Le vide, comme le temps ou la matière, a hanté l'histoire de la philosophie et celle de la physique. Mais les philosophes et les phy siciens parlent-ils de la même chose ? Les premiers considéraient que le vide n'existe pas vraiment, alors que les seconds prouvent son existence au milieu du XVIIe siècle. Étienne Klein nous montre que la vie du vide est contre toute attente une vie dense... Et de plus en plus dense à mesure que la physique progresse. Au XXIe siècle, le vide est devenu un concept central qui a partie liée avec les plus grandes découvertes et donne lieu à d'intenses controverses.
« Je dédie ce livre à mes petits-enfants. En commençant à l'écrire, j'ai pris conscience de la valeur symbolique que je pouvais lui donner : celle d'un testament spirituel. Que voudrais-je leur raconter sur ce grand Univers qu'ils continueront à habiter après moi ? J'ai alors songé à ces conversations avec l'une de mes petites-filles, où nous observons, étendus confortablement sur des chaises longues, le ciel étoilé. Je me suis senti revivre ces soirées de mois d'août avec mes enfants qui me bombardaient de questions pendant que nous attendions les étoiles filantes.
La contemplation de la voûte céleste et le sentiment de notre présence parmi les astres provoquent un désir partagé d'en savoir plus sur ce mystérieux cosmos que nous habitons. Il sera ici question de science, ce qui n'exclut pas la poésie ».
H. R.
« Nous avons tous appris que la naissance de la science moderne - la révolution scientifique - fut l'oeuvre de savants isolés et géniaux, aux noms entrés dans l'histoire : Copernic et Galilée, Newton et Darwin, James Clerk Maxwell et Albert Einstein. Leur point commun ? Ils sont tous Européens. Qui a entendu parler, dans notre éducation occidentale, d'un physicien japonais, d'un astronome turc ou du système inca d'histoire naturelle ?
Dans ce livre fondamental, James Poskett remet les pendules à l'heure et nous livre une refonte brillante de l'histoire des sciences, où l'on apprend combien le développement des sciences fut international, et jamais plus fertile que lorsqu'elles se retrouvèrent au croisement des cultures. Cette thèse n'est pas nouvelle, mais jamais on ne l'a aussi bien articulée et racontée. Poskett nous embarque dans un voyage captivant à travers siècles et continents, sur la route de la soie, dans la forêt péruvienne et sur la houle du Pacifique, tissant une tapisserie détaillée, colorée et cohérente d'aventures et de personnages qui ont contribué ensemble à l'essor des sciences modernes.
Avec cet essai ambitieux, l'auteur signe une oeuvre magistrale, non seulement d'un point de vue historique, mais aussi comme exemple d'une transmission parfaitement réussie vers tous les publics, experts et profanes. ».
Charles Frankel, géologue, auteur d'essais scientifiques.
Pendant près de quatre siècles, de Copernic à Freud en passant par Galilée et Darwin, les découvertes scientifiques se sont accumulées de façon spectaculaire, donnant l'impression qu'il était possible d'expliquer l'Univers sans avoir besoin de recourir à un dieu créateur. Et c'est ainsi qu'au début du XXe siècle, le matérialisme triomphait intellectuellement.
De façon aussi imprévue qu'étonnante, le balancier de la science est reparti dans l'autre sens, avec une force incroyable. Les découvertes de la Relativité, de la mécanique quantique, de l'expansion de l'Univers, de sa mort thermique, du Big Bang, du réglage fin de l'Univers ou de la complexité du vivant, se sont succédées.
Ces connaissances nouvelles sont venues dynamiter les certitudes ancrées dans l'esprit collectif du XXe siècle, au point que l'on peut dire aujourd'hui que le matérialisme, qui n'a jamais été qu'une croyance comme une autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle.
Dans une langue accessible à tous, les auteurs de ce livre retracent de façon passionnante l'histoire de ces avancées et offrent un panorama rigoureux des nouvelles preuves de l'existence de Dieu. À l'orée du XXe siècle, croire en un dieu créateur semblait s'opposer à la science. Aujourd'hui, ne serait-ce pas le contraire ?
Une invitation à la réflexion et au débat.
De son éblouissement d'enfant devant ses premiers fossiles à l'un des astéroïdes qui tournent en rond entre Mars et Jupiter, Yves Coppens égraine 14 milliards d'années d'histoire du monde, des roches, des êtres vivants et de l'homme comme autant de premières gorgées de paléontologie. On y croise les tout premiers habitants de la Terre, de l'Europe, de la France, les derniers néandertaliens et des mammouths en veux-tu en voilà?! Entre petite et grande préhistoire, ce livre suit avec bonheur le fil d'une vie dédiée à sa passion.
« Comme les trente-six histoires qui sont racontées dans ce livre concernent des épisodes de mon existence, et que mon existence n'a guère été séparée de la paléontologie et des disciplines qui lui tournent autour, toutes ces sciences naturelles et humaines se retrouveront partout dans le texte sous la forme de gouttes de science et de gouttes d'histoire... Comme il paraît par ailleurs que j'ai une bonne mémoire, ce que l'on appelle «une mémoire d'éléphant», si on paléontologise cette jolie expression, elle devient sans peine «une mémoire de mammouth». » Y. C.
Savez-vous que certains fleuves coulent de bas en haut? Que la Lune tourne en ligne droite? Qu'en lisant ces quelques lignes vous voyagez à la vitesse de 300000 kilomètres par seconde?
De tous temps, l'homme n'a cessé de lever les yeux vers le ciel. Observant la régularité de certains cycles, il a forgé une conception mouvante du cosmos, appuyée sur deux notions clefs : l'espace et le temps.
Dans ce texte très illustré, Trinh Xuan Thuan nous conte les prouesses astronomiques de nos ancêtres et décrit l'irruption de la science moderne, des intuitions de Copernic jusqu'aux fulgurances d'Einstein, qui consacra l'espace-temps.
Chemin faisant, il détaille les obstacles sur lesquels butent les chercheurs aujourd'hui : l'Univers est-il fini ? Existe-t-il un instant zéro ? Et pourquoi le cosmos est-il si ordonné ?
Cette brève histoire du ciel ne se contente pas d'éclairer ces questions vertigineuses, elle célèbre aussi une union enfouie au plus profond de notre mémoire : l'alliance éternelle entre l'homme et le cosmos.
De Louis Pasteur, nous connaissons tous la lutte acharnée pour mettre au point le vaccin contre la rage et l'institut qui porte son nom aujourd'hui. On ignore souvent que l'homme est aussi l'auteur de nombreuses découvertes de tout premier plan, en cristallographie, sur les maladies des vers à soie mais aussi du vin, sur l'asepsie, la fermentation la « pasteurisation », etc. Le récit de la journée particulière où le petit Joseph fut vacciné fournit à Patrice Debré l'occasion de détailler la vie et la moisson scientifique du grand savant, tout en brossant son fascinant portrait.
Ce livre est une invitation à regarder le monde comme un lieu où s'exerce une formidable volonté de vivre, un lieu fécond où ça veut, ça peut, ça évolue, ça coûte, ça donne et ça risque. Vous voilà tous, lectrices et lecteurs, conviés à ce spectacle. Mon seul but est d'alimenter les réflexions autour de ce grand et tragique mystère de notre existence.
H. R.
Un livre aussi concis que profond, qui allie la vulgarisation la plus accessible à la méditation la plus haute, et dont le texte est amplifié par le contrepoint de fascinantes images de notre monde.
Alors que les intelligences artificielles saturent notre quotidien et que les algorithmes régissent nos vies, il reste un domaine dans lequel les capacités de l'IA sont encore questionnées:celui de l'art. Mais sommes-nous les seuls à avoir le privilège de créer? Une machine ne peut-elle apprendre à peindre, à composer de la musique ou encore à écrire un roman?Pour comprendre comment l'IA peut être créative ou nous aider à nourrir notre propre inventivité, il faut connaître les règles mathématiques qui la façonnent:c'est ce que propose Marcus du Sautoy dans cette épopée aux confins de la science moderne, brillant voyage parmi les arts et les algorithmes.
Une édition collector de l'ouvrage best-seller Dieu - La science Les preuves dans laquelle le lecteur découvrira :
- un porte-folio en ouverture du livre comportantd e nombreux témoignages de soutien de personnalités scientifiques impliquées dans le débat entre Science et Religion, mais aussi de personnalités catholiques, comme de représentants du protestantisme, du judaïsme, de l'islam et de la franc-maçonnerie ;
- un dépliant de la représentation illustrée du Grand Retournement.
Trois ans de travail avec une vingtaine de scientifiques et de spécialistes de haut niveau : voici révélées les preuves modernes de l'existence de Dieu.
Pendant près de quatre siècles, de Copernic à Freud en passant par Galilée et Darwin, les découvertes scientifiques se sont accumulées de façon spectaculaire, donnant l'impression qu'il était possible d'expliquer l'Univers sans avoir besoin de recourir à un dieu créateur. Et c'est ainsi qu'au début du XXe siècle, le matérialisme triomphait intellectuellement.
De façon aussi imprévue qu'étonnante, le balancier de la science est reparti dans l'autre sens, avec une force incroyable. Les découvertes de la relativité, de la mécanique quantique, de l'expansion de l'Univers, de sa mort thermique, du Big Bang, du réglage fin de l'Univers ou de la complexité du vivant, se sont succédées.
Ces connaissances nouvelles sont venues dynamiter les certitudes ancrées dans l'esprit collectif du XXe siècle, au point que l'on peut dire aujourd'hui que le matérialisme, qui n'a jamais été qu'une croyance comme une autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle.
Dans une langue accessible à tous, les auteurs de ce livre retracent de façon passionnante l'histoire de ces avancées et offrent un panorama rigoureux des nouvelles preuves de l'existence de Dieu. À l'orée du XXe siècle, croire en un dieu créateur semblait s'opposer à la science. Aujourd'hui, ne serait-ce pas le contraire ?
Une invitation à la réflexion et au débat.
Près de l'étang de Malicorne, face au grand saule pleureur qui se reflète dans l'eau calme, se trouve un banc de bois : « Le banc du temps qui passe ». Je m'y assois pour tenter de sentir ce mince filet du temps qui nous porte tout au long de notre existence. Après un moment de silence, me viennent à l'esprit des pensées qui prolongent ma constante interrogation sur le monde.
Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le grand mystère de la réalité dans laquelle nous sommes projetés pour un temps. Je cherche à exprimer ce qui se dégage de mes expériences de vie et de mon métier d'astrophysicien, pour livrer mes convictions intimes.
Mais rien de ces pages n'est définitif. Tout y est provisoire et à remettre à jour - indéfiniment.
H. R.
En ce début de XXIe siècle, les sciences constituent, plus que jamais, l'enjeu majeur de nos sociétés, le facteur décisif de leur évolution. Or l'honnête homme semble s'en éloigner chaque jour un peu plus, ne plus en saisir les enjeux et, partant, les considérer comme un domaine de "spécialistes" dont il se verrait exclu. Il n'en fut pas toujours ainsi. Partageant une origine commune, la science et la philosophie ont longtemps marché de concert. C'est à cette symbiose renouvelée entre culture humaniste et culture scientifique que s'attache cet ouvrage, qui retrace l'évolution des grandes disciplines, des origines (apprivoisement du feu, découverte des nombres, observation du ciel, premières classifications) aux découvertes des XXe et XXIe siècles (génome, âge de l'univers, fractales...). Organisée en six chapitres, correspondant aux principaux champs du savoir (mathématiques, physique, astronomie, chimie, sciences de la Terre, sciences de la vie), cette histoire des sciences s'adresse aux non-spécialistes désireux de renouer un dialogue trop longtemps rompu. Cette fresque des efforts déployés depuis l'Antiquité pour comprendre le monde et ses phénomènes est plus que l'histoire des scientifiques, c'est celle de l'intelligence humaine.
Les mathématiques sont loin d'être inoffensives. Pythagore n'invoque-t-il pas la puissance des nombres pour conduire des cités à la guerre ? Machiavel ne fait-il pas des mathématiques l'expression même du cynisme ? Au fil des siècles, les chiffres ont fini par s'émanciper de toute morale. Il devient urgent de les rendre plus justes et surtout plus humains. Comment des nombres, des équations, des théorèmes ont-ils pu cautionner des régimes politiques, justifier la nécessité d'un impôt injuste, légitimer une politique autoritaire, faire condamner des innocents ? La longue histoire du côté obscur des mathématiques, nous est ici révélée dans un livre aussi savoureux qu'explosif. L'enquête pointue d'un ex-statisticien de l'Insee, qui enseigne la théorie politique à l'université de Trente, en Italie, et d'un écrivain journaliste sans culture mathématique, propose d'y voir un peu plus clair quand tout paraît trop évident.
au cours des quarante dernières années masanohu fukuoka a témoigné avec indignation de la dégénérescence de la terre et de la société japonaise.
comme un seul homme, les japonais ont suivi le modèle américain de développement économique et industriel, abandonnant leur riche héritage de travail simple et proche de la terre. mais m. fukuoka était déterminé à ne pas abandonner l'agriculture traditionnelle. il l'affina, au contraire, à tel point que sa méthode d'agriculture sauvage demande moins de travail et cause moins de dégâts à la nature qu'aucune autre méthode tout en maintenant les mêmes rendements à l'hectare que les paysans voisins.
dans cet ouvrage d'une profonde sensibilité et qui fait réfléchir, m. fukuoka décrit les événements qui l'ont conduit à développer sa méthode d'agriculture sauvage et l'impact qu'elle a eu sur sa terre, lui-même, et les milliers de personnes à qui il l'a enseignée. il décrit la méthode elle-même et pourquoi il croit qu'elle offre un modèle pratique et stable de société basée sur la simplicité et la permanence.
m. fukuoka fait preuve d'une compréhension profonde des interactions entre l'agriculture et les autres aspects de la culture. il sent que l'agriculture sauvage a son origine dans la santé spirituelle de l'individu. il considère que la guérison de la terre et la purification de l'esprit humain sont la même chose et propose une manière de vivre et de cultiver oú ce processus puisse se réaliser. ce livre a pour but de changer les attitudes envers la nature, l'agriculture, la nourriture, la santé physique et spirituelle.
Esprit libre, scientifique de renom, curieux de philosophie, Carlo Rovelli est aussi un formidable conteur. Sa curiosité l'amène à s'interroger sur le monde qui nous entoure, sur la nature du temps qui passe, jusqu'aux grandes questions philosophiques.Il rassemble ses réflexions dans ces Écrits vagabonds, un recueil de textes accessibles, composés au long cours, qui va des trous noirs à la Lolita de Nabokov, de l'athéisme à l'alchimie de Newton, de la philosophie analytique aux erreurs d'Einstein.Dans ce journal de bord d'une intelligence toujours en mouvement, le lecteur fera l'expérience d'une pensée qui s'intéresse à tout, subtile, profondément contemporaine. Il rencontrera un esprit en quête continuelle d'une cohérence où science, littérature et philosophie dialoguent harmonieusement.Un précipité de connaissance et d'inventivité.
D'Archimède à Pasteur, en passant par Marie Curie, Einstein et Schrödinger, cet ouvrage explore à travers 60 expériences clés, les principales théories et méthodes et les grandes découvertes qui ont façonné l'histoire de la science.Accessible, concis et richement illustré, le livre nous explique les quand, comment et pourquoi de la découverte et de la recherche scientifique.Un concentré de sciences.
Savez-vous quand le train a-t-il été inventé ? de quand date le premier feu domestiqué par l'homme ? ou comment envisageait-on le monde avant les cartes ?
Plongez dans cette fabuleuse histoire des sciences à travers le récit des grandes découvertes et inventions qui ont permis à l'homme depuis son apparition sur terre, de comprendre et de mesurer le monde qui l'entoure, de l'explorer et de l'habiter.
Exemples d'inventions : Feu : Et l'homme créa la flamme / Electricité : une histoire à contre-courant / Photographie : le mystère de la chambre noire 16) Enregistrement sonore : gravé dans le temps /Téléphone : parlez après le bip...
L'histoire d'une dizaine de médicaments qui ont changé nos vies : un récit de leur invention (avec part de hasard, de tâtonnement, de prise de risques) ainsi que les questions posées par leur commercialisation. Chaque chapitre fait état d'une découverte (par exemple : la pénicilline, le viagra, l'insuline), du XVIIe siècle à nos jours, en retraçant la vie "d'avant", sans occulter pour autant la réalité de la recherche médicale, son coût, ses méthodes parfois hasardeuses et l'impact sur nos corps et sur nos vies. Sans alerter ni s'ériger contre l'industrie pharmaceutique, cet ouvrage comme une enquête rappelle à quel point les médicaments ont transformé nos vies.
Le 21 juillet 1969, 450 millions de terriens entendent Neil Armstrong, chef de la mission Apollo 11, prononcer ces mots célèbres : « C'est un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité ». En tout, douze hommes marcheront sur la Lune. Mais pour aller où ? Comment ? Et surtout pour quoi faire ? Avec quels moyens, quelles difficultés ?
Après le succès de De l'autre côté de la Machine, Aurélie Jean nous entraîne dans un nouveau voyage : au coeur de nos institutions juridiques et des algorithmes qui s'y exercent. Comment la loi est-elle pensée et appliquée au temps des algorithmes ? Comment les algorithmes sont-ils utilisés au sein du système judiciaire ? Et est-il vraiment possible de les réguler ? C'est un fait : les algorithmes rythment nos vies. Ils nous aident à nous déplacer, à travailler, à nous soigner, et même à légiférer. Certains, alarmistes, diraient qu'ils sont de partout... Or, peu d'entre nous les comprennent, sans parler d'en maîtriser les subtilités. Nos dirigeants, parlementaires et nos juristes n'y font pas exception, et participent pour certains à augmenter la confusion autour de leur utilisation et de leur supposé danger... Pourtant, il est aujourd'hui nécessaire, voire capital, de comprendre le fonctionnement des algorithmes développés, mais aussi d'anticiper leur développement, de l'encadrer et de l'accompagner aussi judicieusement que justement. Une chose demeure cependant certaine : les algorithmes ne disposent d'aucune personnalité juridique face à un tribunal. En revanche, s'ils ne peuvent réellement faire la loi, ils l'influencent et en orientent désormais la pratique. Mal employés, ils deviennent une menace pour ses principes de transparence et d'équité. Bien maîtrisés, ils peuvent, au contraire, guider ceux qui la font et l'exercent afin de garantir le traitement égalitaire de chacun face à la justice. Consciente du défi qui nous attend, Aurélie Jean nous appelle à agir et propose de dompter (plutôt que de réguler) les algorithmes à travers des lois souples et anticipatrices, afin de ne rien sacrifier au progrès tout en les pensant dans la plus grande objectivité scientifique, sociale et économique. Car c'est cette même transparence intrinsèque à l'exercice de la justice qui doit s'appliquer dans le champ des algorithmes afin de permettre à chacun - du citoyen au législateur - de garantir l'harmonie, la justice et l'essor intellectuel au sein de nos sociétés.
Qui a pu être assez fou pour avoir eu, un jour, l'idée de faire de la musique avec de l'électricité ? Et comment est-ce possible d'ailleurs ?
Qui se cache derrière ces instruments loufoques, ancêtres des pianos numériques actuels, ces immenses orgues criblés de fils électriques ou ces claviers surréalistes aux notes futuristes, dont les noms insensés - télégraphe harmonique, théâtrophone, Telharmonium, Audion Piano, Ondes Musicales, Orgue B3, Clavivox ou Polymoog - disent déjà la folie ?
Des amoureux du son, très certainement, mais surtout d'immenses inventeurs. Ils s'appellent Edison, Cahill, Martenot, Mathews, Moog ou encore Zinovieff et Kakehashi, ils sont américains, anglais, français, russes ou japonais, et ils ont en commun un esprit insatiablement curieux et créatif, un amour des circuits électriques et des notes harmoniques, et une vision révolutionnaire de la musique. Ils vont changer le visage du son en nous faisant passer, en près d'un siècle et demi, du piano acoustique aux bijoux technologiques d'aujourd'hui.
De 1870 à nos jours et du premier microphone au dernier synthétiseur, de l'ampoule aux écrans plats, Laurent de Wilde nous emporte dans la formidable épopée du son en retraçant les incroyables destins de ces magiciens. A travers cette galerie de portraits truculents, c'est toute l'histoire du XX e siècle que l'on revit au rythme des avancées de la modernité et de leurs milliers d'inventions (de la radio à Internet, du phonographe au microprocesseur), à mesure que l'on plonge dans l'univers impitoyable de la musique, où la course aux brevets et la concurrence font rage.
« Je cours sur les traces des ducs de Savoie - c'est la TDS : 122 kilomètres, trente heures de course qui vous plongent dans la nuit. Les kilomètres et les dénivelés s'accumulant, après une quinzaine d'heures, la fatigue se fait sentir et on voit apparaître la dissociation corps-esprit. On expérimente le dualisme cartésien. Le corps semble ne plus comprendre dans quel projet on l'entraîne. Il faut alors lui parler, lui dire : «Tu ne sais pas où je t'emmène mais fais-moi un peu confiance et suis-moi.» » Étienne Klein court pour être relié au monde, aux paysages qu'il traverse, mais aussi à son corps qui nourrit sa pensée foisonnante. La sensation physique est, selon lui, l'élément fondateur de la conscience de soi ou de l'« esprit du corps ».
On les appelle les big data. Google, Apple, Facebook, Amazon, ces géants du numérique qui aspirent, à travers Internet, smartphones et objets connectés, des milliards de données sur nos vies.
Derrière cet espionnage existe un « pacte secret » scellé par les big data avec l'appareil de renseignement le plus redoutable de la planète. Ensemble, ils sont en train d'enfanter une entité d'un genre nouveau, une puissance mutante qui ambitionne ni plus ni moins de reformater l'Humanité.
Pour les big data, la démocratie est obsolète, tout comme ses valeurs universelles. C'est une dictature inédite qui nous menace : une Big Mother bien plus terrifiante encore que Big Brother.