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Joca Seria
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J'écris aujourd'hui de la poésie parce que la situation de la littérature contemporaine ne me convient pas. J'écris aujourd'hui de la poésie parce que j'aurais besoin d'une bonne psychothérapie (me dit-on) - ce qui est une mauvaise raison. J'écris aujourd'hui de la poésie parce que tout autour de nous parle d'un autre monde et nous ne le comprenons pas. J'écris aujourd'hui de la poésie parce que les ombres s'élèvent et que je n'ose plus rentrer chez moi.
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Dans ce récit poétique une Indienne Maya du Guatemala s'adresse à son fils abandonné à la naissance.
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Pour fêter les 20 ans d'existence de la rédidence d'écrivains et d'artistes qu'il a créée sur les berges du lac de Grand-Lieu en Loire-Atlantique, Arnaud de la Cotte a demandé à cinq écrivains d'écrire sur ce lac énigmatique, aux dimensions variables en fonction des saisons, propice à la rêverie, aux fantasmes, à la réflexion ou à l'invention. Après s'être concertés, les autrices et auteurs ont choisi le thème du débordement. En effet chaque année, le lac qui disparaît pratiquement durant l'été, prend d'un coup de l'ampleur et gagne les alentours. Didier Trenet, plasticien, intervient à même le texte au sein des pages de l'ouvrage.
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« Cinq ou six mille titres de livres sont accumulés dans cet ouvrage. Un titre est déjà de la littérature, il est déjà le livre tout entier, résumé ou programmé. Un ensemble de titres finit par constituer un roman, un méta-roman, roman des romans. Trouver un titre est une opération littéraire essentiel. À la fois difficile et décisive. Elle engage, elle détermine l'écriture du livre tout entier. Mes romans, mes nouvelles, mes poèmes, mes essais, mes mémoires, mes journaux de voyage, mes pièces de théâtre, mes biographies et mes autobiographies réunis à ce jour sont tous là. Il ne me reste plus qu'à les écrire c'est-à-dire à les dicter. D'ailleurs certains ont déjà été publiés et il peut alors m'arriver de les relire dans l'un ou l'autre cas, il ne s'agit pas d'un d'une simple formalité. On peut considérer que ce sont donc mes oeuvres littéraires complètes à ce jour. »
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La Biennale de Châteauroux existe depuis 25 ans.
Cette manifestation a acquis au cours des années reconnaissance et légitimité dans le domaine céramique, en confrontant les créations de céramistes indépendants français avec celles d'artistes invités provenant d'autres pays. Aujourd'hui, la biennale s'ouvre à d'autres supports artistiques hors objets ou sculptures, avec des présentations de vidéos, de photographies et d'installations multimédia, dès l'instant que ces expressions conservent l'énergie créatrice liée au matériau-terre.
Elle s'attache à montrer que l'expression céramique est d'une modernité insoupçonnée, particulièrement adaptée aux enjeux et aux questionnements des artistes d'aujourd'hui, que ceux-ci privilégient ou non ce moyen d'expression. Sont ainsi soulignés les ponts jetés entre la pratique artisanale indépendante, la production industrielle en design, et les propositions plus expérimentales de ceux qui font une incursion ponctuelle dans le savoir-faire céramique.
Les invités de cette édition 2005 viennent de plusieurs pays d'Europe : France, Suisse, Belgique, Italie, Espagne, Pays-Bas. Depuis toujours, la manifestation s'attache à faire découvrir des jeunes talents qui tiennent déjà les promesses d'un grand avenir.
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Ni guide, ni promenade touristique, l'ouvrage de Tony Soulié est d'abord la restitution subjective picturale sous forme de photos-peintures, de lieux saisis par " l'oeil excessif ".
Après les déserts, les volcans, la magie colorée du vieux Cuba, après New York, Lagos et Sao Tomé, voici que Tony Soulié tombe amoureux de Nantes-Saint-Nazaire et de la Loire-Atlantique. Son regard s'immisce d'abord dans le trait d'union entre Nantes et Atlantique, Saint-Nazaire et routes océanes, bords de Sèvres et Toscane, rivières, étangs et marches de Bretagne. De Nantes, l'aventure maritime de Tony Soulié va se propager en ondes excentriques qui s'en iront cogner contre les berges du fleuve Loire jusqu'aux cales de bois, de fer et de béton de son estuaire, contre les lames du gagnant claquant les roches, les criques et les plages, contre la houle ample et douce du vignoble nantais.
Elles partiront vers le Pays Blanc effleurer le vitrail des oeillets, se perdront dans le lacis du marais breton. Elles se déformeront aux angles de constructions maritimes, aux rondeurs des silos à grains et des grumes exotiques. Elles ricocheront enfin, ces ondes de choc, pour retourner vers leur centre, chargées d'embruns, de sel, de sable, de lambeaux de vent, de limaille de fer, d'étincelles d'arc électrique, de poussière de granite, de schiste, de gneiss ou de gabbro.
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Visiteur du clair et de l'obscur est un parcours, conçu par l'écrivain Paul Louis Rossi, à travers les collections permanentes du Musée des beaux-arts de Nantes, collections avec lesquelles il entretient, depuis l'enfance, une relation particulière.
Cet itinéraire personnel, des Primitifs italiens au début du XXe siècle - construit comme il le dit lui-même : " cette familiarité qui s'établit entre le Visiteur et les personnages de la peinture. Il lui semble à chaque randonnée qu'il surprend de nouvelles indications qui le renforcent dans sa passion et sa conviction. Il se fait à l'idée que son oeil s'est encore perfectionné et qu'il lui donne, comme à un combattant, une sorte d'invulnérabilité du jugement et de la mémoire.
" Visiteur du clair et de l'obscur est aussi un extraordinaire voyage littéraire qui transforme l'expérience mentale et physique du lecteur à l'oeuvre. (Corinne Diserens Extraits de la postface)
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En quoi Jacques Vaché, Claude Cahun, Jacques Baron, Jacques Viot et Raymond Hains ont-ils contribué à tracer certains des contours du surréalisme, non seulement à ses origines mais tout au long de l'histoire du mouvement ? Pour traiter cette question, neuf spécialistes et universitaires se proposent, par leurs contributions ici recueillies, d'examiner l'apport des chevaliers de la table ronde de l'esprit qui - rassemblées d'une manière analogue - ont porté le projet surréaliste.
De cette communauté d'âmes, vagabonde, engagée dans un jeux de confluences inconscientes ou involontaires, émergent des lignes de forces par lesquelles les engagements individuels se sont affirmés. La fréquentation de ces textes d'horizons divers, tend à enrichir la mémoire collective des génies surréalistes.
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