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Dans sa cellule, pendant trois ans, Jean Zay a écrit au jour le jour le journal de sa captivité. Au-delà de la chronique de la vie quotidienne d'un prisonnier, c'est un regard porté sur la vie politique du moment, et une réflexion hautement politique de l'auteur sur son action passée et sur la situation de la France à l'époque. C'est un livre exceptionnel, à l'image de son auteur : à la fois homme politique, résistant, écrivain et penseur d'une immense culture.
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Le mythe de la guerre-éclair : La campagne de l'Ouest de 1940
Karl-Heinz Frieser
- Belin
- Alpha
- 6 Octobre 2015
- 9782701196282
La victoire-éclair d'Hitler sur les Alliés n'avait pas été planifiée comme « guerre éclair ». Le commandement allemand comptait sur une réédition de la Première Guerre mondiale, avec des combats étalés sur des années ; cette conviction avait présidé à la planification de son économie et à ses plans de guerre. Ce n'est qu'après que le corps blindé Guderian eut effectué sa surprenante percée à Sedan que l'offensive allemande acquit une dynamique propre insoupçonnée et conduisit au « coup de faucille » et à l'avance rapide des chars jusqu'aux portes de Dunkerque, où Hitler arrêta leur progression pendant quelques jours, ce qui permit l'évacuation du corps expéditionnaire anglais.
S'élevant contre la théorie courante d'une « stratégie de la guerre-éclair » conçue par Hitler, l'auteur démontre ce qui a réellement fondé le secret de la réussite de la « guerre-éclair » de l'offensive de 1940, et démontre également que lorsqu'Hitler voulut réitérer une opération (dont il s'était attribué le mérite a posteriori), mais cette fois contre l'URSS, ce fut l'échec.
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Traité sur la tolérance
Voltaire
- Belin Education
- Classico Lycee - Texte Integral Et Dossier
- 8 Août 2017
- 9782410003802
Toulouse, mars 1762. Jean Calas, un marchand protestant, est accusé sans preuve et condamné à mort pour le meurtre de son fils qui, selon la rumeur, voulait se convertir au catholicisme. Apprenant l'affaire, Voltaire prend la plume pour dénoncer une erreur judiciaire et lutter contre l'obscurantisme. Il démontre ainsi la nécessité d'un respect mutuel entre les religions. Un appel à la tolérance et à la fraternité toujours d'actualité...
Groupements de textes :
1. Écrire pour dénoncer.
2. Les combats de Voltaire.
Auteurs :
Voltaire (1694-1778).
Dossier pédagogique de Florence Renner, professeur de français au lycée à l'Institut Notre-Dame de Meudon (92).
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Qui sont véritablement les Celtes ?
Durant deux millénaires, les Celtes ont été oubliés mais, depuis quelques décennies, ils occupent le devant de la scène historique, effaçant du même coup Gaulois et Germains. Qui étaient-ils en réalité?? Et ont-ils même existé??
Pour répondre à ces questions, l'auteur se livre à une vaste enquête, l'obligeant à remonter aux sources écrites les plus anciennes. Il apparaît ainsi que, depuis leur rencontre avec les voyageurs grecs, les Celtes n'ont cessé d'être l'objet des mythes les plus divers, des plus poétiques aux plus idéologiques, voire raciaux. Parce qu'ils ont toujours paru indéfinissables, généalogie, histoire, linguistique, archéologie et comparatisme se sont emparé d'eux comme des exemples ou des modèles malléables à merci. Chacun peut s'imaginer ces hommes à sa manière et les utiliser dans des théories qui souvent ont peu à voir avec l'histoire objective.
Il est temps aujourd'hui de rendre les Celtes à leur réalité et, dans les récits qui ont été donnés de leur histoire, de faire la part de l'invention.
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Erec et Enide
Chrétien de Troyes
- Belin Education
- Classico College - Texte Integral Et Dossier
- 22 Août 2018
- 9782410012958
Le chevalier Érec a épousé la belle Énide. Il coule des jours heureux auprès de sa dame, mais son oisiveté suscite les moqueries à la cour du roi Arthur... Afin de prouver sa valeur, Érec repart à l'aventure. Il devra alors compter sur le bon sens et le courage d'Énide pour surmonter les terribles épreuves qui se dressent sur leur chemin.
Entre roman de chevalerie et roman courtois, ce récit haletant et original est le premier du cycle arthurien écrit par Chrétien de Troyes.
Dossier pédagogique de Benoît EDauge et Magali Delranc.
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écoumène ; introduction à l'étude des milieux humains
Augustin Berque
- Belin
- Alpha
- 9 Mai 2016
- 9782701199511
Guidé par ses compétences d´orientaliste et inspiré par la phénoménologie herméneutique, l'ambition d'Augustin Berque dans cet ouvrage est de retrouver l´unité de l´être et du monde.
Cette dernière a été sacrifiée par la géographie, devenue science de l´organisation de l´espace, mais aussi par la philosophie occidentale, qui privilégie l´être en lui-même, en dehors de sa relation au milieu. Cette relation existentielle des hommes à leurs lieux, il la nomme écoumène.
Il propose ainsi de « béer dans l´ombre, entre géographie et philosophie un vide immense », afin de « renaturer la culture et reculturer la nature ».
Pour cela, comprendre la relation entre l´homme et la Terre est essentiel, car « si l´oeuvre humaine a un rôle dans le poème du monde, un rôle nécessaire, elle perd tout sens lorsqu´elle prétend s´en dégager ».
Il s'agit d'aller « vers une civilisation plus humaine parce que plus naturelle, plus naturelle parce que plus cultivée ».
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On peut voir au musée du Louvre une foule d'Apollons et de Dianes chasseresses.
Les parcs, les jardins publics sont peuplés d'Hercules et on ne compte plus les tragédies, les opéras, les sonnets, les romans qui racontent les histoires de Phèdre ou d'Andromaque, d'Hippolyte ou d'Iphigénie, d'Électre ou d'Amphitryon. Et s'il nous prend l'envie de contempler un ciel étoilé, c'est pour y épeler les noms de Cassiopée ou d'Andromède, d'Orion ou du Centaure. Du reste, il n'est pas nécessaire d'aller si loin, ni si haut : le fil d'Ariane, les écuries d'Augias, le cheval de Troie, le talon d'Achille ou un président jupiterien, sont présents jusque dans nos locutions les plus courantes.
La mythologie grecque est omniprésente, mais la connaissance que nous pouvons en avoir est le plus souvent fragmentaire et peu précise. Bref, nous aurions bien besoin d'être guidés dans ce labyrinthe.
Pour éclairer cet héritage, les mythes grecs sont ici regroupés par grands cycles, expliqués et analysés. Chaque mythe nous est simplement raconté, puis sont présentés les textes qui nous l'ont transmis. Enfin - et c'est là sans doute une des parties les plus originales de son livre - Ariane Eissen explore la postérité du mythe, les diverses lectures qui en ont été faites et leur utilisation dans les époques modernes, depuis le Moyen Âge jusqu'à l'époque contemporaine.
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La route de la Kolyma ; voyage sur les traces du Goulag
Nicolas Werth
- Belin
- Alpha
- 8 Septembre 2016
- 9782701198019
Durant plus d'un mois, Nicolas Werth, spécialiste reconnu des politiques de violence en URSS et de l'histoire du Goulag en particulier, et ses compagnons de voyage vont sillonner la Kolyma, région symbole du goulag, la plus éloignée et la plus inaccessible, à la recherche des dernières traces du plus grand ensemble concentrationnaire soviétique. Durant 25 ans, entre 1930 et le milieu des années 1950, 20 millions de soviétiques sont passés par ces camps, 2 millions sont morts au Goulag, plus d'un million ont été exécutés.
Nicolas Werth a retrouvé les traces des derniers survivants. Il a visité les rares musées, nés généralement d'initiatives privées, où sont exposés des rares vestiges de la "civilisation goulagienne" encore conservés. Il a sillonné les pistes de la Kolyma, construites par les détenus eux-mêmes, pour tenter de retrouver les restes des camps de travail forcé, où les détenus extrayaient, dans des conditions extrêmes (-50 °C l'hiver), l'or, grande richesse de la Kolyma, le cuivre, l'uranium et d'autres minerais.
Une quête souvent vaine, tant les traces se sont effacées dans ce milieu que l'homme n'a jamais véritablement conquis. La nature a repris ses droits, la taïga et la toundra ont englouti les derniers vestiges des camps.
Dans ces conditions, comment l'historien peut-il encore appréhender cette civilisation disparue? À travers les seules archives administratives, les récits des derniers survivants?
Ce voyage à la recherche de la Kolyma perdue est aussi une réflexion sur le métier d'historien.
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Le long règne de Philippe Auguste (1180-1223) a été d'une extraordinaire fécondité. Alors qu'à son avènement, le jeune roi de quinze ans ne contrôlait qu'une faible partie du royaume, à sa mort, sa souveraineté est largement reconnue. Philippe a réussi à enlever au roi d'Angleterre la Normandie, le Maine, l'Anjou et l'Auvergne ; il a imposé son autorité au comte de Flandre et au comte de Champagne, et parfois même au pape ; il a réussi à vaincre une coalition dirigée par l'empereur germanique et a failli conquérir l'Angleterre... Dans le royaume, il a mis en place des baillis pour le représenter, il a augmenté ses revenus et il a structuré son gouvernement grâce à un petit nombre de fidèles conseillers. Il a développé Paris, qu'il a dotée d'une enceinte et dont il a renforcé l'Université.
Ces réussites, Philippe Auguste les doit à son obstination, qui lui a permis de surmonter bien des revers, ainsi qu'au contrôle progressif de son tempérament impulsif, coléreux et inquiet. Cette biographie, fondée sur la richesse des chroniques et des documents d'archives, retrace ce long cheminement d'un homme devenu roi de France à quinze ans, jeté au milieu de vassaux redoutables et éprouvé par la maladie contractée lors de la Croisade, mais qui finit par remporter d'éclatants succès politiques et militaires.
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À l'origine de cet ouvrage, il y a des voix de lecteurs et de lectrices, d'origines culturelles et de milieux sociaux différents et, en contrepoint, des souvenirs de lectures transcrits par des écrivains.
Tous racontent les biais insolites par lesquels les livres leur ont permis d'apprivoiser leurs peurs, de construire et de réparer leur monde intérieur, de trouver des réponses aux questions qui les hantent, d'apprendre ce que d'autres ont trouvé comme solutions à la difficulté d'être sur Terre.
Comme Jorge Semprun qui retrouve espoir dans un texte de Gide, après qu'on l'eut congédié en se moquant de son accent de jeune Espagnol, débarqué à Paris : « La boulangère du Boulevard Saint-Michel me chassait de la communauté. André Gide m'y réintégrait subrepticement. Dans la lumière de cette prose qui m'était offerte, je franchissais clandestinement les frontières d'une terre d'asile probable. » . Car, pour Michèle Petit, lire, c'est aussi un moyen de résister aux processus d'exclusion ou d'oppression, pour reconquérir une position de sujet au lieu de n'être qu'objet du discours des autres. En conjuguant sciences sociales et psychanalyse, l'auteur nous livre ici l'analyse de toutes ces expériences singulières où la lecture joue un rôle primordial dans la découverte et la construction de soi, comme dans l'ouverture sur d'autres cercles d'appartenance.
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Le Paris du Moyen Age
Boris Bove, Claude Gauvard, Collectif
- Belin
- Alpha
- 24 Janvier 2018
- 9782410013221
Neuf historiens ont mis leur science au service de l'histoire de Paris, pour en éclairer un aspect à la lueur de leurs propres travaux et des derniers acquis de la recherche. C'est ainsi que sont tour à tour abordées la question de la place des saints fondateurs dans la ville, celle de l'évêque, des enceintes, de la justice, de la bourgeoisie, de l'assistance, des femmes, de l'université, de l'aristotélisme, du roi en son palais et de la guerre civile.
Ce sont autant de portraits d'une ville aux visages multiples qu'il est difficile de saisir dans son ensemble, mais leur mise en série permet ici de s'en faire une idée. Il en ressort néanmoins que Paris cumule déjà à cette époque les fonctions économiques, religieuses, intellectuelles, curiales et politiques, ce qui est unique en Occident où les villes peuvent rarement s'enorgueillir de plus de deux ou trois fonctions : Gand est avant tout une cité industrielle, Bologne une ville universitaire, Venise un pôle commercial...
Cet épais feuilletage de fonctions variées est probablement l'explication de l'exceptionnel développement de Paris au Moyen Age.
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Le mythe de la Grèce blanche ; histoire d'un rêve occidental
Philippe Jockey
- Belin
- Alpha
- 6 Octobre 2015
- 9782701196299
La Grèce antique a longtemps été réputée « blanche », car l'usure du temps avait fait disparaître les couleurs ornant les sculptures et reliefs pour ne laisser que le marbre blanc.
Dès la Renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées et on en fait des copies, blanches elles aussi. Cet impérialisme esthétique du blanc trouve une expression radicale dans le développement des discours racistes exaltant la figure de l'homme occidental blanc, dont la filiation remonte à l'Antiquité classique. Les couleurs sont dès lors la marque dégradante de l'autre, du « métèque ».
Mais les dernières technologies donnent les preuves matérielles de la présence sur les oeuvres grecques de polychromie et d'or. Pourtant, il y a encore des réactions incrédules, voire dégoûtées (trop « kitsch »). Et certains archéologues continuent de passer au kärcher les derniers témoignages du goût des anciens pour les couleurs.
Le livre raconte ce refus délibéré de nature esthétique, mais aussi politique et idéologique, des couleurs et vise à en comprendre les raisons.
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Le poil a une histoire... Cet ouvrage, très documenté, la retrace en nous révélant l'infinie diversité des adaptations et des déclinaisons du poil à travers les époques, les civilisations et les continents. Car partout le poil a été - et n'a cessé d'être - un marqueur de comportement, un signe politique, un indice social, éthique et religieux, qu'il s'agisse du monde hébraïque, chrétien, islamique ou extrême oriental.
Se déploie ainsi au fil des pages le kaléidoscope des traces multiples d'une histoire aussi singulière que méconnue : de Sumer à Babylone ; dans la France de Louis XIV, quand le sexe mâle s'enticha de la perruque ; dans la Chine mandchoue, où tous les sujets chinois devaient porter la natte ; lors de la Première Guerre mondiale avec la glorification des Poilus ; sans oublier la Turquie contemporaine, où les positions politiques ont de fortes incidences sur la forme des moustaches...
Les marges de l'histoire ne sont pas omises, avec les eunuques byzantins ou les malheureux atteints d'hypertrichose - cette maladie qui se manifeste par une pilosité envahissante sur une partie du corps ou sa totalité - et présentés comme des monstres.
Ainsi, du poil biblique au poil freudien en passant par celui des Poilus, chacun trouvera « son poil » dans cette étude riche en surprises et inattendus et, l'esprit aiguisé par la curiosité, il pourra, au fil de sa lecture, s'en tisser d'autres.
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Premières leçons de sociologie
Philippe Riutort
- Belin Education
- Major Bac
- 28 Août 2010
- 9782130584193
Introduite à l'Université à la fin du siècle, la sociologie a progressivement conquis sa place, que ce soit dans les programmes de sciences économiques et sociales des lycées ou à l'entrée des Instituts d'études politiques...
Or cette discipline reste souvent difficile à appréhender, dans la mesure où elle se définit moins par un objet d'étude propre que par une démarche spécifique. C'est cette démarche que l'auteur entend faire découvrir dans cet ouvrage grâce à : la présentation des principales questions de méthode qui se posent au sociologue ; la mise en oeuvre de ces méthodes à partir de six thèmes essentiels : la culture, la socialisation, le contrôle social et la déviance, la stratification sociale, le pouvoir politique, l'opinion publique ; l'analyse des différents concepts sociologiques s'appuyant prioritairement sur les auteurs classiques de la discipline.
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NOUVEAUTÉ Lettres / Sciences humaines ????????????????
Présentation de l'ouvrage Ce volume réunit deux ultimes essais d'Ernst Cassirer, parus initialement en 1945 (année de la mort de leur auteur). Consacrés à Rousseau, Kant et Goethe, trois figures essentielles du Siècle des Lumières, et aux relations entre leurs pensées, ces textes sont d'une précision et d'une subtilité insurpassables. Mais, en filigrane, l'auteur de la Philosophie des Formes symboliques revient aussi sur lui-même et sur l'effort de pensée de toute une vie.
" C'est en allemand - souligne Jean Lacoste dans sa préface - qu'il rédige ces deux monographies ... comme si [...] il avait voulu arracher aux ruines et préserver des menaces de la barbarie nazie ce qu'il y avait de plus précieux, de plus humain, de plus "européen" dans la culture allemande. " Cet ouvrage est la réédition en poche d'un livre publié en 1991 dans la collection " L'Extrême contemporain ", dirigée par Michel Deguy.
Présentation des auteurs Ernst Cassirer (1874-1945) fut l'un des philosophes majeurs du XXe siècle. Né en Silésie à Breslau (aujourd'hui territoire polonais), il fut titulaire de la chaire de philosophie de l'université de Hambourg, puis recteur de cette même université en 1929. Il fuit la montée du nazisme en 1933 et part enseigner à Oxford (1933-1935), en Suède (1935-1941), à Yale (1941-1944) et enfin à Columbia (1944-1945). Son oeuvre, rattachée au néo-kantisme et à l'École de Marbourg, explore les relations entre les sciences dures et les sciences de l'esprit, la nature du symbole et l'histoire de la philosophie.
Jean Lacoste, traducteur et préfacier de cet ouvrage, est un essayiste germaniste français, docteur en études germaniques et agrégé de philosophie. Il est également l'auteur d'essais sur Walter Benjamin (2005) et sur Goethe (2007).
Points forts - oeuvre brève, pédagogique, portant sur trois auteurs qui sont incontournables pour les étudiants en littérature et philosophie.
-Présence du siècle des Lumières dans toutes les disciplines des sciences humaines.
- Seule traduction française disponible de ces deux essais-testaments, qui synthétisent la pensée de Cassirer.
Public concerné Philosophes, historiens, littéraires, étudiants en littérature et philosophie Dans la même collection ???????????????????????????????????????????????????
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Étudier la sexualité des anciens Grecs et Grecques reviendrait à projeter sur le monde antique des catégories contemporaines. Il faut plutôt suivre la force mystérieuse et bien connue que les Anciens avait divinisée sous le nom d'Eros, un enfant espiègle qui assistait Aphrodite, déesse de l'amour.
Désir, séduction, pratiques érotiques sont ici étudiés comme autant de manifestations d'Eros. L'auteur interroge les poèmes et les images qui représentent l'Eros, les institutions et les relations sociales auxquelles préside sa puissance, ainsi que sa récupération par les philosophes et les sectes orphiques.
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Une vie au goulag, récit autobiographique de Dimitri Vitkovski, est un document exceptionnel, cité pourtant par Alexandre Soljenytsine en ouverture de L'Archipel du Goulag.
Écrit dans les années soixante, ce récit est une plongée dans l'univers concentrationnaire de la Russie soviétique. Il décrit, sur près de trente ans, une vie de captivité entrecoupée de très courts répits de liberté. Dimitri Vitkovski est pour la première fois arrêté en 1926, deux ans après la mort de Lénine. Il a vingt-cinq ans. Ce n'est qu'en 1954 qu'il sera autorisé à rejoindre enfin les siens à Moscou.
Déportation dans les profondeurs des forêts sibériennes, travail de bagnard dans les îles Solovki, tortures, interrogatoires, peur et survie : Dimitri Vitkovski, ingénieur devenu zek, accusé sans preuve mais lourdement condamné, décrit le monde des persécuteurs et des prisonniers, les vagues de terreur, le monde du camp perdu au bout du monde, face à la nature belle et hostile. Un document pionnier, un texte poignant.
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Rwanda. racisme et génocide
Jean-Pierre Chrétien, Marcel Kabanda
- Belin
- Alpha
- 8 Septembre 2016
- 9782410001525
Le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 est emblématique de la catastrophe qui a frappé toute l'Afrique des Grands Lacs depuis une vingtaine d'années. Il n'a été le fruit ni d'une fureur conjoncturelle, ni d'une fatalité ethnographique ou biologique, mais il est le produit très moderne d'une option extrémiste, jouant du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. En effet, cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l'inscription durable dans la culture de cette région d'Afrique d'une idéologie racialiste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, le « vrai peuple » rwandais majoritaire et une « race de féodaux ». Ce livre décrypte la construction de cette idéologie, trop méconnue, qui oppose les « vrais Africains » à des « faux nègres », ceux qu'on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature africaniste. Cette maturation se situe à la fois en Europe, dans l'histoire de l'anthropologie, et en Afrique, dans la logique des politiques coloniales, et elle se joue sur deux siècles, donc bien en amont de la crise des années 1990, et jusqu'à aujourd'hui. Le schéma racial dit « hamitique » est né de la même matrice intellectuelle que celui opposant Aryens et Sémites, qui a embrasé l'Europe dans les années 1930-1940.
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Un homme en trop ; réflexions sur "l'archipel du goulag"
Claude Lefort
- Belin
- Alpha
- 20 Mai 2015
- 9782701192666
En 1974, l'écrivain dissident Alexandre Soljénitsyne fait imprimer en France son monumental Archipel du Goulag, dont il a réussi à faire sortir clandestinement le manuscrit d'Union soviétique. Ce récit terrible de son expérience de prisonnier dans les camps soviétiques lui vaudra d'être déchu de sa nationalité et contraint à l'exil, avant sa réhabilitation et son retour sous l'ère Gorbatchev.
C'est à cette oeuvre que Lefort consacre, en 1976, Un homme en trop. «Du début à la fin de mon essai, écrit-il, je m'efforce d'éclairer le travail de l'écrivain Soljénitsyne, notamment l'extraordinaire relation dont il témoigne entre l'expérience de la servitude, la conquête de la parole et la volonté de savoir. Simultanément, je tente de repérer la logique du système totalitaire, les ambiguïtés qu'il véhicule, les obstacles auxquels il se heurte ». « L'homme en trop » du totalitarisme, c'est celui qui, comme Soljénitsyne, est considéré comme l'ennemi du peuple unique fantasmé par la machine totalitaire dont il bouleverse les calculs En outre, Claude Lefort, dans le premier chapitre, rappelle les jugements sévères et aveugles de plusieurs intellectuels de gauche sur le livre de Soljénitsyne lors de sa parution.
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Le déchiffrement du monde ; théorie et pratique de la géographie
Roger Brunet
- Belin
- Alpha
- 3 Octobre 2017
- 9782410011944
La géographie étudie le Monde comme territoire de l'humanité : dans son ensemble et toutes ses facettes, ses lieux, quartiers, contrées, pays, paysages et réseaux.
Depuis qu'elle existe, l'humanité s'évertue à aménager le Monde, le réaménager, le diviser, le parcourir, le mettre en production et donc en valeur. Elle modifie sans cesse son habitat, produit tous les jours de l'espace, de la différence et de l'organisation - avec art et réussite souvent, mais non sans dégâts et perturbations dus à l'ignorance, aux erreurs, aux conflits, à l'avidité.
À partir de questions simples et fondamentales, «qu'y a-t-il là, pourquoi est-ce là comme ça, et où cela va-t-il ? », le géographe scrute et déchiffre les traces et les signes que livrent les paysages, la distribution des activités et des habitats, des cultures et des comportements, même les noms des lieux et les antimondes.
Or le nombre d'habitants vient de quadrupler en un siècle, et les capacités d'agir, de créer et de nuire ont changé d'ampleur et de nature. Ménager le Monde, mieux l'organiser et le protéger dans la perspective du long terme, et non de la spéculation et du profit immédiats, sont des devoirs civiques. Analyser, comprendre et représenter ces actions et ces différences qui changent le Monde est plus que jamais nécessaire. Ce livre, entièrement revu par rapport à l'édition originale, en donne les clés.
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Cerveau, sexe et pouvoir
Catherine Vidal, Dorothée Benoit-browaey
- Belin
- Alpha
- 7 Juin 2015
- 9782701195032
Les femmes sont-elles « naturellement » douées pour le langage et les hommes bons en maths? Nos aptitudes et nos personnalités seraient-elles inscrites dans le cerveau depuis la naissance? Les recherches récentes montrent au contraire que, grâce à ses propriétés de « plasticité », le cerveau fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l'apprentissage et de l'expérience vécue. Rien n'est jamais figé dans le cerveau, quels que soient les âges de la vie. C'est une véritable révolution pour la compréhension de l'humain.
Cet ouvrage, qui s'est imposé au fil du temps comme un livre de référence, replace le débat autour de la différence des sexes sur un terrain scientifique rigoureux, au-delà des idées reçues. Les avancées des neurosciences apportent ainsi un éclairage nouveau sur le rôle de la biologie et de l'environnement socio-culturel dans la construction de nos identités de femmes et d'hommes. Notre destin n'est pas inscrit dans notre cerveau !
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Le feu aux poudres ; qui a déclenché la guerre en 1914 ?
Gerd Krumeich
- Belin
- Alpha
- 7 Mars 2018
- 9782410009798
La question des origines de la Grande Guerre préoccupe les historiens. Pour deux raisons majeures : parce qu'elle est la première guerre totale de l'histoire ; parce que, détruisant un ordre ancien, elle inaugure l'ère des totalitarismes. Qui donc fut responsable du déclenchement de la Grande Guerre ? Existe-t-il même un responsable, ou les nations ont-elles basculé plus ou moins sciemment dans la guerre ? Les politiques ont-ils fait preuve d'aveuglement et d'inconséquence ? Gerd Krumeich, l'un des meilleurs spécialistes de 1914-1918, apporte une réponse frappante : l'Allemagne a joué le tout pour le tout et s'est servi de l'attentat de Sarajevo pour devancer une éventuelle agression de la Russie et de son allié français.
Ce fut non pas la soif d'une suprématie internationale qui fut à l'origine de la crise mais une peur panique de l'avenir. Face au « péril russe », mieux valait déclencher la guerre « maintenant que plus tard ». Mais aucun des dirigeants politiques et militaires n'avait prévu ce que deviendrait le conflit, aucun d'eux n'avait imaginé l'horreur que seraient les batailles de Verdun et de la Somme.
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Les femmes ne sont pas faites pour courir - sur les inegalites entre les hommes et les femmes dans l
Boccard Patrick
- Belin
- Egale A Egal
- 5 Mars 2015
- 9782701191515
Le domaine sportif au sens large est un espace dans lequel les femmes sont tolérées depuis peu, et l'objet d'inégalités flagrantes, favorisées et acceptées par le milieu sportif - dirigeants et pratiquants - autant que par l'environnement socio-économique et l'opinion publique. Ce livre montre que les inégalités entre sexe y ressortent des mêmes stéréotypes et mécanismes à l'oeuvre dans les espaces politique, économique, sociale et culturelle, mais résultent aussi de facteurs spécifiques au sport. Il illustre comment, à force de volonté et d'efforts, les femmes réussissent peu à peu à s'imposer dans un univers qui a toujours cultivé la virilité. Toutefois, un vrai changement n'implique pas seulement des muscles féminins, il suppose une remise en question profonde des mentalités et des us et coutumes de l'ensemble des acteurs et des actrices concernés.
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Qu'est ce qui nous fait homme ou femme ? Cette question agite le monde scientifique et philosophique depuis plus d'un siècle. Les progrès des neurosciences et de la génétique permettent désormais de mieux comprendre pourquoi l'être humain, dans ses comportements, échappe aux lois du déterminisme biologique.
Mais les idées reçues et les préjugés ont la vie dure. La tentation est toujours présente de mettre en avant des raisons « naturelles » pour expliquer les différences entre les sexes et justifier les inégalités sociales.
Dans ce débat, le regard croisé des sciences « dures » et des sciences humaines s'impose pour examiner avec le recul nécessaire l'évolution des idées et des pratiques sociales dans la construction du féminin et du masculin. C'est l'objet de ce livre qui réunit des spécialistes de différentes disciplines. La confrontation des approches en fait un ouvrage indispensable pour nourrir la réflexion sur les fondements de nos identités de femmes et d'hommes.