L'holocauste comme culture : discours et essais (traduction conjointe Charles Zaremba ; préface Péter Nadas)

Imre Kertész

Traduit du HONGROIS par NATALIA ZAREMBA-HUZSVAI

À propos

Peu après la chute du Mur de Berlin, au moment où il rencontre pour la première fois une véritable reconnaissance publique pour son oeuvre littéraire, Imre Kertész a commencé à s'exprimer aussi sous forme de discours et d'essais sur la signification éthique et culturelle de l'Holocauste. Ses premiers textes sont «théoriques» certes, mais en réalité entièrement imprégnés par son expérience de survivant et de témoin de l'univers concentrationnaire, et portent des titres programmatiques, comme «La pérennité des camps», ou encore «L'Holocauste comme culture».


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Essai littéraire


  • Auteur(s)

    Imre Kertész

  • Traducteur

    NATALIA ZAREMBA-HUZSVAI

  • Éditeur

    Actes Sud

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    01/11/2023

  • Collection

    Babel

  • EAN

    9782330183790

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    288 Pages

  • Longueur

    17.6 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1.9 cm

  • Poids

    206 g

  • Diffuseur

    Actes Sud

  • Support principal

    Poche

  • Dewey

    894.511

Imre Kertész

Prix Nobel de littérature en 2002, Imre Kertész est né le 9 novembre 1929 dans une famille juive et modeste de Budapest. Déporté à l'âge de quinze ans à Auschwitz, il est ensuite transféré à Buchenwald puis au camp de travail de Zeitz. Son expérience des camps de concentration le marque profondément et imprègne toute son ?uvre. Il déclare lui-même : “Quand je pense à un nouveau roman, je pense toujours à Auschwitz”. Libéré en 1945, il retourne en Hongrie où il découvre que toute sa famille a été exterminée. Il exerce le métier de journaliste pour le quotidien Világossá, mais est licencié en 1951, lorsque le journal devient l'organe du parti communiste. Il se consacre alors à la littérature, après la lecture, marquante, de L'Etranger de Camus, et traduit des auteurs de langue allemande tels que Hofmannsthal, Freud, Canetti, Nietzsche et Wittgenstein.
Etre sans destin (Actes Sud, 1998 ; Babel n° 973) est son premier roman. Paru en 1975 dans l'indifférence générale, cet ouvrage est un “roman de formation à l'envers”, de forme autobiographique, dans lequel un adolescent raconte son existence dans les camps de concentration sur un ton détaché.
Ecrivain de l'ombre pendant quarante ans, Kertész gagne sa vie en écrivant des comédies musicales et des pièces de boulevard et en faisant des traductions. Il reçoit le prix Nobel en 2002.
Refusant tout nationalisme, il se décrit lui-même comme un juif européen et vit avec sa femme entre Berlin et Budapest.
En France, son ?uvre est publiée par Actes Sud.

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