La Révolution mexicaine se résume parfois aux personnages mythiques que furent Pancho Villa et Emiliano Zapata. Si ces acteurs renvoient à une étape fondatrice de ce processus tumultueux, les transformations politiques et sociales que connut le Mexique entre les années 1910 et 1940 ne sauraient pourtant être intelligibles à la seule lumière de ces icônes. Le mouvement étudiant apparaît comme l'un des acteurs les plus pertinents pour repenser et relire intégralement le processus révolutionnaire mexicain. Ce livre propose ainsi une « histoire étudiante » de la Révolution mexicaine.
De cette île des Antilles nommée Porto Rico on ne sait pas grand- chose. Et pourtant, les racines hispaniques sont fortes comme en témoigne à travers le temps les nombreux ouvrages de littérature qui y ont été écrits en espagnol.
Le statut particulier de Porto Rico "d'Etat Libre Associé" obtenu en 1952 met en relief (en ces termes-mêmes) toute l'ambigüité qui caractérise ce petit pays tant en matière politique que sociale ou culturelle.
Et donc en toute logique l'élaboration de cet ouvrage s'est orientée vers la problématique de l'identité : une identité bipolaire et tronquée, productrice de cette "culture de la résistance" dont parle l'écrivain Eduardo Lalo. De fait, les diverses contributions qui le constitue mettent en avant qu'être portoricain est un combat de tous les jours. L'approche de ce volume est double : majoritairement littéraire elle est cependant complétée par un regard et une réflexion socio-historiques.
Sous la direction de Françoise Léziart, Professeur des Universités en espagnol à Rennes 2, les écrivains et enseignants-chercheurs - originaires de Porto Rico, de la République Dominicaine, d'Argentine et de France - qui ont contribué à l'élaboration de cet ouvrage ont tous abordé la question, d'une manière ou d'une autre, sous l'angle d'un problème spécifique à la région des Caraïbes mais aussi éminemment actuel : celui des enjeux de l'inter-culturalité et des mutations qu'elle engendre.
Les historiens ont inventé ces derniers temps une multitude de champs qui se croisent sans cesse, se superposent, se répondent : histoires atlantique, connectée, globale, mondiale, toutes à leurs manières cherchent à dépasser le cadre national du récit historique et à établir des connexions entre les différentes parties du monde en traitant ces dernières à parts égales.
Il s'agit dans ce volume de ne penser qu'un segment d'un monde interconnecté en faisant porter la focale sur les relations entre non pas entre la France et les Etats-Unis bien entre les Français et les Etats-Unis, entre 1789 et 1815, au temps de la Révolution et de l'Empire côté français, mais aussi entre la Constitution et la fin de la Guerre de 1812 côté états-unien : les dates ont ainsi un sens fort pour les deux parties en question.
Les Français plutôt que la France car le second terme aurait pu laisser à penser à une histoire des relations internationales au sens le plus classique du terme, alors que l'objectif ici était justement non de la renouveler mais, d'une certaine manière, de l'oublier en interrogeant plutôt les acteurs d'une relation transatlantique multiforme : diplomates, missionnaires, marchands, exilés...
En 1842, une église catholique destinée aux fidèles de couleur et une communauté religieuse réservée aux femmes de couleur libres sont toutes deux fondées à La Nouvelle-Orléans. L'expérience religieuse des esclaves catholiques de la Louisiane dans la première moitié du XIXe siècle découle toutefois de trajectoires particulières ; les esclaves évoluent dans des mondes sociaux et culturels divergents. Cet ouvrage souligne les aléas de la rencontre entre catholicisme et esclavage et met en lumière les prémisses de la construction d'un afro-catholicisme distinct, propre aux communautés esclaves rurales et urbaines de la Louisiane.
Avec une préface de Paul Lachance.