Avicenne ou la route d'Ispahan

À propos

«Moi, Abou Obeïd el-Jozjani, je te livre ces mots. Ils m'ont été confiés par celui qui fut mon maître, mon ami, mon regard, vingt-cinq années durant : Avicenne, prince des médecins, dont la sagesse et le savoir ont ébloui tous les hommes. De Samarkand à Chiraz, des portes de la Ville-Ronde à celles des soixante-douze nations, résonne encore la grandeur de son nom...» Ainsi commence le récit consacré à l'une des plus hautes figures de la pensée universelle. Né en 980 à Boukhara, Avicenne, ou Ibn Sina, est à dix-huit ans le médecin le plus renommé de son temps. Pris dans les remous et les guerres qui agitent les confins de la Turquie et de la Perse du XI? siècle, il est tour à tour nomade, exilé, vizir. Sa dernière étape le conduit à Ispahan, cité sublime, où il meurt à cinquante-sept ans après avoir bu, jusqu'à l'ivresse, à la coupe du savoir et de l'amour.

Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Gilbert Sinoué

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    22/11/1990

  • Collection

    Folio

  • EAN

    9782070383023

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    544 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    2.2 cm

  • Poids

    255 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Gilbert Sinoué

Gilbert Sinoué quitte l'Égype à l'âge de dix-neuf ans pour suivre des études à Paris, à l'École normale de musique. Ses débuts parisiens sont difficiles : il compose et se produit dans des boîtes de nuit. Et puis une première chanson est choisie par Isabelle Aubret, d'autres ensuite par Claude François, Dalida, Marie Laforêt... Un jour, à l'approche de la quarantaine, il arrête tout pour se consacrer à l'écriture. Son premier roman est publié par Olivier Orban. Il devient alors romancier à temps plein, auteur de plusieurs gros succès comme Le Livre de saphir (Denoël), L'Enfant de Bruges (Gallimard) ou L'Égyptienne (Denoël) suivie de La Fille du Nil (Denoël).Denis Dailleux pratique une photographie apparemment calme, incroyablement exigeante. Sa passion pour les autres l'a naturellement amené à développer le portrait comme mode de figuration privilégié de ceux dont il avait l'envie, le désir d'approcher davantage ce qu'ils étaient. Cela fait maintenant quinze ans qu'il construit patiemment un portrait inédit de l'Égypte, avec laquelle il entretient une relation amoureuse.

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