, usines, bateaux, soieries. On l'admire et on les craint.
Mais la gloire demande efforts et sacrifices. Si Ignazio, qui a succédé à son père, pousse ses ambitions au-delà de la Sicile, son fils et futur héritier sait que le sang des Florio ne lui suffira pas : il lui faut la force des bâtisseurs. Sera-t-il capable de prendre les rênes de l'empire dont il porte le nom ?
Tandis que père et fils s'affrontent, leurs épouses, dans l'ombre, sentent que la fortune peut se briser sous les coups du destin, et que les hommes, eux aussi, sont fragiles.
1799. Paolo et Ignazio Florio quittent leur Calabre natale pour s'installer à Palerme. Passionnés, ambitieux, les deux frères et leur famille n'aspirent qu'à une chose : se hisser parmi les puissants de la ville. C'est compter sans le mépris des palermitains qui voient d'un mauvais oeil ces étrangers dont « le sang pue la sueur ». À force d'obstination et de volonté, les Florio, en se lançant dans le commerce d'épices, se frayent un chemin qui, un jour peut-être, leur donnera un empire. Mais leur réussite ne les protège pas de drames plus intimes, car Paolo et Ignazio, pourtant unis comme les doigts de la main, aiment la même femme...
Les plantes prennent la parole !
« Ce livre s'efforcera de remédier à notre manque de reconnaissance et d'estime envers les végétaux en les traitant à l'égal d'une nation, c'est-à-dire d'un ensemble d'individus ayant en commun leurs origines, leurs moeurs, leur histoire, leurs organisations et leurs objectifs. Observer la Nation des Plantes aboutit alors à des résultats surprenants : regroupée sous son drapeau vert, blanc et bleu, elle constitue la nation la plus nombreuse, la plus importante et la plus répandue de la Terre, où les arbres sont à eux seuls plus de 3000 milliards ; forte de tous les végétaux du globe, elle tient sous sa dépendance tous les autres organismes vivants. ».
Après le succès de L'Intelligence des plantes, le neurobiologiste Stefano Mancuso pose les bases d'une véritable constitution sur laquelle bâtir notre avenir pour vivre en harmonie avec le règne végétal.
Les plantes sont-elles intelligentes ? Oui, et bien plus que nous ne pourrions l'imaginer. Comme tous les êtres vivants, les plantes discernent formes et couleurs, mémorisent des données, communiquent. Elles ont une personnalité et développent une forme de vie sociale fondée sur l'entraide et l'échange.
Avec ce livre pionnier, véritable manifeste écologique qui a bénéficié d'une reconnaissance internationale, Stefano Mancuso et Alessandra Viola proposent un incroyable voyage au coeur du monde végétal. Un monde qui, en formant plus de 99 % de la biomasse, s'avère aujourd'hui indispensable pour l'humanité. Car si les plantes peuvent très bien vivre sans nous, nous ne survivrions pas longtemps sans elles !
À l'heure où l'on recherche d'autres modes de vie, où les ressources naturelles s'épuisent, nous avons tout à apprendre du monde végétal dont dépendent la survie et l'avenir de l'homme.
On connaissait la passion d'Haruki Murakami pour le jazz, mais il en est une autre qui, dans sa vie, a pris une place de choix : la passion du classique. « Comme l'a dit un jour Duke Ellington, "Il n'y a que deux sortes de musique : la bonne et le reste" », rappelle Murakami. « En ce sens, le jazz et la musique classique sont fondamentalement pareils. La joie pure que l'on ressent en écoutant de la "bonne" musique transcende la question du genre ». Mais à la joie d'écouter s'ajoute aussi celle de connaître : connaître les disques, les concerts, comparer les enregistrements... Tous les plaisirs de l'amateur éclairé. Pendant deux ans (entre 2010 et 2011), Murakami et Ozawa ont conversé de Brahms, Beethoven, Bernstein, Gould, Bartók, Mahler... Six cessions, le plus souvent captées à proximité d'une platine, au milieu de la collection de disques de l'écrivain, proposant au chef d'orchestre des moments d'écoute pour revivre, se souvenir et raconter.
On connaissait la passion d'Haruki Murakami pour le jazz, mais il en est une autre qui, dans sa vie, a pris une place de choix : la passion du classique. « Comme l'a dit un jour Duke Ellington, "Il n'y a que deux sortes de musique : la bonne et le reste" », rappelle Murakami. « En ce sens, le jazz et la musique classique sont fondamentalement pareils. La joie pure que l'on ressent en écoutant de la "bonne" musique transcende la question du genre ». Mais à la joie d'écouter s'ajoute aussi celle de connaître : connaître les disques, les concerts, comparer les enregistrements... Tous les plaisirs de l'amateur éclairé.
Pendant deux ans (entre 2010 et 2011), Murakami et Ozawa ont conversé de Brahms, Beethoven, Bernstein, Gould, Bartók, Mahler... Six cessions, le plus souvent captées à proximité d'une platine, au milieu de la collection de disques de l'écrivain, proposant au chef d'orchestre des moments d'écoute pour revivre, se souvenir et raconter.
L'univers de Pratt se nourrit de fables, de contes et de légendes, eux-mêmes ancrés dans les mythes de l'humanité. Ce fantastique caractérise, notamment, les aventures de Corto Maltese. Régulièrement, ses personnages s'endorment, chutent, tombent littéralement dans le rêve qui leur ouvre alors les portes d'un monde fascinant et ludique à la fois. Un monde dans lequel les corbeaux et les chats parlent, où la lune est double, où le temps s'abolit et où règnent fées et chevaliers.Jusqu'à présent, aucun livre consacré à Hugo Pratt ne s'était emparé du thème du rêve. Comblant ce vide, cet ouvrage, à travers une sélection sensible et minutieuse d'aquarelles et de planches originales, invitele lecteur à parcourir le labyrinthe des songes, des souvenirs, des connaissances et des illusions du grand artiste Hugo Pratt.
Une galerie de 100 philosophes, hommes et femmes, entrés dans l'histoire de la pensée grâce à leurs théories, leur conception du monde, leur engagement ou leur personnalité unique. A travers les époques et parmi une vingtaine de nationalités, cet ouvrage encyclopédique et illustré dresse de très beaux portraits et aborde de manière simple et ludique la philosophie.
A Venise, en 1328, Giulia, ravissante orpheline de noble extraction, subit les mauvais traitements de sa tante tyrannique. Elle est amoureuse d'un marchand juif, Samuel, dont elle tombe enceinte. Nicoleta, jeune fille du peuple, attend un enfant conçu lors d'un viol. Sous la pression du conservatisme, les deux femmes vont accoucher en secret et confier leur progéniture à des familles adoptives.
« Je m'appelle Erri Gargiulo, et je me shoote à l'espoir depuis quarante ans. » J'ai commencé à espérer à l'âge de cinq ans, quand je me suis fait l'illusion que mes parents allaient arrêter de se disputer... J'ai espéré que mes frères seraient enlevés par des terroristes, qu'Arianna deviendrait ma petite amie, que Giulia ne pourrait plus se passer de moi, que Matilde m'accueillerait dans son lit, que l'équipe de Naples gagnerait le championnat, que, tôt ou tard, je deviendrais dessinateur de BD.
En fin de compte, j'ai compris qu'il est faux de dire que l'espoir ne devient jamais réalité. C'est une pure et simple question de probabilités : plus on a de désirs, plus il y a de chances qu'ils se réalisent.
Chantages, violences et mensonges : le Pape François seul contre la corruption.
Les mémoires de S. Loren, dans lesquels l'actrice italienne, qui a tourné plus de 80 films, revient sur sa carrière, mais également sa vie privée, ses amours, ses amis, ses enfants
Dans Les Fausses confidences, il y a Dorante, un garçon ruiné en quête de devenir, Araminte, une belle veuve fortunée et Dubois, le valet culotté, habile artisan du bonheur de ces deux jeunes gens... Comme chez Marivaux, dans Presque une histoire d'amour, il y a Nino, une petite vingtaine, qui revient de Londres et vivote à Rome, s'apprêtant à donner des cours de théâtre à un groupe de retraité. Il y a Teresa, belle et douce, la trentaine, fraîchement romaine, encore sous le choc du drame amoureux qu'elle vient de traverser. Et Grazia, une actrice dont la carrière a échoué, qui enseigne l'art dramatique. Grazia, la tante de Teresa et l'ancienne professeure de Nino. Grazia, la bonne étoile, grâce à qui se rencontreront les deux apprentis amoureux. Il y a les premiers instants, les frissons, et puis les débats enflammés sur la vie en général, la foi, la religion, et le théâtre en particulier. Comme dans une pièce, chacune de leur rencontre est scénarisée et, à l'avance, ils pensent leurs souffles, leurs regards et leurs gestes...
Et puis le rideau se referme et la réalité les rattrape, spontanée et vive, ne leur laissant plus d'autres choix que d'assumer leur sentiment, ou de partir pour un autre jeu de rôle...
Longtemps, Chiara n'avait qu'un rêve : être une gatta morta, une séduisante mante religieuse déployant ruses et minauderies pour entraîner tous les hommes dans ses filets. Mais n'est pas manipulatrice qui veut. Malheureusement, Chiara est plutôt du genre spontané. Trop spontané. À côté, Bridget Jones passerait presque pour une femme fatale !
Alors qu'âgée de 33 ans elle s'apprête à se faire enlever une tumeur au sein, l'heure est venue pour Chiara de faire le bilan de sa vie. Et s'il n'est pas glorieux, il a le mérite d'être drôle.
De l'adolescence à l'âge adulte, en passant par le lycée, la fac, une multitude de boulots, beaucoup de râteaux, et surtout une bande d'amis un brin névrosés mais dévoués, Chiara nous entraîne dans ses tribulations de serial gaffeuse à la recherche du job de rêve et du prince charmant.
Italie, 1926. Passionné de lettres et de philosophie, Moraldo est un jeune étudiant s'interrogeant sur son destin et son orientation politique. Il trouve en Piero, jeune intellectuel engagé, un modèle à suivre. Ses lettres d'admiration restant sans réponse, il s'occupe en suivant la belle Carlotta à Paris où Piero se réfugie également, persécuté par la dictature fasciste.
À Naples, de nos jours Cesare Annunziata a 77 ans, et sa vie n'est pas ce qu'il aurait voulu qu'elle soit. Il n'a jamais vraiment réussi à aimer sa femme, les relations avec sa fille, Sveva, sont très compliquées, et son fils, Dante, n'ose pas lui présenter son compagnon. Alors, tant pis, il décide de profiter un tant soit peu de l'existence en buvant, mangeant et fumant comme il lui plaît. Peu importe les reproches de Sveva. Il continue même à voir cette chère Rossana, officiellement infirmière, mais qui, en réalité, vend ce qui lui reste de charmes.
Un soir, le silence de son appartement est brisé par une très violente scène de ménage. Et Cesare ne tarde pas à comprendre que sa voisine, la belle Emma, se fait battre par son mari. La nouvelle fait vite le tour de l'immeuble. Aidé de ses deux compères du troisième âge, Madame Vitaglino, collectionneuse de chats, et, Marino, solitaire endurci, Cesare décide de secourir la jeune femme. Après avoir échafaudé les plans les plus rocambolesques, c'est finalement en se liant d'amitié avec Emma qu'il va tenter de la sortir des griffes de son époux.
Un petit dîner en tête à tête, de délicates attentions, un sourire réconfortant. Chamboulé par la douceur de la jeune femme, le vieillard s'apaise peu à peu : à 77 ans, finalement, n'est-il pas temps de se délecter des belles choses de la vie et de faire, enfin, la paix avec ceux qu'on aime ?
Sa grand-mère cartomancienne le lui a toujours dit : c'est quand on s'y attend le moins que les rêves se réalisent et que l'amour nous tombe dessus. La blague ! Car à trente-six ans, des rêves, Penelope n'en a réalisé aucun... Attachée de presse chez Pimpax, multinationale reine de la serviette hygiénique, le jour ; grand reporter en point G et rédactrice de tests érotiques, la nuit ; Penelope doit être lucide : le Pulitzer, c'est pas pour demain.
Et côté coeur, c'est pire. Elle qui rêve d'amour avec un grand « A » doit se contenter de rares escapades sexuelles avec un petit « s ». Jusqu'au jour où elle renverse le beau Alberto avec son vélo et lui casse une jambe. C'est sûr : cet homme lui est destiné ! En plus, ça tombe bien, elle connaît Urgences par coeur et les fractures n'ont plus de secret pour elle !
Un mois plus tard, le prince charmant se représente... chez Pimpax, qu'il doit sauver de la faillite. Mais quelque chose cloche : le bellâtre se fait appeler Riccardo Galanti et ne semble pas se souvenir de son assaillante. Pourquoi cette nouvelle identité ? Quels secrets cache cet homme trop beau pour être honnête ? Encombrée d'une maladresse qui n'a d'égale que son grand sens de l'aventure, Penelope se lance dans une enquête de tous les dangers, aussi loufoque que risquée...
En 1569, l'arsenal de la République de Venise est détruit dans une explosion alors que se prépare une guerre contre l'Empire ottoman. S'étant rendu dans les décombres des quartiers sinistrés pour aider les victimes, l'avocat Andrea Loredan est témoin de l'arrestation mystérieuse de deux individus. Il assure leur défense et se trouve mêlé à toute une ramification de complots. Premier roman.
Après avoir laissé l'avocat Andrea Loredan plongé dans un labyrinthe d'intrigues et de complots qui menacent jusqu'à l'équilibre politique de la République de Venise, le lecteur va peu à peu découvrir les réponses aux nombreuses questions restées en suspens à la fin du volume précédent : qui étaient les commanditaires et quels étaient les mobiles des meurtres mystérieux survenus après l'incendie criminel de l'Arsenal ?
Bepo Rosso va-t-il retrouver son fils capturé par les Turcs ? Qui a mis enceinte et assassiné la jeune religieuse Anna Tagliapietra ? Quel secret l'abbesse Lucia a-t-elle voulu révéler avant de mourir ? Qui est réellement Jacomo Dragan ? Un espion à la solde des Turcs ou la victime d'une terrible injustice ?
Inspiré par la mort de sa mère, Nonna Carla est un des livres les plus graves et les plus intimes d'Alain Elkann. Le livre reconstruit le rapport de l'auteur à sa mère à travers l'évocation de souvenirs et de petites anecdotes de leur vie quotidienne. À la fois forte et fragile, extrêmement généreuse, Nonna Carla était liée à ses petits-enfants par un amour profond et indestructible.
La narration prend la forme d'un journal, qui décrit, jour après jour, les affres de la maladie avec beaucoup d'amour et de pudeur. Des visages perclus de douleur des malades à l'expérience traumatisante du Refus de réanimer jusqu'aux traditionnelles prières hébraïques sur lesquelles se finissent les funérailles et à l'interruption intempestive de la cérémonie par Rosa, la cuisinière napolitaine.
Carla reposera tout près de la tombe de son ami d'enfance Primo Levi dans le cimetière juif de Turin. Ce sont tous leurs souvenirs qui reviennent au fil d'une plume simple, précise, qui exprime avec force la volonté de rébellion et le sentiment d'impuissance d'un fils face à la maladie et la mort de sa mère.
Un jour, l'adolescence prenait fin. Nous ne nous étions pas réveillés vieux ; moins impétueux, pourtant. Et d'accord, c'est normal. Mais nous étions aussi quelque peu défaitistes. Nous avions fait l'amour, passé des examens, laissé derrière nous quelques ambitions démesurées et stupides. Les choses pouvaient s'en aller, légères ou désespérées. On n'avait pas le temps de s'apercevoir (une minute de concentration aurait suffi) qu'en réalité nous n'avions jamais cru en rien. Jamais jusqu'au bout. Ne pas avoir expérimenté l'aveuglement pur et violent de l'idéologie avait-il été une bonne chose ? Peut-être.
Où étions-nous tous ? Quand avons-nous renoncé ?
Recenser, compiler, archiver coupures de journaux, photographies, souvenirs de famille ; retenir le temps ; figer les belles choses avant qu'elles disparaissent ; vivre, aimer, être soi-même.
Et, qui sait, participer à la marche du monde.