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Psychologie / Psychanalyse autre
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La soumission librement consentie ; comment amener les gens à faire librement ce qu'ils doivent faire ?
Jean-léon Beauvois, Robert-Vincent Joule
- PUF
- 3 Mai 2017
- 9782130794493
Analyse la psychologie de l'engagement et démonte les ressorts psychologiques de la manipulation quand elle est mise au service de causes justes : lutte contre le chômage, le sida, les accidents du travail, etc.
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REVUE LE TRAVAIL HUMAIN n.78/3
Revue Le Travail Humain
- PUF
- Revue Le Travail Humain
- 12 Septembre 2015
- 9782130651567
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Les mutations sociales actuelles déstabilisent les relations interhumaines, si bien que face à des événements stressants, faute d'un soutien réel ou supposé, des individus « craquent ». C'est dans ce contexte que de plus en plus de patients sollicitent les médecins pour des problèmes interpersonnels ou pour des troubles psychiques en rapport avec des relations perturbées. En général, ces difficultés prennent sens dans une pathologie du lien sous-tendue par une désorganisation d'attachement - selon Bowlby, en fonction de la nature des interactions précoces entre l'enfant et l'adulte, le premier développe un modèle interne opérant sécurisant ou insécurisant, qui va structurer son mode interrelationnel toute sa vie durant.
En se focalisant directement et de manière spécifique sur les relations interhumaines, la thérapie interpersonnelle se distingue ainsi des autres approches psychothérapeutiques. En s'appuyant sur l'établissement d'une relation thérapeutique, l'action soignante se fonde sur l'amélioration de la régulation émotionnelle interpersonnelle par le développement d'une fonction réflexive impliquant les représentations de soi et des autres.
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Revue française de psychanalyse n.81 : rire
Revue Francaise De Psychanalyse
- PUF
- Revue Française De Psychanalyse
- 16 Mars 2017
- 9782130788423
Eclater de rire, rire à gorge déployée, se pisser dessus de rire, rire aux larmes, le rire est un mouvement spontané du corps, un court-circuit psychosomatique sonore, une décharge de plaisir. Que ce plaisir soit accessible à toute l'humanité (Aristote), qu'il puisse être « profane » ou « satanique » (Baudelaire), grossier, voire graveleux ou presque « sublime » (Nietzsche, « le rire d'or »), le rire a été étudié aussi bien par les philosophes et les théologiens que par les médecins (déjà Hippocrate cherchait le sens du rire de Démocrite).
Des descriptions physiologiques du rire et l'éloge de son pouvoir guérisseur apparaissent à chaque grande période de remaniement des théories médicales, à la Renaissance par exemple (Laurent Joubert, 1579). Le rire est souvent menacé de répression, notamment quand les pouvoirs religieux le condamnent au nom du sacré. Umberto Eco nous rappelle dans « Le nom de la rose » (1980) les grandes querelles théologiques du Moyen Age autour de l'image de Jésus qui n'aurait jamais ri, référence et enjeux si importants que Saint Louis qui aimait rire se l'interdisait le vendredi, ajoutant le jeûne du rire aux repas sans viande en ce jour placé sous le signe de la pénitence (Jacques le Goff, 1989). Danger de l'irruption du plaisir pour les religions mais à l'opposé éloge de sa valeur positive chez beaucoup de philosophes qui en montrent pourtant l'ambivalence, haine et mépris mêlés à la joie. Qu'apporte la psychanalyse à cette grande histoire ?