À propos

Cet ouvrage, issu d'un récent colloque organisé par le CDED, s'inscrit dans la transversalité, à rebours de la tendance à une excessive spécialisation qui fractionne les savoirs et cloisonne les regards. Il réunit, en effet, des chercheurs français, mais aussi espagnols, italiens et allemands, qui exercent leur talent dans des domaines très variés : aux spécialistes de l'art visuel, sont associés des juristes, des linguistes et sociologues. L'influence incontestable du cinéma sur les masses populaires et la jeunesse est à l'origine de l'intervention du politique, par le truchement de l'État, à des niveaux divers : instrument de propagande ou de répression dans les États autoritaires, défense plus édulcorée - mais parfois plus sournoise - des dernières valeurs morales dans les sociétés libérales... Face aux autorités de censure, le pouvoir judiciaire apparaît, à des degrés divers selon le degré de maturation démocratique, comme le dernier rempart de la liberté cinématographique. Si la censure au cinéma est à l'évidence un outil de pouvoir, les approches sont différentes selon les époques - franquisme, communisme soviétique, époque coloniale - mais aussi selon les pays : en dehors de la France, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, le Maghreb et le Liban témoignent d'expériences variées, recueillies par l'ouvrage. Il s'agit aussi de savoir comment les systèmes juridiques manipulent les références et les représentations en vue de les soumettre à l'amour du pouvoir. L'ouvrage montre enfin que si la censure façonne nécessairement l'oeuvre du cinéaste, elle contribue paradoxalement à son rayonnement à travers le contournement qu'elle suscite inévitablement...


Rayons : Entreprise, économie & droit > Droit


  • Auteur(s)

    Rios Rodriguez/Picod

  • Éditeur

    Mare & Martin

  • Distributeur

    Sodis

  • EAN

    9782849346129

  • Disponibilité

    À paraître

  • Support principal

    Grand format

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