À propos

Tout enfant grandit au milieu des secrets, simplement parce qu'il est confronté à des mots, à des mimiques et à des attitudes d'adultes dont il ne comprend pas le sens. Bientôt, il questionne. Parfois on lui répond, ou on lui sourit en lui disant qu'il le saura quand il sera plus grand. D'autres fois, ses questions suscitent chez ses parents des réactions de colère, de tristesse ou de gêne incompréhensibles. Ces réactions, qui sont les « suintements » d'un secret de famille, incitent l'enfant à penser qu'on lui cache quelque chose de grave, et l'invitent à le deviner tout en lui interdisant tacitement d'y parvenir. De cette injonction contradictoire naissent des troubles dans sa construction psychique : le traumatisme vécu et tu par la première génération « ricoche » sur la deuxième, voire sur la troisième. Pour en guérir, il faut commencer par accepter que ces secrets s'opposent moins à l'idée d'une Vérité qu'il faudrait découvrir qu'à la communication entre les membres de la famille.
Et la première chose à dire à un enfant pour commencer à l'en libérer est : « Tu n'y es pour rien. »


Rayons : Sciences humaines & sociales > Psychologie / Psychanalyse > Psychanalyse


  • Auteur(s)

    Serge Tisseron

  • Éditeur

    Que Sais-Je ?

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    28/08/2024

  • Collection

    Que Sais-je ?

  • EAN

    9782715427228

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    128 Pages

  • Longueur

    17.6 cm

  • Largeur

    11.5 cm

  • Épaisseur

    0.9 cm

  • Poids

    102 g

  • Support principal

    Poche

Serge Tisseron

  • Pays : France
  • Langue : Francais

Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste, directeur de recherches à l'université Paris X Nanterre. Ses recherches personnelles portent sur trois thèmes : les secrets de famille, les relations que nous établissons avec les images et nos rapports aux nouvelles technologies. Il est l'auteur de nombreux ouvrage dont le plus récent est Vérités et mensonges de nos émotions (Albin Michel, 2005).

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