Psychologie branches et domaines
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Au travers de scènes de la vie quotidienne, inspirées de sa propre expérience, Henry D. Thoreau nous propose de passer au crible, ses préceptes o-pour une vie vertueuse. Il aborde avec philosophie les grands thèmes qui lui sont chers ; le travail, la liberté, la politique, la morale.
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Patrick Bailly-Maître-Grand a beau vouloir revendiquer être un " illusionniste ", ses " machines à distraire ", comme il les appelle, n'ont rien d'illusoire. Elles sont le fruit d'une pensée photographique qui prend corps du principe de révélation qui les justifie et dont elles font l'éloge. Le refus du photographe de recourir aux subterfuges de fabrication que lui tendent les technologies nouvelles pour creuser toujours plus avant les potentialités plastiques du médium photographique en dit long sur les qualités intrinsèquement prospectives de celui-ci. PBMG voudrait-il nous rappeler que la photographie est un art neuf, il ne s'y prendrait pas autrement.
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Traduire le parler des bêtes
De Fontenay Elisabet
- L'Herne
- Carnets L'herne
- 13 Mars 2008
- 9782851976963
" C'est parce que le mutisme des voix animales est une sorte de fleuve des enfers, un Achéron, que j'ai souhaité intituler cet exposé "Le rameau d'or". On découvre en effet, chez Virgile et Michelet, dans le lien que l'historien entretient au poète, l'évocation d'une secrète analogie entre les animaux et les morts, entre les endormis que sont les animaux et les à demi vivants que sont pour nous les morts. Autres qu'il est difficile, voire dangereux d'approcher. Avant de les rencontrer, il faut se munir d'un mot de passe, d'un schibboleth, d'un rituel, d'un instrument orphique, ce qui n'exclut cependant pas l'effort et l'endurance. C pouvoir énigmatique, on peut le nommer indifféremment, finesse de l'oreille ou don de la traduction. La grâce est accordée à certains et refusée à d'autres, qui permet d'entendre et de comprendre le parler des à jamais silencieux, et d'administrer un remède à cette immémoriale séparation entre les bêtes et les hommes qu'on nomme pompeusement la différence zoo-anthropologique. " Elisabeth de Fontenay.
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" La composante extérieure est hyper-présente dans l'individualité animale. La praxis y comporte une part importante du comportement. La connaissance s'y développe comme une connaissance du monde extérieur. L'intelligence cérébrale est quasi exclusivement tournée vers la stratégie. L'affectivité intériorise les évènements et perturbations de l'extérieur. C'est à dire du même coup que le computo cérébral est toujours, de façon simultanée, en état de connaissance, de sensibilité, d'action. Faust avait tort de se demander ce qui était au commencement : L'esprit ou l'action.. Ils émergent en même temps, inséparablement, l' animalité. L'esprit n'existe que dans un agir. L'esprit qui anime l'action est animé par tout être "
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