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Psychologie / Psychanalyse
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L'interprétation du rêve introduit à la fois une nouvelle méthode et une nouvelle théorie. La méthode est celle de l'analyse et des associations ; elle décompose le contenu de rêve manifeste en autant d'éléments ou constituants du rêve pour retrouver, en suivant les cheminements de pensée du rêveur, les pensées de rêve latentes. " L'interprétation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l'inconscient de la vie psychique. " (S. Freud) Direction scientifique : Jean Laplanche. Direction de la publication : Pierre Cotet. Notices, notes et variantes par Alain Rauzy. Traduit par Janine Altounian, Pierre Cotet, René Lainé, Alain Rauzy, François Robert. Préface de François Robert.
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Sur la Psychopathologie de la vie quotidienne est un des ouvrages majeurs dans l'édification théorique de la psychanalyse par Freud. Dans l'ordre chronologique (1901), mais peut-être aussi dans l'ordre d'importance, il vient en deuxième après L'interprétation du rêve (1900) pour construire les bases d'une théorie de l'inconscient. Freud y traite des « troubles fonctionnels psychiques » : oublis de noms, déformations de souvenirs, lapsus, opérations manquées, superstitions, etc. C'est donc l'un des textes fondateurs de la psychanalyse qui est ici mis à disposition dans la traduction des OCF-P dirigée par Jean Laplanche.
Préface de Clotilde Leguil.
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Contrairement à ce que le titre a souvent pu laisser penser, il ne s'agit pas d'un livre sur les enfants surdoués. On y trouvera par contre une recherche autour de l'interrogation : pourquoi tant d'adultes doués, qui réussissent dans la vie, souffrent-ils de se sentir étrangers à eux-mêmes, intérieurement vides ? Depuis la première parution de ce livre en 1979, les réponses d'Alice Miller à cette question ont aidé de nombreux lecteurs à trouver un accès à leur propre histoire et à découvrir que la partie précieuse de leur Soi leur était restée cachée jusqu'alors (leur " drame ").
Ses lecteurs sont encouragés à chercher les raisons de leur souffrance actuelle dans leur histoire, l'histoire du petit enfant qui ne devait vivre que pour les besoins de ses parents en ignorant ou niant ses propres besoins. Au lieu de payer plus tard avec des dépressions et de nombreuses maladies corporelles pour cette auto-mutilation, l'adulte peut s'en libérer en trouvant l'empathie pour l'enfant qu'il a été et pour sa souffrance muette. Aussitôt qu'il assume sa vérité, bloquée si longtemps dans son corps, il peut commencer à regagner, pas à pas, sa vitalité, la vie authentique qu'il n'avait pas osé vivre.
La perception par l'auteur du vécu réel de l'enfant n'est plus en lien avec celle de la psychanalyse, à laquelle Alice Miller reproche de rester dans la vieille tradition qui accuse les enfants et protège les parents, autant dans la théorie que dans la pratique où les rapports des traumatismes réels sont interprétés comme fantasmes.
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Le 21 décembre 1914, Freud écrit qu'il prépare « une théorie de la névrose avec des chapitres sur les destins de pulsions, le refoulement et l'inconscient ». Il commence en mars 1915 à composer ces trois essais qu'il présente, dans la lettre du 1er avril à Lou Andreas-Salomé, comme « une sorte de synthèse psychologique de ses conceptions antérieures ».
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L'ère du toxique : essai sur le nouveau malaise dans la civilisation
Clotilde Leguil
- Puf
- 13 Septembre 2023
- 9782130844204
Le terme de toxique, d'un siècle à l'autre, semble avoir changé de signification. Du sens propre, concernant les paradis artificiels et les stupéfiants en tout genre, ous sommes passés à un sens métaphorique. Quelle est cette substance nouvelle, qui s'est glissée entre les êtres, qui se faufile entre les interstices du monde, entre les mots et les choses, et qui dit notre fragilité et notre angoisse ? Le toxique désigne ce qui vient empoisonner nos vies, soumises à des discours qui nous prennent au corps. Si la flèche du toxikon p nous vient des Grecs, elle a accompli une trajectoire raversant l'Histoire our se planter dorénavant dans la chair de chacun. Les prémices du toxique peuvent être trouvés dans les tourments de Törless, le héros de Musil, mais aussi dans la maladie d'amour dont souffre Emma, l'héroïne de Flaubert, comme empoisonnée par sa propre jouissance. Pour explorer cette hybris p nouvelle, Clotilde Leguil démontre avec Lacan la dimension toxique du Surmoi contemporain et l'égarement de la jouissance lorsqu'elle oublie le désir.
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Vocabulaire de la psychanalyse
Jean Laplanche, Jean-bertrand Pontalis
- Puf
- Quadrige ; Dicos Poche
- 6 Juillet 2007
- 9782130560500
" Au-delà d'une simple recension des " vocables " psychanalytiques, ce Vocabulaire propose une réflexion, allant du plus simple au plus complexe, sur l'ensemble des concepts que Freud et d'autres à sa suite ont progressivement élaborés, pour rendre compte des découvertes de la psychanalyse. Notre commentaire a tenté, à propos des notions principales qu'il rencontrait, d'en lever ou tout au moins d'en éclairer les ambiguïtés, d'en expliciter les éventuelles contradictions. Il est rare que celles-ci ne débouchent pas sur une problématique susceptible d'être retrouvée dans l'expérience même. " (J. Laplanche, J.-B. Pontalis).
Ce Vocabulaire, fut publié pour la première fois en 1967 dans une version reliée, puis repris dans la collection Quadrige et son succès, tant en France (plus de 100 000 exemplaires vendus) qu'à l'étranger (des éditions en dix-sept langues, de l'anglais au japonais, du suédois au turc et à l'arabe) ne s'est jamais démenti, preuve de la pertinence de ce travail " encore bien présent, même s'il serait améliorable... Il ne s'agissait pas de faire le tour de Freud mais de lancer des coups de sonde, d'approfondissement. Le contraire même d'une mise en manuel : une mise en problème " selon les termes de J. Laplanche.
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L'homme n'est jamais nu. À peine venu au monde, il est enveloppé de tissu avant qu'on ne recouvre son corps de vêtements. S'il n'est pas vêtu, sa peau est peinte, tatouée, scarifiée ; sa pilosité est taillée et façonnée.
L'habillement fait partie de la condition humaine. Le vêtement, objet total, protège des dangers de l'environnement et, en recouvrant le corps, il inscrit l'individu dans le monde, rend compte de son sexe et de sa position sociale. Par la mode qui en découle, il signe le temps qui passe. Propre à chaque culture, il est aussi l'élément le plus personnel de chacun, la peau de la peau que tout homme et toute femme décide de porter. Un ruban défait ou soigneusement noué, un bouton fermé ou ouvert, la couleur d'un manteau, la façon d'enfiler une veste, de porter un chapeau ou un sac, de se glisser dans une robe forment, volontairement ou non, le style de chacun.
Prenant appui sur sa clinique de psychanalyste et sur ce que nous montrent les peintres, les romanciers ou les cinéastes, de Dürer à Renoir, d'Alexandre Dumas à Zola, du Diable s'habille en Prada à Hitchcock, Patrick Avrane nous propose de saisir ce que, souvent, parures et accessoires exposent de nos désirs conscients ou inconscients. Car, si l'homme n'est jamais nu, son vêtement le déshabille.
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Sous emprise
Fanny Dargent, Manuella De Luca
- Puf
- Petite Bibliotheque De Psychanalyse
- 29 Mai 2024
- 9782130869795
Autorité, domination, emprise : trois mots qui déclinent autant de formes du pouvoir. Trois mots qui valent pour la psychologie collective comme pour la psychologie individuelle. Trois figures du transfert... et du contre-transfert. L'emprise est-elle à ce point insidieuse qu'elle en vient à se soumettre le mouvement de la réflexionlui-même?
C'est le plus souvent comme pulsion d'emprise que cette notion figure dans l'oeuvre freudienne, sans jamais que la « pulsion » en question n'acquière de véritable autonomie théorique. C'est moins le sadisme que la cruauté qui en découle et le chemin est court, de la cruauté à la destruction. La pulsion d'emprise, quand elle s'intrique à la pulsion de destruction, permet à celle-ci de détourner sa violence autodestructrice vers le monde extérieur, en devenant « volonté de puissance ».
Aussi élémentaire qu'elle puisse paraître, la pulsion d'emprise est néanmoins capable de sublimation, quand son impératif de maîtrise se transforme en « pulsion de savoir » et qu'elle « se hausse, écrit Freud, jusqu'à la vie intellectuelle ».
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Dernier grand texte métapsychologique de Freud, venant à la suite d'Au-delà du principe de plaisir, Le moi et le ça est le livre de la seconde topique, où sont introduites deux nouvelles figures : le ça (terme emprunté à Groddeck) et le sur-moi (l'autre nom de l'idéal du moi). Cette seconde topique prolonge la première (Conscient, Préconscient, Inconscient) ; le moi, " être de surface ", lié au système Perception-Conscience et tourné vers le monde extérieur, est aussi un " être de frontière ", confluant avec le ça (pulsionnel, inconscient, mais aussi héréditaire) ; de même, le sur-moi, instance morale et critique, est aussi, en tant qu'héritier du complexe d'oedipe, plus proche du ça que du moi. À cette nouvelle partition de l'appareil psychique Freud greffe, plus qu'il n'intègre, le second dualisme pulsionnel (Eros et pulsion de mort).
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« Dans la sexualité existe partout la plus intime interrelation entre ce qu'il y a de plus élevé et ce qu'il y a de plus bas. » Ce que Freud affirme de nouveau dans les Trois essais n'est pas tant qu'il existe une sexualité infantile, c'est que cette sexualité infantile est universelle et intrinsèquement perverse et que toute la sexualité adulte, normale ou perverse, en procède. Les Trois essais ouvrent un nouveau domaine de la sexualité, un domaine « limitrophe de la biologie » : une sexualité pulsionnelle, présente « en germe » dès le départ chez l'enfant, une sexualité d'avant l'inconscient, non encore refoulée. Deux sexualités, l'une psychique, l'autre pulsionnelle, devront désormais coexister dans la théorie freudienne.
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« La recherche ici entreprise implique donc le projet délibéré d'être à la fois historique et critique, dans la mesure où il s'agit, hors de toute intention prescriptive, de déterminer les conditions de possibilité de l'expérience médicale telle que l'époque moderne l'a connue. Une fois pour toutes, ce livre n'est pas écrit pour une médecine contre une autre, ou contre la médecine pour une absence de médecine. Ici comme ailleurs, il s'agit d'une étude qui essaie de dégager dans l'épaisseur du discours les conditions de son histoire. » (Michel Foucault) Naissance de la clinique constitue aussi, à travers une analyse historique et critique de la constitution du sujet, le malade, tel qu'il peut devenir objet de connaissance, la naissance d'une oeuvre philosophique qui va marquer durablement la pensée contemporaine internationale.
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Jean Laplanche : de Lacan à Freud
Jacques André, Patrick Guyomard
- PUF
- Petite Bibliotheque De Psychanalyse
- 4 Septembre 2024
- 9782130869979
« Lacan, le penseur, a fait prévaloir avec certitude, inouïe dans le freudisme, que l'inconscient et la pulsion ne surgissent pas des tréfonds obscurs de la "vie", mais que leur genèse et leur nature sont indissociables du monde humain et de la communication inter-humaine. »
« Le primat de l'autre », toile de fond de l'oeuvre de Jean Laplanche, désigne ce qu'elle doit à la filiation de Lacan. Mais le point de vue critique, la distance prise avec celui qui fut à la fois un analyste et un maître, est aussi d'une particulière fermeté : contre l'idée d'un inconscient structuré comme un langage, contre l'idéologie du Symbolique, contre une psychanalyse au Nom-du-Père, contre les dérives de la pratique... l'écart théorique et pratique se confond chez Jean Laplanche avec une rupture d'allégeance à l'analyste-maître.
Si le refus de toute sacralisation passe par un « retour à Freud », c'est à la condition de soumettre l'oeuvre freudienne elle-même au « travail » de la critique, un retour aux sources de la psychanalyse, à la découverte princeps du sexuel infantile, à son ancrage dans la pratique, dans la situation analytique.
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Une première ébauche de cet essai fut écrite entre mars et mai 1919. Freud avait travaillé en même temps à " L'inquiétant, dans lequel apparaissait déjà le terme de " contrainte de répétition ". L'essai fut achevé en juillet 1920 et publié en décembre sous la forme d'un volume de l'Internationaler psychoanalytischer Verlag. Ce livre occupe une place essentielle parmi les grands écrits métapsychologiques de Freud, annonçant les oeuvres de la dernière période et particulièrement Le moi et le ça de 1923. Il est également dans la continuité des " Formulations sur les deux principes de l'advenir psychique ", de " Pour introduire le narcissisme " et de " Pulsions et destins de pulsions ". Sigmund FREUD. Direction scientifique : Jean Laplanche. Direction de la publication : André Bourguignon, Pierre Cotet. Notices, notes et variantes par Alain Rauzy. Traduit par Janine Altounian, André Bourguignon, Pierre Cotet et Alain Rauzy. Préface de Jean Laplanche.
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Il y en a aujourd'hui qui haïssent le « Je », qui déclarent sa fin prochaine, ou même sa disparition accomplie. Il y en a qui préfèrent le « Nous », l'identité qui peut se partager ; d'autres encore qui préfèrent le « Il » scientifique, l'identité qui peut se compter. Comment alors continuer à être « Je » lorsque l'époque tend à faire disparaître la nécessité d'un rapport subjectivé à son existence ? Le narcissisme de masse se présente paradoxalement comme un effort pour continuer à exister en première personne dans le monde uniforme de la mondialisation. Mais ce narcissisme de masse n'est-t-il pas un autre piège ? Le déchaînement des passions sur les réseaux sociaux, la mise en scène de sa vie privée, le partage de son intimité, nous aident-ils vraiment à retrouver notre singularité perdue dans l'univers irrespirable de la quantification de soi et de la marchandisation des expériences ? Parier sur le « Je » offre une autre voie que le narcissisme. Parier sur le « Je », c'est accepter de miser sur la parole et le langage, c'est continuer de croire avec Freud et Lacan dans les messages de ses rêves et de ses cauchemars, c'est ne pas suturer la dimension de l'inconscient. Parier sur le « Je », c'est faire une traversée : la traversée des identités.
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Les idées exposées dans cet ouvrage, publié en 1895, semblèrent alors fort paradoxales. Ce texte est devenu un classique, traduit dans de nombreuses langues, dont la lecture et l'étude sont toujours d'actualité et font partie de la formation de toutes les nouvelles générations de jeunes sociologues.
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L'établissement de concordances entre la névrose individuelle et les interdits
religieux et sociaux préoccupait Freud depuis longtemps. L'idée d'un travail
sur la psychologie des religions n'a pas encore abouti en 1911, mais dans une
lettre à Jung du 12 février, Freud laisse entendre qu'une « assez vaste
synthèse » est en gestation. Le projet se précise suffisamment pour que, le 11
août, il écrive à Ferenczi : « Je suis tout entier Totem et tabou. » Se
référant à Totem et tabou en 1914 dans « Contribution à l'histoire du mouvement
psychanalytique », Freud se demandait si ses conclusions résisteraient à la
critique. Il finit par tenir ce livre pour l'un de ses plus importants. Il
attachait une valeur particulière au quatrième essai, composé, disait-il, avec
la même force de conviction que L'interprétation du rêve. Il déclara même à
James Strachey qu'il considérait ce quatrième essai comme « son oeuvre la mieux
écrite ». Direction scientifique : Jean Laplanche. Direction de la publication
: André Bourguignon, Pierre Cotet. Notices, notes et variantes par Alain Rauzy.
Traduit par Janine Altounian, André Bourguignon, Pierre Cotet et Alain Rauzy.
Préface de Christophe Dejours.
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Analyse en présence, analyse à distance
Leopoldo Bleger
- Puf
- Petite Bibliotheque De Psychanalyse
- 17 Avril 2024
- 9782130865278
On ne mesure pas encore tout à fait les conséquences de la pandémie qui a commencéen France en mars 2020.En un tour de main, l'immense majorité des psychanalystes en France (y compris l'auteur de cet ouvrage) sont passés de la cure psychanalytique en présence à l'analyse à distance par téléphone ou par internet.
Or, le confinement n'a fait que mettre au jour et accélérer ce qui était déjà là : des conceptions de la cure pour lemoins divergentes, parfois aux antipodes les unes des autres.
Comme lors de toute " crise " (mais que serait une psychanalyse sans " crise " ?), c'est l'occasion d'interroger nos outils. Pourquoi l'omniprésence depuis une vingtaine d'années en France de la notion de cadre psychanalytique ? Dépasser une vision purement formelle du cadre (nombre de séances, paiement, durée de la séance, etc.) permet d'élargir notre idée de ce qu'est le matériel de la séance. Or, toute comme la méthode, le cadre s'impose autant sinon plus à l'analyste qu'au patient.
Si les forces inconscientes sont obstinées, les conditions de la pratique psychanalytique sont, elles, bien fragiles !
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« Le symptôme serait indice et substitut d'une satisfaction pulsionnelle qui n'a pas eu lieu, un succès du processus de refoulement. » Prenant appui sur la théorie de l'appareil psychique développée dans Le moi et le ça , Freud retravaille des concepts présents dès l'origine comme la défense et le refoulement. Une place importante est donnée à la névrose de contrainte et deux histoires de phobie sont réexaminées : Le petit Hans et L'homme aux loups. Une nouvelle configuration se fait jour, selon laquelle c'est l'angoisse qui provoque le refoulement, au lieu qu'elle soit produite par lui. En dernière analyse, c'est le trauma de la naissance qui constitue le prototype de toute situation ultérieure de danger ; l'angoisse réapparaîtra chaque fois qu'il y a un danger majeur sous forme d'angoisse de la perte d'objet.
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Le contretransfert d'hier à aujourd'hui
Dominique Bourdin, Françoise Cointot, Claire Maurice
- Puf
- Debats En Psychanalyse
- 19 Juin 2024
- 9782130863311
La notion de contre-transfert a largement évolué au fil du temps. Tout d'abord perçu par Freud comme un obstacle à la cure, le contre-transfert a fini par s'imposer comme un outil des plus précieux pour l'avancée de la cure et l'exploration de la dynamique processuelle. Le contre-transfert est-il une réponse au transfert, ou bien lui préexiste-t-il? Comment définir ce lien inconscient qui se noue chez l'analyste en écho au transfert de son patient, en quoi se distingue-t-il des contre-attitudes directement ressenties ou même agies ? Quel travail son élaboration impose-t-il au psychanalyste ?
Cet ouvrage explore les apports de Ferenczi, Winnicott, Neyraut, Lacan, de M'Uzan, Green, Botella et propose des éclairages approfondis sur les différents points de vue exposés.
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L'enfant en psychanalyse
Marie-Laure Léandri, Françoise Moggio, Paul Denis
- Puf
- Debats En Psychanalyse
- 20 Mars 2024
- 9782130863373
La psychanalyse de l'enfant a constitué au XX e siècle un tournant majeur dans le traitement des souffrances et des maladies psychiques des enfants. À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, n'oublions pas que des services hospitaliers maintiennent attachés des enfants dits " arriérés irrécupérables "... Quand les psychiatres-psychanalystes d'enfant prendront la tête de ces services sera élaborée une vraie psychopathologie particulière à l'enfant.
Ce livre est un témoignage clinique de ce que la thérapie psychanalytique apporte aux enfants et à leurs parents. La psychopathologie des troubles du sommeil, de l'alimentation, de l'hyperactivité et d'autres sont abordés par la clinique par des psychanalystes qui reçoivent quotidiennement les enfants et leurs parents. Ces derniers sont indispensables au succès d'un traitement de leur enfant, et à tout le travail de l'alliance thérapeutique des trois partenaires du traitement : l'enfant, ses parents et son psychanalyste est nécessaire dans toute psychothérapie psychanalytique. Les traitements médicamenteux,comme les découvertes des neurosciences sur le cerveau ont déçu la plupart des espoirs placés en eux. Du point de vue des auteurs, seule la psychanalyse est à même de proposer une compréhension du fonctionnement psychique de l'être humain dans sa globalité.
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La psychologie de l'enfant (3e édition)
Jean Piaget, Bärbel Inhelder
- Puf
- Quadrige
- 18 Août 2012
- 9782130608783
Compris la conscience), jusqu?à cette phase de transition constituée par l?adolescence, qui marque l?insertion de l?individu dans la société adulte. La croissance mentale est indissociable de la croissance physique. »