Savez-vous quel est le lien entre la mort de Robespierre le 28 juillet 1794 et le jazz ? Le jazz est-il vraiment né à Storyville ? Quelle est l'origine du mot « jazz » ?
Après le succès de son premier opus, Sur les routes de la musique, André Manoukian revient avec 40 nouvelles chroniques qui retracent l'histoire du jazz. Un art qui prend racine en Afrique, mère de toutes les musiques, et grandit aux Amériques avec les esclaves qui donnent naissance au jazz afro-cubain, au gospel, au reggae candomblé. Ce genre musical retourne au berceau africain avec les musiques éthiopiques, l'afro beat, la rumba congolaise, mais aussi - et de manière beaucoup plus contemporaine - via maître Gims et Aya Nakamura...
Du quadrille au cake-walk, de Bussy à Miles Davis, de Paris à La Nouvelle-Orléans, André Manoukian nous initie à cet art et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique.
A l'occasion des 60 ans du groupe The Rolling Stones en 2022, la photographe Gaëlle Ghesquière leur rend hommage en ouvrant ses 25 ans d'archives.
Plus de 250 photographies exclusives, témoignages inédits, anecdotes feront de cet ouvrage l'album anniversaire à ne pas manquer.
Un beau-livre exceptionnel avec une couverture argentée.
À tout juste 20 ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu'on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.
Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est né en 1977, sous le soleil de la Seine-Saint-Denis. Enfant, il veut devenir prof de sport. Mais la vie lui réserve un autre destin. Armé d'une béquille et d'un stylo, il se lance dans la musique : en 2006, son premier album, Midi 20, se vend à plus de 600 000 exemplaires et l'artiste est primé deux fois aux Victoires de la musique.
Chroniques d'un passionné de la musique.
Savez-vous que Pythagore a créé la gamme à douze notes en s'inspirant des pyramides d'Égypte ? Que le loup est l'inventeur du chant choral ? Ou que Bach brillait pour ses battles d'impro ?
À travers quarante chroniques, André Manoukian retrace une histoire fascinante et méconnue de la musique, un art qui puise sa source en Orient, dans les raffinements des civilisations indiennes, perses ou égyptiennes. Ces influences ont irrigué la musique occidentale, qui évolue au fil des siècles sous l'impulsion de personnages extraordinaires, musiciens, penseurs, religieux ou scientifiques.
Des instruments préhistoriques au chant des planètes, des philosophes antiques au rap, André Manoukian nous initie à cet art et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique.
"Il n'y a pas de femmes compositrices !" proclamait en 1920 un maestro britannique. Et Hildegarde de Bingen au Moyen Age ou Maddalena Casulana à la Renaissance ? Et Nannerl Mozart, Fanny Mendelssohn, Clara Schumann ou encore Björk ? Autant d'artistes venues peupler ce livre, aux côtés d'interprètes telles que Martha Argerich, Jacqueline du Pré et Maria Callas, ainsi que de grandes pédagogues comme Nadia Boulanger. Mieux, c'est une jeune musicienne italienne qui manie ici la plume aussi talentueusement que sa baguette de cheffe d'orchestre pour brosser ces seize portraits de consoeurs ayant dû batailler dans un univers masculin, et pour nous fredonner à travers elles une petite histoire de la musique accessible à toutes les oreilles, par-delà les préjugés et les barrières de genre.
Comment écrire une histoire de la musique qui soit sérieuse tout en étant drôle, complète sans être encyclopédique, accessible aux néophytes comme aux mélomanes plus avertis? La cheffe d'orchestre Mélanie Levy-Thiébaut relève le défi en nous offrant un voyage enthousiaste dans l'histoire de la musique occidentale à travers les artistes qui l'ont édifiée et les grandes oeuvres qui l'ont marquée depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, du chant grégorien aux oeuvres de Iannis Xenakis, Pierre Boulez ou encore Karlheinz Stockhausen. Chemin faisant, elle nourrit son récit de ses multiples expériences artistiques, d'anecdotes savoureuses et d'une solide connaissance des compositeurs et compositrices.On y croise tout au long des siècles de fortes personnalités aussi fascinantes que celles d'un Mozart ou d'un Berlioz, d'une Hildegarde de Bingen ou encore de Lili Boulanger et Betsy Jolas, toutes et tous soumis au supplice de la création.Le résultat est foisonnant, subjectif, toujours passionnant, jamais exempt de cette pédagogie indispensable à qui veut atteindre à l'ivresse de l'art...
1993. Paris danse sur les beats d'une nouvelle musique électronique. On croise dans la nuit Michel Gondry, Ariel Wizman, Aline Can Dance, DJ Falcone, Didier Lestrade, Sven Love et tant d'autres. On écoute Radio Nova, FG et les mix du Rex. Dans la chambre d'un magnifique duplex, deux adolescents expérimentent sur des machines et révolutionnent le son. Ils n'ont pas encore revêtu les casques qui dissimuleront bientôt leurs visages mais ils sont déjà jaloux de leur anonymat. Inconnus, maniaques, mystérieux, ils veulent faire danser la jeunesse « around the world ».
Jamais les débuts des Daft Punk n'avait ainsi été raconté, le groupe français le plus connu au monde, le plus secret aussi, des bancs du lycée Carnot à sa métamorphose en robots admirés et inatteignables. Daft est le récit des premières fois, par une bande de copains qui ont tout découvert en même temps et dont certains, parmi les plus intimes, n'avaient jamais parlé. Ils se sont confiés à Pauline Guéna et Anne-Sophie Jahn, qui en tirent un récit exceptionnel et inoubliable : premier tube « Da Funk », premier enregistrement à L.A., première nuit folle à Londres, première diffusion de leur nouveau morceau dans un club légendaire, premier concert dans un champ du Wisconsin, première négociation - serrée - avec Virgin, première rave, première visite aux artistes noirs du South Side de Chicago, premier amour...
Les voix mêlées de cette bande de garçons qui ont hanté les soirées parisiennes et réinventé, pendant dix ans, une mode, un monde, des références, dessinent le portrait d'une génération qui a fait sortir la techno de son antre disco et lui a donné une nouvelle histoire, un renouveau.
Daft est une épopée musicale et tendre, une traversée de la jeunesse perdue, de l'amitié, de l'insouciance, de la fête créatrice. Alternant révélations, images et dialogues, les auteurs nous livrent avec grâce et liberté des commencements « aux charmes inestimables »...
Fervent admirateur du génie russe, Lionel Esparza raconte avec passion et détails la vie de celui que rien ne prédisposait à l'art de la composition. Né en 1882 à Saint-Pétersbourg, il grandit sous la coupe d'un père lui-même artiste, grande voix de l'opéra russe, mais qui ne croit au talent de son fils. Envoyé de force étudier le droit, Igor n'en démord pourtant pas : il sera compositeur.
Quelques années à peine plus tard, sa carrière est lancée par l'un des plus beaux coups d'éclat de l'histoire de la musique : la première scandaleuse du Sacre du printemps, en 1913, en collaboration avec Serge de Diaghilev, fondateur des Ballets russes. C'est le début d'un itinéraire musical en perpétuelle réinvention, de l'avant-gardisme de 1910 au sérialisme des années 70. Croisant et influençant les personnalités de son temps - Chaplin, Picasso, Gabrielle Chanel ou même JFK -, Stravinsky suscite la ferveur ou le violent désamour, mais ne laisse personne indifférent à mesure que sa forme évolue, guidée par son génie sous tension.
Des ballets les plus célèbres aux oeuvres de jeunesse ou de fin de vie méconnues, Lionel Esparza s'adresse ici aussi bien aux néophytes qu'aux connaisseurs et rend hommage au révolutionnaire complexe et paradoxal, à son oeuvre, mais aussi à l'homme, relatant comme personne ses mille vies et mille virages musicaux.
Ce récit est une tragédie.
Mon existence tient dans une boîte. Une boîte de nuit de quelques mètres carrés. Nichée en plein Paris, dans le quartier chaud de Pigalle. Vous la connaissez peut-être. C'est le Bus Palladium. Rue Fontaine, y avait foule, comme le chantait Gainsbourg. Il y venait souvent, comme beaucoup d'autres stars.
Mon temps, c'était celui des gangsters de Pigalle, des bars à putes, de la drogue, du sida.
Je n'étais pas fait pour ça.
Petit gars de Courbevoie, j'aimais tant la musique que je lui ai donné ma vie. Pendant vingt ans, j'ai été le DJ du Bus. Claire préférait le jour. Moi, j'y ai perdu l'amour nuit après nuit. J'y ai usé ma vie, ligne après ligne d'héroïne.
J'aurais dû en crever.
J'ai dupé les parents. J'ai berné la police. J'ai fui au Canada : cela m'a sauvé.
- Jean-Charles Dupuy ;
La chanson française a largement participé à ce que Didier Tronchet appelle sa « formation émotionnelle ». De la variété des années 1970 à la fraîcheur des chansons contemporaines, en passant par l'exaltation de la « chanson contestataire » et bien sûr les grands auteurs qui ont forgé la noblesse du genre, il réveille dans ce Petit éloge ses souvenirs... et les nôtres.
Brassens, Brel, Ferré, Ferrat, Barbara, Bashung, Souchon, Julien Clerc, Renaud, mais aussi Pierre Perret, Gérard Lenorman, Michel Sardou, Michel Delpech... et bien sûr la génération contemporaine sont mis à l'honneur. Ce voyage subjectif est empreint d'une forme de nostalgie, certes (c'est d'ailleurs la couleur de la plupart des chansons), mais c'est une nostalgie joyeuse, qui laisse toute sa place à l'humour et l'autodérision.
C'est l'histoire d'une musique, née dans les communautés d'esclaves noirs, forgée dans la souffrance, et qui devint universelle. Une musique qui continue encore aujourd'hui à parler à la plus mystérieuse partie de notre être, notre âme.
Cette âme est devenue verbe, et le verbe musique : soul music.
Mais ce n'est qu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale que la soul a pris sa forme la plus populaire, avec les débuts de ce que l'on a appelé le rhythm & blues, fl eurissant dans des villes devenues mythiques, de Memphis à Détroit en passant par La Nouvelle-Orléans, traversé et façonné par les événements historiques et politiques du XXe siècle américain.
Une musique portée par des labels et des producteurs qui ont parfois commencé avec rien, au fond d'un garage, avant d'entrer dans la légende, comme Atlantic ou la Motown.
Rock my soul retrace le parcours souvent chaotique de stars aux noms qui font rêver : James Brown, Otis Redding, Aretha Franklin, Stevie Wonder, Marvin Gaye, Ray Charles, Diana Ross, Tina Turner, Michael Jackson et Prince, des artistes immenses qui ont porté la gloire de la soul à son zénith ; sans oublier, tout récemment, Anderson .Paak ou Leon Bridges,emblèmes de la nouvelle génération...
Depuis les années 60 et Bob Dylan, jusqu'à Kurt Cobain dans les années 90, en passant par Bowie, Lou Reed, les punks, Sonic Youth et bien d'autres artistes, William Burroughs, écrivain novateur, rebelle et sulfureux, exerce une fascination et une profonde influence sur le monde du rock. Une étude originale sur des rapports parfois complexes...
De A comme Aéroport (musique d') à Z comme Zelazowa Wola, Olivier Bellamy remonte le temps, de l'époque moderne au charme mystérieux des origines et de l'intime.
L'auteur part à la recherche du vrai Chopin dans toutes les directions. D'où vient l'universalité de son langage ? Quelle influence a eu George Sand sur son oeuvre ? Aimait-il jouer en public ? Quels étaient ses plus proches amis ? Ses élèves préférés ? Ses pianos favoris ? Ses maîtres adorés ? Quels sont les écrivains et les peintres qui l'ont saisi le mieux ? Quels sont les compositeurs qu'il a influencés ? Qu'est-ce que le fameux rubato ? De quoi véritablement est-il mort ? Comment composait-il ?
Le livre analyse avec clarté les plus grands chefs-d'oeuvre sans négliger les perles méconnues. Il fait le point sur ses meilleurs interprètes avec subjectivité et passion.
Il ne fait pas l'impasse sur des sujets comme l'homosexualité ou son rapport avec les juifs. Il recense aussi ses voyages, ses logements à Paris, les monuments construits à sa gloire, les détournements de son oeuvre au cinéma, dans la chanson, le jazz et même le rap, qui vont du meilleur au pire.
Jusqu'à son goût pour le chocolat et les bouquets de violette.
Au bout du compte, un ouvrage réellement a-mou-reux.
"On a tous un piano dans la tête. Des souvenirs de Méthode rose ou d'amourettes chopinesques. De Lettre à Élise ânonnée en boucle par la voisine du dessus ou de fabuleux concerts à Pleyel. De rires avec Harpo et Chico Marx ou de larmes avec Polanski...
Pour moi, c'est l'histoire d'une vie entière. À rêver avec Schubert, à souffrir sur mon Beethoven, à préparer un entretien avec Barenboim, à fi ler au paradis grâce à Richter ou Art Tatum. Cet ouvrage tente donc de « creuser le ciel » avec de pauvres mots. Il traite de l'illusion magnifi que du plus mystérieux des instruments de musique et de ses glorieux prophètes qui vont sur scène comme on revit la Cène.
C'est un dictionnaire qui ne songe qu'à partager des émotions au fi l de l'invisible. Il radote parfois comme un vieillard, s'amuse comme un enfant, se cabre comme un adolescent, ratiocine et se trompe comme un adulte. Ce n'est pas grave, il est juste amoureux." Olivier Bellamy.
Une toute jeune fille que rien, mais vraiment rien, ne prédisposait à la célébrité. Comment est-elle devenue la chanteuse préférée des Français ? Sa cote dure depuis un demi-siècle.Ce livre relate l'éclosion d'une artiste déroutante, d'un destin qui aurait pu tout autant ne pas s'accomplir. Françoise Hardy a emprunté des voies inhabituelles pour se faire un nom. Ce voyage dans sa vie en recèle un autre, fascinant. Aucun artiste n'a su aussi bien - parfois à son corps défendant - incarner une façon d'être et une modernité dans laquelle nous vivons encore. Armée de sa beauté et d'une élégance innée, Hardy représente mieux que quiconque la génération qui a renvoyé ses aînés dans la coulisse.
Non, Mozart n'était pas une femme. Mais Mozart aurait pu être une femme : Maria Anna Mozart fut, comme son frère, un prodige de la musique, avant de devoir se marier et de disparaître de la scène - mais aussi des livres, des films et de l'histoire. Résultat : personne ne se souvient d'elle.
Qui peut se vanter de pouvoir citer ne serait-ce qu'une compositrice ? Connaissez-vous... Cassienne de Constantinople, l'une des premières de l'histoire ? La flamboyante Hildegarde de Bingen, femme de pouvoir et pionnière de la musique médiévale ? Ou encore Élisabeth Jacquet de La Guerre, protégée de Louis XIV et claveciniste de génie ? Quant à Hélène de Montgeroult, après avoir échappé à la guillotine grâce à sa virtuosité, elle rédige l'une des plus importantes méthodes d'enseignement du piano de l'histoire. D'autres, comme Clara Schumann, Fanny Mendelssohn ou Alma Mahler, ont vu leur talent et leur prénom rester dans l'ombre d'un grand homme.
Compositrices, instrumentistes, cheffes d'orchestre, fondatrices d'ensembles... nombreuses sont celles qui ont dû renoncer au succès. Pourtant, la musique classique leur doit beaucoup. Et si on réécrivait l'histoire ?
Avec une passion et un engagement communicatifs, Aliette de Laleu s'attache à réparer des siècles d'invisibilisation en rendant aux femmes leur place dans l'histoire de la musique. Parce qu'il n'est pas de vocation sans modèles, pas de progrès sans héritage ni de génies sans histoires.
«Faites ce que vous voulez !» C'est à partir de ce mantra qu'Ibrahim Maalouf ouvre ses cours d'improvisation. Pourquoi est-il si urgent de renouer avec l'art d'improviser?? Un enfant invente naturellement avec plus de liberté qu'un adulte. Cette liberté pourtant se perd au fil de nos apprentissages. Or, au-delà de la musique, l'improvisation est une véritable philosophie de vie, de connaissance de l'Autre et de soi, de dépassement de nos peurs et de l'inconnu. La création musicale, sa double culture -libanaise et française-, son histoire personnelle, son rôle de fils et de père, de professeur, ses rencontres, les joies et les tragédies qui façonnent nos vies ont sans doute contribué et encouragé cette réflexion. Avec passion et humilité, le célèbre trompettiste partage ses expériences, ses conseils et propose des pistes nouvelles pour une société plus à l'écoute de l'essentiel et des vibrations du monde. Un livre lumineux pour faire de nos vies une grande aventure créatrice !
Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de « L'Album blanc », en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, « M. Epstein », a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : « La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention «rires» est indiquée entre parenthèses. » Hanif Kureishi, renchérit : « Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. » Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.
Dans ce livre hors du commun, Paul McCartney raconte, avec une rare sincérité, sa vie et sa musique à travers 154 chansons qui ont jalonné toute sa carrière - depuis ses compositions adolescentes jusqu'à la folle décennie des Beatles, sans oublier les Wings et ses albums solo les plus récents.Pour chacune de ces chansons, il raconte les circonstances dans lesquelles elle a été écrite, précise les personnes ou les lieux qui l'ont inspirée et confie les émotions qu'elle fait naître en lui aujourd'hui.Illustrés de nombreuses images exceptionnelles - brouillons de chansons, lettres, photographies... - tirées des archives personnelles de Paul McCartney et presque toutes inédites, ces deux superbes volumes lèvent le voile sur les créations et l'univers intime d'une légende vivante.Au fil de ces pages, le lecteur apprend à connaître l'homme, découvre comment certaines des plus grandes mélodies du xxe siècle ont été créées et assiste, comme en coulisses, aux moments d'inspiration. La voix et la personnalité de Paul McCartney surgissent de chaque page.
Il est l'un des critiques rock et journalistes musicaux les plus réputés de la place de Paris. 50 ans de carrière au service de journaux comme BEST, Rolling Stones, Rock and Folk, Première, ELLE, Le Point et aujourd'hui Paris Match. En un demi-siècle, il a interviewé et rencontré Mick Jagger, Eric Clapton, Bowie, Leonard Cohen, Johnny Hallyday, Madonna, Michael Jackson et tant d'autres. C'est simple, hormis Lennon et Elvis, il a rencontré tout le monde. Dans ses articles il ne pouvait pas tout dire, cette fois il lève le voile comme un Gonzo journaliste qui raconte la planète rock dans tous ses états : l'alcool, les drogues, le sexe. Il lui est arrivé d'interview John Lee Hooker dans son lit, en tout bien tout honneur, de refuser les avances de Janis Joplin, de pleurer dans les bras de Clapton. Il y a des bagarres, beaucoup d'humour et une proximité inédite avec des stars (avant le règne de la com), c'est la France, l'Amérique de New-York à San Francisco et Los Angeles en passant par Atlanta, mais aussi la scène rock londonienne : année 70, 80, 90, jusqu'à nos jours. Des mémoires qui ont l'énergie d'un riff de guitare.
« Avant d'acheter ce livre, vous voulez savoir si, dans cette jolie petite histoire, il est question de Téléphone. De mes relations avec les autres membres du groupe. De mes histoires avec Corine, Carla Bruni, les Rolling Stones, Jimmy Page, Prince et tant d'autres.
Vous pouvez cocher toutes les cases.
Vous pouvez aussi cocher la case sexe, drogues et rock'n'roll.
Mais vous pouvez lire ce livre pour d'autres raisons. Car cette Jolie petite histoire est une histoire d'amour.
Prenez le temps des préliminaires et savourez les caresses. La caresse de parents magnifiques. La caresse de mes mains sur les manches des guitares, de la musique qui m'a sauvé la vie, des voyages en Inde, au Népal ou à Essaouira.
La caresse de l'amitié. Les caresses de celle qui écrit avec moi les chapitres à venir.
Les caresses des regards des musiciens sur scène et des spectateurs à la fin des concerts, et celles de toutes les rencontres qui ont fait cette jolie petite histoire. »
« Pour me comprendre », « Seras-tu là ? », « Celui qui chante », « La Groupie du pianiste », « Quelques mots d'amour », « Diego, libre dans sa tête », « Mademoiselle Chang », « Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux », « Le Paradis blanc », « Message personnel », « La Déclaration d'amour », « Si, maman si », « Musique », « Résiste », « Il jouait du piano debout », « Ella, elle l'a », « Quelque chose de Tennessee »... : on ne compte plus les tubes de Michel Berger entrés au patrimoine de la chanson française. Alors qu'on célèbre les trente ans de la mort de Michel Berger le 2 août 2022, François Alquier dévoile les secrets de création de l'oeuvre de l'un des chanteurs et compositeurs préférés des Français et propose de découvrir, à l'aide de nombreuses anecdotes, l'histoire des chansons de Michel Berger, comme autant de repères qui jalonnent la vie de l'artiste.
Musicienne, poétesse, mais aussi photographe et peintre, Patti Smith est une artiste totale qui n'a eu de cesse, tout au long de sa carrière, de saluer ses influences artistiques. Des membres de cette famille choisie, le plus important est certainement Arthur Rimbaud. Entre la jeune prolétaire de Chicago et le poète de Charleville, un lien indéfectible se tisse. Grand frère, amant platonique, mentor, Arthur inspire Patti et la guide, par ses appels à la liberté et à la modernité, dans sa vie comme dans son art : « Il est avec moi à tous mes concerts [...] Je connais Arthur depuis toujours ». Par l'analyse du parcours artistique et personnel de Patti Smith, de sa découverte de l'oeuvre de Rimbaud à ses pèlerinages à Charleville, ce livre se propose de décrypter cette constellation intime.