29 décembre 1890, Dakota du Sud, États-Unis : 300 Sioux Lakota sont massacrés par un régiment de l'armée américaine à Wounded Knee. Cette bavure militaire d'une ampleur inouïe n'épargne ni femme ni enfant, et provoque la mort de Big Foot, l'un des derniers grands chefs indiens. La résistance du peuple sioux, converti de force à l'American way of life, s'achève dans le sang. Et alors qu'articles et témoins se bousculent pour relayer la violence du drame, le jugement qui s'ensuit désespère les tribus visées et soumet au silence les survivants.Cent trente ans après les faits, l'archéologue Laurent Olivier livre une enquête inédite sur les causes multiples de ce massacre. Entre histoire, reportage et essai, cet ouvrage fait la lumière sur l'un des derniers grands conflits indiens de l'histoire américaine et, par les faits et par l'image, appelle à la justice en apportant les preuves qui manquaient encore à l'établissement de la vérité.
Après avoir été correspondant sur les fronts du Moyen-Orient, le grand reporter américain Luke Mogelson rentre aux États-Unis en 2020. Voici le récit magistral de sa longue immersion dans une Amérique en colère, une chronique édifiante de l'effondrement d'une partie de la société.
En pleine épidémie de Covid-19, des hommes armés de fusils d'assaut manifestent violemment au Capitole de l'État du Michigan contre les restrictions de liberté. Sidéré, le journaliste se mêle aux mouvements de foule et sillonne, une année durant, ce pays qu'il ne reconnaît plus. Son enquête le mènera à Minneapolis après le meurtre de George Floyd, à Portland, au coeur des marches MAGA jusqu'à la tentative d'insurrection au Capitole à Washington, le 6 janvier 2021.
Véritable témoin de notre temps, Mogelson dépeint des portraits saisissants d'Américains terrifiés d'être effacés ou remplacés et qui, dans ce moment d'incertitudes, sont convaincus qu'ils doivent se soulever. Il nous fait comprendre les sources profondes de ces événements et nous alerte sur l'ampleur de cette croisade antidémocratique : « Le 6 janvier n'était pas l'apothéose de cette mutation, c'était juste une étape. Et ce processus est toujours en cours. » Ce livre d'une intensité fascinante s'inscrit dans la tradition des chroniques essentielles de notre époque.
L'histoire des Africains-Américains est marquée au fer rouge par l'esclavage, la ségrégation et les violences raciales. Sans oublier les résistances, les victoires remportées dans la douleur et les cultures artistiques d'une richesse inouïe, comme le gospel et le jazz.
De la révolte de Nat Turner en 1831 à l'abolition de l'esclavage en 1865, des lois qui imposent la ségrégation au fameux I Have a Dream de Martin Luther King, du mouvement Black Power à l'élection de Barack Obama jusqu'au slogan « Black Lives Matter », l'auteur analyse les combats, les conquêtes et les espoirs vécus par les Noirs américains depuis deux siècles.
D'environ 25 000 avant notre ère, jusqu'à la « ruée vers l'ouest » et aux guerres indiennes du XIXe siècle, Jean-Michel Sallmann expose comment des centaines de nations indiennes, aux langues, coutumes et croyances extrêmement diversifiées, ont habité un territoire immense, allant du Nouveau-Mexique à la Sibérie en passant par les grandes plaines et la vallée du Mississippi. Très rapidement, des petites bandes familiales de chasseurs-cueilleurs s'y répandirent et s'y adaptèrent quelles que pussent être les difficultés dues au climat ou au relief. Si certaines populations perpétuèrent le mode de vie nomade, d'autres se sédentarisèrent avec les débuts de l'agriculture et édifièrent des villages. Dès la fin du premier millénaire avant notre ère, les échanges se firent également plus denses, même sur la longue distance, faisant soupçonner des relations de chaque côté du Pacifique et, vers l'an mil, des premiers contacts avec les Européens via le Groenland. L'arrivée des colons espagnols, français et anglais au XVIe siècle bouleversa cependant la vie des populations d'Amérique. Si une forme de collaboration se mit en place en quelques endroits, notamment entre les Indiens du Nord et les coureurs des bois, les résistances armées indiennes - incarnées entre autres par Gros Ours, Geronimo ou encore Sitting Bull - furent d'emblée tenaces. Souvent réduites en servitude, chassées de leurs terres, acculturées de force ou encore victimes d'épidémies, les tribus connurent finalement un déclin démographique considérable, quand elles ne disparurent pas entièrement. À l'appui de l'archéologie, notamment expérimentale, associée à toutes les sciences de la vie et de la terre qui lui sont proches, et d'une bibliographie internationale, l'auteur retrace plus de 25 000 ans d'une histoire amérindienne, illustrée d'une centaine de documents iconographiques et d'une vingtaine de cartes inédites.
Du XVIe au XIXe siècle, Jean-Louis Rieupeyrout raconte l'Ouest américain dans un ouvrage fondateur.
À partir de l'exploration de ces terres par les Européens, à travers la ruée vers l'or et les guerres, l'auteur retrace l'histoire d'une exploitation économique et politique, jusqu'à l'avènement d'une mythologie du Far West.
Il donne ainsi vie aux personnages fantasmés que sont les Indiens, les trappeurs, les chercheurs d'or, les shérifs et autres cow-boys, mais il montre aussi ce que fut la vie des hommes et des femmes d'un Far West mal connu.
À l'orée du XXe siècle, les États-Unis prennent place au sein des puissances mondiales pour, un demi-siècle plus tard, devenir la première d'entre elles. C'est le siècle américain.
Le second volet de cette épopée revient sur le rôle joué par le pays durant les guerres mondiales et raconte l'assassinat de Kennedy, le Vietnam, le Watergate, les otages de l'ambassade américaine à Téhéran, le scandale Monica Lewinsky, la présidence Obama, le bilan de Trump et l'élection de Biden.
Par une fine approche socioculturelle, Bertrand Van Ruymbeke relate plus de cinq siècles d'histoire d'un pays qui a connu certes des succès et des élans d'optimisme, de croissance et d'inventivité, mais aussi des échecs, des doutes et des malheurs.
Du voyage de Christophe Colomb en 1492 au tournant de la Première Guerre mondiale, le premier volume de cette magistrale histoire des États-Unis retrace l'essor d'une société multiculturelle sans cesse en mutation.
Du XVIe au XVIIIe siècle, les Anglais fondent des colonies le long du littoral de Terre-Neuve à la Géorgie : ils font venir des esclaves africains et repoussent les Amérindiens au-delà des Appalaches. En 1776, l'Amérique s'embrase. Les révolutionnaires défient la Grande-Bretagne et déclarent l'indépendance de treize colonies qui s'unissent. Une république fédérale est née.
Bertrand Van Ruymbeke revient dans ce premier volet sur la naissance d'un État marqué par un développement territorial, démographique et économique phénoménal et une construction politique reposant sur un équilibre complexe.
Tribu de l'Est des Grandes Plaines, les Osages, ou Ni-u-kon-ska étaient, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, un peuple de chasseurs cueilleurs et, quand il le fallait, de guerriers. Ils se nommaient eux-mêmes Wazhazhe ou Enfants-Des-Eaux-Du-Milieu. Les Osages vivaient dans la vallée fertile du Mississippi lorsque les explorateurs européens les rencontrèrent au XVIIIe siècle. Les Français, en partie desquels cette tribu doit son nom, en firent leurs partenaires privilégiés pour la traite des fourrures à un point tel qu'en 1827 un groupe de six Osages arrive en France où ils sont invités à l'Opéra de Rouen avant de séjourner à Paris. Au fil de leurs « aventures françaises », c'est l'évêque de Montauban qui dut ouvrir une souscription pour leur permettre de retourner en Amérique. Durant tout le XIXe siècle, sous la pression des colons, les Osages sont déplacés au Kansas, puis en Territoire Indien, qui devient en 1907 l'actuel Oklahoma ; enfin, au début du XXe, et pour le malheur de beaucoup d'entre eux, des gisements de pétrole sont découverts « sous » la terre de leur réserve. Les Osages deviennent alors la cible d'opportunistes malfaisants, parfois membres des autorités locales. Tous convoitent leurs richesses, sans compter les assassinats qui se perpétuent sur les « malheureux » Osages soudainement fortunés et ce, au vu et au su de tous, sous le nez de l'État fédéral. Aujourd'hui, faisant face à la réalité, renaissant des cendres de son passé, la tribu revendique son identité, sa culture et sa langue. Les récents séjours de l'auteure chez les Osages ont rendu possibles des informations inédites sur l'actuelle situation de cette tribu aujourd'hui dans la société américaine.
Marie-Claude Feltes-Strigler, Maître de conférences à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, est l'auteure d'une thèse de doctorat, « La nation navajo. Tradition et développement », ainsi que de nombreux articles et livres sur les Indiens en général. Voyageuse et chercheur de terrain chez les Navajos et les Osages, elle a collaboré avec le Navajo Sam Begay, pour son livre Moi, Sam Begay, homme-médecine navajo paru dans la présente collection.
Martin Luther King, Malcolm X, Rosa Parks. Dans la mémoire collective, ces trois noms résument trop souvent à eux seuls le long combat des Noirs américains pour l'égalité, la justice et la dignité. Au-delà du récit convenu centré sur ces grandes figures héroïques, ce livre retrace la lutte des Africains-Américains, depuis l'émancipation des esclaves en 1865 jusqu'au mouvement Black Lives Matter aujourd'hui, en redonnant toute leur place aux acteurs - et aux actrices - anonymes mais essentiels de cette histoire inachevée.
Proposant une analyse globale des mouvements de revendications noirs, l'auteure décrit avec talent la longue sortie de la ségrégation dans l'ancien Sud esclavagiste et les luttes radicales engagées par les Noirs pour y mettre un terme. Mais elle raconte aussi une histoire moins connue : celle de l'« apartheid américain » dans le Nord et l'Ouest et des mobilisations quotidiennes des Africains-Américains pour l'amélioration de leurs conditions de vie.
Faire l'histoire des États-Unis?: le projet permet de lever un premier préjugé, celui d'un pays si «?jeune?» qu'il n'aurait pas d'histoire. Du jour de l'indépendance à la guerre de Sécession, de la conquête de l'Ouest à celle de la Lune, de la crise de 1929 aux attentats du 11 septembre 2001, cet ouvrage raconte le roman vrai de l'Amérique.
Au-delà d'un simple récit chronologique, François Durpaire montre combien les États-Unis résistent à toute compréhension simpliste. Il nous invite à lire l'histoire de ce pays comme celle d'un dialogue ininterrompu entre l'unité et la diversité, qui sont les deux valeurs inscrites dans la devise originelle des États-Unis d'Amérique?: e pluribus unum - «?de plusieurs, un?».
Été 1874, de l'or est découvert en territoire indien. À leurs risques et périls, des milliers de prospecteurs s'y aventurent. Pour protéger son peuple, le chef Sitting Bull prend alors la tête d'une coalition de Sioux et de Cheyennes.
Guerrier, homme-médecine et guide spirituel, Sitting Bull mène son peuple dans une série de combats contre les tuniques bleues. Le 25 juin 1876, il remporte la bataille de Little Big Horn face au 7e de cavalerie du lieutenant colonel Custer. Cet affrontement est devenu un événement mythique de l'histoire des États-Unis. Or, qui l'incarne mieux que Sitting Bull, figure emblématique de l'indien des Plaines, épris de liberté, attaché à son mode de vie et fier de ses traditions ?
Il y a 235 ans, les Américains inventaient la fonction présidentielle. Plus que jamais, ils sont persuadés - comme la plupart des étrangers - qu'à la Maison-Blanche, « l'homme le plus puissant de la planète » règle les affaires de la nation et, pourquoi pas, du monde entier. De George Washington à Joe Biden, en passant par Lincoln, Wilson, Kennedy, Reagan et beaucoup d'autres, les présidents des États-Unis ont marqué de leur empreinte les institutions et leur époque. Mais, à vrai dire, qu'y a-t-il de commun entre le premier d'entre eux et son dernier successeur ? Face au Congrès, à la Cour suprême et aux 50 États fédérés, le président est devenu le symbole de la nation : à lui seul, il incarne les États-Unis. Toutefois, est-il aussi puissant qu'on le croit ?
La photographie de l'une des Neuf, Elizabeth Eckford, 15 ans, huée et insultée, fait la une des journaux le lendemain. L'Amérique est bouleversée. Commence alors un bras de fer qui oppose le gouverneur de l'Arkansas Orval Faubus au président des États-Unis Dwight Eisenhower. Thomas Snégaroff, spécialiste des États-Unis, est allé sur place pour enquêter sur cet épisode majeur de l'histoire de la lutte pour l'égalité des droits. Grâce à des témoignages inédits et des archives publiques exploitées pour la première fois, il nous livre un récit captivant et émouvant qui brosse un portrait de l'Amérique d'hier et d'aujourd'hui.
Ce livre raconte "une autre histoire": parcourant cinq siècles, il présente, à partir aussi bien de textes d'une actualité proche que de récits plongeant dans les temps immémoriaux du mythe, la résistance d'un peuple à la négation de son existence.
Le récit de leur résistance tenace à la colonisation et à la tentative d'extermination permet d'entendre directement leur parole, de les observer dans l'action, de les retrouver comme les partenaires d'une histoire commune où Euro-Américains et Amérindiens ont chacun joué leur rôle. Vus sous cet angle, les Amérindiens paraissent exemplaires : ils se sont opposés avec constance au vol de leurs terres, à la violence exterminatrice, à l'anéantissement de leurs structures sociales et de leurs cultures, saisissant les armes les plus propices - guerre, guérilla, recours légal, usage inversé de l'acculturation, ressourcement aux racines de la spiritualité ancestrale.
Exemplaires dans leur refus de séparer la lutte pour la survie du combat pour l'identité, les Amérindiens concrétisent, par l'affirmation de leurs propres valeurs, le doute qui saisit le monde actuel sur le bien-fondé des civilisations technologiques, l'exploitation abusive des ressources naturelles, l'enfermement de l'homme blanc dans une vie consacrée au seul profit matériel.
Reconnu comme linguiste et anthropologue de terrain, les quarante années que Jaime de Angulo passa parmi les diverses communautés indiennes de Pit River du nord-est Californien lui donnèrent les moyens de tisser les liens nécessaires permettant l'éclosion d'une oeuvre identifiée comme essentielle concernant les mythologies des tribus de Californie et de la Côte Ouest. Comme les Indiens le font eux-mêmes dans les histoires qu'ils rapportent, Angulo mêle le folklore, les récits de chasses et diverses histoires, le tout émaillé de dessins « naïfs », découlant directement d'une façon ou d'une autre, des mythes de Création.
Tout à la fois en joyeuse, parfois dramatique, mais toujours en mythologique compagnie, Angulo, par la Voix du Conte, la tradition orale, nous fait remonter dans les anciens temps des Indiens de Pit River, mais aussi des Karoks, Pomos et autres Miwoks. Nous suivons alors les aventures de Père-Ours, de Mère-Antilope, du Petit-Garçon-Renard, de Vieil-Homme-Coyote à une époque où les hommes et les animaux n'étaient pas si éloignés ; ce qui n'est pas sans rappeler les grands Mythes de l'Émergence décrits notamment dans le Diné-Bahané des Navajos de Zobrod et Le Livre du Hopi de Frank Waters. À sa façon simple et ludique, Angulo recrée un monde mythologique nourri au pouvoir de la narration tout en évitant les écueils, voire les dangers, des abus du pittoresque et du romanesque qui ont la faculté de dénaturer une oeuvre. En somme, un ouvrage fidèle aux univers tribaux qu'il dépeint.
Depuis 1939, la bombe atomique française se trouve au coeur de nos secrets d'État et de notre histoire. La IIIe République a vu naître le concept « d'engin militaire », la IVe République mit en place les infrastructures industrielles pour sa fabrication, enfin, de Gaulle s'imposa de constituer une force de frappe nucléaire.
Le livre-enquête d'André Bendjebbar apporte sur cette histoire un éclairage radicalement nouveau grâce à l'exploration systématique et inédite des archives françaises et américaines, mais aussi grâce à leur confrontation avec les témoignages des grands acteurs qui ont participé à cette entreprise. Le résultat est stupéfiant. Depuis les premiers travaux et brevets de Frédéric Joliot-Curie, dont on avait dissimulé au public son rôle primordial dans les affaires nucléaires y compris militaires, l'histoire technologique et diplomatique de la bombe française fut une succession d'épisodes rocambolesques, digne des meilleurs romans d'espionnage. Comment la France a-t-elle acquis les techniques innovantes nécessaires à sa fabrication ? Comment s'est-elle approvisionnée en uranium ? Quel rôle ont joué Dwight D. Eisenhower et Harold Wilson dans la mise au point de l'arme ultime ?
Cet ouvrage révèle, documents à l'appui, nombre d'épisodes surprenants au sujet des relations diplomatiques à l'époque gaullienne. Mais, plus qu'une affaire militaire, l'histoire de la bombe décrit une aventure humaine, celle d'une petite dizaine de personnalités d'exception, savants et ingénieurs, grands commis de l'État ou responsables politiques, dont les destinées n'ont cessé de se croiser pendant plus de trente ans, dans les circonstances les plus insolites, et parfois les plus dramatiques, pour mener à son terme un projet hors du commun. Grâce à cette force de dissuasion, le siège de la France au Conseil de sécurité de l'ONU cessa d'être un strapontin.
L'histoire des États-Unis est d'abord celle d'un essor: celui d'une petite colonie lointaine devenue une immense "nation d'immigrants" et la prèmiere puissance de notre époque. C'est ensuite l'histoire d'une nation-phare, première "république" du monde moderne. C'est enfin celle d'un rêve, composé de vertu et de progrès. de liberté individuelle et de culte du droit, de puritanisme et d'aspiration au bonheur, de conformisme et de respect des différences, d'unité nationale et de droit des États. Mais cette nation a été dès l'origine fondée sur une exclusion (celle des Noirs) et sur un génocide (celui des Indiens). Le rêve, lui, notamment en matière d'egalité sociale ou d'intégration raciale (meeting pot), est loin d'avoir été réalisé.
Cependant, les contradictions de ce grand pays font partie de la fascination qu'il a toujours exercée, au même titre que ses célèbres principies fondateurs, son génie technologique ou sa culture populaire. C'est sous cet éclairage que les auteurs du présent ouvrage ont cherché à retracer l'histoire complexe des États-Unis.
Le Montana, plus que tout autre État américain, rime avec aventure. Ce territoire incarne le mythe de la frontière, toujours repoussée, jamais vaincue, toujours recherchée. Sept réserves indiennes, huit parcs ou monuments nationaux et l'impression de vivre dans l'un des ultimes sanctuaires naturels de l'Amérique, aujourd'hui menacé par le « fracking », l'exploitation industrielle du gaz de schiste.
Le Montana est un rêve. Il fut celui des pionniers.
Il demeure celui des écrivains et des cinéastes qui en ont fait l'ultime destination créative, loin de New York ou d'Hollywood. Mais il y a surtout l'histoire. Elle est gravée là dans les pierres, dans le lit des rivières, sur les flancs des montagnes enneigées que d'authentiques cowboys continuent d'arpenter.
Le Montana, ou la solitude absolue que l'Amérique a érigée en culte. Un petit livre pour oublier le reste des États-Unis. Parce qu'au Montana, c'est une Amérique unique que l'on rencontre.
Dans quelles conditions la nation américaine est-elle née ? Quels ont été les événements marquants de ces quatre derniers siècles ? Existe-t-il une Amérique « éternelle », au-delà des changements et du conjoncturel ? Quelles perspectives offre-t-elle face au malaise moral et social d'aujoud'hui ?
Si jeunes soient-ils, les États-Unis n'en ont pas moins une histoire riche. En analysant le fonctionnement des institutions, le fondement des comportements, les contradictions entre l'idéal proclamé et les réalités vécues, Jean-Michel Lacroix nous éclaire sur le parcours de cette hégémonie en constante remise en question. Cette histoire des États-Unis offre ainsi une clé de lecture pertinente pour mieux comprendre les spécificités de cette nation et les nouveaux enjeux auxquels elle doit répondre. L'Amérique actuelle n'est certes plus celle des premiers colons, ni celle de Tocqueville, mais elle est toujours empreinte d'une logique démocratique forte, un sens aigu du pragmatisme et une passion de l'égalité. Cependant, si les États-Unis sont encore aujourd'hui le pays de la « deuxième chance » et la première puissance mondiale, le XXIe siècle sera-t-il pour autant américain ?
« Le 16 septembre 1620, le célèbre navire qui compte parmi les 102 passagers à son bord ceux que l'on appellera les Pères pèlerins (The Pilgrim Fathers) quitte le port de Plymouth pour les côtes du Nouveau Monde. » Quelle est l'origine de Thanksgiving et à quoi renvoie le mythe de la « Destinée manifeste » ? Quels événements ont marqué les esprits et fait débat au coeur de la société américaine ? Quelles sont les grandes figures qui ont façonné le visage de cette « jeune » nation ?
Depuis le débarquement des premiers colons en Nouvelle-Angleterre jusqu'à la présidence de Donald Trump, en passant par la Déclaration d'indépendance ou encore le mouvement pour les droits civiques, cet ouvrage retrace les étapes charnières qui ont jalonné l'histoire des États-Unis. Présenté sous la forme d'une chronologie raisonnée, il dessine les contours de l'identité américaine et permet de comprendre la place complexe de cette grande puissance dans notre monde.
Cet ouvrage propose en treize thèmes une synthèse des connaissances permettant de mieux comprendre ce que sont véritablement les Etats-Unis aujourd'hui.
Pour chaque thème, le lecteur trouvera un bref rappel historique suivi d'un développement structuré et organisé pour appréhender au plus juste les différents aspects de la société américaine actuelle. De nombreux tableaux et graphiques, à jour des dernières données (dont les élections présidentielles de 2020), nourrissent utilement cette synthèse.
La révolution américaine, commencée avec l'indépendance proclamée en 1776, a plus de deux cents ans.
Mais elle ne cesse de nourrir, à travers toutes les vicissitudes, le rêve et le messianisme d'une nation qui veut encore être «le meilleur espoir du monde». Pragmatique et inspirée tout ensemble, la révolution américaine est d'abord une prise de conscience collective : une communauté d'hommes définit et revendique ses droits contre l'arbitraire.
Mémoires, lettres, journaux et actes officiels racontent ici la naissance d'une nation qui invente sa propre histoire.
Ce retour aux sources aide aussi à comprendre la sensibilité des États-Unis d'aujourd'hui. L'esprit de 1776 souffle encore.
Nouvelle édition de l'ouvrage paru en 1976 sous le titre L'indépendance américaine.
Il y a 225 ans, les Américains inventaient la fonction présidentielle. Plus que jamais, ils sont persuadés - comme la plupart des étrangers - qu'à la Maison-Blanche, « l'homme le plus puissant de la planète » règle les affaires de la nation et, pourquoi pas, du monde entier.
De George Washington à Donald Trump, en passant par Lincoln, Wilson, Kennedy, Reagan et beaucoup d'autres, les présidents des États-Unis ont marqué de leur empreinte les institutions et leur époque. Mais, à vrai dire, qu'y a-t-il de commun entre le premier d'entre eux et son dernier successeur ? Face au Congrès, à la Cour suprême et aux 50 États fédérés, le président est devenu le symbole de la nation : à lui seul, il incarne les États-Unis. Toutefois, est-il aussi puissant qu'on le croit ?
19 dates-chapitres qui ont fait l'histoire américaine :
- un exposé principal en anglais et un éclairage complémentaire en français.
- des rubriques d'accompagnement (keywords, figures, people, places).
- des cartes et des illustrations , un index et des tableaux récapitulatifs.