Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
Support
Éditeurs
Langues
-
Psychothérapie multiréférentielle dans un milieu institutionnel
Collectif
- D'Une
- Actes Du Gtpsi
- 17 Juin 2015
- 9791094346044
Dans le vol. 3, quatre exposés prennent pour cadre les institutions psychiatriques :
- Jean Ayme parle de la fantasmatisation des réunions de thérapeutes par des malades, - Roger Gentis, des psychothérapies individuelles et des phénomènes de groupe, - Jean Oury, de la psychothérapie multiréférentielle, - et Horace Torrubia, de la culpabilisation du malade et du contre-transfert du personnel soignant.
Les débats avec François Tosquelles, Robert Millon, Jean Colmin, Yves Racine, Michel Baudry et Gérard Wajeman évoquent de nombreuses situations cliniques afin d'y déchiffrer les logiques à l'oeuvre.
Comment faire de l'hôpital un milieu soignant ?
Entre analyses sociologiques et approches médicales, les outils de la psychanalyse tels le fantasme et le transfert sont mis à l'épreuve dans les collectivités thérapeutiques.
-
Qu'est-ce que la psychothérapie institutionnelle?
Delion Pierre
- D'Une
- 1 Septembre 2018
- 9791094346198
La moindre des choses est l'espoir que quelque chose puisse servir d'appui au sujet, confirmant la fonction phorique dont est responsable toute institution digne de ce nom.
Et dans une telle perspective, la chose peut devenir animée et donner une vision animiste du monde : même si les Occidentaux se défendent d'être animistes, leur vision du monde est en permanence prise dans ce mouvement transférentiel avec les choses du monde environnant ». -
Jean OuryNous ne sommes pas esclaves de l'architecture, des structures, du surencombrement qui empêchent de travailler : qu'on essaie ici de se dégager de tout cela pour former ne serait-ce que douze concepts, ça suffirait largement !La plupart du temps, lorsque les psychiatres parlent, ils n'en ont qu'un demi. Dans les phrases qui sortent, on retrouve une demi-pensée prise en salade russe, et ça ne va pas plus loin.Lorsqu'ils se trouvent en face d'un malade, ils ont les meilleurs alibis: surencombrement, la société contemporaine, la guerre d'Algérie, les deux tiers du monde en famine, etc. Le complexe de la fin du monde, on peut le faire marcher aussi à ce moment-là!Le principe même du GTPSI, c'est de reposer les problèmes, même s'ils sont en dehors, à première vue, de ce que nous faisons quotidiennement: on s'aperçoit alors qu'en fin de compte, nous sommes bien plus près de ce que nous faisons que si nous avions parlé de salaires.(Extrait p. 83)
-
La thérapeutique active impulsée en France par le psychiatre catalan François Tosquelles trouve dans ce texte l'expression de sa cohérence pratique et théorique. Évidemment, il est toujours utile de rappeler que « la société, le système nerveux et l'organisme en général ne sont pas des compartiments irréductibles et isolés ». Mais au-delà de la « connaissance de l'humain » que permet sa lecture - très claire, bien que fort peu orthodoxe - des premiers travaux de Marx, penser l'action psychiatrique dans son évolution même permet à Tosquelles de situer l'objet de la psychiatrie dans ses relations avec les questions sociales et scientifiques du moment, afin d'en modifier les pratiques très concrètes en temps réel et de façonner des outils efficaces, pour guérir - soit précisément ce que d'autres attendaient, ou attendent encore, d'une psychiatrie... toujours à venir.François Tosquelles (1912-1994) était un psychiatre catalan, marxiste républicain. Réfugié en France en 1939, il devint l'un des principaux artisans de la psychothérapie institutionnelle.
-
L'argent à l'hôpital psychiatrique
Jean Oury, Collectif
- D'Une
- Actes Du Gtpsi
- 28 Novembre 2014
- 9791094346020
Le Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles (GTPSI) s'est réuni à 14 reprises entre 1960 et 1966 autour de Jean Ayme, Roger Gentis, Félix Guattari, Jean Oury, François Tosquelles notamment.
Les "Actes du GTPSI", jusqu'ici inédits, restituent l'intégralité de leurs échanges, qui sont autant de récits - mais au présent de l'indicatif, et à la première personne - de l'histoire de la psychothérapie institutionnelle en train de se faire. Le vol.2 laisse une large part aux problématiques (pratiques, analytiques, cliniques, scientifiques) liées à la fondation d'un groupe de travail.
Le débat sur la thématique de l'argent y prend pour objets la question du pécule et de la rémunération du travail des malades, il place ces questions sur un plan éthique de soin, et pose quelques repères cliniques sur les pratiques observées sur le terrain.
Cette séance balaye le projet d'organiser le groupe autour de textes préalablement écrits : elle embraye sur une toute autre modalité d'écriture et sur la recherche active de concepts opératoires dans un milieu institutionnel.
-
Le Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles (GTPSI) s'est réuni à 14 reprises entre 1960 et 1966 autour de Jean Ayme, Roger Gentis, Félix Guattari, Jean Oury, François Tosquelles notamment.
Les "Actes du GTPSI", jusqu'ici inédits, restituent l'intégralité de leurs échanges, qui sont autant de récits - mais au présent de l'indicatif, et à la première personne - de l'histoire de la psychothérapie institutionnelle en train de se faire. Le vol. 4 restitue les échanges de la séance de novembre 1961 consacrée au fantasme observé dans la clinique, dans les groupes de travail, en milieu institutionnel, dans les collectivités de soin.
FÉLIX GUATTARI.
Ce qu'il faut retenir, c'est que le fantasme, qui se présente comme quelque chose de singulier, de personnel, d'incompréhensible, de massif, quelle que soit la voie d'accès qu'on y trouve, le point méthodologique, c'est de dire, d'abord, que le fantasme implique l'Autre.
À partir de ça, j'essaie d'avancer une définition provisoire du fantasme : le fantasme est une représentation imaginaire ayant pour fin de mettre l'Autre en posture de répondre au désir, comme il est impossible qu'il le fasse en réalité ; ça, c'est une hypothèse.
Pourquoi impossible ? Cette impossibilité a sa source dans des raisons de structure. Ces raisons de structure, c'est qu'elles aboutissent à ce qu'automatiquement, le Sujet est amené à éluder le désir, et donc, du même coup, à manquer l'Autre, d'une façon ou d'une autre.
C'est important, « d'une façon ou d'une autre », parce que ça déterminera une certaine qualité du fantasme et que ça permettra de le situer dans ce que j'appelais une « histoire », genre histoire hégélienne des figures du fantasme.
(Extrait p. 141)
-
L'établissement psychiatrique comme ensemble signifiant
Jean Oury, Collectif
- D'Une
- Actes Du Gtpsi
- 28 Novembre 2014
- 9791094346006
Le Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles (GTPSI) s'est réuni à 14 reprises entre 1960 et 1966 autour de Jean Ayme, Roger Gentis, Félix Guattari, Jean Oury, François Tosquelles notamment.
Les "Actes du GTPSI", jusqu'ici inédits, restituent l'intégralité de leurs échanges, qui sont autant de récits - mais au présent de l'indicatif, et à la première personne - de l'histoire de la psychothérapie institutionnelle en train de se faire. Le vol. 1 comprend le rapport du Dr Oury sur "L'établissement psychiatrique comme ensemble signifiant", qu'il propose comme base pour dégager, à partir des outils d'analyse de la langue, des concepts pour penser l'investissement du milieu institutionnel par les malades et les personnels, pour pouvoir en faire un milieu soignant...