« Par la richesse de la réflexion et la pertinence des témoignages recueillis, cet ouvrage peut contribuer à susciter la prise de conscience du traitement tout à fait inapproprié que le Noir inflige à une partie de son corps. Au fond, il constitue une remise en question des rapports entre dominants et dominés, entre Blancs et Noirs sans verser dans le manichéisme. Les éléments de solution que ce livre propose traduisent la nécessité pour ces derniers d'établir leurs propres échelles de valeurs, leurs modèles, leurs canons de beauté. » Dans "Du cheveu défrisé au cheveu crépu", Juliette Sméralda propose une étude complète et documentée sur les phénomènes sociologiques, historiques et esthétiques liés à l'adoption des standards culturels européens par les populations noires après la colonisation. Se basant sur des témoignages vibrants et parfois pleins d'humour, elle construit une véritable thèse qu'elle parvient par la suite à appuyer et à consolider en invoquant Bourdieu. Un travail passionnant et considérable, qui nous en apprend beaucoup sur les rapports entre Noirs et Blancs.
Paris, mars 2010. Une nuit et tout bascule. Lorsqu'Ibrahim sort de garde à vue, il ne peut rentrer chez lui. Frappé d'une interdiction de domicile, le voilà à la rue, sans nulle part où aller, lui qui a vécu vingt ans dans la capitale. Son plan de survie ? Pas de plan : aucune anticipation. Toutes ses décisions seront prises au coup par coup, de minute en minute. Son seul but : rester calme les cinq semaines à venir. De l'enfer parisien au Centre d'hébergement provisoire de Saint-Junien en Haute-Vienne, le journaliste Ibrahim Alabi Oridota nous fait vivre le calvaire que partagent 100 000 hommes et femmes sans domicile fixe en France. Le récit d'un quotidien en roue libre, entre rencontres et débrouilles. Immersive et édifiante, une aventure humaine doublée d'une pertinente réflexion autour de la solidarité et des politiques sociales.
Première étape : subjuguer sa proie. Pour cela, jouer sur la mise en scène et employer de beaux discours aux chatoiements ésotériques. Deuxième étape : l'isoler. La déconnecter de ses proches, de sa famille. Devenir le centre de son univers. Qu'elle ne puisse rien décider sans vous. Troisième étape : la manipuler et en abuser de quelque manière que ce soit : émotionnellement, économiquement, physiquement. Ces trois degrés de la manipulation mentale, Alba les a dramatiquement gravis, fascinée par José et ses promesses d'avenir radieux. Dévouée corps et âme à celui qui se présentait comme son maître à penser, puis comme le seul homme qui lui corresponde absolument, la jeune femme s'est peu à peu transformée en pantin, victime des élucubrations et des désirs sexuels d'un pervers narcissique. Avec ce témoignage épuré, Alba décrit sa descente dans les abîmes de la dépersonnalisation et de l'asservissement psychologique.
Sur un fond historique, celle de la conquête d'indépendance par l'Algérie, se dessine un destin, empli de douleurs et de souffrances, celui de Nouara. Mariée deux fois à des hommes usant de la violence comme seul expression de tendresse, sa vie deviendra rapidement un enfer. Elle se réfugiera durant de nombreuses dans son « petit carré bleu » avant de connaître enfin le bonheur et pouvoir se reconstruire.
Michel est un jeune garçon qui passe ses vacances dans la ferme de ses grands-parents, dans l'Aveyron. Une ferme dominée par le charismatique Auguste, revenu la guerre, où il a appris à jouer de la flûte à l'hôpital militaire et s'amuse à divertir sa famille avec son nouvel instrument de musique. Mais les temps sont durs, et il a neuf enfants à nourrir. Sa femme n'apprécie pas. Brise la flûte. Auguste accepte, malgré lui, retrouve sa vie d'avant, dure et éreintante. Mais prévient : « Je désire que le premier de mes petits-fils soit musicien. » Ce sera Michel.
La génération de Mai 68 fut éblouie par toutes sortes de lumières. Elles ont pulvérisé ses espérances pour la soumettre au mercantilisme qui nous engloutit à présent. La fréquentation des hommes de volonté féroce vous forge ou vous détruit. Ce dépouillement apprend à contempler, à suspendre le temps, à se nourrir de la plénitude du vide. La vie est passion ou sinon elle est terne. L'époque réclame une curiosité nouvelle : apprendre à discerner qui nous sommes afin de cesser d'être la dupe de nos délires... Songer à un idéal souhaitable, en quelque domaine que ce soit, c'est compiler la masse des obstacles qui nous en séparent. Ils sont à surmonter pour rester debout. Le fatalisme n'est pas un destin, et si la crainte nous plie elle ne doit jamais nous paralyser ! Écrire, c'est alerter sur les pièges afin d'aider à les contourner. Qui de mieux placé pour analyser la dynamique de groupe et le mouvement communautaire que l'ancien membre d'une secte née dans l'après-68 ? Toujours à la recherche d'idéal, l'auteur a quitté un gourou psychothérapeute pour découvrir, avec les mêmes déconvenues, la franc-maçonnerie. Livrant une analyse psychosociale de cette humanité en perte de repères, empêtrée dans une permanente quête identitaire, cet essai mâtiné de témoignage vient bousculer nos consciences et questionner avec lucidité notre évolution.
Face à la domination écrasante des politiques ultralibérales en Occident, soutenues, animées, alimentées, entretenues, imposées depuis 40 ans par une oligarchie au pouvoir, les peuples, pris en otages dans ce chantage des dominants et des prédominants, vivaient une captivité exceptionnelle qui se traduisait concrètement par la négation radicale de tous leurs droits démocratiques. Les citoyens français, croyant vivre en « démocratie », ont découvert que tout leur avait été arraché des mains et qu'ils ne décidaient absolument plus de rien. Ils subissaient de plein fouet les hausses des prix spectaculaires sur tous les produits de première nécessité, la stagnation ou même la régression des salaires ; ils constataient l'extrême violence des injustices fiscales et le déséquilibre survenu par l'absence volontaire d'une harmonie des lois sociales dans toute l'Union européenne. Toute souveraineté constitutionnelle des peuples européens avait été abolie par l'imposture des traités élaborés sans leur accord. Enfin, ils comprenaient que la masse des défavorisés était devenue quantité négligeable et sans intérêt pour les pouvoirs en place et que leur sort était scellé dans un abandon pur et simple programmé. Les citoyens avaient trop longtemps confondu les « libertés publiques » avec la « démocratie ». Depuis les dernières avalanches de lois liberticides, la quasi-totalité des « libertés publiques » ayant disparu, les Français allaient se réveiller en découvrant des sens interdits de tous côtés et que la « démocratie » était une supercherie. Dans l'actualité française, c'est là que se trouvent les motivations profondes de l'insurrection des « Gilets jaunes », et la direction prise désormais par la nouvelle société qui est là et qui installe déjà une sécession inévitable...
Le printemps arabe a été une formidable occasion d'observer des capacités et des aptitudes inédites du Web en application. Cette nouvelle utilisation d'Internet a permis de suivre en temps réel l'évolution de ces révolutions, et promet en conséquence une meilleure intelligibilité de la complexité du monde. Avec enthousiasme, Mostefa Chaouche se penche dans son essai sur les perspectives ouvertes par le Web, sur sa capacité à relier les peuples, et compare Internet à une araignée filant sa toile sur un métier à tisser universel autour duquel les hommes se rejoignent, se relayent, se rallient, pour former une intelligence commune, capable de mener les peuples vers leur destinée collective.
Le tutorat est l'un des enjeux principaux de la réforme LMD (correspondant aux niveaux Licence, Master et Doctorat) mise en place dans les universités de nombreux pays. S'agissant de trouver de nouvelles méthodes d'enseignement afin d'optimiser les formations, la pratique du tutorat d'étude et de conseil apporte des réponses intéressantes aux défis universitaires de demain en plaçant l'étudiant au centre de son propre apprentissage. Analysant tout d'abord les systèmes existant en Europe, en Amérique du Nord ainsi qu'en Afrique, cet ouvrage expose ensuite de façon détaillée comment une institution universitaire peut élaborer, mettre en place et enfin évaluer son projet de tutorat. Les étudiants trouveront également des conseils avisés pour apprendre les qualités qui font un bon tuteur et les façons d'envisager et de se préparer à cette activité. Un guide d'une utilité certaine qui traite de manière exhaustive toutes les implications que contient le système du tutorat pour enseigner et apprendre autrement.
Dans cet ouvrage, l'auteur s'intéresse au regard que portait la médecine sur le cas des handicapés mentaux et aux démarches qu'elle entreprenait pour aider à leur insertion dans la société par le biais du monde du travail entre Vichy et 1975, date à laquelle les adolescents « inadaptés » sont devenus des adolescents « handicapés », sans que cette modification lexicale change radicalement leur situation réelle. Réunissant histoire, médecine et sociologie, ce livre traite dun sujet délicat et trop négligé. Comme bien souvent, on découvre au fil de la lecture que l'étude du passé permet de mieux appréhender le présent ; c'est d'autant plus vrai en matière de législation. Au-delà des apparences, cet essai sur le passé est donc étonnamment d'actualité.
Le maintien de l'ordre est la première fonction de l'État, remplie par un système souvent complexe d'acteurs et de forces. Le cas du système du Royaume-Uni est ici analysé dans une démarche socio-historique et politique, qui permet de démontrer l'existence d'un véritable modèle britannique de maintien de l'ordre, dans un sens structurel et organisationnel mais aussi idéologique, bâti progressivement depuis le XVIe siècle. Rigoureux et exhaustif, ce premier volet de l'étude d'Anne Mandeville dévoile les racines du modèle britannique de maintien de l'ordre. La connaissance des structures et des ressorts de ce système intéressera ceux qui veulent mesurer les puissants mouvements de déconstruction et de reconstruction qui bouleversent aujourd'hui comme hier le Royaume-Uni, mais aussi tous ceux qui s'intéressent à l'effort de création d'un système de maintien de l'ordre européen, car l'influence du modèle britannique (à dominante civile, citoyenne, locale, non armée), parfois dans une lutte violente avec d'autres
« Oléeh ». Une danse, à l'origine. Un état d'esprit. Une culture. Une communauté. Quelque chose d'abstrait, qui rassemble, qui unit, qui définit tout un peuple. Un mot qui est au centre de nombreux débats, auquel s'identifie aujourd'hui toute une tribu, celle des M'Bochi, vivant au Congo. Une notion abstraite à laquelle nous ouvre Nianga Leckosso dans son livre qui nous introduit à un monde que peu connaissent, avec ses règles, ses proverbes, ses fêtes, ses lois, son langage, sa beauté propre, peut-être indéfinissable elle aussi, mystérieuse, mais intrigante et passionnante.
Les employeurs se méfient des « trous » dans les CVs, des plages vides, des années « inactives ». Vides ? Inactives ? C'est pourtant ces zones d'ombres qui intéressent Djemâa Chraïti, ces irrégularités de vie qui permettent à l'humain de l'emporter sur le monde policé de l'entreprise. Dans un monde où le travail se dépersonnalise de plus en plus, où l'homme est oublié au profit de la productivité, où les tâches sont fragmentées jusqu'à réduire à néant l'horizon de l'ouvrier, Trou dans le Curriculum Vitae apparaît comme un remède efficace. Texte chaleureux, personnel, qui s'adresse directement à ceux qui travaillent comme à ceux qui sèment leur CV d'escapades salutaires, il est un véritable éloge à la vie, à la liberté, à la solidarité, dans une volonté de repenser le monde de l'entreprise sous des rapports plus humains.
Plume vitriolée, caustique et acerbe qui alchimise et transmue le verbe dans la veine de Raymond Devos, dont il se réclame le disciple, "Sociologiquement incorrect" détourne, travestit et corrompt les largesses facétieuses et malléables de la langue. Calembours, assonances, homophonies, le pamphlet écorche et dévoile l'apparent apparat sociétaire et sociétal d'une modernité franco-algérienne, algéro-française, en prise à une françosité passéiste et attentiste, et en proie à l'hétéro-agressivité d'un tutorat patriarcal qui l'a déshérité. Pris dans un abîme d'inextricabilité où se meuvent et se meurent des contradictions et incompréhensions hermétiques et insolubles, embourbé dans l'infécondité filiale d'une acculturation unique, fourvoyé par des symboliques fictives et mensongères, le monde tel qu'il se dessine à nous aujourd'hui ne laisse présager que d'infortunes augures.Culture déchéante et moribonde, capitalisme dévoyé et désavoué, un impérialisme belliqueux et obséquieux d'une hégémonie éhontée mais illégitime, jusque les exactions politiques et fourberies diplomatiques, la plume essayiste et pamphlétaire de Abderrahmane Beniza éclaire la dépravation rampante et informe de notre contemporanéité.
La crise mondiale de 2008 doit provoquer une prise de conscience. Plutôt que de l'encadrer, de le réguler, c'est le politique qui a permis par voie règlementaire le développement du tout crédit. Lui aussi qui a fermé volontairement les yeux sur la dérégulation du système financier et l'existence des paradis fiscaux pour pouvoir y placer ses propres deniers ou ceux de son parti. Une telle connivence du politique et du financier repose un double objectif : l'augmentation du gain financier pour les uns et électoral pour les autres. Deux systèmes aujourd'hui en déroute totale qu'aucun organe de contrôle réel nencadre. Des réformes s'imposent pour trouver une issue à la crise du modèle ultra-libéral hérité du leadership américain Décadence : Edouard Mares ne pouvait trouver meilleur titre pour décrire l'état du monde actuel. Son bilan, terrifiant, est sans appel : un modèle anglo-saxon en déliquescence, un marketing politique mensonger, un conservatisme dépassé, un personnel sous-qualifié, une cupidité et une spéculation en roues libres Mêlant analyses et propositions de réformes, cet essai pertinent et sans langue de bois tire la sonnette d'alarme et dévoile les enjeux d'aujourd'hui et de demain.
En ce début de XXIe siècle, étant donné le contexte géopolitique actuel, l'avenir de l'humanité reste ombrageux. Inégalités Nord/Sud, tensions identitaires, dégradation de l'environnement, explosion des violences, dictatures font, entre autres, de notre globe un endroit à mille lieues des idéaux de paix et de justice prônés par les dirigeants. Parmi ces problèmes majeurs, il en est un, millénaire, qui demande une réponse rapide : la relation entre les sexes, la distribution de leurs prérogatives et, plus explicitement, la condition de femmes qui n'ont accédé, que minoritairement, à leur libération. Pour prendre la mesure de l'ampleur du défi, comprendre les atrocités encore perpétrées et l'urgence d'en finir avec les traditions machistes, un état des lieux s'imposait.
Il y a d'abord Peter, médecin accusé injustement de meurtre et condamné à perpétuité. Mais de nature altruiste, foncièrement bon et généreux, il reste à la disposition de ses co-détenus. Avec Peter nous pourrons aborder les subtilités des religions. Ensuite vient Ellen. Déjà petite fille elle faisait preuve de plus de maturité que la plupart de ses compagnes : « Elle perçut très vite, qu'aimer les défauts de l'autre pouvait être un témoignage plus fort qu'un amour seulement sensible à ses qualités ». Elle fait de brillantes études de médecine et s'occupe successivement des enfants de pays en voie de développement, d'handicapés moteur et progressivement de projets humanitaires. Elle découvre l'exploitation des pays pauvres par la politique des riches et lutte contre la ségrégation et le racisme. Katy est la fille d'Ellen. Son éducation est un sujet de préoccupation qu'elle veut aborder du mieux qu'elle pourra, sachant que « elle culpabilisera inévitablement sur un bilan final irrémédiablement négatif. » Tels sont les personnages principaux que le lecteur va suivre comme le fil d'Ariane sur le chemin de la réflexion.
Quelles seront les grandes caractéristiques de l'avenir ? De quel type d'évolution sera-t-il le théâtre ? Comment le préparer et lui imprimer une autre orientation ? Ces questions, nous pourrions les croire sorties du domaine ésotérique. Elles se situent pourtant au fondement d'une discipline scientifique, la prospective, qui à partir d'experts, réfléchit, énonce les orientations que connaîtront nos modes de vie, nos habitudes, nos sociétés ou nos attentes, mettant ainsi des mots sur nos prochains défis. Une discipline qui s'appuie sur des collèges de spécialistes questionnés et consultés au travers de diverses méthodes. La plus célèbre d'entre elle : la méthode Delphi. Or, en terme de démarche, en terme de protocole, celle-ci est-elle efficace ? Si non, quelles en sont les limites ? Est-elle véritablement adaptée aux exigences des politiques dites publiques ? Comment perfectionner cet outil ? Une mise en perspective nécessaire à laquelle nous invite la recherche de Khosro Maleki.
Parce qu'elle est liée à l'identité, la mémoire joue un rôle important dans la vie de tout individu et de toute communauté. Le livre de la Genèse montre ainsi à quel point la mémoire est une caractéristique centrale de la conception juive de l'histoire. Comment Israël entretient-elle alors cette mémoire ? Pour y répondre, cet ouvrage analyse les textes bibliques mais propose également de confronter la culture d'Israël biblique et la culture yombe du Congo dans leur rapport à la mémoire.
Peut-on prétendre faire de l'éducation sans avoir au préalable défini une conception de l'homme à former ? Sans avoir défini un type-idéal ? Sans avoir élaboré une philosophie prospective sur les modèles de l'homme et de la société à produire ? Si l'éducation prépare l'homme de demain pour la société de demain, son véritable critérium s'avère la réalité future. Les grandes dérives, les confusions et les illusions qui ont assombri le parcours de l'éducation en Afrique noire après l'indépendance devraient interpeller l'élite africaine en général et congolaise en particulier à se placer à la hauteur de ces enjeux.
Echappant aux structures du mariage et de la famille, le fils ou la fille illégitime est un(e) enfant des marges, devant souvent négocier avec l'absence du père, la non-reconnaissance, une filiation conflictuelle faite de douleurs, d'incompréhensions, de sentiments de rejet. Il ne fait pas bon être le fruit d'amours extra-conjugales. Les enfants nés de ces unions «illégitimes» sont méprisés et rejetés dans un espace socialement et affectivement à part. Un hors-lieu bien connu de l'auteur, à partir duquel il porte un regard critique sur un système familial et marital qui ne se construit pas nécessairement sur l'amour et l'affection. L'auteur de cet essai élabore, à partir de sa position à la fois douloureuse et privilégiée, une vision pertinente des relations familiales en Afrique. G. Johnny Carter ne se contente pas d'énoncer son enfance plombée par un père qui demeurera une énigme et un étranger. Il se sert de ce vécu pour inscrire, au coeur de son autobiographie, une critique des sociétés africaines, des lois maritales, du statut des femmes et des enfants, de la polygamie. à mi-chemin entre essai et témoignage, combinant ressenti intime et raisonnement sociologique, Fils illégitime : polémique du mariage en Afrique se déploie ainsi du particulier au général pour dresser un panorama inquiet, voire consterné, du tissu familial du continent.