Depuis 1945 au moins, le monde entier vit à l'heure américaine, que ce soit par les modes, la musique, les films ou la réussite économique, en dépit des crises récurrentes. Par ailleurs, le 11 septembre 2001 a été l'événement le plus médiatisé de tous les temps, sommet d'une vague de puissance dominante. Alors que l'élection de Barack Obama a signalé un autre temps. Toutefois, dès 1900, les analystes évoquaient l'américanisation du monde avec une angoisse relative et il ne faut pas oublier que la Révolution française a été précédée par la Révolution américaine avec quelques textes fondateurs.
Ces quelques exemples prouvent que depuis leur naissance, les Etats-Unis ont servi de modèle, de pôle d'attraction pour les émigrants de toutes les origines, avant même de jouer un rôle actif dans les affaires du monde.
Ce manuel ne cherche pas à traiter seulement de l'influence des Etats-Unis dans le monde, mais à comprendre tous les ressorts internes qui ont façonné celle-ci de 1776 à nos jours. Une actualisation de l'ouvrage incluant les dernières élections présidentielles américaines de novembre 2016 est prévue à la faveur de cette 4e édition.
La saga Star Wars nous raconte en creux l'histoire de l'Amérique, celle du Bien contre le Mal, de la République contre l'Empire et d'une nation qui, à trop avoir eu besoin de démons, s'est trop souvent perdue. Face à l'obsession sécuritaire désormais constante sinon renforcée avec l'accession de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la question que pose la saga est celle de l'avenir de l'Amérique et, au-delà, de nos démocraties.
L'auteur nous offre dans cet essai son point de vue d'historien.
Selon lui, le personnage de Dark Vador est un miroir tendu au monde. A la fois monstrueux et pathétique, il incarne cette nation tiraillée entre deux choix antagonistes. La peur fait basculer Anakin du côté obscur, sentiment qui n'a pas échappé au candidat Ronald Reagan, lequel a abusé de l'expression "Guerre des étoiles", au grand dam de George Lucas, en brandissant la menace de la fin du monde, afin d'accéder à la présidence. Ce n'est pas là le seul paradoxe de la saga en laquelle le réalisateur voyait au départ une oeuvre de contre-culture.
A travers cette approche du phénomène Star Wars, Thomas Snégaroff s'interroge sur l'avenir même de nos démocraties.
Celui-ci sera tributaire de la capacité de nos dirigeants, au lieu d'agiter le spectre de la peur, de renouer avec le projet des Pères fondateurs.
L'ouvrage offre des entrées aux problématiques essentielles de la civilisation américaine à la fois sous l'angle de l'histoire et sous celui de la société et des institutions.
L'étudiant pourra s'orienter précisément dans l'ouvrage en se référant à ces problématiques expliquées et définies. Il pourra ainsi aborder les commentaires de documents et les dissertations enrichi de ces réflexions.
Des compléments en ligne offrent des exercices d'évaluation de vos connaissances.
Cet ouvrage couvre une période souvent délaissée par les ouvrages portant sur l'histoire des États-Unis. Il s'appuie sur l'historiographie américaine et européenne actuelle pour présenter la nature, les modalités et les contraintes de l'insertion des États-Unis dans les relations internationales de l'indépendance à la fin du 19 e siècle, lorsque la guerre contre l'Espagne de 1898 les place définitivement dans le premier cercle des puissances occidentales.
Il replace dans leur contexte d'émergence les fondements idéologiques de la politique étrangère américaine ainsi que les notions d'isolement et d'isolationnisme, d'interventionnisme et de panaméricanisme, d'impérialisme et de messianisme. La période, riche en événements, crises et contradictions, est analysée comme un tout ayant ses propres logiques. Les notions-clés sont la construction et la consolidation, dans tous les domaines (politique, géographique, économique, démographique, culturel), y compris celui de la politique étrangère. Parmi les diverses lectures que l'on peut faire de ce siècle, l'une met en lumière la prédominance des relations avec la Grande-Bretagne, l'ancienne puissance colonisatrice, qui domine toujours économiquement et culturellement : deux guerres, de nombreuses quasi-guerres, suivies de périodes de rapprochement fragile qui posent les jalons de la lente construction de rapports de confiance et de respect mutuel.
Une autre lecture montre que ce 19 e siècle est aussi celui d'une tentative d'éloignement de la zone atlantique et de l'Europe par le fait de l'expansion vers l'Ouest, de l'enracinement dans l'Hémisphère occidental et de l'ouverture sur l'Extrême-Orient.
S'il est vrai que le 19 e siècle est « préparatoire » à l'explosion diplomatique de la superpuissance du 20 e , il révèle aussi des conflits idéologiques entre deux grands courants de pensée, l'internationalisme et l'isolationnisme, qui traversent le 20 e siècle et commandent encore aujourd'hui, en partie, les activités internationales des États- Unis.
Depuis un demi-millénaire, les Amérindiens constituent une source inépuisable de fascination. Des civilisations précolombiennes ont subi l'intrusion de conquérants des temps modernes qui les ont fait brutalement entrer dans l'Histoire. Au-delà des mythes liés tant au substrat idéologique euro-américain qu'aux représentations spectaculaires de l'Indien du Canada et des États-Unis dans la culture de masse, cet ouvrage propose d'abord une vision de la diversité des peuples d'une Amérique primordiale.
À l'échelle d'un continent, sont présentés les bâtisseurs de tumulus, les chasseurs du bison des Grandes Plaines, de l'alligator de Floride, les pêcheurs du Pacifique, les trappeurs des Grands Lacs, outre les nomades des déserts parmi une multitude de tribus dont chacune a été animée d'un savoir ancestral depuis des temps immémoriaux.
Après la colonisation par les Français, les Espagnols et les Anglais, la résistance à une immigration massive et souvent violente au XIXe siècle a permis de maintenir les valeurs natives malgré une dramatique chute démographique sur le territoire américain. Au travers de la renaissance amérindienne du XXe siècle, une diaspora issue des réserves affirme désormais son identité ethnique, s'inscrit dans la modernité, et revendique énergiquement ses droits sans se complaire dans la nostalgie d'un monde perdu.
C'est ce parcours que nous invite à suivre cette étude nourrie des informations les plus récentes et d'une longue expérience du monde indien.
Cet ouvrage propose une introduction aux questions culturelles qui traversent la société américaine. Il offre une perspective historique sur le développement d'une société à la fois proche et différente des sociétés européennes.
La première partie propose une lecture des États-Unis à travers quelques termes clés de la sociologie : identité, valeurs, individualisme. Puis sont abordés trois notions centrales de la philosophie et de la politique américaines : la nature, l'exceptionnalisme et la liberté. Enfin on y découvre les enjeux de l'écriture de l'histoire, les problèmes des lieux de culture, pour terminer par les tensions et déchirures de la société américaine autour des conceptions divergentes de la culture.
Sans nier la complexité du pays, ni les enjeux de race, de religion, de genre qui sont aujourd'hui mis en avant pour expliquer la société, ce livre tente de renouer avec une vision plus globale des États-Unis et de la singularité paradoxale de leur culture.