Après les vitamines du bonheur, voici une nouvelle occasion de prêter l'oreille à la petite musique déchirante de raymond carver. couples déglingués, vitelloni trompant leur ennui, pères et fils en quête d'une impossible réconciliation, tous ces personnages poursuivent la même idée fixe: celle d'un bonheur qui, pour une fois, cesserait de se dérober, effaçant les blessures de la vie pour accéder à une innocence enfin retrouvée.
A propos des vitamines du bonheur:
" un très grand écrivain, l'égal de hemingway (pour la technique sèche, minimaliste) et de j.d. salinger (pour le merveilleux qui surgit, aussi, dans la fêlure de toute vie). " michel braudeau, l'express.
" douze nouvelles drôles à force d'être bouleversantes. a lire sans sauter un mot. " mathieu lindon, libération.
" l'acuité de son regard est à la mesure de ces désespoirs feutrés, de ces souffrances qui osent à peine dire leur nom. un grand écrivain. " bernard géniès, le monde.
" de petits chefs-d'oeuvre de férocité et de désespoir. " michèle gazier, télérama.
" ambiances au bord de l'étrange et regard lucide de l'écrivain sont irrésistibles. " jean-pierre enard, v.s.d.
Décès :2-8-1988
(Mort il y a 35 ans à l'âge de 50 ans)
Pays : Etats-unis
Raymond Carver (1938-1988) a été veilleur de nuit, standardiste ou encore enseignant avant de se consacrer à l'écriture. Romancier et nouvelliste, il est considéré aujourd'hui comme le Tchekhov américain.