À propos

Inquiète de voir proliférer « les lèvres insufflées et les seins siliconés, gadgets tirés du catalogue récurrent des fantasmes masculins », et consternée de voir la presse féminine encourager ses lectrices à se conformer « aux rêves des machos », Benoîte Groult a écrit ce livre dans un sursaut. Parce qu'il ne faut jamais baisser la garde. Elle l'a écrit pour expliquer aux femmes d'aujourd'hui que « si elles ne défendent pas elles-mêmes les droits conquis par leurs mères, personne ne le fera pour elles ». Pour leur rappeler que rien n'est jamais acquis, qu'il est toujours possible de revenir en arrière. Pour dire que « rien n'est plus précaire que le droit des femmes », et le prouver avec des exemples effrayants. Elle cite ainsi les Allemandes de l'Est, qui « ont perdu, à la chute du mur de Berlin, des droits qu'elles croyaient acquis pour toujours », ou encore les Algériennes, les Iraniennes, et les Afghanes qui, après avoir « goûté aux premiers fruits de la liberté, ont disparu, du jour au lendemain, sous un voile de silence ». Ces vérités que l'on préférerait ne pas entendre, Benoîte Groult les martèle comme on donne l'alerte. Avec ce manuel du féminisme, elle entend alphabétiser une génération qui ignore tout des combats menés par les femmes au XXe siècle. « Il n'est jamais trop tard pour lire un livre féministe ».

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  • Auteur(s)

    Benoîte Groult

  • Éditeur

    Grasset Et Fasquelle

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    26/05/2010

  • Collection

    Les Cahiers Rouges

  • EAN

    9782246018247

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    226 Pages

  • Longueur

    19 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    1.1 cm

  • Poids

    202 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Benoîte Groult

Benoîte Groult est née à Paris. Elle est la fille d'André Groult, décorateur et de Nicole, soeur du couturier Paul Poiret, et qui créa sa propre maison de couture.
Sa jeunesse s'est déroulé dans un milieu "artiste", ses parents fréquentant les peintres et les écrivains d'avant guerre, Picasso, Picabia, Jouhandeau, Paul Morand etc ... Marie Laurencin fut sa marraine.
Elle fera des études classiques puis Licence-ès-Lettres, Latin, Grec et Philologie, et obtient un certificat d'Etudes Pratiques d'Anglais.
Enseigne le latin et la Littérature pendant 3 ans, puis entre à la radiodiffusion où elle devient journaliste pour les magazines tel que Elle, Marie-Claire, Parents...
Elle fut mariée en seconde noces au grand reporter Georges de Caunes dont elle a deux filles. Puis, elle se remarie, en 1951, à l'écrivain Paul Guimard dont elle a une fille.
En 1978 elle fonde un mensuel féministe avec Claude Servan Schreiber "F MAGAZINE" dont elle assure les éditoriaux.
De 1984 à 1986 elle assure la présidence de la "Commission de Terminologie pour la féminisation des noms de métiers, de grades et de fonctions", fondée par Yvette Roudy, alors Ministre des Droits des Femmes. Où travaillent des grammairiens, des linguistes, des écrivains (arrêté de féminisation publié au Journal Officiel en mars 86).
Depuis 1982 elle est membre du Jury Fémina.

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