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Fayard
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Où sont passés les pères ? Les bouleversements de mai 1968, le mouvement féministe des années soixante-dix, une justice qui privilégie la mère dans la garde de l'enfant et une médecine qui, avec la procréation assistée, tend à se substituer au père, tels sont les jalons d'une évolution des moeurs sans précédent. Au cours de ces trente dernières années, la figure paternelle s'est peu à peu lézardée. Les conséquences en sont lourdes. Un nombre impressionnant d'enfants ne voient jamais leur père, la délinquance se développe dans les villes et les banlieues et les institutions prenant en charge la santé mentale de l'enfant sont débordées.
II devient urgent de redonner leur place aux pères et de redéfinir leur rôle dans l'épanouissement de l'enfant.
Etre père, ce n'est pas être un substitut de la mère. C'est occuper dans la vie mentale de l'enfant une place dont dépendent sa construction et sa santé psychique. Un enfant se conçoit autant dans des propos et des désirs partagés que dans un acte sexuel. Si le rôle de la mère est de porter l'enfant dans son corps, celui du père est de le porter dans ses pensées et ses désirs. Interdire à l'enfant de comprendre qu'il est le fruit du désir de ses deux parents, c'est le condamner à l'emprise d'un monoparentalisme dévorant, qui le prive de tout accès à l'autonomie et le rend incapable de s'intégrer à la société.
Ecoutant des enfants, des pères et des mères depuis plus de vingt ans, Didier Dumas montre, à travers les propos, les souffrances et les « folies » des petits et des grands, que cette méconnaissance du rôle du père dans la construction psychique et spirituelle de l'enfant est la première cause de tous ses désordres mentaux. Et que les troubles dus à la démission des pères se transmettent et se répètent, en s'aggravant, d'une génération à l'autre.
Psychanalyste d'enfants, Didier Dumas a longtemps travaillé avec Françoise Dolto. Il est l'auteur de La Sexualité masculine, Albin Michel, 1990. -
Aujourd'hui, la crise économique n'épargne plus personne. Et elle n'épargne plus rien. Perdre son travail, craindre de le perdre, voir ses possibilités de consommation se réduire comme peau de chagrin, être témoin du malheur des autres et redouter d'en être à son tour victime : ces épreuves atteignent l'individu au-delà du simple stress. Car ces coups ne sont pas seulement des atteintes à un «avoir», ils sont autant de blessures infligées à notre «être».La crise économique a enfanté une autre crise, une crise psychologique qui érode, corrode, lamine les coeurs, les corps et les têtes. Or, de cette crise, nul ne parle : ni les politiques, ni les médias, ni les « psys ». Ce silence a de graves conséquences sur les individus; il renforce leur angoisse et les enferme dans une honte qui n'a pas lieu d'être. Dire à quelqu'un : « Ce n'est pas vous qui êtes malade, c'est le monde qui l'est. Si vous ne supportez pas ce que vous avez à vivre, ce n'est pas parce que vous êtes fragile, c'est parce que c'est invivable », c'est lui dire qu'il ne doit pas se laisser abattre, qu'il doit se battre.Ce livre a un but : en finir avec ces souffrances tues. Dire les ravages psychologiques de la crise pour apprendre à y résister.
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Comment parler aux enfants ? Les adultes, souvent, s'interrogent. Et à juste titre, car parler vraiment aux enfants suppose de les considérer comme des personnes à part entière, sensées et capables de comprendre ce qu'on leur dit, sans les prendre pour autant (et surtout sans leur permettre de se prendre) pour des adultes. L'entreprise, qui a toujours la forme d'un pari, est propre à notre époque : envisager l'enfant comme un être en construction est en effet le résultat d'une longue évolution historique. Claude Halmos en retrace les étapes et interroge le regard que nous posons aujourd'hui sur nos enfants.
Qu'est-ce qu'un enfant doit savoir ? Qu'est-ce qui le ne concerne pas ? Comment l'écouter avant de lui répondre ? La psychanalyste montre ce que peut être une parole « à hauteur d'enfant ». Une parole qui ne bêtifie pas et qui ne prend pas l'enfant pour une grande personne.
À chacun de nous de trouver ses mots pour s'adresser aux enfants. Claude Halmos se livre à cet exercice délicat chaque mois dans Psychologies Magazine en répondant aux questions que lui posent enfants et adolescents. Annexées à cet ouvrage, ses réponses, mieux que tout « mode d'emploi » illusoire, donnent à entendre une parole juste, une parole « à hauteur d'enfant ». -
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Les enfants exceptionnels ; la famille à l'épreuve de la différence
Andrew Solomon
- Fayard
- 20 Février 2019
- 9782213704555
Tout parent se pose un jour cette question cruciale : comment accepter la différence de son enfant, et comment l'aider à vivre avec ? Pour y apporter des réponses, Andrew Solomon a mené plus de trois cents séries d'entretiens sur dix années. Il s'est immergé dans des foyers qui, au quotidien, sont aux prises avec la surdité, le nanisme, la trisomie 21, l'autisme, la schizophrénie ou de multiples handicaps ; il nous parle d'enfants prodiges ou transgenres ; il nous parle de ceux qui sont nés d'un viol ; de ceux qui ont commis un crime.
Ce livre sans équivalent évoque avec subtilité et empathie les défis qui nous poussent à reconsidérer la manière dont nous percevons la différence. Si chacune est exceptionnelle, l'expérience que nous en faisons au sein de la famille est universelle. C'est le combat des gens qui s'aiment pour s'accepter les uns les autres, et ultimement le triomphe de l'amour sur les préjugés et les difficultés qui sont documentés dans ce livre fondateur qui s'est vu décerner vingt prix littéraires.
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« Je voudrais savoir si tu as envisagé, ne serait-ce qu''un instant, de me proposer de venir skier avec tes copains.- Mais tu n'aimes pas le ski...- Ça m'aurait juste fait plaisir que tu aies envie que je t'accompagne.- Mais tu voulais venir ?- Non ! Mais je voulais que tu aies envie que je vienne. »Asseyez-vous, écoutez, et regardez.. Ce qui se passe dans mon cabinet, c''est ce qui se passe chez vous : vous y verrez des humains complexes et plein de ressources qui cherchent, comme nous tous, un équilibre entre ce dont ils rêvent et ce qu'ils vivent. Des individus aux prises avec les trois pôles de leur vie conjugale, de leur vie parentale, de leur vie sexuelle, qui bricolent et tentent - comme vous - de les rendre compatibles.Le couple a-t-il un avenir ? Conjuguer ces trois pôles ne va plus de soi pour personne. Mais la créativité, la vitalité, la capacité de comprendre, de se projeter, le désir de faire de ces questions complexes une « oeuvre » acceptable, vivante, riche de sens, alimente et transforme nos existences.Serge Hefez est psychiatre, psychanalyste, thérapeute de couple et de famille. Il est l'auteur, entre autres, de La Danse du couple (Pluriel, 2002), Quand la famille s'emmêle (Pluriel, 2007) et Dans le coeur des hommes (Hachette Littératures, 2007).
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Pour la première fois, la linguiste, psychanalyste, romancière Julia Kristeva - reconnue à l'étranger parmi les plus importants intellectuels de notre époque - dévoile des facettes intimes de sa vie, qu'elle éprouve comme un voyage. Trois quarts de siècle en affinité avec les vertiges identitaires de l'exil et de l'amour.
Ce livre nous donne à voir l'enfant née en Bulgarie, puis la jeune femme découvrant Paris et qui éclot dans le bouillonnement de Saint-Germain-des-Prés des années 1970, mais aussi l'amante, l'épouse, la mère.
Je me voyage nous convie à la suivre dans la chair des mots et à partager en sa compagnie cette traversée : Europe de l'après-guerre en ruine puis reconstruite, communisme, libéralisme, mondialisation, mais aussi dépression nationale, terrorisme, désir de France, sans oublier la littérature et l'expérience intérieure.
Par-delà la genèse d'une oeuvre et de sa philosophie, c'est une vitalité existentielle, à l'affût des mutations historiques de notre monde que nous communiquent ces Mémoires sous forme d'entretiens.
Samuel Dock est psychologue clinicien et écrivain. Son premier roman, L'Apocalypse de Jonathan (2012), a été bien accueilli par le public et la critique. Son dernier essai, Le Nouveau Choc des générations, a paru chez Plon en 2015. Depuis 2012, il écrit une tribune libre au Huffington Post. -
De l'irritation et de la folie (1828)
François-joseph-victor Broussais
- Fayard
- 17 Septembre 1986
- 9782213017181
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Tu peux sortir de table ; un autre regard sur l'anorexie
Jessica l. Nelson
- Fayard
- 20 Février 2008
- 9782213634746
L'anorexie dérange. Minimisée, elle ne serait qu'un effet pervers de la mode et de la publicité. Dramatisée, elle devient l'expression de tendances suicidaires. Mais, derrière la faiblesse du corps anorexique, rares sont ceux qui cherchent à déceler une éventuelle force d'âme.
Dans toutes les civilisations, pourtant, existent certaines pratiques ancestrales du jeûne et de l'ascèse auxquelles sont volontiers associées les vertus du courage et de la maîtrise de soi. Les anorexiques d'aujourd'hui en seraient-elles dépourvues ? Ne font-elles pas preuve d'une volonté hors du commun dans ce qui s'apparente à une quête de pureté ? Pourquoi réduire leur sensibilité à un caprice ou à l'envie d'en finir ?
J'ai enduré l'anorexie et je ne le souhaite à personne. Je confirme qu'il s'agit d'une pathologie, qui présente en outre de graves dangers. L'anorexie doit être vaincue. Mais elle ne pourra l'être vraiment que si ceux qui la combattent reconnaissent aux anorexiques leurs qualités spécifiques.
J.N.
Jessica Nelson est journaliste et écrivain.
© Corbis Graphisme : Les Inventeurs du Réel - 01/08 Photogravure MCP -
Vivre et revivre au camp de Kaho I Dang
Colette Hiegel-landrac, Jean-pierre Hiegel
- Fayard
- Les Enfants Du Fleuve
- 2 Octobre 1996
- 9782213597935
Jean-Pierre et Colette Hiegel, respectivement psychiatre et psychologue, ont travaillé pendant de longues années dans les camps de Thaïlande, principalement auprès des réfugiés cambodgiens, dont les besoins psychologiques étaient immenses, après les années d'horreur qu'ils avaient vécues sous les Khmers rouges. C'est la souffrance de ces réfugiés qu'ils relatent dans ce livre ainsi que les moyens qu'eux-mêmes ont mis en oeuvre pour tenter de la soulager et d'aider cette population traumatisée à trouver le chemin de sa renaissance.Le Dr. Jean-Pierre Hiegel avait initié une action profondément originale où, grâce à une coopération étroite avec des médecins traditionnels, eux-mêmes réfugiés, les malades mentaux étaient pris en charge par leur propre communauté, dans le respect de leurs croyances et de leur culture, tout en bénéficiant des apports de la psychiatrie moderne.Dans l'esprit de ses auteurs, cet ouvrage est principalement destiné à mettre la longue expérience qu'eux-mêmes ont pu acquérir, en travaillant auprès des réfugiés du Sud-Est asiatique, au service de ceux qui aujourd'hui, ailleurs, oeuvrent à leur tour auprès d'autres populations en détresse. Mais il devrait aussi pouvoir toucher tous ceux qui s'intéressent à l'homme, à ses souffrances, ainsi qu'aux étonnantes ressources qui lui permettent de survivre et de renaître.
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Le Cerveau machine : Physiologie de la volonté
Marc Jeannerod
- Fayard
- 14 Septembre 1983
- 9782213013084
Le mouvement semble l'expression la plus immédiate, la plus évidente de ce qui vit. C'est par lui qu'on a coutume de distinguer l'animé de l'inanimé. Par l'étude du mouvement, le physiologiste pénètre à l'intérieur du vivant, vers la source cachée de l'action.Jusqu'où peut-on être objectif en ce domaine? Peut-on matérialiser l'étape psychique au cours de laquelle se décide, se prépare puis se déclenche l'action?Le cerveau n'est-il qu'une machine à réagir, ou bien une " machine intelligente " qui non seulement se construit et se contrôle, mais organise son propre environnement?Marc Jeannerod, professeur de physiologie à l'Université Claude Bernard de Lyon, auteur de nombreux travaux expérimentaux sur le fonctionnement du système nerveux, amorce ici une théorie de l'action et de la volonté, de la représentation et du comportement.
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Attitude, tat d'me ou tat d'esprit qui fait voir la vie en rose, peut-on considrer l'optimisme comme une de ces ides motrices qui influent de manire dterminante sur la vie de chacun et celle des civilisations.
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Les enfants, les adolescents sont violents, nous le voyons tous les jours, Ce mal est-il nouveau ? ou consécutif à une évolution sociale ?
Ce livre est consacré à la naissance et à l'étude du Moi de l'enfant, et à la découverte de ses propres défenses contre l'Autre... Pourquoi certains enfants ont-il peur de se défendre et deviennent-ils des " victimes ", alors que d'autres se révèlent d'emblée comme étant des " agresseurs " ?
Dans sa violence, l'enfant, s'il le pouvait, irait jusqu'à tuer... Tout simplement parce que, pour lui, être mort ne signifie rien d'autre qu'être envoyé au diable... Ce qui, dans notre langage d'adulte, veut dire être envoyé " ailleurs où je ne suis pas ".
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Comment expliquer la passion croissante des Français pour nos amis les bêtes ? Du labrador au pitt-bull, du chat persan au rat, en passant par le cheval ou les animaux sauvages, l'amour que nous portons aux animaux est un des grands phénomènes de société de notre époque.
Pour autant, nous n'apprécions pas tous les animaux : si nous aimons à la folie chats et chiens, qui nous valorisent, il n'en est pas de même du bétail ou de la volaille qui nous culpabilisent. L'auteur rend compte des pulsions inconscientes à l'oeuvre dans cet attachement parfois dévorant.
Analysant notre « système de domestication » occidental, Jean-Pierre Digard dénonce les excès de la passion animale, et l'équilibre de plus en plus délicat entre l'amour le plus sincère et le militantisme « animalitaire » le plus excessif. Il montre ainsi la confusion qui semble s'installer entre droits de l'homme et droits des animaux, au détriment du lien social et des valeurs humanistes.
N'est-il pas temps, conclut-il, d'aimer les hommes parce qu'ils sont des hommes, et les animaux parce qu'ils sont des animaux ?
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Ce petit livre est destiné à tous ceux qui, ayant engendré un enfant, veulent en être non seulement le père, mais le "papa". Etre père, ce n'est pas seulement remplir un rôle social auprès de l'enfant, mais tenir une place spécifique au coeur de son inconscient : c'est servir de support à la fixation oedipienne de la fille (dont ce sera le premier attachement amoureux) ou servir de support à l'identification masculine du garçon (c'est-à-dire de premier repère de masculinité dans la vie d'un homme).
Le lien avec le père se fait au départ, comme pour la mère, par les seuls sens, puis dans la parole, et c'est de ce lien que naîtra la confiance d'abord du corps, puis du coeur.
Les fonctions de deux parents sont donc synchrones et parfois antagonistes ; elles contribuent à l'équilibre psychique de l'enfant.
Or, voici que de nos jours, de plus en plus de pères sont "mis au placard", cependant que les mères prennent le droit de rapter, détourner l'enfant de celui qui l'a engendré. On dirait que les femmes ont priorité sur les enfants parce qu'elles ont choisi de les faire, accepté de les porter, décidé (du moins était-ce le cas naguère) de tout leur sacrifier...
Et les pères ? N'ont-ils rien décidé, rien accepté, rien rêvé à propos de leurs enfants, et peuvent-ils accepter d'être écartés sans ménagement de ceux qu'ils ont conçus ?
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À peine « rentrés » à l'école, certains enfants pleurent, trépignent, refusent d'y retourner : pourquoi ? Christiane Olivier répond aux parents inquiets.
Christiane Olivier est l'auteur de grands best-sellers : Les Enfants de Jocaste (150 000 exemplaires vendus, traduit en 10 langues), Les Filles d'Ève, Les Fils d'Oreste.
Née en 1938, elle passe une licence de psychologie à la Sorbonne, où elle est l'élève de Piaget et Chiland. Après une psychanalyse avec Jacques Lacan puis Françoise Dolto, elle s'installe comme psychanalyste à Aix-en-Provence où elle vit.
En 1974-1975, chargée de cours à la faculté d'Aix-en-Provence, elle s'attaque à une première révision de la théorie freudienne concernant la femme. À partir de 1977, elle débute un travail s'appuyant à la fois sur la critique de la psychanalyse freudienne et sur la parole des femmes en analyse chez elle. Ces recherches aboutiront à la parution de ses livres qui étudient la psychologie et l'inconscient féminins puis la place des pères dans les familles et dans la société.
Christiane Olivier est également l'auteur de nombreux articles dans différentes revues : Journal de l'Unesco, Autrement...
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Pourquoi est-il en France si long et si compliqué d'adopter un enfant ? Le « parcours du combattant », souvent décrié, est pourtant un processus indispensable à la fabrication d'une famille. À travers des exemples concrets, Pierre Lévy-Soussan rappelle le sens des étapes juridiques et psychologiques nécessaires et explique ce que l'on risque à ne pas les respecter. Un enfant « adoptable » ne l'est pas pour n'importe quel parent. Un couple qui veut adopter ne saura pas se transformer en famille pour n'importe quel enfant.
Directeur de la première consultation pédopsychiatrique spécialisée en matière d'adoption nationale et internationale, l'auteur donne des clés pour éviter les principaux écueils et surmonter les crises liées à l'adoption.
Dans cet ouvrage sans langue de bois, politiquement incorrect mais psychologiquement éclairant, l'enfant trouve enfin sa place au coeur de la famille adoptive.
Pierre Lévy-Soussan est pédopsychiatre et psychanalyste, expert reconnu de l'adoption, et auteur chez Hachette Littératures de L'Éloge du secret (2006). -
Votre bébé ne s'alimente plus, pleure sans cesse et perd le sommeil. Votre enfant manifeste une grande anxiété ou se montre agressif ; votre enfant connaît de nombreux échecs scolaires, il se montre stressé par l'école ; votre enfant s'angoisse à la moindre séparation ou perd l'appétit ; votre enfant à l'adolescence a des comportements violents, des idées noires et parfois suicidaires.
La souffrance de l'enfant existe. Elle n'est pas rare chez un être qui connaît de telles transformations physiques et mentales depuis la naissance jusqu'à l'adolescence.
Comment reconnaître le mal-être du jeune qui souvent n'a pas les mots pour l'exprimer ? Quelles sont les situations d'épreuve pour l'enfant ? Quelles sont, selon les âges, les différentes formes de dépression ? Quelles en sont les causes : organiques, psychologiques ou relationnelles ? Et surtout comment aider et soigner l'enfant déprimé : y a-t-il pour les parents des attitudes ou des comportements à privilégier ? Quel devrait être le rôle de l'école souvent démunie et parfois déficiente ? Quels sont les différents traitements psychologiques, leurs contraintes, leurs avantages, les principes sur lesquels ils sont fondés ? Quand doit-on recourir aux médicaments et que peut-on en attendre ?
Fruit de 30 ans de pratique des deux auteurs, voici une remarquable analyse de la souffrance de l'enfant aujourd'hui, de son extraordinaire force de vie aussi et de tout ce qui touche son environnement affectif, familial ou scolaire. Illustré de nombreux exemples, ce livre est indispensable aux parents et aux professionnels qui se consacrent à l'éducation de l'enfant.
Paul Messerschmitt est psychiatre des hôpitaux, directeur de l'unité de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital Armand Trousseau de Paris.
Danièle Legrain est psychologue et psychothérapeute, spécialiste des enfants et des adolescents. Elle travaille à l'hôpital Armand Trousseau de Paris. -
Les mineurs délinquants
Jean-luc Einaudi
- Fayard
- Pour Une Histoire Du Xxe Siecle
- 20 Septembre 1995
- 9782213595146
Ils ont moins de 18 ans, 13 ou 14 parfois. A l'âge difficile de l'adolescence, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes, sans repères, sans limites, et leur premier acte de délinquance sonne souvent comme un appel au secours. Au bout de leur route, le tribunal pour enfants. Demain peut-être, la prison.Confrontés à un phénomène qu'ils ne parviennent pas à endiguer, les responsables politiques hésitent entre les bonnes intentions et la répression, les programmes de rénovation urbaine et l'envoi des compagnies républicaines de sécurité. D'un côté des mesures nécessaires mais inopérantes dans l'immédiat, de l'autre un discours et des pratiques sécuritaires qui radicalisent les antagonismes et hypothèquent tout projet de réinsertion.Comment en sortir?D'abord, en prenant l'exacte mesure du phénomène. Jean-Luc Einaudi, qui s'est occupé de mineurs délinquants pendant plus de dix ans, a sillonné la France afin d'en rendre compte au plus près des faits, tels qu'ils sont perçus par les différents acteurs: mineurs eux-mêmes, familles, voisins, juges des enfants, éducateurs, policiers, enseignants, etc. Autant de récits poignants recueillis dans les cités, les tribunaux, les prisons, les foyers, d'où il ressort que la délinquance des jeunes prend avant tout racine dans la déstructuration de la famille, l'abaissement de la fonction paternelle, l'absence de repères symboliques. En étudiant ensuite sur place le fonctionnement de l'appareil judiciaire, l'importance de la sanction, la mise en oeuvre des procédures d'accompagnement, l'application des peines de privation de liberté.En explorant enfin, à partir de l'expérience acquise par de nombreux acteurs de terrain, policiers ou éducateurs, magistrats ou assistantes sociales, les voies semées d'embûche de l'éducation des jeunes en perdition.Educateur à la Protection judiciaire de la jeunesse dans la région parisienne, Jean-Luc Einaudi est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont La Bataille de Paris: 17 octobre 1961 (Seuil, 1991).
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La pratique psychanalytique récente découvre de " nouveaux patients ". Au-delà des apparences classiques, hystérie ou névrose obsessionnelle, les blessures narcissiques, les risques de psychose, les symptômes psychosomatiques montrent tous une particulière difficulté à représenter. L'espace psychique, cette chambre obscure de notre identité où se réfléchissent à la fois le mal de vivre, la joie et la liberté de l'homme occidental, est-il en train de disparaître? Cet ensemble d'études pose une question alarmante qui révèle non seulement une urgence thérapeutique, mais aussi un problème de civilisation.Comment ne pas voir, par exemple, que le " retour des religions " entraîne une relecture de la Bible et des Evangiles? Que les arts et les lettres s'éclairent d'une nouvelle lumière? Que l'inquiétude sexuelle et métaphysique des femmes en Europe est l'indice d'une mutation profonde au coeur des idéologies en faillite du vieux continent?Ces " nouvelles maladies de l'âme " sont-elles des promesses de créativité? Peut-être, mais à condition de les entendre, de les analyser, de les écrire.J.K.
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Moïse, Oedipe, Superman ; de l'abandon a l'adoption
Sophie Marinopoulos, Catherine Sellenet, Vallée Françoise
- Fayard
- Documents Fayard
- 29 Octobre 2003
- 9782213616896
Moïse, oedipe, Superman : trois enfants abandonnés, trois enfants adoptés. Que signifie s'inscrire dans l'histoire d'une nouvelle famille avec son propre passé, construire un nouveau lien de filiation appelé à résister à l'épreuve du temps oe Illustré de cas cliniques, de témoignages, nourri d'enquêtes originales, cet ouvrage aborde de nombreux points concrets : pourquoi certains enfants ne sont-ils pas adoptables ? Comment sont sélectionnées les futures familles adoptives ? Quels sont les problèmes spécifiques rencontrés par les enfants adoptés ? Comment réagir face à leurs questions ? Faut-il les aider dans leur « quête des origines » oe Les auteurs, confrontées chaque jour à ces questions en tant que professionnelles chargées du suivi de l'adoption, formulent aussi des propositions afin que l'adoption se construise, comme pour toute histoire familiale, en récits de vie.
Dans une approche plus sociologique et psychanalytique, ce livre ouvre enfin la réflexion sur les thèmes de la parentalité et des origines - avec notamment la question de l'accouchement sous X -, interrogeant la place de la filiation biologique dans notre société.
Sophie Marinopoulos, psychologue clinicienne et psychanalyste, est chargée de l'accueil et du suivi des maternités vulnérables au CPEF de la maternité de Nantes, travaille au COFI (Consultation filiation) de Paris et au CMPP-CAMSP Henri-Wallon de Nantes.
Catherine Sellenet est professeur d'université en sciences de l'éducation et dirige le CREC (Centre de recherches éducation-cultures) à l'IUT de La Roche-sur-Yon (université de Nantes).
Françoise Vallée, psychologue clinicienne, exerce à Nantes dans le service d'adoption de l'aide sociale à l'enfance, où elle est chargée de l'agrément et de l'accès des personnes adoptées à leur dossier.