Tirer parti des zones inondables en ville, tout en gérant correctement les risques pour les personnes et les biens, est un pari tenable, et de multiples façons. C'est ce que montrent des exemples divers pris sur le territoire national. Une nouvelle démarche est proposée aux aménageurs et aux collectivités dans la première partie. Elle consiste notamment à faire travailler en équipe les différents spécialistes et à replacer le site dans la vallée ou le bassin versant. La maîtrise d'ouvrage doit assurer un pilotage ferme et ouvert. Elle obtient alors un projet satisfaisant et durable, prenant bien en compte les multiples contraintes aux stades de la conception puis de la gestion. Dans les différents domaines à explorer, la deuxième partie donne des points de repères qui permettent au non-initié de savoir ce qu'il peut attendre de la contribution des spécialistes au projet. Sont abordés successivement la connaissance du risque et la prévention, les questions de réglementation et de responsabilité, la valorisation écologique, la qualité du paysage, l'urbanisme et l'architecture dans les zones inondables. Une trentaine d'exemples de valorisation sont présentés en troisième partie sous forme de fiches en double page ou de notices plus détaillées. Ce sont des réalisations ou des projets très avancés qui correspondent à des options d'aménagement diverses : laisser la place aux eaux de crue, protéger la ressource en eau potable, construire ou réhabiliter sous la contrainte de l'eau, déplacer le projet à l'abri du risque, créer des voiries en acceptant leur inondation occasionnelle, gérer le ruissellement urbain par des plans d'eau en ville, aménager pour les loisirs, mettre en valeur les paysages et les milieux très riches des zones humides. Les options sont multiples. Les réussites sont là et montrent le succès d'une démarche approfondie de prise en compte du risque d'inondation dans l'aménagement urbain.
L'ambition de l'université d'été a été de questionner de manière prospective les façons de faire « ensemble la ville et les territoires ». En fonction des enjeux, des échelles, de la complexité des projets, des jeux des acteurs et transactions entre eux, quelle place occupent les processus de concertation publique, avec les habitants, les corps intermédiaires, les décideurs et investisseurs privés ? Quels rôles jouent les médias ? Quelles sont pour les projets les plus values et limites des « faire ensemble » ? Les discours publics sur la ville et les territoires sont-ils intelligibles pour une mise en débat ?
Après plus d'un quart de siècle de mise en pratique de ces diverses démarches de concertation et de participation, quelles pistes de réflexion peut-on déceler pour l'avenir de la pratique des urbanistes, et pour l'ensemble des acteurs impliqués dans la fabrication des villes et territoires du XXIe siècle, en France comme à l'étranger ?
Quatre ateliers ont permis de présenter des exemples et relater des expériences significatives sur ce sujet : Concertation dans les projets de territoires : lieux de débat ou de représentation ? Jeux d'acteurs et transactions dans les grands projets. Démarches participatives dans les projets d'extensions et de renouvellement urbain : cautions ou initiatives de projet ? Conception et gestion des espaces publics : l'habitant urbaniste ?
Ce rapport retrace une partie des interventions de cette rencontre.
Marina Orsini présente Cyrus, l'encyclopédie racontée ; cette encyclopédie « audio » regroupe les questions les plus pertinentes posées par les enfants à la célèbre émission radiophonique 275-Allô diffusée par la Société Radio-Canada depuis 1989.
La loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie a instauré l'obligation d'évaluer les impacts, sur la consommation d'énergie, la qualité de l'air et la santé, des infrastructures routières et des plans de déplacements urbains.
L'ADEME propose la version 2.0 du logiciel IMPACT-ADEME qui permet de calculer, à partir de données simples et concrètes, les consommations énergétiques et les émissions polluantes liées à la circulation des véhicules dans un contexte tant urbain qu'interurbain. Quelques exemples d'applications simples sont fournis pour illustrer cette méthode.
Un livret est aussi disponible en téléchargement gratuit sous la référence 4780.
Public :
Bureaux d'étude, services techniques des collectivités locales.
La diversité des modes de collecte rencontrés, le constat de taux d'adhésion variables à des systèmes de collecte et la nécessité de conjuguer les impératifs d'hygiène et l'optimisation économique rendaient nécessaire un outil pratique et opérationnel.
Ce logiciel propose tous les éléments d'une démarche méthodologique de bonne gestion des déchets diffus, conforme aux dispositions réglementaires qui s'y appliquent.
Il se compose d'un didacticiel d'aide au tri dont l'architecture suit le cheminement des déchets et des exemples d'organisations représentatives de gestion des déchets soit en mode apport volontaire, soit en mode porte à porte.
Public :
Professionnels de santé libéraux, prestataires de services, organismes de formation.
Ce logiciel permet à ses utilisateurs de disposer d'un outil d'aide à la gestion des produits et déchets toxiques, de rechercher dans la base de données des informations précises sur une substance toxique à partir de son nom (ou synonyme), de son numéro CAS, de consulter le glossaire des termes techniques, scientifiques et médicaux, d'imprimer des étiquettes, des fiches de sécurité, etc.
La base de données sur les substances toxiques informe les utilisateurs sur les pictogrammes de dangers, les données physico-chimiques et toxicologiques, les précautions de stockage et de manipulation, la compatibilité et réactivité avec d'autres produits, les mesures de premiers secours et de lutte contre l'incendie. L'ensemble est basé sur la fiche de Sécurité Européenne en 16 rubriques.
Public :
Etablissements de santé, laboratoires d'analyse, prestataires de services, organismes de formation.
Le séminaire organisé le 24 mai 2005 à Paris, à l'École nationale des Ponts et Chaussées, abordait la question des relations entre l'intercommunalité et les politiques de transports publics en milieu urbain. Il avait pour double objectif de restituer les résultats d'une recherche réalisée par une équipe de chercheurs de l'Inrets (laboratoire Ville Mobilité Transports), de l'Institut d'urbanisme de Paris (CR ETEIL) et de l'Université de Lille 1, et d'inviter des interlocuteurs locaux (acteurs et universitaires) à les discuter. Trente ans après l'instauration du Versement transport, impôt destiné à financer les transports collectifs urbains, l'organisation institutionnelle de ce champ de l'action publique locale connaît des changements importants liés notamment à la transformation du paysage intercommunal français. La loi Chevènement du 12 juillet 1999, a en effet suscité un mouvement de relance de l'intercommunalité de grande ampleur, notamment à travers la mise en place des communautés d'agglomération, dotées de compétences obligatoires en matière de transports urbains et d'aménagement. S'articulant à deux autres textes relatifs respectivement à l'aménagement du territoire - la loi Voynet du 25 juin 1999 et à la coordination des politiques urbaines - la loi Gayssot-Besson du 30 décembre 2000, dite loi SRU 3 - la loi Chevènement participe à la mise en oeuvre de la réforme territoriale qui accompagne l'acte II de la décentralisation. Il s'agit principalement de favoriser l'émergence de nouveaux territoires s'affranchissant des limites communales - les pays en milieu rural et les agglomérations en milieu urbain - et dotés des moyens d'élaborer et de mettre en oeuvre leurs projets. La cohérence territoriale de ces projets s'entend à la fois en termes de pertinence des périmètres des institutions en charge de les élaborer et de coordination des champs d'action sectoriels (déplacements, habitat, logement) concourant à leur mise en oeuvre.
EPIBASE est une application informatique de type base de données relationnelle, polyvalente, ouverte et trilingue (français, anglais, espagnol), développée sous Access (marque déposée), et destinée à l'étude des relations environnement-habitudes de vie-nutrition-santé chez l'Homme. L'application, utilisable dans le cadre d'enquêtes, d'essais, d'expérimentations ou de suivis de patients, permet la structuration de projets, la saisie, la consultation et l'extraction de données. Dotée de fonctionnalités évoluées en matière nutritionnelle (édition de bilans nutritionnels à partir de 3 bases de données nutritionnelles) et de sécurité alimentaire, EPIBASE est un "modèle général d'étude des facteurs de santé", adaptable aux conditions particulières des utilisateurs.
Ce cédérom présente les résultats de l'enquête annuelle sur les transports collectifs urbains menée en collaboration avec les Centres d'études techniques de l'Équipement (CETE), le Groupement des autorités responsables de transport (GART) et l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP). Il présente les informations statistiques relatives à 215 réseaux de transports collectifs urbains, les données étant présentées en évolution de 2003 à 2008. Celles-ci portent principalement sur les caractéristiques des réseaux, l'offre, l'usage, le parc de véhicules, le personnel et la tarification. Ce document comporte également quelques données financières et des ratios. Il permet de situer l'importance économique de ce secteur et de comparer les réseaux entre eux ainsi qu'à des moyennes. La production de ces données statistiques et l'édition de cet annuaire sont réalisées pour le compte de la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) par le Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (Certu).