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Éditeurs
Psychologie branches et domaines
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Comment réussir à échouer ; trouver l'ultrasolution
Paul Watzlawick
- Seuil
- Humour Seuil
- 15 Février 1991
- 9782020129428
Paul watzlawick nous avait enseigné, dans faites vous-même votre malheur, les moyens les plus raffinés pour parvenir à se rendre malheureux.
Le voici maintenant qui tente de comprendre et d'approfondir les recettes qui mènent infailliblement à l'échec.
Comment réussir à échouer ? c'est simple. a chaque problème, il suffit de trouver l'ultrasolution. qu'est-ce qu'une ultrasolution ? " une solution qui se débarrasse non seulement du problème, mais de tout le reste - un peu comparable à cette vieille plaisanterie de carabin : opération réussie, patient décédé.
" il existe beaucoup d'ultrasolutions, étudiées et répertoriées dans ce livre : elles s'appliquent tout autant aux conflits conjugaux qu'aux relations internationales. la règle est simple : il faut que le jeu que l'on joue avec l'autre soit toujours à somme nulle, c'est-à-dire que vous ne puissiez gagner que s'il perd, et vice versa. il est donc impossible que les deux gagnent, et coutumier que les deux perdent.
Chacun trouvera facilement des ultrasolutions dans sa vie et celle de ses proches, en lisant le journal ou en écoutant les informations, mais leur mécanisme est ici minutieusement démonté, mis à la portée de tous.
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Ce livre n'est pas un essai de technique analytique et ne contient pas de cas cliniques - mais tout ce que j'y avance est fondé sur mon expérience clinique.
Des parents, dont certains avaient gâché leur vie conjugale - parfois plusieurs vies conjugales successives -, ont pu analyser avec moi le retour de refoulements de leur enfance, liés à la séparation de leurs propres parents et au silence imposé à ces épreuves. c'est pourquoi ce livre est écrit et pour les parents et pour leurs enfants.
Il se présente comme une longue interview dont une part concerne aussi tous ceux et celles qui "administrent les procédures de la justice" à travers les différents "corps de métiers" de cet appareil institutionnel et en dehors de celui-ci.
C'est en quelque sorte un livre de citoyenne, psychanalyste de métier qui, on le sait, s'intéresse à ce que peut être la prévention des difficultés dues aux souffrances inconscientes des enfants; souffrances toujours articulées au non-dit ou à un mensonge implicite, fussent-ils maintenus au nom du "bien" de l'enfant.
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Il ne faut pas confondre l'image du corps avec le schéma corporel.
Le schéma corporel spécifie l'individu en tant que représentant de l'espèce : il est, en principe, le même pour tous. l'image du corps, par contre, est propre à chacun : elle est liée au sujet et à son histoire. support du narcissisme, elle est éminemment inconsciente.
C'est l'incarnation symbolique du sujet désirant. sur la base de ce concept, et en s'appuyant à chaque instant sur l'expérience analytique, françoise dolto suit l'élaboration de l'image du corps, phase après phase, en montrant que, chaque fois, le pas est franchi par une castration.
Ce qui l'amène aussi à décrire la pathologie de l'image du corps, laquelle est, chaque fois, un échec de la symbolisation : autant dire une insuffisance du langage adressé à l'enfant et un manquement de l'interdit.
Car c'est bien le paradoxe de ce que l'élaboration de françoise dolto enseigne : le moi se supporte de l'image du corps, mais celle-ci, à son tour, ne s'élabore que par une série de castrations dont il ne faut pas hésiter à dire qu'elles sont symboligènes.
C'est la clé de l'humanisation.
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Le séminaire livre XVIII ; d'un discours qui ne serait pas du semblant
Jacques Lacan
- Seuil
- Champ Freudien
- 31 Octobre 2007
- 9782020902199
Ceci est un livre sur l'écriture. Mais d'écrit, il y en a plus d'un.
Ce que l'on remarque d'abord, ce sont les caractères chinois qui parsèment plusieurs chapitres. Lacan préparait ainsi un voyage en Chine avec Barthes et Sollers. Il y renonça, pour une virée au Japon, dont on a ici le journal, conceptuel plutôt qu'anecdotique. Un autre mode d'écriture est encore sollicité : les formules logiques de la quantification, traduisant « tous », « aucun », « quelques-uns qui... », quelques-uns qui... ne ...pas ». Il en ressort que le « rapport sexuel », lui, n'est pas susceptible d'être écrit. Et il y a enfin les cris. « Un homme et une femme peuvent s'entendre. Ils peuvent s'entendre crier ». Un pessimisme joyeux imprègne cette sagesse, qui arrive toute fraîche de l'année 1970-1971. Elle pousse à conclure qu'il n'y a aucun discours qui ne prenne son départ d'un semblant porté à la fonction de maître-mot (« le signifiant-maître »).
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Mony Elkaïm, auteur consacré et thérapeute familial, s'efforce de répondre dans ce livre aux questions que peuvent se poser les parents ou les enfants. Il ne s'agit pas de troubles graves mais plutôt de problèmes familiaux classiques : mon fils refuse d'étudier; j'ai fait construire une belle maison pour réunir la famille mais personne ne veut y venir; dois-je cacher à mon fils que son père n'est pas son vrai père etc. Même lorsque des cas plus graves sont abordés (l'anorexie par exemple), ils le sont toujours d'une façon qui se veut constructive et porteuse d'espoir. Le livre alterne des évocations de cas précis et des conseils généraux. Il montre la thérapie familiale à l'oeuvre : le trouble de tel ou tel membre de la famille renvoie toujours en dernière analyse à une pathologie du système familial tout entier.
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A quelques semaines de sa mort, Françoise Dolto évoque avec un entrain peu commun les traits saillants de son histoire personnelle. Et ce qui est capital ici, c'est qu'il s'agit d'un dialogue avec un psychanalyste, d'un échange entre psychanalystes.
On retrouvera, bien sûr, les parents de Françoise, ceux qu'au fil des temps elle a aimés ou éconduits, ses grandes rencontres (Laforgue, Alain Cuny, Rostand, Lacan et surtout Boris Dolto). On la verra traiter des questions techniques de son métier, proposer une interprétation originale de la psychose et exposer quelques cas cliniques extrêmes. On l'entendra aussi conter ses intérêts extra-psychanalytiques : notamment la peinture et la révélation que fut pour elle la liturgie orthodoxe.
Au fil de ses associations en étoiles, ce qui se dessine, c'est la singularité du sujet Françoise Dolto.
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"Où es-tu quand je te parle ?" Telle est la question que le patient a souvent posée aux personnes de son entourage, mais aussi celle qu'il pose au thérapeute. Ce dernier est inclus dans la situation, dans le système, et pourtant doit avoir une intervention "objective". Comment dépasser cette contradiction ? Mony Elkaïm définit et décrit ce paradoxe, dans de multiples cas différents. Cette ligne conductrice lui permet de faire état de son travail et de son avancée théorique depuis Si tu m'aimes ne m'aime pas (1989).
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Pourquoi certaines femmes portent-elles atteinte à leur corps au point de mettre leur vie en danger - provoquant des anémies, des pertes massives de sang, s'automutilant ? Pourquoi faut-il qu'elles fassent reconnaître ces atteintes comme une maladie - et par conséquent qu'elles dupent et manipulent les médecins ? Pourquoi faut-il qu'elles aillent physiquement mal pour pouvoir aller bien (ou en tout cas pas trop mal) sur un autre plan ? Pourquoi cette passion à duper l'autre ?
Ce livre, à la façon d'un récit, campe le portrait de ces femmes. À travers le récit de cas, il raconte comment, dès le XVIIe siècle, des médecins ont pressenti dans d'extrêmes faiblesses physiques, des souffrances mentales. Comment des médecins, puis des psychiatres, ont tenté de comprendre ces femmes, d'élaborer des catégories interprétatives : anorexie, pathomimie, syndrome de Münchausen, de Lasthénie de Ferjol. Comment aussi la littérature a influencé ces théories médicales, psychiatriques, psychopathologiques, psychanalytiques. Et comment cette étonnante articulation de l'atteinte du corps, de la duperie de l'autre et de la féminité ne trouve aucune résolution ou expression définitive, si ce n'est une hypothèse psychanalytique : la perversion ne serait pas propre au masculin, elle pourrait aussi être féminine - la position de ces femmes en serait le signe.
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C'est tellement facile, aujourd'hui, de plaider l'innocence et de mettre ce qui nous arrive au compte du hasard, de la malchance ou d'une conjonction de facteurs qui échappent à notre emprise.
Comme si en voyant les choses autrement nous craignions de rencontrer notre culpabilité ! Alors, qu'un enfant aille mal, que sa famille éclate, que des couples se défassent, que la violence se généralise ou que la natalité s'effrite, nous l'enregistrons, le déplorons et le subissons sans même entrevoir ce que nous pourrions y faire. La dérive de nos sociétés nous sidère et semble nous condamner à devoir nous adapter ou nous démettre.
Or, il s'avère que l'enfant, lui, demeure obstinément rétif à ce nivellement et s'évertue à égrener ses exigences, en refusant la fatalité à laquelle notre passivité voudrait le soumettre. A le suivre et à entendre ce qu'il ne cesse pas de dire, autant par son corps que par ses comportements, nous découvrons que notre responsabilité n'est pas un vain mot et que nous continuons d'avoir, à notre portée, autant les moyens de comprendre que ceux d'agir.
Jusqu'à parvenir à définir le véritable statut de cet enfant et à prendre acte de ce que la fonction dévolue au couple de ses parents a une portée insoupçonnée et considérable. Un parcours vif, sinueux, alerte et inattendu. Un parcours captivant et généreux aussi.
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Bien que l'on se soit longtemps représenté l'enfant autiste comme un être muet se bouchant les oreilles, les cliniciens ont constaté que la voix constitue un objet pulsionnel auquel il porte une attention particulière: beaucoup d'autistes s'interrogent sur le mystère de la parole en plaçant la main sur la gorge de leur interlocuteur, certains cherchent à faire parler des objets à leur place, la plupart témoignent d'un intérêt marqué pour la musique et les chansons. S'ils tiennent leur voix en réserve, soit par le mutisme, soit par l'effacement de l'énonciation, c'est en raison de la crainte d'avoir le sentiment d'être vides s'ils la faisaient servir à l'appel. Cette non-cession de la jouissance vocale a pour conséquence des manières spécifiques de composer avec le langage, allant d'une langue de signes désaffectivée, mais propre à l'échange, à des langues privées servant peu à la communication. Quelques remarquables témoignages d'autistes de haut niveau permettent maintenant de mieux s'orienter dans la clinique classique de l'autisme telle qu'elle fut dégagée par Kanner. Leurs expériences attestent que les méthodes qui les aident le mieux sont celles qui ne sacrifient pas l'individualité et la liberté du sujet, mais savent prendre appui sur ses inventions et ses îlots de compétence.
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Un homme comme vous ; essai sur l'humanité de la folie
Patrick Coupechoux
- Seuil
- Domaine Psy
- 16 Janvier 2014
- 9782021053784
Un nouveau paradigme s'installe dans le champ de la psychiatrie : la santé mentale, caractérisé par la réduction du soin psychique à un certain nombre d'actes médicaux et largement fondé sur les neurosciences. Son but est la bonne santé mentale de tous les sujets, et paradoxalement plus guère celle des fous, si longue, et donc si coûteuse à obtenir, outre qu'elle résiste encore aux explications strictement neurologiques. Les enjeux de ce changement sont considérables, car, nous dit Patrick Coupechoux, il signifie l'abandon de la dimension humaine de la folie. La santé mentale écarte en effet d'un revers de main les acquis et convictions de la psychiatrie française depuis cinquante ans, une psychiatrie qui s'est battue pour que le fou ne soit pas traité comme un malade mais comme un sujet à part entière, et que le soin soit une relation. Pour apprécier pleinement ce virage, cette passionnante étude en forme d'éloge explore les sources théoriques et cliniques, politiques et poétiques de cette psychiatrie du sujet ou « désaliéniste ». Elle en dégage aussi les moments fondamentaux : la naissance de la pensée désaliéniste, l'apport du surréalisme, la psychiatrie de secteur et la psychothérapie institutionnelle, les débats sur les causes de la folie (organiques, psychologiques ou sociales. Un parcours passionnant et complet.
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Le livre relate la découverte des maladies neurologiques les plus connues, et raconte l'histoire personnelle de leurs découvreurs comme autant d'aventures humaines. Qui étaient Alzheimer, Parkinson, Asperger et Korsakoff ? Qui étaient Broca (le découvreur des aires du cerveau), Clérambault ou Gilles de la Tourette (qui identifia le syndrome qui porte son nom) ?
Comment ont eu lieu ces trouvailles ? Quels étaient les premiers patients ? Quelle a été la réception du milieu ? Et quelle est la différence entre la vision initiale du trouble et celle que nous en avons aujourd'hui ?
Autant de questions qui nourrissent une série de récits fascinants, servis par un auteur qui peut prétendre être l'héritier européen d'Oliver Sacks.
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Manger beaucoup, a la folie, pas du tout
Milanese/Nardone/Ver
- Seuil
- Couleur Psy
- 5 Février 2004
- 9782020540131
Que faire quand on est confronté à une personne anorexique, boulimique, ou atteinte du syndrome du vomissement ? Ce livre, écrit par un psychothérapeute renommé, répond à cette question en montrant comment une thérapie brève peut suffire dans beaucoup de cas à régler le problème.
Dans la lignée de la thérapie systémique, l'auteur a reformulé les principes de la thérapie brève en insistant sur sa dimension stratégique. L'originalité de sa démarche tient notamment au refus d'étiqueter le patient : au lieu de comprendre le symptôme pour provoquer un changement, on tente de provoquer un changement pour comprendre le symptôme, en inversant donc la démarche traditionnelle. De nombreux récits cliniques et l'analyse des résultats obtenus complètent l'étude.
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Le courant " systémique " et les travaux de l'école de Palo Alto ont des implications psychologiques, philosophiques, voire sociopolitiques qui dépassent de loin le strict cadre thérapeutique.
C'est bel et bien d'une nouvelle façon d'envisager l'homme qu'il s'agit. Le projet de cet ouvrage est d'en montrer la cohérence et l'originalité. Refusant le dualisme qui sépare l'esprit de la matière, et l'individu de son environnement, cette nouvelle pensée décrit un homme relationnel, façonnés par les liens qui l'unissent à un milieu lui-même fait d'un ensemble de relations et non d'éléments séparés.
Elle implique des conceptions différentes de la normalité, du changement, des " causes " des troubles et de leur traitement. La façon habituelle de poser les problèmes (psychologiques, sociaux, voire internationaux) est ce qui précisément bloque leur résolution, et c'est souvent par des paradoxes apparents qu'on sortira des paradoxes apparents qu'on sortira des paradoxes apparent qu'on sortira des paradoxes bien réels de la prétendue normalité.
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elle claque comme un coup de fouet.
elle jette à l'écart de soi, loin des mots, des analyses, de la raison, hors du sens. les sentiments n'existent plus, elle occupe toute la place. nue comme le fil d'une lame. comment décrire une attaque de panique sans l'abraser ? qui ne connaît pas l'angoisse des espaces de la ville ne peut mesurer la terreur de quelques secondes d'arrêt au feu rouge. qui ne vit pas l'angoisse d'être enfermé dans un ascenseur ou un avion ne peut imaginer l'étendue de cet effroi.
ce n'est pas seulement la gorge qui se rétrécit, la respiration qui se bloque, l'asphyxie qui gagne, c'est un écartèlement de tout l'être, une dépossession de soi, la sensation d'une mort imminente. l. f.
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Traiter les cas difficiles ; les réussites de la thérapie brève
Richard Fisch, Karin Schlanger
- Seuil
- Couleur Psy
- 18 Février 2005
- 9782020606714
Cet ouvrage, co-signé par l'un des membres les plus prestigieux de l'école de Palo-Alto, innove à plus d'un titre. Il montre comment les principes de la thérapie brève peuvent s'appliquer aux problèmes graves tels que l'anorexie, l'alcoolisme ou même la psychose. Il décrit le processus thérapeutique dans sa progression, cas par cas et séance après séance. Le thérapeute se focalise sur le comportement qui fait problème ; il ne se demande pas comment le problème a commencé, mais comment il a persisté ; il tente de faire cesser les comportements qui le maintiennent ; attentif à la nature interactive des comportements, il s'attache à faire cesser ceux qui ont pour effet de maintenir le problème au lieu de contribuer à le dissoudre.
Ces interventions «paradoxales» révèlent la nature interactionnelle de tout trouble : un symptôme n'est pas seulement le symptôme d'un individu, il est celui d'un système humain.
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Stress, suicide, harcèlement, épuisement professionnel, démotivation. Au-delà de la souffrance qu'elles désignent, ces notions souvent récentes constituent une approche inédite, et demandent à mieux être comprises, dans leur ensemble et isolément. C'est l'enjeu de ce dictionnaire, pionnier en son genre. Le lecteur y trouvera représentés, avec les 314 entrées (rédigées par 251 contributeurs) qui le composent, tous les champs disciplinaires s'intéressant à la souffrance au travail : psychologie du travail et des organisations, psychologie sociale et psychosociologie, psychanalyse, psychopathologie et psychiatrie, ergonomie, sociologie du travail et des organisations, médecine du travail, droit du travail et de la sécurité sociale, sciences de gestion, philosophie. Y sont détaillés les principaux concepts, notions, approches, méthodes, théories, outils, études. ayant cours dans l'étude des risques psycho-sociaux. Mais aussi certaines professions emblématiques (infirmières, travailleurs sociaux, agriculteurs, vétérinaires, éboueurs, policiers, entrepreneurs de travaux forestiers, employés des centres d'appel, etc.).
Par souci de simplicité, chaque entrée a été rédigée selon un même cahier des charges : immédiatement après l'intitulé de l'entrée, une traduction en anglais en est proposée, qui aidera le lecteur amené à consulter la littérature internationale. Le texte proprement dit, volontairement court, s'achève par une courte sélection bibliographique et le renvoi vers d'autres entrées du dictionnaire, qui ont semblé utiles au lecteur pour compléter ou élargir sa réflexion.
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La déprime des opprimés ; enquête sur la souffrance psychique en France
Patrick Coupechoux
- Seuil
- 9 Avril 2009
- 9782020964913
Après Un monde de fous, Patrick Coupechoux poursuit son enquête sur la souffrance psychique, devenue en France un phénomène de masse : au-delà des chiffres, quelles sont les explications de ce phénomène où se combinent étroitement les dimensions intime et sociale du sujet ? Les chiffres sont éloquents : des millions de personnes souffrent aujourd'hui d'anxiété, de phobies, de dépression. La souffrance psychique n'est plus un phénomène marginal, elle est devenue un phénomène de masse en France, touchant toutes les catégories de population. Ce constat numérique demande à être interprété pour être apprécié. C'est l'objectif de cette enquête qui s'organise autour de trois axes principaux : - identifier et décrire la souffrance psychique de masse, très différente des maladies mentales " traditionnelles " selon les psychiatres, à partir d'enquêtes de terrain auprès de professionnels du soin, d'associations, d'entreprises, etc. ; - proposer des explications à ce phénomène dont la cause première semble être le travail, à la fois à travers les conditions objectives qu'il impose (stress, menace économique, licenciements, etc.) et par son absence, pour ceux qui ont perdu leur emploi, ou n'en trouvent pas ; - analyser et souligner les limites de cette pathologisation du travail en se penchant sur ses enjeux politiques : est-ce que la souffrance au travail, vécue comme inévitable, ne cache pas ce qui, dans l'évolution de notre société, est également cause de l'augmentation de la souffrance psychique, d'une précarisation des esprits ?
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Les enfants et les adolescents sont souvent confrontés à la mort.
Les adultes ne savent pas toujours interpréter leur émotion, leurs réactions, leurs questions, ou craignent, à tort, d'augmenter leur désarroi ou leur détresse. ce livre les aidera à dialoguer avec eux, pour qu'ils dépassent cette épreuve et en fassent un moment de leur maturation. l'auteur transmet son expérience dans des récits clairs et précis qui offrent des repères, des conseils et des exemples dont les parents peuvent s'inspirer.
Les situations abordées sont fréquentes dans la vie quotidienne : dialogue à propos d'un film ou d'un reportage brutal ; de la violence verbale ; de la mort d'un animal familier ; de celle d'un adolescent proche... les morts au sein de la famille sont aussi discutées : celles d'avant la naissance de l'enfant, qui ont laissé une souffrance figée ; celle, actuelle, d'un grand- parent - et le deuil qui s'ensuit -, ou celle d'un autre enfant.
Ce livre donne des informations sur la maturité des enfants et des adolescents dans ces situations, sur leur réflexion éthique, sur leur besoin de comprendre et d'assumer leur place dans l'histoire de leur famille. il s'adresse d'abord aux parents, mais aussi à tous ceux qui s'occupent d'enfants et d'adolescents. et ceux-ci également peuvent le lire.
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